Bibliothèque
L’ATPS met à disposition une bibliothèque technique et créative qui permet à chacun·e de se plonger dans l’histoire des arts et techniques de la scène passées et actuelles. Utilisez la barre de recherche pour trouver les ouvrages répondant à vos critères. Contactez-nous pour consulter les ouvrages à Bruxelles !
ISBN : 2-909808-26-2
Vitruve est l’auteur d’un célèbre traité nommé De architectura (en français, « au sujet de l’architecture »), écrit à la fin de sa vie (ier siècle av. J.-C.), et qu’il dédie à l’empereur Auguste. Dans la préface du livre i, Vitruve donne comme but à ses écrits d’exposer sa connaissance personnelle de la qualité des bâtiments à l'empereur. Vitruve fait allusion à la campagne de réparations et d’améliorations des bâtiments publics menée sous Marcus Agrippa. De architectura est le seul livre majeur qu’il nous reste sur l’architecture de l’Antiquité classique.
Ce texte « a profondément influencé, dès la Renaissance, des artistes, des penseurs et des architectes, parmi lesquels Leon Battista Alberti (1404-72), Leonard De Vinci (1452-1519), et Michel-Ange (1475-1564) » selon Petri Liukkonen (2008). Excepté le De architectura, le livre majeur sur l’architecture le plus ancien dont nous disposons est la reformulation par Alberti des Dix Livres en 1452.
Vitruve est resté célèbre pour avoir fait valoir dans son De architectura qu’une structure devait présenter les trois qualités de firmitas, utilitas, et venustas — autrement dit forte (ou pérenne), utile et belle. Selon Vitruve, l’architecture est une imitation de la nature. C’est ce que l’on appellera par la suite la conception classique de l’architecture.
En perfectionnant cet art de la construction, la Grèce antique a inventé les ordres architecturaux : dorique, ionique et corinthien. Elle leur a donné un sens des proportions, culminant dans la compréhension des proportions du corps humain. Ceci conduit Vitruve à sa définition de l’homme vitruvien, qui sera ultérieurement réactualisé avec Léonard de Vinci et son célèbre dessin : le corps humain inscrit dans le cercle et le carré (tracé géométrique des caractéristiques fondamentales de l’ordre cosmique).
Vitruve est parfois considéré hâtivement comme le premier architecte. Il est plus exact de le décrire comme le premier architecte romain dont les écrits nous soient parvenus. Il cite lui-même une multitude de travaux qui lui sont antérieurs, moins complets que les siens. Il est moins un penseur original qu’un codificateur de la pratique architecturale de son époque. Les architectes romains pratiquaient une grande variété de disciplines ; en termes modernes, ils pourraient être décrits comme étant des ingénieurs, architectes, architectes-paysagistes, artistes et artisans. Étymologiquement, le mot architecte dérive du mot grec qui signifie « maître » et « constructeur »4. Le premier des dix livres traite de nombreux sujets qui se situent dans le champ que l’on définit de nos jours par le paysage.
- Taille : 29.5cm x 21cm
ISBN : 2871061726
« Demandez le programme ».
Mesdames et Messieurs,
le cirque royal de Bruxelles vient de loin et revient de loin.
Son histoire ?
La voici, raconter, je dirais de l’intérieur, par ceux qui l’ont aimé, suivi, remis en selle … et finalement sauvé.
Ceux qui ont répété sans relche : « demandez le programme ! » Au moment, précisément, où le spectacle risquait de ne plus être programmé !
Quand je dis « son histoire », je devrais dire « cette biographie », car il apparaît par la magie de son auteur Laurent Weinstein, que ce « Monsieur Royal » était le cirque personnifié. En vérité, ce « Monsieur cirque », c’était quelqu’un, une manière de Frégoli qui changer d’aspect, de visages, de costumes, de genre et de style à chaque nouveau spectacle.
Tantôt il serait temps de la peau de l’ours …
Tantôt de celle du lion.
Tantôt il se disait dompteur …
parfois il se disait diseur.
Quelquefois il se faisait chanteur, le canotier sur l’oreil.
« ma pomme ! » Ou le chapeau mou planté comme une auréole sur ses cheveux fous … Il y a de la joie ! »
« Demandez le programme ! »
Raymond Devos.
- Taille : 24cm x 15.5cm
- Préface par Raymond DevosIntroduction
- En guise d'ouverture
- Une galerie de personnages
- Les spectacles
- Annexes :
- Cirques divers programmés au Cirque Royal de 1878 à 1995Béjart au Cirque Royal
- Bibliographie
- Index des noms et oeuvres cités
ISBN : 2702906443
Oubliez ordinateur et consoles pour entrer dans le monde fascinant des ombres chinoises. Avec juste une lampe de poche, vos deux mains et un peu d'entraînement, vous créerez quantité d'animaux, de la grenouille au chameau en passant par l'ours qui grogne... Très vite, vous vous perfectionnerez en créant paysages et personnages que vous mettrez en scène pour aboutir à un spectacle complet qui enchantera petits et grands. Une centaine d'animaux à découvrir et à réaliser ; des conseils précis pour vos mises en scènes et effets sonores ; des personnages étonnants qui vous rappelleront le " Guignol " de votre enfance. Les ombres chinoises : un peu de nostalgie et beaucoup de fous rires...
- Taille : 16.5cm x 13.5cm
- Sommaire.
- Introduction aux ombres chinoises. pg6
- Comment réaliser les ombres ? pg8
- Exercice des mains et des doigts. pg10
- Réaliser des formes basiques. pg12
- Les a nimaux. pg15
- Animaux à une main. pg17
- Animaux à deux mains. pg37
- Animaux difficiles. pg123
- Animaux complexes. pg195
- Perfectionner son savoi r. pg225
- Effets sonores et mis en scène.pg227
- Personnages humains. pg269
- Index et bibliographie. pg286
ISBN : 2-601-03118-2
Audacieuses et d’une modernité déconcertante pour l’époque, les idées du Genevois Adolphe Appia (1862 - 1928) ont révolutionné les arts de la scène.
Six spécialistes européens rendent hommage au génie de cet homme de thétre et révèle son talent de dessinateur.
Plus de 100 dessins et documents reproduits, dont 16 en couleurs.
- Taille : 26cm x 21cm
- Avant-propos
- par Jorg Zutter
- Adolphe Appia aujourd'hui.
- le point de vue d'un historien du théâtre par Martin Dreier
- L'institut Jaques-Dalcroze a Hellerau
- par Marco de Michelis
- La gymnastique au service du theatre.
- Un essai de reformepar Gemot Giertz
- Du rêve à la réalisation.
- Trois mises en scène signées Appia
- par Richard C. Beacham
- «Des pieds nus gravissant un escalier »par Jacques Gubler
- La musique rendue visible par Jorg Zutter
- Repères biographiques
- Index
Préface (extrait)
le Thétre de la Renaissance. Ces mots suscitent d’abord devant nos yeux la scène tragique et la scène comique de Sergio, ou bien les nombres proportion du Théâtre Olympique de Vicence. Oui, on pense d’abord à l’Italie, et aux origines d’une scénographie fondée sur la science de la perspective, d’une architecture et d’une dramaturgie inspirée l’une et l’autre par des modèles antiques. Et certes cette nouvelle vision plastique, jointe au souci de faire fructifier le patrimoine latin, et bien le point de départ d’une révolution dans l’art théâtral dont les effets se font encore sentir en notre siècle.
Cependant, jetant un coup d’oil sur la chronologie, nous nous apercevons que le mystère de la Passion de Valenciennes (1547) est à peu près contemporaine des premiers livres d’architecture de Serlio, que l’année où l’on inaugure avec Oedipe-Roi le Théâtre Olympique (1585) on joue à Lucerne une Passion encore toute médiévale. Le dernier quart du XVIe siècle est aussi celui qui voit apparaître, à Londres et à Madrid, les premiers théâtres publics. Shakespeare et Lope de Vega, c’est aussi la Renaissance, mais les scènes sur lesquels on les joue, qu’ont-elles de commun avec celle de l’Italie ?
On pourrait multiplier les questions de ce genre. Et le but de cette exposition est justement d’amener le visiteur à se déposer, et de l’aider à trouver des réponses. Il suffit donc de l’accueillir en lui disant que la Renaissance, telle qu’on peut la définir pour les besoins de notre étude, est une période où les formes théâtrales prolifèrent et se transforment. C’est une longue période de transition entre le Moyen Âge et la phase longue de plusieurs siècles dont nous sortons à peine, et que carectérise le cadre de scène à l’italienne.
Nous nous sommes donnés pour tâche d’illustrer, à l’aide de documents visuels, les aspects les plus typiques d’une évolution complexe dont les développements essentiels s’inscrivent entre le milieu du XVe siècle et le milieu du XVIIe siècle mais qu’on ne peut comprendre sans tenir compte de ce qui s’accomplit dans les siècles qui précèdent et qui suivent.
…
Jean Jacquot
- Taille : 21cm x 15cm
- Table des matières
- Avant-propos V
- Préface IXI.
- - L’ancien théâtre religieux pg3
- Vitrine 1.
- Le château de persévérance pg6
- Vitrine 2.
- Le martyre de sainte Apolline pg7
- Vitrine 3.
- Vitrine a et b. La passion de Vienne pg9
- Vitrine 4. Quatre passions d’Allemagne et du Haut Adige pg11
- Vitrine 5. La passion de Valenciennes pg15
- Vitrine 6. fête de l’annonciation. Florence, 1439 pg19
- Vitrine 7. Machines de Brunelleschi pour l’Annonciation pg21
- Vitrine c. Fête de l’Ascension du Christ et de l’Assomption de la Vierge pg23
- Vitrine 8. La Passion de Lucerne de 1583 pg24
- Vitrine d. le Weingartenspiel Jacob Ruf. 1539 pg26
- II. - Moralités et farce pg29
- Vitrine 9. La condamnation de banquet pg31
- Vitrine 10. Les scènes des maîtres chanteurs de Nuremberg et les jeux du carnaval de Hans Sachs pg35
- Vitrine 11. Les jeux de carnaval en Suisse pg38
- Vitrine e. Le « Cristlich Spil von Kinderzucht » de Johann Rasser. 1573 pg40
- Vitrine 12. les tréteaux de la foire pg41
- Vitrine 13. Baraques foraines dans les provinces du Nord pg43
- Vitrine 14. La farce pg45
- Vitrine 15. la Commedia dell’Arte et en France pg48
- Vitrine 16 et 17. Scène de la Commedia dell’Arte et pg50
- Vitrine F. Scenarii pg51
- SalleIII. - Le Théâtre et les RêvesA. Théâtre et cortège : scènes et décors des entrées pg55B. Théâtres et cortège : les spectacles sur char pg64
- C. Tournois et mascarade pg73
- IV. - Léonard de Vinci pg89
- V. - Renaissance du théâtre antique et création de formes nouvelles en Italie pg95
- A. La scène est « térencienne » pg97
- B. Les éditions de Vitres et l’étude du théâtre antique pg102
- C. La scène en perspective et le théâtre « serlien » pg106
- D. Andrea Palladio pg112
- E. Vicenzo Scamozzi pg118
- F. Influence du Palladio en Angleterre pg120
- VI. - Le théâtre hors d’Italie pg123
- A. Le théâtre en Espagne pg124
- B. Le théâtre élisabéthain pg135
- C. Le thétre de Rederijkers pg147
- D. Le Schauwburg d’Amsterdam pg150
- E. Le Laurentiusspiel de Stephan Broelmann. 1581 pg156
- F. Le mémoire de Mahelot et la mise en scène à l’Hôtel de Bourgogne pg157
- VII. - Des comédies à intermèdes aux premiers opéras
- A. La comédie à Internèdes à Florence pg173
- B. Instrumentarium des intermèdes de la Pellegrinina pg178
- C. Origines du drame en musique pg184
- VIII. - La scène italienne dans la première partie du XVIIe siècle
- A. Florence. Giulio et Alfonso Parigi pg187
- B. Le théâtre Farnèse et les fêtes de Parme (1628) pg190
- C. San Alessio, au théâtre Barberini. Rome (1634) pg195
- D. Les débuts de l’opéra vénitien pg196
- IX. - Généralisation de la technique italienne
- A. Récapitulation : évolution de la scène « italienne » après Serlio
- B. Inigo Jones et le masque de cour. Introduction de la scène « italienne » en Angleterre pg210
- C. Le ballet de cour pg217
- D. Torelli en France et le triomphe de la « scène italienne » pg224
- Epilogue pg226
ISBN : 9782854954395
Les Menus-Plaisirs du Roi étaient le service de la Maison du Roi, responsable des « plaisirs du Roi ». Ils comprenaient la préparation des cérémonies, fêtes, et spectacles de la cour. Ils furent placés sous la direction d'abord d'un trésorier, et plus tard d'un intendant. Déjà, sous Henri III, cette administration absorbait annuellement 70 M £. La direction des spectacles de la cour devint par la suite une des charges les plus importantes. Les menus plaisirs étaient une sorte de petite direction des beaux-arts. En 1750, les bâtiments des Menus-Plaisirs furent construits. C'était une sorte de garde-meuble où on emmagasinait le matériel des fêtes de la Cour. En 1787 et 1788, les deux assemblées des notables se tinrent dans une salle de l'hôtel des Menus Plaisirs, à Versailles, ainsi que l'ouverture des Etats généraux. L'administration des Menus-Plaisirs avait son siège à Paris, faubourg Poissonnière IXe, dans un vaste immeuble qui s'étendait de la rue Bergère à la rue Richer
actuelles. C'est là que la Convention installa en 1795 le Conservatoire de musique.
- Taille : 28cm x 24,5cm
- Sommaire
- Introduction pg11
- Les Menus Plaisirs du roi, par Jérôme de La Gorce. pg11
- Le fonds de la Maison du roi et les archives des Menus Plaisirs aux Archives nationales, par Pierre Jugie . pg14
- Antoine Angélique Levesque, par Jérôme de La Gorce pg20
- La collection Levesque, par Jérôme de La Gorce pg26
- Catalogue, par Jérôme de La Gorce pg32
- Prélude : Antoine Angélique Lervesque et sa collection d'arts graphiques pg32
- Les créateurs des Menus Plaisirs pg42
- L'héritage de l'Italie dans les théâtres et les spectacles pg82
- Scénographie de l'Opéra pg108
- Machine d'opéra pg144
- Les fêtes pg178
- Les pompes funèbres pg214
- Annexes pg244
- La base de données « Menus Plaisirs du roi », par Pierre Jugie pg244
- Chronologie pg246
- Bibliographie pg248
- Index pg252
Avant-propos
Dans l'introduction du premier volume de cet ouvrage, nous avons annoncé que nous disposions d'une soixantaine de documents inédits pour retracer l'histoire du Théâtre du Marais. La poursuite de nos recherches dans les archives nous a permis d'exhumer une nouvelle série de minutes relatives à la salle de spectacle de la rue Vieille-du-Temple. Il en résulte que l'histoire de la période qui s'étend de 1648 à 1673 dans le second volume est étayée par soixante-douze pièces d'archives, ce qui porte le total des documents mis à contribution à cent dix-huit.
