Bibliothèque
L’ATPS met à disposition une bibliothèque technique et créative qui permet à chacun·e de se plonger dans l’histoire des arts et techniques de la scène passées et actuelles. Utilisez la barre de recherche pour trouver les ouvrages répondant à vos critères. Contactez-nous pour consulter les ouvrages à Bruxelles !
ISBN : 0911747370
Dozens of newly manufactured lighting instruments, and many old ones not included in the first edition, bring this second edition up to date. Photometric data-beam angles, field angles, foot candles and beam diameters at various throw distances, etc.-on over 500 theatrical lighting instruments make this an indispensable reference for lighting designers and electricians.
- Taille : 23cm x 15cm
- Table of contents
- Introduction
- Fresnels pg52
- Plano-convex spotlights pg91
- Ellipsoidal reflector spotlight pg102
- Moving Lights pg381
- Beam projectors pg413
- Scoops pg428
- Follow spots pg458
- Striplight cyc lights pg546
- Par-type units and reflector lamps pg579
- Appendix pg609
- Index pg629
A.A.Bakhrushin State Central Museum keeps a unique collection of theatre relics of Russia. Here one may see the history of all kinds and genres of theatre art from the beginning to recent times. Almost 1,5 million exhibits are stored in the reserves of the Museum: they are archives of theatre personalities, portraits of eminent actors, singers, producers, dramatists, ballet-masters, dancers, composers, painters; costumes, personal belongings and properties; set designs and sketches made by great masters of scenery; posters and programmes, photographs of artists and performances, rare books devoted to theatre art, video and cinematographic documents, articles of the theatre daily life.
Aleksey Aleksandrovich Bakhrushin, who collected all these precious treasures, was born in a merchant family. In the 1890s A.A.Bakhrushin started gathering his theatre collection and this became his main occupation.
A.A.Bakhrushin Theatre Museum, the largest collection of monuments of theatre art, is well-known all over the world. Its exhibitions are organized in our country and abroad
- Taille : 29,5cm x 21cm
- The sources of the Russian National Theater
- The Russian Theater of the 19th-Early 20th centuries
- The Avant-Garde Theatre of the 1920s
- The Room of F.I. Shalpapin
ISBN : 227106256X
Au début de ce siècle, Meyerhold est l'un des hommes qui, pour Louis Jouvet, « incarnent le mieux l'idée qu'il est permis de se former du metteur en scène ». Expérimentateur obstiné, polémiste hardy, il choisit, dès 1918, le camp de la Révolution, mais engage avant tout sa vie dans le théâtre. Initiateur en 1922 de l'Octobre Théâtral, il est exécuté en 1940, victimes de la répression stalinienne.
Son ouvre est inséparable des courants d'avant-garde qui revitalisent les scènes européennes, mais demeure profondément nationale. Autour de lui, des écrivains et des poètes russes : Gogol l'inspirateur, Blok, Maïakovski, Erdman récemment redécouvert après des années d'occultation, et des compositeurs tels que Glazounov, Gnessine, Chostakovitch, Prokofiev ...
Du symbolisme au constructivisme, à travers la réflexion sur la convention, le grotesque, le théâtre de foire, la commedia dell'arte, le théâtre oriental, le parcours de Meyerhold est aussi riche que complexe. Ces contradictions sont celles d'un créateur qui, fidèle à ses options fondamentales, ne s'en remet pas moins en question à chacun de ses spectacles.
A travers l'analyse de ces grandes mises en scène - spectacles quasi légendaires - la Baraque de foire, le Bal masqué, le Cocu magnifique, la Forêt, le Mandat, le Révisor -, Béatrice Picon-Vallin dégage les processus de la création théâtrale, donne à voir le travail du metteur en scène avec le texte, l'acteur, l'espace. Elle interroge des rapports étroits évolutifs que le théâtre de Meyerhold entretient avec les arts plastiques, cinéma, la musique.
Ce livre fait découvrir une oeuvre aussi exigeante à l'égard d'un acteur polyvalent est d'abord musicien, qu'à l'égard d'un spectateur dont elle requiert l'actif collaboration. Une oeuvre dont on a pu dire qu'elle a donné « des racines au thétâre de l'avenir ».