Parmi les actes notariés nouvellement découverts se trouvent notamment l'inventaire des titres du Marais, pièces qui a été d'une grande utilité pour la composition du tome deux . Par ailleurs les données que nous avons recueillies nous ont obligé à apporter quelques rectifications et additions au texte du volume un. Nous les faisons suivre ici.
...
- Taille : 25cm x 16cm
- Table des matières
- Avant-propos pg7
- Chapitre 1
- l'opéra italien à Paris. - Thémistocle et le Désniaisé. - Initiatives remarquables des comédiens du Marais. - Représentation de cinq pièces à grand spectacle. - Succès du Marais. - 1647 - 1649 pg13
- Chapitre 2
- Mazarinades et estampes satiriques. - Censure de Mansart. - Difficulté des comédiens, des auteurs, du public parisien et des propriétaires sous la Fronde. - répertoire du Marais. - 1649 - 1653 pg34
- Chapitre 3
- Mauvaise situation de la troupe en 1653. - Mesure des propriétaires. - Fermeture de la salle en 1654. - L'association à Nantes. - Reprise d'Andromède. - Noël Le Breton et les Désurlis. - La troupe en avril 1655 et son répertoire. - Intervention de Louis Redhon, comte de Talhouet. - Fermeture du Marais en 1657. - La location de la salle par Madeleine Béjart. 1653 - 1658 pg56
- Chapitre 4
- La troupe du Marais et ses deux baux de 1659. - Vente de la propriété. - Les affiches des comédiens en 1660. - Paiement du prix d'achat par le sieur de Fontenay. - 1659 - 1660 pg99
- Chapitre 5
- La troupe au début de 1660. - Histoire de la Toison d'or. - Buffequin, le décorateur du Marais. - Six troupes à Paris en 1660. - Dorimond et son drame de famille. - Le répertoire du Marais de 1661 et 1662. - Malveillance de l'Hôtel de Bourgogne et de Molière. - Se s conséquences. - 1660 - 1662 pg121
- Chapitre 6
- La troupe du Marais en 1662 - 1663. - Rosidor et sa femme. - L'Inventaire des décorations. - Mort de L'Espy. - Les comédiens en 1665. - Les Amours de Jupiter et de Sémélé. - Les Champmeslé et Rosimond. - Le départ de Rosidor. - La troupe en 1668. - 1 662 - 1668 pg148
- Chapitre 7
- Le répertoire du Marais 1668 à 1670. - Départ et Champmeslé. - L'hiver 1670 - 1671. - Composition de la troupe en 1671. - Le mariage de Bacchus et d'Ariane. - Lully, le Florentin. - Pulchérie. - L'Ambigu comique et Vilain. - Contrat de société du 3 février 1673. - Mort de Molière et démembrement de sa troupe. - Nouvelle intervention de Lully. - Le départ de Rosimond. - Acte d'association du 22 mai 1673. - Germanicus. - Fermeture du Marais. - Les événements antérieurs à la fermeture. - Sentence du Chtelet du 4 août 1673. - Histoire de la fusion de la troupe du Marais et de celle de feu Molière. - Catherine Desurlis . - 1668 - 1 673 pg171
- Conclusion pg204
- Liste des comédiens du Théâtre du Marais de 1648 à 1673 pg212
- Liste des pièces créées par les comédiens du Théâtre du Marais. 1629 - 1673 pg217
- Appendice pg221
- Bibliographie pg331
- Index pg335
- Table des planches pg353
- Table des matières pg355
Introduction
L'histoire de l'Hôtel de Bourgogne et du Théâtre du Marais, les deux salles de spectacles, qui ont été à la tête de l'évolution théâtrale à Paris dans la première moitié du XVIIe siècle, n'a pu être tracé jusqu'à ce jour. Les premiers historiens du théâtre tel Tallemant des Réaux (1657), Chappuzeau (1674) et les Frères Parfaict (1735) s'en sont préoccupés, il est vrai, dans leurs ouvrages, mais ils en parlent aussi succinctement qu'il a été totalement impossible de donner une image tant soit peu complète de l'activité théâtrale à cette époque. De plus, nous avons constaté que les informations de ses auteurs dans les pages consacrées à cette question sont suspectes, ce qui n'a rien d'étonnant, puisqu'en l'absence de documents authentiques ils ont d avoir recours la plupart du temps à des communications orales.
Il va de soi qu'on a essayé par la suite, à maintes reprises, de supplier à cet état de choses en interrogeant le passé. Jal, Campardon, Vitu, Loiseleur, Rigal, Fransen, Lemoine et s'il est permis de nous citer nous-mêmes - tous nous avons fait appel aux sources d'archives et nous nous sommes donnés des peines infinies pour faire la lumière sur l'histoire du théâtre en France au XVIIe siècle et particulièrement sur celle de la capitale. De telles investigations n'ont pas été vaines : un nombre important de documents a été découvert qui se rapportent surtout à l'Hôtel de Bourgogne, à l'Illustre Théâtre et aux comédiens qui étaient attachés. Mais ces trouvailles, si intéressante soit-elle par la quantité de détails inconnus qui en ont été tirés, ont seulement fait connaître quelques fragments de l'histoire des principaux théâtres parisiens au XVIIe siècle. En dépit de la somme de connaissances apportées par les érudits trop de lacunes subsistent encore ; plusieurs périodes de l'histoire théâtrale à Paris demeurent obscures.
C'est principalement le thétre du Marais qui est resté dans l'ombre malgré les efforts infatigables des chercheurs. Le résultat médiocre auquel ils ont abouti sembler confirmer la révélation faite par Jal dans son Dictionnaire critique de biographie et d'histoire : la totalité des actes notariés sera portant à cette salle de spectacle et à ses comédiens a été détruite par un incendie. C'est ainsi que l'opinion a prit naissance que l'histoire du théâtre de la rue Vieille-du-Temple resterait à jamais inconnue et qu'il faudrait se contenter des indications, fort rares d'ailleurs, recueillies au cours des siècles et que la plupart des histoires du théâtre ont résumé de la façon suivante : une troupe de comédiens sous la direction de Montdory emportant avec elle le manuscrit de la Mélite, la première pièce de Pierre Corneille, est arrivé à Paris en 1629 ou en 1630. Après avoir occupé divers locaux dans la capitale cette compagnie s'établit définitivement au jeu de paume de la rue Vieille-du-Temple. Elle lui un vif succès grce aux représentations des poèmes dramatiques de Corneille. En 1637, lors de la paralysie de Montdory, le Marais est refoulé au second plan, bien que le grand poète classique demeure encore fidèle à ce théâtre durant de nombreuses années.
...
- Taille : 25cm x 16cm
- Table des matières
- Introduction pg7
- Chapitre 1
- Histoire du jeu de paume du Barret. - Historique de la troupe de Charles Lenoir et de Montdory. - Fondation du théâtre du Marais. - Les premières de Pierre Corneille 2000 629 634. pg13
- Chapitre 2
- Dislocation de la troupe du Marais par le roi. - Sa reconstitution par Montdory. - 1634 - 1635 pg37
- Chapitre 3
- Une période glorieuse du Marais. - La paralysie de Montdory. - Mort du fondateur, Charles Lenoir. - Somptueuse garde-robe de comédiens du couple Lenoir. Relations de Jean de Rotrou avec la Troupe Royale. - 1635 - 1637 pg51
- Chapitre 4
- Six années de prospérité et de succès. - Floridor et Pierre Corneille. - Nouveau démembrement de la troupe. - Le projet de Lettres patentes. - 1638 - 1643 pg73
- Chapitre 5
- L'incendie du Marais et ses conséquences. - L'Illustre Théâtre de Molière. - Nouvelle salle du Marais avec sa description et son plan. 1644 pg93
- Chapitre 6
- Une nouvelle période de succès du Marais. - Débâcle de l'Illustre Théâtre. - Le départ de Floridor et de Corneille. - Ses conséquences pour le Marais. - 1645 - 1648 pg119
- Conclusion pg139
- Liste des comédiens du Marais. 1634(1629) - 1648 pg149
- Appendice pg151
- Bibliographie pg215
- Index pg219
- Table des planches pg227
- Table des matières pg229
Vingt très belles gravures en couleurs de Maurice Sand et H. Allouard sur papier Velun. Une note sur chaque auteur d'Edouard Fournier
Introduction
Ce qui manque surtout dans la partie du théâtre français dont ce volume a recueilli quelques épaves, c'est l'influence française.
Les inventions y fourmillent, mais presque toutes viennent du dehors. Pas une est encore du vrai cru gaulois.
On imite d'abord, nous allions presque dire - dans ses premières copies sont loin des modèles - on singe un peu les Anciens.
On passe ensuite, mais d'un plus vif élan, aux auteurs d'Italie, qui se sont faits plutôt un théâtre ; puis aux Espagnols, qui plus vite aussi se sont fait des tragédies, des comédies et - ce qui est une grande ressource pour les chercheurs d'inventions - une ample littérature de nouvelles et de romans.
Dans tout cela nos auteurs vont en maraude, reviennent assaisonner chez eux ce qu'ils ont rapporté de cette chasse à l'étranger. Ils y mettent leur adresse et leur selle, mais parfois gâte aussi, pour en vouloir trop prendre et trop entasser, le meilleur de ce butin d'Italie ou d'Espagne.
Un homme arrive enfin, qui règle, dose et choisi ; qui prend un peu, mais donne davantage ; qui, après ses courses à l'aventure dans les mêmes parages de comédies, de nouvelles, et de romans, fait un adroit triage de ses glanes, les mélange, les assortit, se les rend propres par le choix et l'usage qu'il en fait, et, quand on vient à compter, rend une fleur pour un chardon, un beau louis tout neuf pour un pauvre écu ou un vieux sou.
« En ces heureuses mains le cuivre devient or. »
Cet homme, c'est Molière.
Ce volume va jusqu'à lui ; mais, puisque notre lot précaire et de n'y donner que des pièces de transition et de préparation, pour ainsi dire, sans rien de complet encore, sans rien de parfait surtout, il s'arrête à lui.
- Taille : 28,5cm x 20cm
- Table des Notices et des Pièces
- Jodelle pg1
- L'Eugène pg3
- Rémy Belleau pg25
- La Reconnue pg26
- Pierre de Larivey pg55
- Les Esprits pg57
- Odet De Turnèbe pg90
- Les Contens pg91
- François D'Amboise pg132
- Les Néapolitaines pg132
- François Perrin pg166
- Les Escoliers pg167
- Adrien De Montluc, comte de Gramail pg192
- La Comédie des Proverbes pg196
- Tabarin pg228
- Farces tabariniques, 1ere farce pg229
- 2e farce pg232
- L. Du Peschier pg235
- La Comédie des Comédies pg236
- Pichou pg257
- Les Folies de Cardenio pg258
- Gougenot pg283
- La Comédie des Comédiens pg285
- Pierre De Ryer pg319
- Les Vendanges de Suresne pg322
- Antoine Mareschal pg348
- Le Railleur pg349
- Jean De Mairet pg373
- Les Galanteries du duc d'Ossonne pg376
- L. C. Discret pg400
- Alizon pg400
- Desmarets Saint-Sorlin pg428
- Les Visionnaires pg430
- AnonymeLa Comédie de chansons pg458
- Rotrou pg494
- La Soeur pg497
- Claude De Lestoille pg523
- L'Intrigue des Filous pg524
- Bois-Robert pg551
- La Belle Plaideuse pg553
Notre programme
Voici ce que nous désirons que soit le Théâtre :
Un journal dans les pages duquel vienne se fixer et se classer la vie du théâtre ;
Un journal qui enregistre d'une façon définitive la physionomie, le geste et l'attitude des acteurs de ce temps ;
Un journal qui, pour chaque pièce à succès, donne une idée suffisante du décor, de la mise en scène générale, l'aspect le plus frappant de chacun des tableaux, l'instantané de la scène à effet - qui, par là, détermine et établisse la tradition ;
Un journal qui, par les portraits d'actrices et d'acteurs dans tout leurs rôles importants, fournisse des notions exactes et certaines sur le costume ;
un journal qui, depuis les théâtres subventionnés jusqu'au plus semble saine, sans nul esprit de coterie, sans le moindre parti pris de boutique, recherche uniquement le succès ; qui rendent compte, non. De toutes les pièces qu'on représente, mais de celle seulement qui obtienne une grande vogue qui sont intéressantes comme manifestation d'art ; qui pour le faire, appel à parler de la matière où ils sont le plus compétents, les critiques les plus autorisés ; qui soit une tribune libre où les auteurs, aussi bien que leurs interprètes, aient libre accès pour raconter leurs efforts et dire leurs impressions ; qui, au point de vue du texte, garantisse à tous une impartialité entière et une bonne foi absolue ; où, si l'on peut dire, l'instantané de la pensée complète l'instantané de la vision ;
Un journal qui ne se cantonne. point exclusivement dans les théâtres patentés, mais qui est ses entrées partout où se produit une représentation théâtrale, curieuse ou amusante, qui ne néglige ainsi aucune occasion de fournir sur les moeurs et les habitudes mondaines de ces documents certains qu'on trouverait sans prix sur les Théâtres de Saint Assise, de Trianon ou de Malmaison ;
Un journal qui, à l'étranger, surveille les grands artistes, surprenne leurs façons, leurs attitudes et leurs mises en scène ; qui se tienne au courant des grandes premières lyriques ou dramatiques aussi bien que des pantomimes, des féeries et des pièces à trucs ; qui suive aux besoins de nos acteurs en tournée et saisisse parfois leurs spectateurs mêmes.
Un journal enfin où chacun fasse de son mieux pour le service du public, qui n'ait d'autre programme que de lui plaire, qui se montre tel qu'il est et qui, de tout ce qui a des degrés divers appartiennent au théâtre et qui s'y intéressent, des auteurs, des acteurs, les spectateurs, sollicite l'appui, les conseils et la collaboration.
Le Théâtre paraît une fois par mois, par fascicule de 32 pages de format in - 4° Jésus, comprenant :
Une couverture en couleurs,
Deux planches en couleurs,
Vingt-quatre pages de textes illustrés.
Prix du fascicule : Deux francs
Abonnements :
Paris : 22 Fr. - France : 24 Fr. - étrangers : 28 Fr.
Abonnement et vente : 26, rue Drouot.
Publicité : 24, boulevard des Capucines.
On s'abonne dans tous les bureaux de poste
- Taille : 36cm x 29cm
La vie d’Abraham Bosse
Malheureusement on a peu de renseignements sur la vie d'Abraham Bosse. Il est né en 1602,un an après Louis XIII, dont il est parfaitement le contemporain. Sa ville natale et Tours. Ses parents - Louis Bosse, tailleur d'habits, et Marie Bosse, née Martinet - étaient calvinistes. Abraham épousa, en 1632, Catherine Sarabat, protestante comme lui et fille d'un maître horloger de Tours. Le mariage fut célébré à tour, mais aussitôt après, Abraham emmena sa femme à Paris, où il avait commencé, quelque 10 ans auparavant, ces études de graveur auprès de Melchior Tavernier, son coreligionnaires, graveur et imprimeur en taille-douce la Maison du Roi.
Il est possible qu'Abraham Bosse célibataire et logé chez Tavernier, dans l'île de la cité, appelé à cette époque « il est du Palais ». Marié, il habita, en tout cas, ce quartier et certaines de ses gravures nous donnent ses diverses des adresses. Lorsqu'en 1645, Tavernier, devenu contrôleur de la maison du duc d'Orléans, abandonna sa boutique « A la Sphère », quai de l'Horloge - un drame Bosse s'y installa et à la mort de son vieil ami, (1665), il demeura le locataire des héritiers de l'imprimeur éditeur. Abraham Bosse eut six fils et trois filles. Quatre de ses enfants seulement ne sont pas morts en bas ge, mais on ignore s'ils ont eu des descendants. Abraham survécut sept ans à sa femme et mourut en 1676.
Sa vie professionnelle est plus connue que sa vie privée. On sait qu'il avait été très vivement marqué par l'enseignement d'un professeur de géométrie, Girard Desargue (1593 - 1661), qui fut un ami de Descartes et qui inspira à Pascale ses premières découvertes en mathématiques. Ce professeur fut à l'origine des idées de Bosse sur la perspective et, toute son existence, notre graveur ne cessa jamais de les défendre. On peut même dire que, si la gravure a fait vivre Abraham Bosse, c'est la perspective qui est vraiment le plus occuper son esprit et son temps. Lorsqu'en 1648, l'Académie royale de Peinture fut créée, elle demanda à l'artiste de donner des leçons de perspective ; pour le remercier de cet enseignements, elle le nomma, en 1651, académiciens honoraires avec voix de délibérative, alors que les statuts ne permettaient pas aux graveurs d'être admis dans cette compagnie (on avait nommé en même temps que lui un chirurgien, chargé des cours d'anatomie). Mais Abraham Bosse n'était pas un esprit pacifique ; il aimait, semble-t-il, la discussion, la polémique et la soulevait lors même qu'il n'était pas pris à partie.
...
Théâtre
Abraham Bosse, précisément, n'a pas négligé le Théâtre. Tout le monde connaît de lui la gravure intitulée l'Hôtel de Bourgogne (planche 27), qui date de 1634. Sur la scène des acteurs de la "Troupe Royale", l'ancêtre du Théâtre français. L'un d'eux, dans le rôle de Turlupin, s'apprête à voler son voisin qui, les lunettes à la main, regarde, d'un air faussement distrait, Gros Guillaume en conversation avec une dame élégante. gauche et à droite, à la fois spectateurs et acteurs, un Français ironique et un Espagnol effarouché - de type classique de la Farce. (Ces deux personnages ont été recopiés pour illustrer la page de titre de l'ouvrage de R.Gentilis, The Antipathie between the French and Spaniard, Londres, 1641. La planche dans son ensemble a, elle aussi, été copié par I.Veenhüysen, pour une page de titre également, celle du Roman Comique de Scarron, en 1678). La balustrade interrompue qu'on remarque au premier plan, de part et d'autre de l'image, n'est pas, ainsi que certains l'ont cru, destinée à séparer du parterre la scène fort peu élevée. Elle marque les limites dans des décors simultanés qui étaient en usage à cette époque : Bosse à représenter seulement le fond de la scène et « en coupe », comme on dirait de nos jours. Cette gravure et pour l'histoire du thétre document de toute première importance.
Bosse aurait également peint sur marbre Molière dans le rôle de Mascarille des " Précieuses ridicules » et Armande Béjart dans le rôle de Madelon, la même pièce.
Les décors de théâtre étaient, certes, bien fait pour inspirer un artiste si passionné par les problèmes de perspective et d'architecture.
...
- Taille : 28cm x 20,5cm
- 107 gravures dont planche 27, l'Hôtel de Bourgogne
Monnet et le Thétâre de la Foire
Jean Monnet naquit à Condrieu, qui est aujourd'hui un chef-lieu de canton du département du Rhône et qui fut de tout temps célèbre pour son vin blanc. Ce vin blanc a d grandement contribuer à l'humeur joviale des habitants du pays, et à celle de monnaie en particulier.
Dans une excellente étude qui lui consacra en 1884 et à laquelle j'aurais souvent recours dans cette notice, Monsieur Arthur Heulhard cite son acte de naissance, retrouvé dans les archives de Condrieu :
ouvrez les guillemets Jean Monnet, né le septième septembre mil sept cent et trois, fils de Jacques Monnet, bolanger (sic) de Condrieu et de Louise Bonnardel, ses père et mère, à esté baptiser le huitième dudict mois et an que dessus dans l'église de Condrieu, par moy, vicaire subsigné. Son parrain à esté Jean Bonnardel, grand-père de l'enfant, cordonnier, sa marraine Françoise Dambuyen, en présence de Michel Duche et de Joseph Thonnerieu, qui ont signé.
(Signé) Thonnerieu, Duche, Mouton, vicaire"
Monnet, dans ses Mémoires, par le peu de son enfance et ne parle pas du tout de sa famille, qu'il jugeait sans doute trop peu digne de lui. Entre un bolanger et un directeur de théâtre la distance était trop grande.
Il se contente de dire qu'orphelin à huit ans, il fut recueilli par un oncle, resta chez lui jusqu'à 15 ans, et entra ensuite chez la duchesse de Berry. Dans quelles conditions ? Il se garde bien de nous l'apprendre. Probablement comme domestiques.
La mort de la duchesse de Berry en 1719, lui enleva une protectrice dont il avait grand besoin, mais le libéra d'une situation humiliante qui ne lui plaisait guère. Maître de son temps, il se consacra à l'amour, avant de se consacrer au théâtre, ce qui était un peu la même chose.
Ses débuts d'amoureux, qu'il raconte d'ailleurs, comment va le voir, avec beaucoup de verve, laisse à désirer au point de vue de la morale, même la moins sévère. Et encore il ne dit pas tout. On peut invoquer à son excuse les habitudes du temps. La plupart des jeunes gens de la condition de monnaie, et même parfois d'une condition plus élevée, faisaient leur stage comme greluchon.
Les loisirs que lui laisser ses aventures passionnelles, monnaie les réservait à diverses professions qui ne semblent pas lui avoir apporté beaucoup. La moins intermittente fut celle de littérateur. A travers ce qu'il dit dans ses Mémoires, sans insister même sans préciser, on entrevoit qu'il écrivit édita des ouvrages très libres, vendu en général sous le manteau, et ce qui semble le prouver c'est cet extrait du registre de la Bastille, de 1660 à 1789 :
le sieur de Beaufort, ancien lieutenant d'infanterie, détenu au fort Lévêque par ordre du Roy.
Le sieur Monnet, détenu au fort Lévêque, par ordre du Roy.
Tous ces papiers consistants manuscrits, contenant des comédies, vers et chansons infâmes, et un petit livre qui a pour titre :
les annales amusantes, ou Mémoires pour servir à l'histoire des amusements de la nation en tout genre.
Le commissaire de l'Epinay Perrault, lieutenant de la prévôté, général des Monnoyes.
...
Les Foires Saint-Germain et Saint-Laurent ont été les plus importantes du Paris d'avant la Révolution. Aucune de celles qui existent aujourd'hui ne peut donner l'idée de leur vogue.
Elles étaient très anciennes. Les premiers documents qui en fassent mention sont 1176 pour la foire Saint-Germain et 1344 pour la foire Saint-Laurent, mais ce n'est que dans les dernières années du XVIe siècle que des comédiens, si on peut leur donner ce nom, commencèrent ainsi installer.
« En 1595, Jehan Courtin et Nicolas Poteau, chefs d'une troupe ambulante, donnèrent des représentations à la foire Saint-Germain. Leur succès mécontenta des comédiens de l'Hôtel de Bourgogne, qui, s'appuyant sur d'anciens privilèges, voulurent faire fermer leur thétâre. Les parisiens, que Jehan Courtin et Nicolas Poteau divertissaient fort, des approuvèrent bruyamment les prétentions des acteurs de l'Hôtel de Bourgogne et leur témoignèrent leur mécontentement par des huées et des sifflets. On dit même que quelques-uns d'entre eux fut roulé de coups par ce public peu tolérant. Bien plus, le Châtelet de Paris, que les comédiens avaient requis de faire justice à ces misérables forains, de la pleinement raison à ces derniers et leurs permis de continuer leurs représentations. »
23 ans plus tard, en 1618, de comédiens, André Soliel et Isabel Le Gendre, dont on ne connaît que les noms et dont on ignore la spécialité, sollicitèrent des religieux de Saint-Germain-des-Prés l'autorisation, qui leur fut accordé le 20 janvier, « de donner quelques récréations au peuple pendant la tenue de la foire. »
C'était probablement des danseurs de cordes ou des montreurs de marionnettes, car ce genre de divertissement précéda, et de beaucoup, les spectacles proprement dits auxquels s'opposèrent aussi longtemps qu'ils le purent les théâtres privilégiés.
« Je crois, écrivait un correspondant anonyme des frères Parfaict, que les marionnettes ont eu l'avantage de l'ancienneté. Scarron En parle dans sa description burlesque de la foire de Saint-Germain. Comptons y le fameux Broché, qui transporta ses machines. Il fut suivi de beaucoup d'autres dans le même genre. Ensuite parurent les animaux sauvages, tels que les lions, léopard, tigres, ours, etc., qu'on faisait voir dans différentes loges. Les géants succédèrent ; ensuite les animaux familiers tels que des chiens, rats, singes, que je devais nommer les premiers comme les plus spirituels, mais que je mets ici par ordre de date. »
Parmi les singes qui se distinguent guère à la foire Saint-Germain, le plus connu et le singe de Brioché, Fagotin. On sait que Cyrano de Bergerac, se croyant insulté par lui, le tua d'un coup d'épée.
Les rats acrobates, à la même époque, ne montraient pas moins de talent et n'obtenaient pas moins de succès. Il y en avait qui, debout sur leurs pattes de derrière, marchaient sur la corde, en tenant un petit balancier. D'autres, au son des violons, esquissaient sur une table un pas de ballet, avec autant de grâce que des baleines de l'Opéra. Un rat blanc de Laponie dansait la sarabande, comme un Espagnol, et on ne payait qu'un sol pour assister à ce spectacle.
Peuplé de montreurs de marionnettes ou d'animaux, de gargotiers, de cabaretiers, de chanteurs ambulants, de paradistes - sans compter les marchands et les filous - la foire Saint-Germain, plus encore que la foire Saint-Laurent, constituait à cette époque, c'est-à-dire vers le milieu du XVIIe siècle, pour les Parisiens et les Parisiennes, un spectacle très apprécié et qui ne manquait pas d'amateurs.
Loret, dant sa Gazette du 22 février 1664, annonce les curiosités de tout genre qui excitaient l'admiration un peu naïve et facile à contenter les badauds :
Citrons, limonades, douceurs,
Arlequin, sauteurs et danseurs,
Outre un Géant dont la structure
et prodiges de la nature ;
Outre les animaux sauvages,
Outre cent et cent batelage,
les Fagotins et les guenons,
les mignonnes et les mignons,
on voit un certain habile homme
(Je ne sais comment on le nomme)
Dont le travail industrieux,
Fait voir à tous les curieux,
Non pas la figure d'Hérode,
Mais du grand colosse de Rhodes,
Qu'à faire on a bien du temps mis.
Les hauts murs de Semiramis,
Ou cette reine fait la ronde ;
Bref les sept merveilles du monde
Dont très bien les yeux sont surpris ;
Ce qu'on peut voir à juste prix.
...