- Taille : 27cm x 21cm
- Table des matières
- Remerciements pg7
- Avertissement pg9
- Introduction pg11
- Interférence pg12
- Meyerhold et le thétre européen. La synthèse des arts pg14
- Meyerhold et le grotesque pg16
- De la stylisation au grotesque
- Baraque de foire et bal masqué pg26
- Le théâtre de la convention pg27
- La première Baraque de foire pg33
- Une activité multidirectionnelle. Expérimentation sur les genres (1908 - 1912) pg39
- Le grotesque doit devenir l'âme de la scène pg48
- Le Studio de la rue Borodine pg56
- Le Bal masqué pg63
- Autour de l'Octobre Théâtrale
- Constructivisme et Biomécaniques pg74
- Petrograd 1917 - 1919 pg75
- Moscou 1920 - 1921. Les principes de l'Octobre Théâtrale pg85
- Rationalisation du spectacle et du jeu de l'acteur pg91
- La voix du grotesque pg125
- La scène dans la cité, entre la piste de cirque, le champ de manouvres et l'écran pg141
- Les métamorphoses de la mort de tard elle qui ne pg141
- La Terre cabrée pg145
- Un théâtre dans la cité pg149
- Le lac Lull. Théâtre, cinéma, cinéfication pg151
- D. E. Cinéma, jazz, danse pg154
- « La Forêt ». Classique russe et burlesque américain pg160
- Pourquoi Ostrowski ? La variante sage : une place lucrative pg161
- Le travail dramaturgique. Construction d'une nouvelle machine à jouer pg166
- L'interprétation des personnages. Une comédie de masques. Agitation et traditions pg171
- L'organisation spatiale pg174
- Le montage dramaturgique et le scénario des actions scéniques pg179
- La part du burlesque américain pg188
- Le jeu de l'acteur avec les objets pg192
- Arkachka-Ilinski. Genèse montage du personnage pg200
- La puissance du thétre pg204
- Une dramaturgie grotesque : « le Mandat » pg206
- La drôle de carrière d'un auteur commique à succès pg206
- Le « héros » dans l'oeuvre d'Erdmann pg208
- Le texte du Mandat pg209
- La tradition gogolienne dans le Mandat pg213
- La structure du Mandat. Le « rire à travers les larmes » pg217
- La construction des dialogues pg219
- Outrance ou vérité pg220
- Les réactions des spectateurs. Une salle en ébullition pg221
- Un décor dynamique pg223
- Les principes de la mise en scène pg226
- Statut du personnage et de l'acteur pg230
- Le tragi-comique de l'acte III pg237
- Principes pour la construction des personnages pg242
- L'évolution du jeu grotesque pg245
- Théâtre et Musique« le professeur Boubou » et les transformations du théâtre politique pg250
- Les solutions spatiales : une construction sonore pg251
- Le « sociomécaniques ». La construction du rôle pg253
- Jeu tragi-comique et pré-jeu pg255
- La partition musicale et le jeu sur la musique pg259
- « le Révisor » et le processus du travail théâtral chez Meyerhold pg264
- La richesse du spectacle pg265
- Théâtre et littérature pg266
- Travaux préparatoire pg270
- La construction du texte pg275
- Recherche de la polyphonie visuelle pg278
- La genèse du spectacle pg280
- La construction de l'espace pg285
- Théâtre et cinéma pg298
- Réalisme ou « surnaturalisme » ? pg303
- Les répétitions de « la Lettre de Tchmykov ». Jeu en filigrane pg306
- La scène muette pg308
- Personnages et acteurs. Révision et interprétation pg310
- Le montage dans le personnage de Khlestakov pg315
- Le burlesque, le biologique pg323
- Le personnage, entre biologie et mécanique pg326
- Choeur ou troupeau ? Le Révisor, une comédie du pouvoir et de la peur pg330
- Le grotesque pg334
- Un Théâtre musical pg340
- Musique et peinture pg341
- Musique et texte. Instrumentation du texte du Révisor pg34
- Lla partition et la construction musicale. Musique audible et inaudible pg348
- Analyse de la composition musicale et plastique dans le Révisor pg355
- Pouchkine, Prokofiev et Boris Godounov pg361
- Meyerhold et la musique de son temps pg36
- Ll'évolution de Meyerhold vers une théorie du contrepoint pg371
- Une dramaturgie musicale pg374
- Le jeu de l'acteur et de la musique. De l'acrobate acteur chinois pg378
- Entre l'improvisation et la rigueure scientifique pg380
- Conclusion pg384
- Les années 30 pg384
- La dimension utopique. Théâtre engagé, national, polémique pg387
- Le grotesque, structure de l'oeuvre théâtrale pg390
- Vers une organisation des rapports entre les arts et leurs matériaux pg393
- Annexe : Glossaire des noms et sigles russes et étrangers pg397
- Chronologie 1874 - 1930 pg399
- Biographie pg403
- Index pg415
- Sources des documents photographiques pg425
Meyerhold is as great, as incomprehensible. The drama of Master's destiny may be compared only to the drama of ihis Art. And in thid respect, the only thing we should do is to repeat Nikolai Gogol's words and exclam "Now, I can't stand it any more ... Give me another pen. My pen is languid, dead and too weak for this canvas".