- Taille : 19,5cm x 13cm
- Table des chapitres
- Monnet et le Théâtre de la Foire pg9
- Avis aux lecteurs pg57
- Chapitre 1
- Naissance, éducation , premières amours pg59
- Chapitre 2
- Séjour au couvent de la Trappe. Nouvelles aventures pg62
- Chapitre 3
- Qui contient des choses auxquelles on ne s'attend pas, et que je n'avais pas prévues moi-même pg66
- Chapitre 4
- Nouveaux stratagèmes, et leurs suites pg69
- Chapitre 5
- Visite imprévue, facheux contretemps et plaintes chez le Commissaire pg72
- Chapitre 6
- Rupture forcée pg76
- Chapitre 7
- Réforme de l'ancien Opéra-Comique, et fondations d'un nouveau pg78
- Chapitre 8
- Duel singulier pg89
- Chapitre 9
- Voyage, aventure, etc. pg95
- Chapitre 10
- Continuation du précédent et quelque chose de plus pg101
- Chapitre 11
- Nouveau projet dont on verra l'issue pg117
- Chapitre 12
- Où l'on verra que le tonnerre et bon à quelque chose pg120
- Chapitre 14
- Connaissance agréable, Lettres, etc. pg126
- Chapitre 15
- Nouvelle entreprise, voyage à Londres, acteur singulier, etc. pg138
- Chapitre 16
- Continuation des Lettres de Mademoiselle N. pg141
- Chapitre 17
- Embarquement, tempête, arrivée à Londres pg149
- Chapitre 18
- Journée de Haymarket pg153
- Chapitre 19
- Départ de Londres, entreprise de l'Opéra-Comique à Paris pg162
- Poinsinet pg192
- Les mystifications du sieur P. pg205
- Chapitre 1
- Comment le petit P... manifesta dés la bonne heure ses inclinations futures et sa vocation pour les sifflets pg208
- Chapitre 2
- Comment P... est mieux accueilli par les Comédiens français que par les marionnettes pg210
- Chapitre 3
- Comment le petit P... fait, dans une assemblée choisie, une lecture de sa pièce qui ne lui réussit pas, contre son attente pg211
- Chapitre 4
- Comment la Pièce ne fut pas aussi bien accueillie du Public que des Comédiens pg213
- Chapitre 5
- Expédients merveilleux que l'on suggère aux Poète sifflé pour se tirer d'embarras. Nouveau désastre dont il est suivi pg214
- Chapitre 6
- Comment P... imagine de tourner ses talents vers l'Opéra-Comique pg216
- Chapitre 7
- Comment le petit P... fit un souper très agréable d'abord, mais dont la digestion fut étrangement troublée, et de tout ce qui s'en suivit pg218
- Chapitre 8
- Comment P... trouve moyen d'éluder son signalement, et conclusion de l'aventure pg224
- Chapitre 9
- Comment P... est fait Gouverneur du fils d'un Grand Prince d'Allemagne, qui n'a pas encore de fils ; et comment il se dispose à remplir cet important emploi pg227
- Chapitre 10
- Comment, par un quiproquo perfide, P... perd une de ses meilleurs dedans, au grand préjudice de son appétit pg231
- Chapitre 11
- Comment l'aventureux P...fit la rencontre d'un fameux Magicien qui le rendait invisible à sa volonté pg236
- Chapitre 12
- Comment l'aventureux P... est métamorphosé en un vase de porcelaine pg240
- Chapitre 13
- Autres soupers magiques, ou, par un moyen aussi simple que le précédent, P... est pris par toute la Compagnie pour Mademoiselle C... pg242
- Chapitre 14
- Autre souper magique. Désirs immodestes de P... et leur punition pg243
- Chapitre 15
- Autre souper ou P... entendit très distinctement parler une carpe pg246
- Chapitre 16
- Etrange précaution de P... pour se préserver des enchantements dont il était menacé par une Salamandre pg249
- Chapitre 17
- Autre souper magique, où P... apprend, comme Socie, non sans beaucoup de surprise, qu'il n'est pas lui, mais un autre pg251
- Chapitre 18
- Comment P... ne put se rendre à l'Assemblée des Comédiens qui avaient pris jour pour répéter une de ses pièces pg253
- Chapitre 19
- Comment le désastreux P... passe trois jours dans le plus sévère régime pour certaines galanteries qu'il pouvait savoir mériter, mais qu'il n'avait pas pg256
- Chapitre 20
- Bonne fortune de P... qui ne finit pas fort heureusement pour lui pg261
- Chapitre 21
- Comment P... fut tenté d'acheter la charge d'Ecran des petits appartements pg266
- Chapitre 22
- Comment P... fut reçu, avec une distinction marquée, par un ambassadeur de la Porte que personne n'a jamais vue que lui pg268
- Chapitre 23
- Comment P... fut élu membre de l'Académie Impériale de Saint-Pétersbourg pg271
Né le 10 février 1909 à Paris, Henri Alekan suit, dès 1928, les cours du soir du Conservatoire des Arts et Métiers, ceux de l'Institut d'Optique ainsi que les cours pratiques de Pathé-Cinéma, mais c'est en fréquentant assidûment les studios qu'Henri Alekan apprend véritablement son métier. Jusqu'en 1937, il est assistant opérateur et travaille en particulier avec le légendaire Eugen Schuftan qui lui enseigne avant tout un art et l'incite à une réflexion, jamais interrompue, sur la lumière et l'image. Il participe à de nombreux films, aux prestigieux réalisateurs : G. W. Pabst, Max Ophuls, Marc Allégret, Robert Siodmak. Cameraman de 1938 à 1940 sur les films de G. Lacombe, Marcel Carné et Marc Allégret, il n'entame sa véritable carrière de directeur de la photo en 1941. Le premier film dont Henri Alekan ait fait la photographie, Tobie est un Ange, d'Yves Allégret, fut malheureusement détruit dans l'incendie d'un laboratoire. Quatre ans plus tard, deux films l'imposent comme artiste complet : La Bataille du rail, de René Clément, et La Belle et la Bête, de Jean Cocteau. Deux styles opposés, mais tous deux chargés de création et de travail. Ensuite, Henri Alekan ne cesse de collaborer avec les plus grands réalisateurs français et étrangers, comme Marcel Carné, Yves Allégret, Abel Gance, Julien Duvivier, Joseph Losey, Terence Young, André Cayatte, William Wyler, Anatole Litvak, Jules Dassin, Peter Ustinov, Yves Ciampi, Jean Delannoy, Alain Robbe-Grillet, Gitaï Amos et Wim Wenders, pour ne citer que les plus célèbres. En 1958, il a réalisé un court métrage, L'Enfer de Rodin, sorte de ballet mettant en mouvement des statues de Rodin, couronné au festival de Prague en 1961. Il obtient en 1983 le César de la photographie pour La Truite, de Joseph Losey, et participe à la fondation de la Cinémathèque Française et à la création de l'IDHEC, dont il fut vice-président. Chevalier de la Légion d'honneur, officier des Arts et Lettres, médaille des Combattants volontaires de la Résistance, Croix du combattant 1939-1945, Henri Alekan restera dans les mémoires comme la lumière du septième art.
- Taille : 29cm x 29,5cm
- Sommaire
- Lumière pg5
- Avant-propos pg7
- Rôle de la lumière pg10
- Interprétativité de la lumière pg10
- Le clair et l'obscur pg11
- La lumière métaphysique pg21
- La lumière solaire pg29
- Caractéristiques de la lumière solaire pg31
- Les principales options de la lumière pg35
- Le langage plastique de la lumière pg36
- La représentation picturale du soleil pg39
- La lumière et l'eau pg51
- La lumière et le temps pg56
- La lumière et le cosmos pg60
- Complexe plastique pg63
- Orchestration de la lumière pg64
- Atmosphère ciné plastique pg67
- Eclairage diffus ou multidirectionnelles pg76
- Eclairage solaire mouvant : lumière fluctuante pg79
- Signifiantce de la lumière mouvante pg83
- Lumière hivernale et lumière diffuse naturelle pg86
- Eclairage composite crépusculaire pg88
- La lumière nocturne pg91
- Psychologie de la lumière nocturne pg93
- Eclairage nocturne naturel et éclairage arbitraire pg93
- Lumière lunaire pg96
- Eclairage composite nocturne pg97
- Eclairage nocturne artificiel en extérieurs pg100
- Transposition d'effet solaires en lunaire dit « Nuit américaine » pg112
- La lumière artificielle pg115
- Eclairage et lumière artificiels pg117
- Le solaire et l'antisolaire pg119
- Qualité de la lumière pg124
- Principe de l'éclairage artificiel pg127
- Mécanique de l'éclairage pg127
- Eclairage directionnel pg128
- Eclairage modelé et aplat pg130
- Architecture de la lumière pg135
- Lumière principale pg140
- Lumières complémentaires pg140
- Lieux scéniquex et intérieurs naturels pg142
- Continuité et unité plastique pg145
- Lumière temporelle et intemporelle pg150
- Effets de lumière pg155
- Effets naturalistes et effets esthétisants pg156
- Hypothèse créatrice pg165
- Eclairage artificiel en studio pg167
- Eclairage diffus en intérieur naturel et en studio pg178
- Eclairage de comédie et lumière américaine pg180
- La lumière des peintres et celle des cinéastes pg185
- La lumière des peintres et celle des cinéastes pg187
- Lumière et composition pg214
- Eclairages néoréalistes pg243
- La lumière nouvelle vague pg246
- La lumière non signifiante pg249
- Aventures et westerns pg251la lumière et l'acteur pg256
- Dynamisme de la lumière pg268
- Lumière et mise en scène pg278
- De l'irréel plaqué sur le réel pg285
- La lumière et la couleur pg291
- Postface pg298
Qui lira ce livre ? Et qui peut le lire aujourd'hui avec intérêt ? Comment dire l'humilité et la perfection qu'il contient, l'honnêteté qu'il enseigne, la science qu'il apporte et l'exemple qu'il donne aux gens de théâtre ? ...
Comment parler de « ce précis de géométrie théâtrale et de mise en scène » qui maintient constamment l'esprit dans l'imagination de l'action dramatique et la précision de son mystère ?
Ce manuel explique à la fois le théâtral et le dramatique. Il contient les rudiments les plus simples et, en même temps, les plus savants pour préparer les simulacres nécessaires à la cérémonie dramatique et à la fabrication des ombres et des fantômes de la scène.
Pour l'homme de métier, il enseigne ce qu'il doit connaître d'abord au théâtre avant d'autres préoccupations : la pratique de la sincérité et les lois physiques du simulacre, les tours de main et d'esprit qu'il faut acquérir pour changer les réalités en illusion et faire vrai l'invraisemblable.
Le poète a besoin des artifices des machinistes et du décorateur ; l'acteur ne saurait s'en passer ; le public les exige et les réclame.
C'est d'abord par l'étrange, le fabuleux, où le fantastique créé par l'appareil de la scène et de ses décors, que le spectateur suit docilement le poète dramatique dans cet empire inconnu du théâtre qui n'a plus rien de commun avec le monde sensible qui nous entoure. Toiles, rideaux, châssis qui montrent en mille formes diverse tout ce que Dieu créa en six jours et tout ce que l'homme a ajouté : aurores et crépuscules, nuages et arcs-en-ciel, mers et montagnes, fontaines et rivières, palais, maisons, leurs et leurs places, paradis et enfer : il n'est pas jusqu'aux spectres que Sabbattini n'ait « pratiqués » ou fabriqués.
Hormis l'art d'écrire ou de jouer, Sabbattini sait du théâtre tout ce qu'on en peut savoir. Il parle et enseigne si parfaitement ce qu'il sait, qu'en le lisant on s'imagine qu'il serait peut-être possible d'apprendre aussi l'art de jouer et d'entendre une oeuvre dramatique, si l'on s'avisait d'avoir le même esprit que lui.
...
Louis Jouvet dans sa Préface
- Taille : 27cm Xx19,5cm
- Table des matières
- Lettre de Louis Jouvet à l'éditeur XIII
- Découverte de Sabbattini XV
- Qui était Sabbattini ? XVI
- Qu'est-ce que la machinerie ? XVIII
- L'architecture dramatique XX
- Les quatre ordres de la mise en scène XXIII
- Signification de Sabbattini XXX
- Sabbattiniet le machiniste XXX
- IVLa théorie et la pratique XL
- En guise de conclusion LIV
- De la pratique pour fabriquer les scènes
- Livre premier
- Où il est traité des scènesavis généraux concernant la bonne ordonnance d'une scène - de l'emplacement du plancher de la scène - comment faire le plancher de la scène - comment faire le ciel de la scène - comment colorier le ciel - comment délimiter la largeur première d'une scène, la largeur de ces deux premières maisons et sa longueur aussi - comment mettre le point le concours - comment trouver le point milieu - comment accommoder les fils d'un point à l'autre - comment dessiner le plan de la scène - comment ajuster les châssis des maisons et de la perspective médiane - comment couvrir de toile les chssis des maisons et de la perspective médiane si l'on ne le veut faire en planches - comment fixer au plancher de la scène les châssis des maisons et de la perspective médiane - comment figurer l'entablement des toits - comment faire l'ébauche du coloris de la scène - comment et de quel lieu de faire venir la lumière pour colorier la scène - comment on peut trouver le milieu de chaque façade en perspective des maisons et autres - commenter dessiner les portes qui semblent occuper le milieu des façades en perspective - comment dessiner plusieurs fenêtres sur les façades en perspective - comment dessiner des boutiques sur les façades de droite et en perspective - comment figurer sur les façades en perspective les entablements des corniches et leurs compléments - comment figurer des balcons sur les façades en perspective - comment figurer des balcons partie sur les façades droites, partie sur les façades en perspective - comment figurer une place sur une façade en perspective - commande dessiner une rue qui paresse s'enfoncer à angle droit en une façade en perspective - comment dessiner la perspective médiane - comment dessiner plusieurs rues en la perspective médiane moyennant un ou plusieurs points - Comment simuler des toits et des cheminées - comment peindre les scènes - comment colorier le parapet de la scène - comment décorer le commencement du ciel - comment dessiner et peindre le dallage de la scène - comment accommoder la place du Prince - comment faire des gradins pour les spectateurs - comment accommoder les musiciens - comment et de quelle façon enlevée le rideau qui cache la scène - comment accommoder les lumières hors de la scène - comment placer les lumières sur la scène - comment et suivant quelles règles accommoder les spectateurs - comment allumer les lumièresLivre secondOù il est traité d'intermède et de machinesde la disparition et du changement des scènes - les châssis des deux premières maisons. Comment on les doit faire - l'avant de la scène. Comment on le peut ordonner - comment couvrir le reste des scènes afin qu'elle ne se puisse transformer de la première façon - comment changer les scènes - comment transformer les scènes d'une seconde façon - comment transformer les scènes d'une troisième façon - comment, lors d'une disparition, l'emplacement de la scène peut être agrandi - comment, au cours d'un changement, a rapetissé l'emplacement de la scène - comment faire semblant que toute la scène se démolisse - comment faire semblant que toute la scène soit en flammes - comment on peut obtenir que toute la scène s'obscurcisse en un instant - comment ouvrir la perspective médiane, seconde façon - comment ouvrir la perspective médiane, troisième façon - comment ouvrir la perspective d'une médiane, quatrième façon - comment ouvrir et fermer les ouvertures du plancher de la scène - première façon de faire sortir avec prestesse des hommes de l'ouverture du plancher de la scène - seconde de façon de faire sortir avec prestesse des hommes de sous le plancher de la scène - troisième façon de faire sortir avec prestesse des hommes sur le plancher de la scène - quatrième façon de faire sortir des hommes du plancher de la scène sans que nul ne s'en avise - comment faire apparaître un enfer - autre façon de faire voir un enfer - comment faire surgir des monts ou autre de sous le plancher de la scène - comment faire qu'une personne ne se change en rocher ou autre - comment représenter la transformation de pierres ou rochers en homme - première façon de faire apparaître la mer - seconde façon de faire voir la mer - troisième façon de représenter la mer - comment faire que la mer tout d'un coup se soulève, s'enfle, s'agite et change de couleur - comment faire apparaître des navires ou galères ou autres vaisseaux qui parcourent la mer - comment faire que des navires, galères ou tous autres btiments à voiles ou à rames avance sur la mer vers les spectateurs et puis plaisir et s'en retournent en arrière - comment faire semblant qu'un navire ou autre vaisseaux mouille au milieu de la mer - comment faire apparaître des dauphins ou autres monstres marins qui, tout en nagant, auront l'air de souffler de l'eau - comment faire une rivière avec un cours d'eau continuel - comment représenter une fontaine qui est l'air de jeter continûment de l'eau - façon de faire le ciel en plusieurs morceaux - comment faire que, petit à petit, une partie du ciel se couvre de nuages - comment tout soudain couvrir le ciel de nuages - autre façon de couvrir tout soudain le ciel de nuages - comment faire apparaître l'iris ou arc-en-ciel - façon de couvrir de nuages une partie du ciel en commençant par un petit nuage, lequel devient de plus en plus grand échange continûment de couleur - comment faire qu'un nuage descende droit du ciel sur la scène, avec des personnes dedans - comment d'une autre façon faire descendre du ciel sur le plancher de la scène un nuage avec des personnes dedans - comment faire descendre un nuage qui du fond du ciel vienne en avançant toujours jusques au milieu de la scène avec des personnes dessus - comment faire descendre un petit nuage qui, à mesure qu'il descend, devient toujours plus grand - comment faire qu'un nuage traverse la scène - comment, d'une autre façon, faire qu'un nuage traversé la scène - comment faire descendre un nuage qui se divise en trois parties et, en remontant, se fonde derechef en une - comment faire, sans nuages, descendre une personne du ciel, laquelle arrivée sur le plancher de la scène y pourra aussitôt marcher et danser - le vent, comment le simuler - comment simuler des éclairs - le tonnerre, comment le simuler - comment représenter un paradis - façon de faire naître l'aurore - comment faire paraître et disparaître avec prestesse une ombre au fantôme en divers endroits du plancher de la scène - de la facilité de la pratique
ISBN : 0521590191
The rebuilding of the Globe theater (1599-1613) on London's Bankside, a few yards from the site of the playhouse in which many of Shakespeare's plays were first performed, must rank as one of the most imaginative enterprises of recent decades. The realization of the vision of Sam Wanamaker and his architect Theo Crosby, it has aroused intense interest among scholars and the general public worldwide. In anticipation of the official opening and the first performance season, visitors have been drawn in large numbers to the auditorium and exhibition. Shakespeare's Globe Rebuilt offers a fully-illustrated account of the research that has gone into the Globe reconstruction, drawing on the work of leading scholars, theater people and craftsmen to provide an authoritative view of the twenty years of research and the hundreds of practical decisions entailed. Documents of the period, both visual and written, have been explored anew; the techniques of timber-framed building have been relearned; the archaeology of the Globe and the neighboring Rose playhouse has been further evaluated; the decorative practices of Elizabethan craftsmen have been researched; and all this reconciled with the requirements of the actors and the practical and legal restrictions of modern architectural design. The result is a book that will fascinate scholarly readers and laymen alike.
- Taille : 24,5cm x 17,5cm
- Contents
- List of illustrations pg7
- Preface pg11
- Acknowledgements pg12
- Note on the spelling of Elisabethan Names pg12
- Part One
- Past and present
- Chapitre 1
- The Once and Future GlobeRonnie Mulryne and Margaret Shewring pg15
- Chapitre 2
- Shakespeare's GlobeA History of Reconstructions and Some Reasons for TryingAndrew Gurr pg27
- Part Two
- Varieties of Research
- Chapitre 3
- Designing the Globe
- Reading the DocumentsJohn Orrell pg51
- Chapitre 4
- The Archaeological Evaluation of the Globe Playhouse
- Simon Blatherwick pg67
- Chapitre 5
- Design as Reconstruction/Reconstruction as DesignJohn Greenfield pg81
- Chapitre 6
- Timber Framing, the Two Bays and AfterJohn Greenfield pg97
- Chapitre 7
- Totus Mundus Agit HistrionemThe Interior Decoration Scheme of Bankside GlobeJohn Ronayne pg121
- Chapitre 8
- The Iconography of the Bankside GlobeSiobhan Keenan and Peter Davidson pg147
- Part Three
- The Globe in Performance
- Chapitre 9
- Staging at the Globe
- Andrew Gurr pg159
- Chapitre 10
- Playing the Globe
- Artistic Policy and PracticeMark Rylance pg169
- Part Four
- Documents of The Elisabethan Playhouse
- Selected Documents from the Elisabethan Playhouse
- Edited by Ronnie Mulryne pg177
ISBN : 0500300356
A universal master whose achievement is timeless, Shakespeare is nevertheless inseparable from his age - the brilliant pageant of Elizabethan England, glorified by Queen and courtiers, soldiers and explorers, Renaissance poets and scholars. Theatrical professional and consummate dramatist, Shakespeare wove the human comedy being played all around him into masterpieces which have shaped the English language to this day.
- Taille : 17,5cm x 12,5cm
- Contents
- Chapitre 1
- Stratford-Upon-Avon pg13
- Chapitre 2
- London pg41
- Chapitre 3
- The World of Theatre pg61
- Chapitre 4
- Elisabeth I : Myth and propaganda pg91
- Chapitre 5
- From decadence to the Baroque pg109
- Documents pg129
- Further Reading pg184
- Chronomogy pg184
- Shakespeare's Works pg 185
- List of illustrations pg186
- Index pg190
ISBN : 0953648028
Tant le public que les comédiens vivent toute représentation ou atelier au Théâtre du Globe comme une expérience extraordinairement stimulante ; annule autre pareille.
L'exposition, qui occupe le « " Sous-globe » - l'espace de la taille d'une cathédrale située sous le théâtre -, mais ne le visiteur vers une telle expérience. Dès son arrivée, l'importance du théâtre devrait le frapper - à la fois comme scène circulaire toute de couleur et de puissance dramatique et comme reflet de l'intérêt que suscite Shakespeare et son théâtre de par le monde.
Le voyage qu'entreprend le visiteur moderne à mesure qu'il progresse dans l'Exposition rapporte une histoire tout aussi empreinte d'intensité dramatique que n'importe quelle oeuvre de Shakespeare. La naissance du Théâtre du Globe, les relations soutenues qu'il entretient avec d'autres pays, l'exploration du fonctionnement de la propre troupe de Shakespeare à Bankside, les comédiens, les publics, la musique et les costumes : ainsi se présente les actes de cette pièce.
L'Exposition propose au visiteur un point fort : la visite guidée ou virtuelle du théâtre. En effet, le compteur donne véritablement vie à cet extraordinaire auditorium. Avec expertise et enthousiasme, ils le font pénétrer dans l'espace ou ont vu le jour nombre des meilleures pièces de Shakespeare.
L'histoire qu'elle raconte reste pourtant sans fin car le Théâtre du Globe se veut un espace de recherche et d'expérience continue. De par ses objectifs mêmes - approche pédagogique et représentation proprement dite - le théâtre n'est jamais vide.
L'Exposition change sans cesse. Les travaux de construction se poursuivent et les visiteurs n'en finissent pas de faire de nouvelles découvertes ; qu'ils viennent d'Amérique, du Japon, d'Europe, d'Australie ou tout simplement de notre quartier de Southwark. Voilà pourquoi l'Exposition sur Shakespeare et son Théâtre du Globe et la visite du centre dans son ensemble resteront pour tous un moment inoubliable, source inspiration.
- Taille : 19,5cm x 21cm
- Table des matièresShakespeare's Globe : une Exposition pg2L'histoire de Sam pg3Le Globe aujourd'hui pg9Le Londres de Shakespeare pg18Comédien, Public et Architecture pg25Musique pg33Symbolisme pg36Reconstruire le thétre du globe pg40Les hommes du Roi pg48Imprimer les oeuvres pg52Parler l'Anglais de Shakespeare pg60Des vêtements pour les acteurs pg62Aller de l'avant pg72Aux Quatre Coins du Globe pg74Remerciements et coordonnés pg76
ISBN : 2734408228
...
Cet ouvrage vous conduit à travers les rues grouillantes de la cité de Rome, à l'intérieur des villas des riches Romains, dans les camps de l'armée à la discipline stricte et dans l'arène des cirques et des amphithéâtres. Fresques murales, pavements de mosaïques et bas-reliefs dressent un portrait vivant de ces lieux et de leurs habitants comme ce marchand en compagnie de ses singes destinées à attirer les clients, et ses auriges fouettant leurs attelages vrombissants. Des objets tels que tablettes de plomb maléfiques, jeux d'osselets et pain conserveé dans les cendres des ruines de Pompéi vous donnent un aperçu de la vie privée des Anciens Romains.
Pour leur nouvelle collection de Vivre à l'Epoque ..., les auteurs et les documentalistes de Time-Life ont puisé dans les bibliothèques d'historiens et de voyageurs de renom, dans les musées et les universités afin de pouvoir se représenter la manière dont vivaient les gens d'autrefois.
Chaque volume de la collection richement illustrée par des peintures, des objets ouvragés d'époque ainsi que des reconstitutions détaillées et des plans. Au début de chaque ouvrage une introduction accompagnée d'un tableau chronologique offre un vaste panorama de la période concernée. Présenté d'une façon aussi originale qu'attrayante, chaque détail, chaque image, chaque anecdote vous fait revivre la vie des gens d'autrefois.
- Taille : 26cm x 26cm
- Sommaire
- Des siècles de luttes et de Création :Tableau chronologique pg8
- Chapitre 1
- La lutte pour le pouvoir pg14
- Chapitre 2
- Des hommes de tour Rangs pg58
- Chapitre 3
- Combattre dans l'armée de César pg98
- Chapitre 4
- Splendeur des jeux pg132
- EssaisLes villas romaines pg48
- Travailler pour vivre pg89
- L'esprit des lieux pg125
- Glossaire pg158
- Remerciements pg160
- Crédits photographiques pg160
- Bibliographie pg161
- Index pg164
ISBN : 2862821349
Il y a de cela 10 ans à peine, il était de bon ton de démolir les thétâres. Témoignages désuets, attendrissants ou dérisoires, d'un passé apparemment condamné, alors que les bons esprits estimés que le spectacle ne devait trouver sa place que dans la rue, dans les usines ou dans les installations de fortune, voire ne pas être distingué de la vie quotidienne. Notre patrimoine de salle - plus de 400 - connu des heures particulièrement sombres. Ce que le temps, les modes et l'incendie avait laissé subsister se trouva donc remis en question et la création même de nouveaux lieux de spectacle sembla devoir être suspendue, renvoyée à des lendemains meilleurs. On se souvient de la manière dont le Théâtre de l'Ambigu disparu malgré les vives protestations de la communauté artistique. Ce fut pour certains - et pour l'auteur de ces lignes - l'occasion d'une prise de conscience, mais cette cause n'est pas encore gagnée. La connaissance, la défense et la promotion de nos lieux théâtraux s'impose plus que jamais en l'année du patrimoine.
Cette démarche procède du même esprit que d'autres « redécouvertes » récentes. On commença bien juste titre à porter attention aux gares, aux btiments industriels, à certains aspects méconnus de l'architecture rurale. Les théâtres méritent assurément tout autant notre intérêt. Temples modestes ou glorieux de l'illusion et du rêve, ils sont aussi pour les professionnels du spectacle un instrument de travail. Ils sont pour le sociologue un indicateur précieux des valeurs, des hiérarchies et des aspirations du public ... ou d'un public. our l'animateur ou l'élu local, ils fournissent des lieux propres au développement de la vie culturelle de la cité. Enfin, ils ne sont pas sans intérêt pour l'historien de l'art, surtout si on considère que les Français ont été plus d'une fois à l'avant-garde dans la recherche de solutions techniques ou de partis esthétiques originaux. La première salle de thétre permanent a été ouverte en France il y a quatre cent trente-deux ans. Il y reste encore des édifices remontants à la première moitié du XVIIIe siècle. Seule l'Italie peut rivaliser avec notre pays du point de vue de la qualité architecturale moyenne, du nombre des bâtiments et encore elle se situe bien en retrait sous le rapport de la diversité des réalisations.
Dans les chefs-d'oeuvre les plus unanimement reconnues, l'Opéra Louis XV de Versailles, le Palais Garnier ou le Grand Théâtre de Bordeaux qui fête cette année son bicentenaire - comme dans la plus humble salle de sous-préfecture -, il règne le même esprit au service de la même fonction.
Au cours de cette promenade à laquelle vous êtes conviés, l'Histoire, la grande Histoire, et l'histoire anecdotique, vous accompagnera. Mais l'étude du passé n'a d'intérêt que si l'aide à la compréhension du présent, à la construction de l'avenir. La longue aventure des théâtres de France n'est pas achevée ...
Pierre Pougnaud
- Taille : 21cm x 19cm
- Sommaire
- Avant-propos pg3
- L'Ancienne Comédie1548 - 1774 pg7
- Le Grand Théâtre1774 - 1789 pg29
- L'âge néoclassique1789 - 1848 pg49
- Intermezzo1848 - 1860 pg65
- L'ère Garnier1860 - 1912 pg83
- Les temps modernes1913 - 1968 pg109
- L'époque contemporaine pg125
- Répertoire des salles de théâtre, de concerts et de cirque pg147
- Bibliographie pg159
ISBN : 225133811X
Rome, civilisation des spectacles, est connue pour les jeux du cirque, mais on ignore que le théâtre y tint une place au moins aussi importante. Les Romains, dès la Republique, allaient au théâtre dix fois plus que les Athéniens.Ce livre veut donc rendre justice a la tragédie, la comédie, mais aussi au mime et a la pantomime romaine. Car ce théâtre fut aussi profondément original. Par la place qu'il tint dans la vie du citoyen romain, comme espace de libertés - liberté politique et libération de l'imaginaire. Par le statut ambigu des acteurs: véritables stars, ils fascinent les Romains, recoivent des cachets somptueux et sont suivis par des foules d'admirateurs, en même temps qu'ils sont marqués d'infamie et assimilés a des prostitués. Par le caractère musical des représentations, chantées et dansées, ou il faut voir l'origine de l'opéra.Il est impossible de comprendre ce que fut véritablement Rome si l'on ne reconstitue pas ce loisir privilégié du citoyen, qui peu a peu devora sa vie privée et publique, au point que saint Augustin, a la fin de l'Empire, définira le Romain comme un spectateur, pour ainsi dire, " drogué " de théâtre.