...
The cards included in this section - are only a small part of exhibits among wich are sketches of scenery, models, suits created by prominent theater artists of Meyerhold's plays, rare books from his library, personal things and pieces of interior from the flat in Brusovsky, wich were saved by a miracle, manuscripts and photos - many of them are unique and published for the first time.
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- Taille : 21cm x 14,5cm
- Cartes photographiques
Deux théâtres soviétiques à Paris
Les Russes ont profondément le goût et le sens du théâtre. C'est à Moscou qu'avant de créer le Théâtre des Arts, en 1910, jJacques Rouché alla étudié les travaux de Meyerhold et de Dantchenko ; c'est à Moscou que le plus grand théoricien du théâtre moderne, Gordon Craig, monta son Hamlet, en 1912 ; enfin, cette Russie que les ballets de Serge de Diaghilev nous apportèrent la révélation de Shéhérazade par quoi dix années de décoration théâtrale, et aussi de mode, furent directement influencés.
Depuis la Révolution d'Octobre, le théâtre russe a connu de nouveaux développements. Le nombre des scènes, des studios s'est accrue du fait que la pièce est considérée non seulement comme une matière à création artistique, mais aussi comme une matière à propagande et que le théâtre attire à lui des larges masses populaires. Ainsi s'explique le nombre et la valeur des recherches des metteurs en scène qui, sous le nouveau régime, suscitèrent la création d'une quantité considérable de clubs théâtraux dans toute l'Union (plus de 2000 en 1929).
Il eût donc été logique de connaître d'abord le théâtre d'État de Meyerhold, puisqu'il constitue en quelque sorte le plus audacieux des laboratoires de mise en scène de la Russie soviétique… Les circonstances ont fait que Paris qui connaissait déjà le Théâtre Kamerny (1923), le Théâtre Stanislavsky (1924), le Théâtre Habima (1925) et le Théâtre juif d'État de Granovsky (1127), le théâtre Voktanghov (1928) n'aura vu qu'en dernier les réalisations de Meyerhold.
Le succès du Théâtre Kamerny a été vif, quoi que une pièce comme Giroflé-Gitofla (1922), par exemple nous et paru appartenir déjà à l'histoire du théâtre, parce que représentant des efforts et des recherches qui ont été, depuis, dépassées. Peut-être eût-il mieux valu à la place de l'Orage (1124), redonner cette Phèdre étonnante dont la révélation au Théâtre des Champs-Élysées en 1923 suscita tant de polémiques, où nous montrer l'Annonce faite à Marie, de Claudel, Sainte Jeanne, de Shaw ou l’Antigone, d’Hasenclever. Surtout la qualité dramatique des deux pièces récentes de O’Neil était vraiment insuffisante : Tous les enfants du bon Dieu ont des ailes (1929) et l'Amour sous les Ormes (1926). Celles-ci nous ont permis, néanmoins, de nous rendre compte de l'évolution d'Alexandre Taïroff dont le goût, l'imagination et la science reste extrême, et qui fait de plus en plus de place, dans le spectacle, à l'expression des forces intérieures du drame. La période du seul dynamisme dramatique qui fut si nécessaire pour redonner au théâtre son sens vrai et son caractère social, est dépassée.
Quant à la somme des sottises qui ont pu être écrites par l'adaptation par Meyerhold du Révisor, de Gogol (1926), elle mesure l'incompréhension et l'égarement d'une critique intoxiquée de littérature, rongé par les préjugés du dialogue qu'ici la fortune des pièces de Bataille et d’Hervieu et pour qui la mise en scène est, avant toute chose, le triomphe d'une machinerie décorative dont le peintre à la plus grande responsabilité. Des vedettes, des mots d’esprit, des clichés dramatiques ou comiques, une sorte de « métier » vulgaire : il n'en faut pas davantage pour combler d'aise les censeurs contemporains.