- Taille : 22,5cm x 14cm
- Table des matières
- Avant-propos pg9
- Table des matières pg11
- Première partie :
- Le théâtre dans la société romaine
- Chapitre1
- Une civilisation du spectacleHomo spectator pg19
- La politique spectacle pg24
- L'éloquence spectaculaire pg31
- L'esthétique du trompe-l'oeil pg34
- Chapitre 2
- Le théâtre et les autres spectacles de l'OTIUMArs ludicra pg43
- Circus et cavea pg51
- L'espace et le temps pg57
- Chapitre 3
- Les techniques scéniquesL'organisation des ludi scaenici pg69
- Le décor et la machinerie pg72
- La mise en scène et la question du masque pg77
- Le jeu de l'acteur pg82
- La musique pg88
- Chapitre 4
- L'acteur dans la société romaine
- L'infamie sociale pg93
- La star pg98
- La vie de Roscius pg102
- Du ludion aux pantomimes pg109
- Chapitre 5
- Le public romainUne mauvaise réputation pg113
- Un peuple musicien pg115
- Un public politique pg119
- Un public coupé en deux pg123
- Deuxième partie :
- Les formes du théâtre Romain
- Chapitre 1
- Les faux problèmes des origines
- Théâtre grec et traditions italiques pg133
- les témoignages historiques pg136
- le théâtre en Etrurie pg140
- Chapitre 2
- Livius Andronicus, le traducteurLa rupture de 240 pg145
- La traduction comme expiation pg147
- "L'homme et l'oeuvre » pg156
- Chapitre 3
- La tragédieLes Romains avaient la tête tragique pg165
- Tragédie et mythologie pg168
- Les furieux de la fable pg181
- Les parties de la tragédie pg190
- La poésie tragique : le champ obscur de la langue pg199
- Chapitre 4
- La prétexteLa prétexte : comédie ou tragédie ? pg215
- La prétexte : célébration des valeurs politiques pg218
- La tragédie prétexte pg224
- Octavie pg226
- Chapitre 6
- La comédieMisère de la vulgate pg231
- Le référent grec : la Néa pg233
- Le code de la paliata pg248
- la poésie et la structure de la comédie pg266
- Chapitre 7
- Exodium Exodiarius pg289
- L'Atellane pg292
- Le mime pg296
- Troisième partie :
- Les temps et les hommes
- Chapitre 1
- De Livius Andronicus à VariusLes professionnels de la scène pg311
- Ennius et la nouvelle mémoire pg318
- Les nouveaux poètes et les orateurs pg326
- Horace et le théâtre consensuel pg335
- Chapitre 2
- Mimicus Risusde l 'acteur d'exodium au poète comique pg345
- La chanson plautinienne pg351
- Le ballet des masques : les Captifs pg354
- La comédie et ses doubles : Amphitryon pg359
- Chapitre 3
- Térence : la Comédie romanesqueUn météore des lettres pg367
- La révolution romanesque : le Phormion pg372
- Comédie de la vérité ou vérité de la comédie : les Adelphe pg381
- Chapitre 4
- Le nouveau théâtreLa pantomime : un ballet tragique pg389
- Les lectures publiques pg399
- Les poètes dramatiques pg403
- Chapitre 5
- Les jeux et la politiqueLe théâtre impérial et les spectacles civiques pg413
- Néron ou le théâtre généralisé pg422
- Chapitre 6
- Sénèque le méconnuLe ministre poète pg441
- Les tragédies du furor pg446
- Les tragédies de la Mémoire pg453
- Annexes
- Tableau de repères chronologiques
- Glossaire
- Index nominum
ISBN : 833700308
Ce n'est pas aux Foires des Invalides ou de Neuilly que je voudrais conduire le lecteur, mais à celles où se pressait si joyeusement, au préau Saint-Germain, au faubourg Saint-Laurent et au boulevard du temple,nos pères du 17e et du XVIIIe siècle. Le spectacle vaut le voyage.
Tous les directeurs de théâtres forains, depuis les Alard jusqu'à Nicolet, et leurs fournisseurs ordinaires, les Lesage, les Piron , les Favart , les Vadé et les Sedaine, ont déployé, pour divertir les Parisiens, tant de courage et de ténacité, tant d'ingéniosité et d'esprit, que nous pouvons sans crainte risquée cette expédition.
Si d'aventure nous revenons bredouille et désappointé, ce sera ma faute
- Taille : 18cm x 13,cm
- Table des matières
- Introduction pg1
- Chapitre 1
- Foires parisiennes et acteurs forains (1660-1689)
- La Foire Saint-Germain et la Foire Saint-Laurent
- - les troupes d'Allard et de Maurice Vondrebeek
- - les Forces de l'Amour et de la Magie
- - le privilège de la Comédie
- -Française et les franchises de la foire pg1
- Chapitre 2
- Les acteurs forains et la Comédie
- -Française (1689 - 1710)
- Les marionnettes de Bertrand
- - naissance et première phase du conflit entre la Comédie
- -Française et les Forains
- - comédies foraines. Scènes détachées ; dialogues ; monologues ; pièces de la muette pg16
- Chapitre 3
- Les acteurs forains et l'Académie Royale de Musique l'Opéra
- -Comique (1710 - 1718)
- Contrat entre les théâtres de la Foire et l'Opéra. Reprise des hostilités avec la Comédie
- -Française. Pièces par écriteaux
- - Dominique, Octave, Pellegrin, Fuzelier, D'Orneval et Lesage
- - Arlequin, roi de Serendib, et la parodie de Télémaque
- - l'Opéra-Comique. Ses premières heures, ces progrès, sa mort et ses funérailles pg40
- Chapitre 4
- Les acteurs forains et les Comédiens Italiens rappel de la Foire à la vie (1716 - 1722)Hostilité des Comédiens Italiens contre les acteurs forains au moment de la suppression des théâtres de la Foire. Leur union sous le précédent règne
- - les Italiens à la Foire ; leur insuccès
- - résurrection des spectacles forains pg82
- Chapitre 5
- Acteurs et auteurs forains à la fin de la Régence et au début du règne de Louis XV (1722 - 1726)
- Nouvelles tribulations des acteurs forains - renaissance du monologue - Piron et ses opéras-comiques
- - les Marionnettes étrangères de Lesage, et les Grandes Marionnettes de Francisque
- - dernières farces de Piron et nouvelles farces de Lesage
- - tolérance du pouvoir et de la Comédie-Française
- - Louis XV, le bien-aimé des Forains pg118
- Chapitre 6
- Nouveau directeurs et nouveaux auteurs forains (1726 - 1745)
- Les Forains hors de la Foire
- - Honoré
- - Pontau
- - Panard et Fagan
- - de Vienne
- - Carolet, Laffichard, Gallet, Favart
- - troupes étrangères
- - changement de direction : Jean Monnet - Berger
- - suppression de l'Opéra-Comique pg156
- Chapitre 7
- Renaissance et transformation des Théâtres Forains (1751, 1762)
- Rétablissement de l'Opéra-Comique
- - nouvelle direction de Jean Monnet
- - Vadé
- - les bouffonnistes et les Lulliste à la Foire Saint-Laurent
- - le genre poissard
- - Sedaine, Favart, Corby
- - fusion de l'Opéra-Comique et de la Comédie Italienne pg180
- Chapitre 8
- Les spectacles Forains au Boulevards (1762 - 1772)
- La Réunion - incendie de la foire Saint-Germain
- - vieux spectacles forains renouvelés
- - les Nicolet
- - la Foire Saint Ovide
- - Boulevard du Temple
- - Taconnet
- - Audinot
- - les Comédiens de Bois de Sa Majesté
- - les Grands Danseurs du Roy
- - l'Opéra bouffon pg216
- Chapitre 9
- L'Art du Théâtre Forain (1769)
- Les spectacles forains et la critique
- - attaques et défense
- - Nougaret
- - la Critique de l'Ecole des Femmes et l'Art du Théââtre
- - Nougaret et Boileau
- - théorie de l'opéra bouffon pg238
- Chapitre 10
- Les Théâtres de la Foire et du Boulevard sous Louis XVI (1774, 1784)
- Retour des acteurs forains aux Foires
- - décadence, mort, renaissance et mort définitive de la Foire Saint-Laurent
- - multiplication des théâtres du Boulevard : Théâtre de Monsieur, les Nouveaux Troubadours, les Elèves de l'Opéra, les Associés, l'Ecluse et les Variétés amusantes
- - diversité des pièces jouées
- - reprise des anciennes hostilités pg267
- Chapitre 11
- Dernières transformations des Théâtres de la Foire et du Boulevard (1784-1789)
- L'Opéra et les Forains
- - dernière incarnation de Nicolet. Le Théâtre de la Gaieté
- - les Variétés amusantes au Palais-Royal
- - résistance, défaite et victoire d'Audinot
- - la Comédie-Française et les nouvelles troupes foraines
- - Gaillard et Dorfeuille
- - conclusion pg296
ISBN : 2711820793
Le mardi 5 janvier 1875, jour de l'inauguration du Nouvel Opéra, et aussi jour d'ouverture de la Chambre. La solennité politique de l'événement, car la cérémonie est loin d'être mondaine, s'en trouve renforcée.
Cette soirée met un point final à une construction commencée 15 ans plus tôt, traversé par les vicissitudes des dernières années de l'Empire, de la guerre de 1870 et de la Commune.
L'Opéra de la rue Le Peletier, s'il était commu en Europe comme le berceau du grand opéra français et du ballet romantique, le lieu de consécration obligée des divas et des étoiles, reste un bâtiment petit et malcommode, de piètre allure. La construction d'un Opéra dans les nouveaux quartiers élégants de l'Ouest, ceux du commerce, des banques et des gares, à la croisée des grands boulevards, est une pièce essentielle des projets de Napoléon III et d'Haussmann pour Paris.
Le 29 septembre 1860, la construction d'une nouvelle salle d'Opéra est décrétée oeuvre d'utilité publique. Trois mois plus tard, jour pour jour, un concours est arrêté pour un avant-projet. Le 6 juin 1861, Charles Garnier, jeune architecte de 36 ans, prix de Rome, qui n'est encore l'auteur d'aucun ouvrage important, est désigné comme lauréat du concours. Son projet, qui remplissait à la lettre toutes les clauses imposées par le lourd cahier des charges, a été choisi pour ses évidentes qualités de clarté et de grandeur. Les travaux commencent immédiatement, ils dureront 15 ans. Le régime impérial est déjà en difficulté auprès des Chambres. On n'ose avouer le devis réel des travaux, une évaluation de 12 millions est défendus, puis un devis de 31 millions de francs que le gouvernement fera réduire à 18 millions, cette somme insuffisante donnera lieu chaque année à de lourdes séances lors des discussions du budget.
- Taille : 26cm x 18cm
- Sommaire
- Un contre-événement pg5
- Les vedettes de la soirée : le Lord-Kaire et le grand escalier pg10
- L'architecte et la deuxième loge 28 pg16
- Le plan de la salle pg19
- Le programme pg24
- A travers la presse et l'édition pg33
- Sur le boulevard pg36Chronologie pg42
- Notes pg45
- Annexe 1 : Dépouillement de la presse illustrée pg47
- Annexe 2 : Dépouillement des conventions du clan pg49
- Annexe 3 : Victor Navlet, le grand escalier de l'Opéra pg51
- Liste des oeuvres exposées pg53
Introduction
Au XVIIe siècle, plusieurs décorateurs avaient l'habitude de noter dans un manuscrit les objets matériels dont ils avaient besoin pour les représentations qui avaient lieu à l'Hôtel de Bourgogne et, après l'union des troupes, à la Comédie-Française. D'ordinaire on appelle ce manuscrit Le Mémoire de Laurent Mahelot et de Michel Laurent, car ce sont les seuls noms d'auteurs que nous possédions. Il nous donne les titres de 268 pièces de théâtre, le décor et quelques costumes que demandent 192 d'entre elles, et, pour 47 pièces, des dessins qui expliquaient la scène encore plus clairement. L'étude de ce document est essentielle à la connaissance de l'histoire dramatique du XVIIe siècle. Sans elle on est exposé à regarder le théâtre de Corneille et de Racine d'un point de vue livresque, un peu comme les critiques de la Renaissance ont compris le théâtre grec. Avec son aide on arrive à reconstruire d'abord la scène pittoresque et confuse des années 1633 et 1634, héritée du Moyen Âge, puis la scène sévère de la période classique. Aussi apprend-on comment la transition s'est faite de l'une à l'autre, car le germe de celle-ci est déjà contenu dans celle-là. On peut suivre ainsi en raccourci non seulement l'histoire du théâtre français à travers le grand siècle, mais aussi le progrès des idées et des goûts dans cette période importante. Enfin nous apprenons quel pièces on joua à certaines époques, de nouvelles dates pour plusieurs pièces, les noms et les sujets d'une vingtaine qui sans ce manuscrit, serait entièrement inconnue.
...
Henry Carrington Lancaster
- Taille : 25,5cm x 17cm
- Table des matières
- Introduction pg7
- Les auteurs pg13
- Les dates pg17
- Décoration, accessoires, costumes pg33
- Le mémoire.
- Index des décorateurs pg47
- Oeuvre de Laurent Mahelot pour l'Hôtel de Bourgogne pg65
- Oeuvre de Michel Laurent et d'autres décorateurs pour l'hôtel de Bourgogne pg109
- Oeuvre de Michel Laurent et d'autres décorateurs pour la Comédie-Française pg123
- Index pg147
ISBN : 2858931291
Polieri Jacques, metteur en scène, scénographe et théoricien. On lui doit de nombreuses créations et mise en scène (Mallarmé, Kafka, Pirandello, Kandinsky, Miro, Atlan, Ionesco, Beckett, Tardieu, Butor, Arrabal, Faye ...), pour lesquelles il inaugure d'importantes recherches d'ordre formel ; la création et l'organisation, avec Le Corbusier, des Festivals de l'Art d'avant-garde (1956 - 1960) et l'élaboration d'espaces scéniques ou de communication révolutionnaire (Théâtre mobile de la Maison de la culture de Grenoble, 1968 ; Théâtre du mouvement total, à l'Exposition Universelle d'Osaka, 1970 ; Jeu de communication vidéo, aux Olympiades de Munich, 1972). Il a conçu depuis 1980 une série spectacles "multimédia" complétés par des vidéotransmissions intercontinentales (images générée par ordinateur et projetées sur écrans géants, hologramme, etc.). Il a également réalisé divers spectacles dont il est l'auteur (ballet Gamme de 7, musique de Xénakis, 1967), ainsi que des films (Sonorité jaune, 1976). Théoricien de la mise en scène et de la scénographie moderne, il a publié, entre autres : Scénographie, sémiographies (1971), Jeu(x) de communication (1981). L'ensemble de son oeuvre abolit les notions de limites et de séparation des genres et des techniques, et renouvelle l'idée de représentation.
Larousse. L5 - 1987
- Taille : 31,5cm x 24,5cm
- Sommaire
- L'espace scénique nouveau par Jacques Polieri pg2
- Les inventions et les progrès de la machinerie scénique
- Rappel historique pg4
- Automatisation de la machinerie pg22
- Les Arts plastiques et les automatismes pg26
- Télécommande et automatismes par Ch. Pepin bio-électronique et psycho commande pg30
- Les techniques de l'éclairage
- Qualité des sources lumineuses pg32
- Techniques de l'éclairage de la lumière pg34
- Projecteurs mobiles pg42
- Emplacement scénographique de la lumière pg44
- Possibilité d'avenir, par Yves le Grand pg46
- L'Image projetéeEvolution de la lanterne magique pg48
- Appareils contemporains pg58
- Scènes lumineuses pg60
- La polarisation chromatique en lumière parallèle, par R. Bouchoux pg63
- La scénographie cinématographique
- Historique de l'image à 360° pg64
- Technique totale pg72
- Cinéma imaginaire. Cinéma surréaliste et lettriste pg90
- L'image en reliefInvention du stéréoscope pg92
- Photosculpture pg94
- Relief à vision directe pg96
- La notion visuelle du relief pg98
- Cinéma stéréoscopique pg100
- Différents procédés du cinéma en relief pg103
- Cinéma sans écran, image virtuelle pg104
- Photographie aérienne pg106
- L'image électronique
- Les caractéristiques de l'image électronique pg109
- Critères de qualité d'une image électronique pg110
- Les éléments fondamentaux de la chaîne pg111
- La fabrication de l'image électronique. Les phases de l'émission pg113
- Le studio de télévision et son équipement pg114
- La prise de vue en télévision : les caméras pg115
- Les installations d'éclairage en télévision pg116
- La prise de son et l'équipement sont en télévision pg118
- Les annexes techniques du studio pg119
- Autres ensembles importants dans le centre de production pg121
- Les procédés d'enregistrement de l'image pg122
- Historique pg124
- La projection de l'image électronique sur grand écran pg126
- Perspectives et promesses pg127
- La télévision en couleur par M. Oudin pg128
- Scénographie de l'image électronique, par Jacques Polieri et M. Oudun pg129
- Lois élémentaires d'une studiologie, par A. Frank pg130
- Les promotteurs de la scénographie moderneRichard Wagner, Mallarmé, Gordon Craig, Adolf Appia pg132
- E. Prampolini, V. Meyerhold pg134
- Kiesler, Oscar Schlemmer, S. Syrkus pg130
- Autant-Lara, N. Bel Geddes, Antonin Artaud pg138
- Les salles modernes et les principes scénographiquesIdéologie à pg140
- Plasticité pg142
- Structures pg144
- Acoustique pg146
- Systématisation de l'espace scénographique, par Jacques Polieri pg156
- Plans et schémas comparés des salles de conception moderne
- Rupture de perspectives pg162
- Scènes triples pg163
- Salles transformables pg164
- Scènes simultanées pg168
- Arts et actions. Cinq principes dramaturgiques pg172
- Scènes verticales pg174
- Scènes annulaires pg176
- Salles cinétiques pg180
- Projets et réalisations de Jacques Polieri
- Théâtres mobiles à scènes annulaires pg182
- Théâtres mobiles pg184
- Théâtre transformable automatique pg185
- Théâtre du mouvement total. Etude un et deuxpg186
- « Salles à mouvements complexes » pg190
ISBN : 207077595X
André Barsacq (1919 - 1973) est un des grands noms de l'histoire du théâtre. D'abord décorateur, il travaille au thétâre avec Dullin et Copeau, au cinéma avec Grémillon et, à l'Opéra, avec Ida Rubinstein. 30 ans, il se lance dans la mise en scène. Dullin lui confie alors la direction du Théâtre de l'Atelier. Infatigable découvreur de talents, Barsacq révèle au public des auteurs et des comédiens souvent inconnus dont les noms deviendront célèbres.
On se souvient particulièrement de ses créations des pièces de Jean Anouilh, Marcel Aymé, Félicien Marceau, René de Obaldia, François Sagan, Jean-Claude Carrière ... Place Dancourt nous fait entrer dans les coulisses de l'Atelier aux jours heureux et aux jours sombres car il lui bien des « petits fours » et les caisses étaient souvent vides.
C'est aussi une chronique familiale fertile en événements. En particulier sous l'Occupation, Mila Barsacq, la femme d'André, craint pour sa vie. Jean Anouilh la cache, puis cherche pour elle un refuge dans le Béarn. Il faut établir des faux papiers, mystifier les autorités d'occupation ...
A la Libération de Paris, Antigone d'Anouilh monté par Barsacq engendre une polémique enfiévrée. Le public n'en a cure et fait à la pièce un accueil enthousiaste.
Jean-Louis Barsacq, fils aîné d'André et Milan, étaie Place Dancourt de correspondances souvent inédites, et nous fait revivre une période légendaire et passionnante.
- Taille : 24cm x 15cm
- Table des matières
- Premier acte : l'entre-deux-guerres pg11
- Chapitre 1
- Premier souvenirs de mes parents pg13
- Chapitre 2
- 1909 - 1919, Enfance et Révolution pg16
- 1 - André en Crimée pg16
- 2- 1000 : de Saint-Pétersbourg à Lausanne pg25
- 3 - André : arrivée en France via Constantinople pg35
- Chapitre 3
- 1920 - 1129. La décennie Dullin pg41
- 1 -Mila et André à la découverte l'un de l'autre pg41
- 2 -Charles Dullin et l'atelier pg46
- 3 -Volpone pg50
- 4 -A l'Atelier, après vol par année pg56
- 5 -Le métier de décorateur pg59
- 6 -Dullin et Barsacq
- Chapitre 4
- 1 -La Compagnie des Quinze et les ballets d'Ida Rubinstein pg67
- 2 -Jacques Copeau et lle Maggio Fiorentino pg87
- 3 - André Barsacq et le cinéma pendant les années 30 pg97
- 4 -Metteur en scène, enfin ! Les débuts des Quatre-Saisons pg106
- Chapitre 5
- 1 -Première tournée des Quatre-Saisons aux Amériques pg116
- 2 -La création du Bal des Voleurs pg123
- 3 -Deuxième tournée des Quatre-Saisons à New York pg132
- Chapitre 6
- 1939 - 1940. La deuxième guerre mondiale pg140
- 1 -Vers la déclaration de guerre pg140
- 2 -La drôle de guerre pg148
- 3 -La grande débâcle pg162
- Deuxième acte :
- l'Occupation pg171
- Chapitre 1
- 1940 - 1941. L'entrée à l'Atelier pg173
- 1 - Passage de relais au Théâtre de l'Atelier pg173
- 2 - La générale du Rendez-vous de Senlis pg187
- 3 -Salies- de-Béarn pg200
- Chapitre2
- 1941 - 1942. Les sombres années pg206
- 1 -Vêtir ceux qui sont nus de Eurydice pg206
- 2 -Je vous salue, Mila pg211
- 3 -Sylvie et le fantôme pg221
- 4 -Correspondance de Salie pg225
- 5 -Courfruit pg237
- Chapitre 3
- 1942 - 1943. L'Honorable Mr Pepys pg248
- 1 -Naissance de Michel pg248
- 2 - de Mongols en Khazars pg254
- 3 - l'Honorable Mr Pepys, et des péripéties pg262
- 4 - Léon Barsacq, Alexandre Trauner et Les Enfants du Paradis pg278
- 5 - Trois mois en Auvergne pg281
- Chapitre 4
- 1943 - 1944. Antigone pg293
- 1 -Les embûches pg293
- 2 -La générale « occupée » d'Antigone pg301
- 3 -Arrestation, bombardements, Libération pg310
- 4 -Paris et Dampierre libérés pg320
- Avertissement au lecteur pg329
- Troisième acte : les Trente Glorieuses pg331
- Chapitre 1
- « une certaine idée du théâtre » pg333
- 1 -Les difficultés financières pg334
- 2 - Les petits fours pg336
- 3 -Audacieux, têtu et plein d'idées pg339
- 4 -La concurrence déloyale de l'Etat pg341
- Chapitre 2
- 1945 - 1959. La Libération de Paris à la guerre d'Algérie pg345
- 1 -1945. Répétition des Karamazov, ou « quand Mila s'en mêle ... »
- 2 -1946. Roméo et Jeannette, de Jean Anouilh pg348
- 3 -1947. Crec'h Simon, île de Bréhat, Côtes-du-Nord pg350
- 4 -1947. L'Invitation au Chteau, de Jean Anouilh pg351
- 5 -1950. Henri IV, de Luigi Pirandello pg353
- 6 -1951. Colombe, de Jean Anouilh pg356
- 7 -1952. La Tête des autres, de Marcel Aymé pg358
- 8 -1953. Médée : Au revoir, Anouilh ... Adieu, Barsacq pg362
- 9 -1954. Les Quatre Vérités de Marcel Aymé pg364
- 10 -1955. La Mouette, d'Anton Tchekhov pg366
- 11 -1955. Représentation unique de l'Ours, d'Anton Tchekhov pg368
- 12 - 1957 et 1958. L'Oeuf, de Félicien Marceau pg370
- 13 -1959. La Punaise, de Vladimir Maïakovski pg374
- Chapitre 3
- 1959 - 1973. De la guerre d'Algérie à la crise pétrolière pg380
- 1 - Les beaux dimanches des Barsacq pg380
- 2 -1968 et 1961. Château en Suède, de Françoise Sagan pg382
- 3 -1960. Mila à Roscoff pg385
- 4 -1962. Franck V, de Friedrich Dürrenmatt pg387
- 5 -1963. Le Satyre de La Villette, de René de Obaldia pg388
- 6 -1963. Un mois à la campagne, d'Ivan Tourgueniev pg391
- 7 -1966. L'Idiot, d'après Dostoïevski pg397
- 8 -1973. La mort d'André Barsacq pg398
- 9 -1968. L'Aide-mémoire Jean-Claude Carrière pg403
- Généalogie pg409
- Remerciements pg411
Quand je contemple tout ça, avec le recul du revuiste chevronné et dont le cheveu se fait rare, j'aperçois un carnaval de costumes de toutes les coupes et de toutes les époques, de perruques multicolores, des épaules plâtrées, de commères de tout âge et de toute architecture, un tohu-bohu de ballet et de défilés se bousculant sous des herses de gaz ou de projecteurs électriques, des villes, des palais et des paysages fantastiques dans des royaumes de toiles et de cartons, des décors éphémères, somptueux et dérisoires, des poitrines multiformes accommodées à la mode du jour, depuis des gorges triomphales nacrées que marquait jadis le voluptueux sillon jusqu'à celle, récente, qui obéissent à l'impératif « laissez-les tomber ». J'entends des musiques énamourées, où le violoncelle y va de sa larme, des musiques légères et joyeuses, voltigeant comme des feux follets au bout de l'archet ; des musiques tonitruantes, rythmées par les trompettes thébaines et le tonnerre déchaîné des tambours - et des musiques canailles qui font tourner le gigolo et la gigolette dans les bals de barrières. Je revois des artistes dévoués et compréhensifs, à qui revient la grosse part du succès des scènes « bruxelloises » ; je revois des directeurs avisés, des directeurs hirsutes et des directeurs ahuris ; des chefs d'orchestre butés et ignares et des chefs d'orchestre qui, toujours d'attaque, ayant leurs hommes et acharnés à bien faire, deviennent les précieux collaborateurs du revuiste ; des maîtres de ballet artistes et d'autres qui, rossant et injuriant le peuple soumis et peureux des danseuses, règlent, à grand fracas, de déplorables chorégraphies ; des théâtreuses dont la parfaite stupidité constitue une calamité sans retour et des petits rôles qui apportent modestement, a dire les deux phrases qu'on leur confie, de l'intelligence et du talent. Je revois des costumiers imbéciles et des habilleuses qui, les soirs de première, d'un tour de main expert, chiffonnent, comme des fées, un chapeau manqué et sauve un corsage en y piquant une fleur ; je revois des machinistes incapables d'appuyer un rideau et d'autres qui, à la minute désespérée ou le changement à vue va rater, grimpe au mât comme des mousses sur un navire en perdition et, s'agrippant aux cintres au risque de se casser les os, vont décrocher des pendrillons qui gênent la manoeuvre. Je revois les laborieuses répétitions à l'avant-scène, quand on sort sans voix, sans jambes et sans foi, à côté d'autres où la bonne volonté, l'émulation généreuse, le courage fraternel, les trouvailles, l'amitié des interprètes suppriment la fatigue et l'ennui de la scène vingt fois reprise, vingt fois refaites et finalement condamnées; les « générales » qui finissent à cinq heures du matin, dans l'hébêtement de tous et de chacun; les heures d'angoisse de la première où le sentiment des responsabilités morales vous lancine brusquement ... Puis, le désintérêt, la lassitude après la partie gagnée - quand on a gagné la partie, c'est-à-dire quand, dans un sourire et une poignée de main, derrière le rideau que la claque à fait relever cinq fois le directeur et le régisseur vous ont dit : « Ca y est ! » Et que la commère, classiquement, vous embrasse coram populo.
C'est la bataille ; c'est de la vie trépidante et fiévreuse.
Et l'on oublie la médiocrité finale de la tâche et l'inexistence totale d'une revue de fin d'année au regard de Sirius, parce que, au moment de l'action, on a été transporté par l'effort.
Quand on appartient, comme votre serviteur, à une génération qui, ayant dépassé le point culminant de la montagne russe de l'acquis, descend déjà vers le terminus, on est plus excusable, semble-t-il - si haïssable que soit le mot - quand, parlant des autres, on est amené à parler de soi-même : la prescription a commencé de courir ...
Je tâcherai, en notant ses souvenirs, d'être l'homme de bonne humeur qui, un peu las de la grande ville égarée des autos, raconte des histoires à des amis, par une belle après-midi d'été, dans le jardin d'une villa d'où l'on voit couler la Meuse, en buvant du vin frais sous les arbres.