La critique française a complètement perdu le sens des réalités théâtrales et des traditions d'un art essentiellement collectif est populaire en décadence continue depuis Molière. Heureusement que le public n'en est pas encore là et qu'en faisant un très grand succès aux représentations de Meyerhold sur la scène du Théâtre Montparnasse, il a manifesté sa joie de trouver enfin dans un spectacle ce qu'il exige secrètement qu'un spectacle lui apporte : la fantaisie, l'émotion, le rire, la joie des sens, le plaisir de l'esprit, la poésie et la satire. En somme, des raisons de se divertir, de s'instruire et de s’exalter.
Grâce à un contact direct entre le spectateur et l'acteur que facilite la suppression du rideau, de la rampe, des bandes d'airs et des décors à portants traditionnels, mais recréer une illusion nouvelle, intérieur, dont vit tout son théâtre. Il renouvelle la vieille loi des contrastes en l'enrichissant d'actualité : c'est ce qu'il appelle « rajeunir » le répertoire. Il se moque ou s’émeut, joue de tous les claviers, parfois avec frénésie, toujours avec volonté, utilise à fond les moyens d'expression que l'acteur complet met à sa disposition, en prolongeant le jeu de l'acteur par l'emploi d'instruments scéniques appropriés, d'une construction et d'une organisation de l'espace, sans trompe-l'œil, que le geste, le mot, le mouvement, la lumière feront vivre d'une vie singulièrement forte. C'est pourquoi ces lumières ne sont vraies, ni ses décors réalistes.
Le caractère social de tels spectacles s'affirme hautement sans que jamais la poésie en souffre, dont tous les éléments de création scénique accroissent le rayonnement, aiguisent la puissance d'expression (la scène d'amour et celle du départ dans La Forêt, les scènes de la romance et du menuet, ou la scène de la folie du préfet dans Le Revisor par exemple).
Le souci du détail, chez Meuerhold, ne tolère aucune négligence. C'est dépouillé et dense tout à la fois, et si tout vient au premier plan, il reste au spectateur a choisir et à prendre ce qu'il peut. Meyerhold qui s'est voué à l’art du théâtre depuis plus de 30 ans déjà, possèdent une science de la composition et du jeu, une technique de la scène puissante originale (je tiens la scène du salon dans la troisième partie du Révisor pour un pur chef-d'œuvre d'une force comique, d'une richesse de nuances, d'une unité d'expression et d'une mise au point technique incomparable). Le renouvellement est continu, chez Meyerhold. Sa passion du théâtre emporte tout. Aucune audace, aucun problème ne l’arrête. Il découvre, crée sans cesse et c'est pourquoi on peut justement le considérer comme le premier metteur en scène de ce temps. Le Révisor est une date dans l'histoire du théâtre.
En patronnant et en aidant pratiquement les manifestations de Meyerhold à Paris, Gaston Baty, Charles Dullin, Louis Jouvet, Pitoëff et Sydney Ross ont rendu à l'artiste un juste hommage et ont trouvé leur compréhension du théâtre, face à la critique ignorante et contre l'hostilité intéressée de quelques immigrés russes de leurs amis politiques français.
Léon Moussinac
- Taille : 29,5cm x 21,5cm
La vie de Méliès est une oeuvre d'art. En elle on chercherait en vain l'ennui, la méthode, le prévisible.
Tout lui réussissait. Mais cette réussite avait un soupçon de routine. Méliès connaissait trop les ficelles et les recettes de ces innombrables miracles pour en être lui-même dupe. Il lui fallait aller au-delà du miroir, au-delà de cette feuille d'argent qu'est la réalité.
Six mois après le cinématographe de lumière, Méliès possédait déjà son premier studio, le premier studio du monde, à Montreuil-sous-Bois. Les marchands, avec leur habituelle légèreté, avait attribué au cinéma le rôle d'un enregistreur de farce grossière et facile. Qu'il demeura un divertissement de kermesse c'était leur seule ambition. Méliès chassa les marchands de la foire et imposa la féerie, dont il se fit le mage. De 1896 à 1914, il devait réaliser 1200 films environ et tout inventés : la technique, l'exploitation commerciale, la mise en film, l'organisation corporative, le décor, la prise de vue, les trucages, le scénario, le montage, la régie, la publicité, l'interprétation, la figuration.
La guerre et le baron Haussmann ruinèrent ses entreprises. La procédure fit le reste. Méliès sombra. Dans l'euphorie de l'avant-guerre, personne ne se souvenait plus de ce Méphisto de la croix de Malte à qui le cinéma devait tout.