- Taille : 28cm x 18,5cm
- Table des matières
- Chapitre premier
- De quelques avantages et de quelques inconvénients de la carrière de revuiste. Confessions préliminaires pg5
- Chapitre 2
- Bruxelles en 1885 - 1890. Revues de et revuistes de l'époque. Malpertuis et l'Alcazar pg9
- Chapitre 3
- Le théâtre universitaire. La « Princesse Malsaine ». « Eendracht maakt Macht ». Mes débuts chorégraphiques. Un punch mémorable. « Sur le bi du bout du Gand ». « Le Mons où l'on s'ennuie ». Les étudiants belges à Paris, en 1889 pg13
- Chapitre 4
- « ex ... Charmonde ». Un directeur qui lève le pied. Les artistes de la Monnaie à l'Alcazar. "Le pater ». « Salambooth ». Le journal « l'Etudiant ». La presse quotidienne en 1890. « C'truc for life ». Le « Hoch-Pot académique » et les "Crotjes". pg21
- Chapitre 5
- Le conflit universitaire. La police à l'université. Le recteur Philippson devant les étudiants. Les incidents Graux-Buls-Martha. L'art de dénicher les recteurs. Epilogue. Le « chant des étudiants ». pg27
- Chapitre 6
- L'"Alcazar" et "Le Soir". Histoire pittoresque d'un théâtre de genre. Les revues de l'Alcazar. Le trio Ambreville-Milo-Crommelynck. Un théâtre où tout le monde travaille et où personne ne s'ennuie. Le passage Saint-Hubert en 1905. Dubosq et Bertieri. V. La Gye, G. Nazy, Rotiers, Victor Hallaux. La parodie du "Rêve" et Nitsom. L'"Almanach des Apaches ». pg33
- Chapitre 7
- Un revuiste qui se fait avocat et journalistes. Benjamin Crombez. Les Rayons X. Ferdinand Sicard. Ambreville. Alfred Jacques. Le « Smoel-Club » et la « Taverne Royale ». Maurice Campion. pg45
- Chapitre 8
- Le Théâtre des Galeries et la direction de Maugé. Les audaces de Maugé. Comment on improvise des grenadiers à une répétition générale. Monsieur Buls et le chameau. La « clocheté frâçaise de bienfeisâce ». Alexis Goffaux dit Maubourg, chef d'orchestre et théoricien musical. Comment on engage des choristes. Histoire d'un petit rôle. La Revue des quatre commères et le cramignon dans la salle. La bague de la comtesse de Flandre pg55
- Chapitre 9
- Edouard Dewattine et la zwanze bruxelloise. L'aventure de Louis Dumont - Willden. Le cabaret des Bossus. Les Revues de la Scala. Alph. De Gunst. Esther Deltenre. Georges Hauzeur. Une histoire de chef d'orchestre. pg71
- Chapitre10
- Le théâtre belge enchaîné. La « Défense du Bonheur ». Le Théâtre du Parc et Victor Reding. La revue-comédie. « Le gendre de Monsieur Van Mol ». Le « Milliard ». Le directeur d'un théâtre subventionné doit être un homme de théâtre. pg77
- Chapitre12
- Les Revues au Cirque. Edouard Wulff. L'oeil crevé. « Bruxelles ! Tout le monde monte ! » « 1904, parlez ! ». Le cheval qui fait le saut périlleux. Gustave Lagye et Rataplan. pg89
- Chapitre13
- Le gros lot aux Galeries. Bolossy Kiralfy. « Au pays des Merveilles ». Un ténor qui plonge et ne reparaît plus. La Revue à Liège. Gustave Thiriar. L' « Hippodrome » à Anvers. Léon Osterrieth. « Au pays de Manneken-Pis ». Le théâtre Déjazet et son directeur. Un trait de Maubourg. pg97
- Chapitre 14
- Le théâtre bruxellois au lendemain de l'armistice. La grande revue parisienne à l'Alhambra. Volterra, Mistinguett et Jacques Charles. La revue d'autrefois et la revue d'aujourd'hui.
- Rideau. pg105
ISBN : 2870130066
Spectacles 70 - 75 dans le Monde
Sur les conseils et avec l'aide de correspondants bénévoles et de certains Centres de l'I.I.T., René Hainau a retenu 179 spectacles qui ont fait date dans la période 1970 - 1975 : nouvelle mise en scène d'une oeuvre classique (le Hamlet de Lioubimov, la Locandiera de Missiroli, le Ring de Wagner ...), implantation scénographique originale (Orghast de Brook, 1789 au Théâtre du Soleil), mais aussi oeuvre nouvelle d'un grand auteur ou compositeur ou chorégraphes contemporains, ou encore première pièce d'un auteur nouveau ...
Spectacle-témoin ou spectacle-phare, tous ont en commun de mettre l'accent sur les aspects non traditionnels de la production contemporaine.
Commençant avec Eschyle pour finir avec Andrew Lloyd Weber (né en 1948 ), se survol est révélateur : dans l'interprétation audacieuse qui leur est imposée, les oeuvres classiques restent vivantes, sans pour autant tarir le jaillissement de vos nouvelles.
- Taille : 30,5cm x 24,5cm
- Table des matières
- Avant-propos pg5
- Cinq années à vol d'oiseaux, par René Hainau et Nicole Leclercq pg7
- Les clefs de l'ouvrage - interprétation des légendes pg16
- Illustration pg17
- Index des illustrations, par ordre alphabétique des auteurs et des compositeurs pg153
- Index des illustrations, par ordre alphabétique des metteurs en scène, chorégraphe, décorateur et créateur de costumes pg156
- Indications biographiques pg158
En 1936, la Compagnie des Quatre Saisons débute en renouant avec la tradition des troupes ambulantes. A l'Exposition de 1937, elle présente le Roi Cert de Carlo Gozzi dans une adaptation de Pierre Barbier et ce spectacle révèle la jeune troupe au grand public. Deux saisons au French Theater de New York, des séries de représentations à Paris, au Brésil, en Belgique, en province, s'inscrivent entre ce premier succès et la guerre.
En 1940, Charles Dullin, fondateur de l'Atelier, quitte ce théâtre qui l'animait depuis 1922 avec amour et talent, dotant la scène française de réalisation inoubliable. Il confie sa succession à Barsacq qui, en 1928, à 18 ans, a fait ses débuts de décorateur sur cette scène en créant les costumes et les décors de Valpone.
Sous la direction d'André Barsacq, le Théâtre de l'Atelier présente successivement les oeuvres suivantes :
1940
le Bal des Voleurs, de Jean Anouilh (412 représentations).
L'Enterrement, d'Henri Monnier (614 représentations).
1941
le Rendez-vous de Senlis, de Jean Anouilh (363 représentations).
Vêtir ceux qui sont nus, de Luigi Pirandello (49 représentations).
Eurydice, de Jean Anouilh (90 représentations).
1942
Sylvie et le Fantôme, d'Alfred Adam (276 représentations).
1943
L'Honorable Monsieur Pepys, de Georges Couturier (383 représentations).
1944
Antigone, de Jean Anouilh (645 représentations).
A quoi rêvent les Jeunes Filles, d'Alfred de Musset (106 représentations).
1945
L'Agrippa, d'André Barsacq (146 représentations).
Les Frères Karamazov, de Jacques Copeau et Jean Croué, d'après Dostoïevski (227 représentations).
1946
Roméo et Jeannette, Jean Anouilh (123 représentations).
1947
L'Invitation au Château, de Jean Anouilh (591 représentations).
Les trente-sept sous de Monsieur Montaudoin, deux Eugène Labiche et Martin (153 représentations).
1948
le Révizor, de Nicolas Gogol, dans une adaptation d'André Barsacq (61 représentations).
1949
Le Pain dur, de Paul Claudel (128 représentations).
Nuit des Hommes, de Jean-Bernard-Luc (44 présentations).
La Perle de la Canebière, de Eugène Labiche et Marc Michel (44 présentations).
1950
Henri IV, de Luigi Pirandello, dans une adaptation de Benjamin Crémieux (182 représentations).
1951
Colombe, de Jean Anouilh (458 représentations).
1952
La Tête des Autres, de Marcel Aymé (506 représentations).
1953
Médée, de Jean Anouilh (32 représentations).
Zamore, de Georges Neveux (32 représentations).
Le Joueur, de Hugo Betty, dans une adaptation de Maurice Clavel (45 représentations).
1954
Les Quatre Vérités, de Marcel Aymé (99 représentations).
Catalina, de Félicien Marceau (44 présentations).
Chaque saison, la troupe du Théâtre de l'Atelier joue, lance tant en France qu'à l'étranger, dans les décors et la mise en scène de leur création, les pièces les plus caractéristiques de son répertoire.
- Taille : 18cm x 13,5cm
- Théâtre de l'Atelier
- Place Dancourt - 18eTéléphone : Montmartre 49 - 24
- Métro : Anvers, Pigalle, Abesses, Barbès.
- Autobus : 30, 85,67
- DirecteurAndré Barsacq
- Administrateur Georges Villar
- Secrétaire générale Jean Flory
- Directeur de la scène Paul Mathos
- Régisseur Paul - Laurent
- Chef machiniste : André Courtiller Chef et Tricia, André Boucry
- Saison 1955 - 1956
On a beaucoup écrit sur le théâtre. Mais les auteurs s'en tiennent, d'ordinaire, un seul de ces aspects. La plupart n'étudient que la littérature dramatique. Certains n'accordent d'attention qu'aux décors rouges.
Or le théâtre est un art complexe et autonome. Si dans ce petit livre, nous apportons à son sujet quelque chose de nouveau, c'est le souci de ne jamais perdre de vue la totalité de ces éléments.
Issus d'une même source, tantôt ils demeurent unis et tantôt ils se séparent. L'un de parfois de mines. Les autres cependant continuent de se manifester obscurément pour reprendre à leur tour la première place. Ainsi se déroule toute la vie de l'art théâtral, avec ses périodes de plénitude, ces accidents et ses déchéances.
Par des exemples concrets nous nous sommes efforcés de la décrire, mais en nous limitant à ses grandes lignes pour la rendre plus aisément saisissable. Aussi voudra-t-on bien de s'étonner d'aucune omission. Des hommes comme les oeuvres nous avons entendu ne retenir que l'essentiel.
De même il nous a fallu passer rapidement sur des facteurs secondaires mais non sans importance dans l'élaboration du drame : tels, la condition sociale des comédiens, la législation théâtrale, l'économie financière des spectacles, les rapports avec l'Etat. Nous n'avons pu faire que des allusions très brèves à la composition du public et à sa répartition dans les salles selon les coutumes du siècle et les initiatives des architectes, toute contingence qui ne laisse pas d'influer sur l'ouvre dramatique.
Enfin sans prétendre établir une bibliographie rationnelle, nous avons voulu simplement énumérer les ouvrages nous avons puisé des renseignements.
Libérer l'art théâtral d'illusoires dépendances et le placer sur son plan véritable, tel a été notre unique dessein. Puissions-nous par surcroît susciter chez nos lecteurs un peu de la passion qui'il nous inspire !
- Taille : 20cm x 13cm
- Table des matières
- Chapitre 1
- Naissance pg1
- Chapitre 2
- Le miracle grec pg18
- Chapitre 3
- Les résonances du théâtre grec pg45
- Chapitre 4
- Le théâtre de la chrétienté pg71
- Chapitre 5
- L'humanisme et la réforme pg87
- Chapitre 6
- Le miracle élisabéthain pg115
- Chapitre 7
- Le classicisme à la française pg144
- Chapitre 8
- La tradition comique pg164
- Chapitre 9
- Les tréteaux pg185
- Chapitre 10
- Du romantisme au réalisme pg213
- Chapitre 11
- Le réveil de l'imagination pg247
- Chapitre 12
- Carrefour pg273
- Bibliographie pg295
- Table des illustrations pg307
ISBN : 2857255934
Le métier de cordiste est appparu il y a un peu plus de 20 ans quand des alpinistes et des spéléologues ont utilisé leurs techniques de corde pour des interventions dans le bâtiment et les travaux publics. L'introduction de ces techniques de progression a rapidement fait l'unanimité grâce à leur facilité de mise en application et la sécurité apportée.
Telle l'araignée pendue à son fils, le cordiste évolue à la frontière de sa passion dans l'exercice d'une activité professionnelle récente qui s'est structurée. Le besoin d'efficacité qui caractérise notre époque et la diversité des domaines d'intervention réserve de beaux jours à ce métier d'avenir.
Ce Code Vagnon est l'ouvrage de référence des formations des Certificats de qualification professionnelle de cordiste (CQPC) et des Certificats d'aptitude aux travaux sur corde (CATSC).
- Taille : 24cm x 15,5cm
- Sommaires
- Introduction pg7
- Chapitre 1
- Les milieux d'intervention pg9
- Chapitre 2
- Notions de physique - application aux travaux sur corde pg15
- Chapitre 3
- Le matériel pg27
- Chapitre 4
- Comment équiper pg65
- Chapitre 5
- Déplacement sur corde pg95
- Chapitre 6
- Techniques de progression sur constructions métalliques pg117
- Chapitre 7
- Déplacement de charges pg133
- Chapitre 8
- Techniques d'intervention de secours sur corde pg141
- Chapitre 9
- Réglementation pg149
- Annexe
- Quelques adresses Internet utiles pg157
Début de la publication février 1908
Fin de la publication 1929
70 publications irrégulières
- Taille : 34cm x 23cm
- Contents
- The Shakespeare Memorial. A National Theatre
- Venetian costumes from the book of Cesare Vecellio by Alelen Carric & D. Nevile Lees
- The white fan by Hugo von Hofmannsthal : translated by Maurice Magnus
- Two theaters by Leon De Schildenfeld Schiller. Concluded
- Note on an old engraving by Allen Carric
- Mr Spence on tolerance in dramatic criticism by Gordon Craig
- The eight command, (international copyright) by John Balance
- A note on applause, by Adolf Furst. Book reviews
- Foreign notesIllustrations
- Frontispiece. A design for a scene for Macbeth by Gordon Craig
- Seven designs from the book of Cesare Vecellio
ISBN : 1559345276
This comprehensive survey of the practical and aesthetic aspects of basic lighting design treats lighting design for the stage as both an art closely integrated with the director’s, actor’s, and playwright’s vision, and a craft that provides practical solutions for the manipulation of stage space.
- Taille : 23,5cm x 19cm
- Contents
- Preface
- Chapter 1
- An introduction to designing with light pg1
- Chapter 2
- Lighting production team pg12
- Chapter 3
- Electrical theory and practice pg21
- Chapter 4
- Lenses, lamps, and lighting instruments pg37
- Chapter 5
- Cables and connectors pg70
- Chapter 6
- Intensity control pg82
- Chapter 7
- Projections pg97
- Chapter 8
- Praticals and effects pg112
- Chapter 9
- Color pg122
- Chapter 10
- Advanced technology instruments pg135
- Chapter 11
- The design process pg147
- Chapter 12
- The image of light pg157
- Chapter 13
- The lighting key pg165
- Chapter 14
- Using the lighting key to draw the light plot pg176
- Chapter 15
- Drafting for lighting design pg189
- Chapter 16
- Design examples pg208
- Chapter 17
- Rehearsal and performance prodedures pg28
- Glossary pg246
- Index pg259