- Taille : 18cm x 18cm
- Table des matières
- Chapitre 1
- Rencontre avec Méliès
- Jeanne d'Alcy décapitée pg10
- Jeanne d'Arc monte au paradis (croquis de mise en scène ) pg15
- Le théâtre Robert Oudin pg21
- Les cartes vivantes (H. - T.) pg28
- Chapitre 2
- Méliès prestidigitateur manuel pré-cinématographique ou le musée burlesque des figures de cire pg34
- Méliès caricaturiste pg38
- Bertrand et Robert Macaire pg39
- De la caricature à la farce pg40
- Les illusions fantaisistes (film en 14 images) pg41
- Si j'étais Roi et Le Royaume de Neptune (H. - T.) pg45
- Chapitre 3
- Vie sans miracle de Mélièsle Géant et les Cloches pg49
- Chapitre 4
- Technique de la fantaisiele studio de Méliès pg58
- Rêve d'une nuit d'été (H. - T.) pg60
- Le laboratoire de la Star Film pg62
- Caméra (Kinétographe) de Méliès pg63
- Le truc des vues sous-marines pg65
- Machinerie des apparitions pg68
- Machinerie pour le géant de la Conquête du Pôle pg70
- Le truc de l'Homme à la tête de caoutchouc pg75
- Au Pays des Fées (H. - T.) pg77
- Chapitre 5
- Les films de Méliès pg79
- Le Voyage dans la Lune (scénario) pg92
- Le Voyage dans la Lune (film en 35 images) pg93
- New York - Paris en automobile (scénario) pg99
- Les Quat'Cents Farces du Diable (scénario) pg105
- Voyage à travers l'impossible (scénario) pg117
- 20.000 Lieux Sous les Mers (scénario) pg127
- Le Livre Magique (film en 10 images) pg132
- Le Mélomane (film en 13 images) pg134
- Les Incendiaires (histoire d'un crime) (film en 7 image) pg138
- Féérie du Printemps (H. - T.) pg40
- Méliès créateur du Film de publicité pg141
- Tout ce qui subsiste de milliers de films, d'un million d'images pg145
- Hydrothérapie Fantastique (film en six images) pg150
- Robert Macaire et Bertrand pg152
- Au pays des jouets (H. - T.) pg157
- Chapitre 6
- Bibliographie
- Chapitre 7
- Appendice : « Mes mémoires » par Georges Méliès
- La jeunesse de Méliès pg171
- De Robert Houdin au cinéma pg174
- Le cinématographe et la lutte du début pg180
- Techniques de fantaisie pg185
- Appareil de prise de vue et opérateurs d'avant 1900 pg189
- Du Congrès du Cinéma aux malheurs d'un honnête homme ph197
- De la période noire au Gala Méliès pg203
- A la maison de la Mutuelle du Cinéma pg209
- Toile de fond de Méliès (H. - T.) pg212
Le théâtre, sous ses diverses formes, depuis l'humble baraque foraine jusqu'à la vaste et resplendissante scène que contiennent les grands monuments spéciaux, et, sinon un besoin, du moins une des distractions principales de toutes réunion humaine.
L'histoire en a été faite avec ampleur par des auteurs du plus haut mérite, et nous nous empressons de dire, en le rendant tout d'abord, que nous ne l'entreprendrons pas ici.
Nous nous contenterons, si nos lecteurs le veulent bien, de causer avec eux d'une façon tout à fait familière et élémentaire de ce qui constitue « le théâtre » dans ses procédés d'exécution techniques : décors, trucs, illusions.
Il est bien intéressant de constater, lorsque l'on fait un petit voyage de ce genre autour de la scène et sur la scène, que de très grands effets sont ingénieusement produits par des moyens d'action très élémentaires.
En dehors de son rôle philosophique et éducateur qui est considérable, mais que nous n'envisagerons nullement ici, c'est ce qui fait, pour le public, l'attrait principal du théâtre. Il lui vend, il lui donne souvent, car la générosité des artistes et traditionnelle cette chose qui n'existe pas et qui joue un si grand rôle dans l'existence humaine : l'Illusion.
Dans ces formules pratiques, l'art théâtral fait entrer le rêve et s'efforce, avec succès, d'arracher pendant quelque temps le spectateur aux rigueurs et aux soucis de la réalité. Il possède, pour arriver à son but, la poésie, la couleur, la lumière, le son des instruments de musique.
Donc le théâtre a le droit et la mission de nous fournir « de l'illusion ».
A-t-il besoin pour cela de recourir à des moyens compliqués et puissants ?
Quelque surprenant que cela puisse paraître, nous pouvons répondre que non.
C'est par des procédés très simples, par des trucs classiques élémentaires, auquel l'ingéniosité des machinistes et des décorateurs apportent le temps à autre une petite contribution nouvelle, que l'on arrive à réaliser des « mises en scène » qui paressent très compliquées lorsqu'on les regarde à distance de spectateurs. Le charpentier jouant un plus grand rôle que le mécanicien.
Un soir que nous assistions sur la scène de l'Opéra, à Paris, en 1884, à l'émouvant naufrage du vaisseau de l'Africain, feu Mataillet, le chef machiniste, nous faisait remarquer avec fierté professionnelle qu'il n'y avait qu'un seul et unique morceau de fer dans cette construction destinée à chavirer bien sagement dans les toiles peintes en « flots irrités » : cette pièce de métal, c'était un gros taxe autour duquel s'opérer la rotation.
Nous étions sous la charpente même au moment où le bon Mataillet nous fournissait cette explication : elle faisait son mouvement de bascule, et ce fut une grande marque de confiance que nous lui donnâmes de demeurer sans sourciller dans le faux pont du navire qui engloutissait en apparence les héros du programme musical de Meyerbeer avec une multitude de figurants.
Est-ce à dire que le théâtre ne fait pas appel aux procédés scientifiques pour réaliser ses effets ?
Ce serait une erreur, et le beau parti qu'il a tiré de l'électricité appliquée, sous toutes ses formes, suffirait à démontrer qu'il est toujours prêt à progresser et à s'assimiler les moyens d'actions qui peuvent faciliter sa tâche. Nous en trouverons de nombreux exemples dans la suite de ce petit ouvrage.
Mais, en principe, des trucs auxquels on a recours sont simples : ils ne peuvent être autres, sous peine de devenir dangereux, alors que, dans un espace restreint, et quand et que les instants sont comptés, le personnel doit accomplir toutes sortes de manouvres diverses. C'est ainsi, par exemple, que des moyens d'action imaginée à l'origine pour certaines grandes féeries classiques, tels que le Pied de Mouton, les Pilules du Diable, les Sept Châteaux du Diable, etc., sont restés sensiblement tels quels.
Le progrès scientifique s'est manifesté principalement dans les music-halls auxquels le publique demande de lui montrer des tours de force et de l'acrobatie. Cependant, là encore, tout le succès de quelque dangereuse manoeuvre repose sur la mise en pratique audacieuse, parfois téméraire, une petite formule d'algèbre, du tracé d'une courbe géométrique pendant longtemps considéré comme une simple curiosité mathématique. Il convient d'observer au point de vue philosophique que ce qui combinent des trucs et des acrobaties sur un principe de ce genre ne l'expérimentent jamais eux-mêmes : ils s'en remettent pour cela à l'acrobate, lequel leur témoigne, lui aussi, sa confiance en faisant l'essai ; c'est un échange de bons procédés entre la science et la pratique.
Dans tout ce que nous allons examiner par la suite, nous trouverons donc, d'une façon évidente, l'illusion produite par la simplicité : nous la trouverons dans le décor, dans le costume, dans la reproduction des phénomènes naturels que le théâtre est obligé de faire entrer dans son cadre.
Il n'est besoin, pour tout cela, ni d'énormes efforts, ni de vastes emplacements. Après avoir assisté dans la soirée une pièce de théâtre, lorsque l'on a l'occasion de revoir la salle le lendemain matin, dans le demi-jour, dans le silence, sans lumière, sans spectateur, on est généralement surpris de ces petites dimensions : c'est encore bien autre chose, si l'on monte sur la scène muette.
En effet comme nous le disions dès le début, le théâtre, c'est l'illusion, et l'illusion n'a ni dimensions ni limites.
Voyons les moyens élémentaires de la produire.
Max de Nansouty
- Taille : 20cm x 13cm
- Table des matières
- Avant-propos pg5
- La scène, les dessous, les cintres, les décors pg9
- Chapitre 1
- Petit truc et grand truc pg37
- Le tonnerre ph37
- Les éclairs pg39
- La pluie, la grêle pg40
- La neige pg40le brouillard pg41
- Le vent pg41
- Cris d'animaux pg42
- Artillerie et pyrotechnie pg43
- Les faux incendies au théâtre pg46
- Les flots de la mère pg46
- Les trappes anglaises pg48
- Les naufrages pg48
- L'aéroplane pg57
- Chapitre 2
- L'emploi des miroirs pg59
- Aux pays du rêve : l'antre des fantômes pg59
- La décapitait aquatique pg61
- La tête à l'envers pg63
- La femme-araignée pg66
- La décapitée parlante pg68
- Les fantoches vivants pg70
- Les filles de Neptune pg72
- Le palais des Mirages pg78
- Chapitre 3
- Les illusions pg78
- L'escarpolette diabolique pg78
- La caisse mystérieuse pg80
- L'enfant évaporé pg83
- La femme flottant dans l'air pg86
- Le coup d'épée pg88
- Le coup de hache pg90
- Chapitre 4
- Trucs de physique pg94
- Le masque de base un mot pg94
- La « seconde vue » dévoilée pg96
- Chapitre 5
- Grands mécanismes pg100
- Les courses de chevaux sur la scène pg100
- Chapitre 6
- Grande acrobatie pg103
- Le looping-the-loop pg103
- La flèche humaine pg106
- Le tourbillon de la mort pg107
- Montagnes russes nautiques pg109
- Le toboggan nautique ph109
- La Loïe Fuller pg111
- Les Frères Davenport pg114
- Chapitre 7
- Pantomime pg117
- Chapitre 8
- L'art de se grimer de se travestir pg122
- Chapitre 9
- Le costume des gymnastes et des acrobates pg124
- Chapitre 10
- Les jeux japonais pg127
- Chapitre 11
- Les automates pg130
- Chapitre 12
- Cinématographie pg135
- Fusil photographique pg136
- Tachyscope pg136
- Kinétoscope pg138
- Cinématographe pg138
- Mutoscope pg140
- Chronophotographie pg142
- Chapitre 13
- Jouets et petits trucs pg143
- Le petit jongleur mécanique pg143
- Le clown dessinateur pg144
- Les deux acrobates pg144
- La mouche mécanique pg146
- Le cycliste et son chien pg147
- L'oiseau mécanique pg147
- Le scarabée automate pg148
- Le petit rémouleur pg149
- Le match cycliste pg150
- Le gai violoniste pg151
- Le muguet artificiel pg151
- Pour faire soi-même un kaléidoscope pg152
- Un baromètre à mon marché pg153
- Conclusion pg155
ISBN : 2912017009
Le présent ouvrage se présente sous des habits modestes : à première vue, on dirait un aide-mémoire ou un simple catalogue de ce qui s'est construit en France, en matière de salles de spectacles, entre 1980 et 1995, c'est-à-dire à une époque fortement marquée dans le domaine de la culture par les deux ministères de Jack Lang (1981 - 1986 et 1988 - 1993). On aurait tort, cependant, de s'en tenir aux apparences : Marcelle Freydefont et Jean Chollet, en établissement avec rigueur cette suite de monographies, de fiches documentaires, de rappels chronologiques et d'index, ont certainement eu conscience de contribuer à l'histoire récente du théâtre français, sous l'angle de son rapport à la cité et à la société, mais aussi quant aux enjeux esthétiques des débats qui l'ont agité. Tout au long de leur travail, ils ont eu le souci d'éclairer l'une pour l'autre architecture et politique, scénographie et ambitions dramaturgiques, construction des édifices et pratique du spectacle.
Robert Abirached
- Taille : 26cm x 21cm
- Sommaire
- Avant-propos par Philippe Douste-Blazy pg8
- Préface par Robert Abirached pg13
- Introduction par Jean Chollet et Marcel Freydefont pg17
- Présentation de 87 lieux scéniques selon le schéma suivant :
- - Un texte général
- - Deux plans (coupe longitudinale et plan de masse de la salle)
- - Trois vues du lieu (vue extérieur, une vue sur scène et une vue sur salle) pg37
- Présentation succincte des autres lieux inventoriés pg215
- Annexe
- Une chronologie générale (1943 - 1996) pg267
- Une biographie, présentation des concepteurs : architectes, scénographes, acousticiens, ingénieurs pg279
- Une biographie pg305
- Les fiches techniques documentaires des 87 lieux pg307
- Index
- Un index général des lieux cités pg369
- Un index général des personnes citées pg375
- Un index géographique (régions et villes) pg379
ISBN : 2253063967
Le but du présent ouvrage est de retracer l'histoire du théâtre français du Moyen Âge à nos jours et de rendre compte de son évolution en liaison avec l'histoire de notre pays. Les bouleversements politiques, sociaux et religieux, ont en effet retenti tout particulièrement sur un art éminemment lié à la vie publique.
L'histoire du théâtre ne peut s'inscrire sur le mode des autres arts. Le théâtre n'existe qu'au moment où il a lieu, et son caractère éphémère est lié à sa nature même. Il a, de plus en plus, l'ambition de réunir tous les arts en un seul : poésie et littérature, musique et peinture, sculpture et architecture. Il possède ses propres moyens d'expression : diction, jeux corporels, danse, mime, costumes, éclairage. Enfin, les documents qui jalonnent son histoire sont lacunaires, hétérogènes, souvent difficile à interpréter.
Nous avons voulu rendre compte du « fait théâtral » dans toutes ses composantes : élaboration des esthétiques des formes dramaturgiques, mode et lieux de production, pratiques et techniques scéniques, représentation, public, jeux de l'acteur, relations avec les autorités politiques et religieuses.
Nous avons cherché à définir les « grands moments » qui, des mystères du Moyen Âge à la dramaturgie nouvelle d'Adamov ou d'Ionesco, confère au théâtre une chronologie originale.
Nous avons écarté tout plan standard d'un chapitre à l'autre. Chaque auteur a écrit en toute liberté un essai personnel. En parcourant ces essais on retrouvera néanmoins, comme un écho à travers des époques, les grands débats esthétiques qui sont encore les nôtres.
- Taille : 19cm x 12,5cm
- Table
- Sommaire pg7
- Préface par Ariane Mnouchkine pg9
- Note aux lecteurs par Jacqueline de Jomaron pg11
- Première partie
- La Piété et la Fête ( des origines à 1548 )
- Le théâtre de l'église par Bernard Faivre pg17
- L'acteur et le jongleur par Bernard Faivre pg38
- Le théâtre de la Grand-Place par Bernard Faivre pg47
- L'automne du Moyen Âge : les formes brèves pg63
- L'automne du Moyen Âge : les grandes formes pg82
- Deuxième partie
- Et si on essayait le contraire ? (1548 - 1629)
- Le théâtre Phénix par Jacques Scherer pg105Les actes pg105
- Les ouvres pg116
- La profession de comédie par Bernard Faivre pg129
- Métamorphose de l'espace scénique par Jacques Scherer pg150
- La fin du monde pg150
- L'époque de la miniaturisation pg155
- Troisième partie
- Loeil du prince (1629 - 1680)
- La raison d'Etat par Jacqueline de Jomaron pg163
- Le mécénat de la monarchie pg163
- Les scènes parisiennes pg170
- Les Comédiens au service du Roi pg180
- « Droit d'auteur » et droits des auteurs pg200
- Le métier d'auteur dramatique par Colette et Jacques Scherer pg209
- Penser le théâtre pg209
- La prise du pouvoir pg220
- La constitution théâtrale pg227
- Les provinces du théâtre pg242
- Trois auteurs et leurs armes pg250
- Dramaturgie classique et monarchie absolue pg260
- Cinquième partie
- Fabrique de l'illusion (17e et XVIIIe siècle)
- L'illusion et l'éblouissement par Jean-Jacques Roubine pg403
- L'exhibition de l'incarnation par Jean-Jacques Roubine pg458
- Sixième partie
- Les tréteaux de la Révolution (1789 - 1815)
- Théâtre et fêtes de la Révolution par Pierre Frantz pg505
- L'école de la République pg506
- Athènes sur les boulevards pg513
- Célébrer la Révolution pg525
- Septième partie
- L'air du grand spectacle (1815 - 1887)
- Le moi et l'histoire par Anne Übersfeld pg534
- Les théâtres sous la Restauration pg534
- Du neuf et du Vieux neuf pg538
- Le drame romantique pg544
- Avant « Hernani » pg559
- Après « Hernani » pg565
- Le théâtre « dans l'esprit » pg591
- La Grande magie et par Jean-Jacques Roubine pg596
- Clous en tout genre pg596
- Où l'on parle de mise en scène pg612
- Les rites et les mythes pg631
- Nouveaux usages pour instruments anciens pg649
- Le crépuscule des dieux pg667
- La tentation du vaudeville par Daniel Lindenberg pg675
- Huitième partie
- L'avènement de la mise en scène (1887 - 1951)
- Reconstruire le réel ou suggérer l'indicible par Jean-Pierre Sarrazac pg703
- Jacques Copeau : le tréteau nu par Jacqueline de Jomaron pg729
- Ils étaient quatre par Jacqueline de Jomaron pg740
- Charles Dullin : une inlassable course au trésors pg750
- Georges Pitoëff : « poète de la scène » pg758
- Gaston Baty : « l'illusion d'un monde encore plus beau » pg765
- Un état d'esprit « d'ensemble » pg772
- la Comédie-Française : une crise latente pg774
- En quête de textes par Jacqueline de Jomaron pg777
- A la découverte de l'étranger pg777
- En France, plus d'auteurs que d'oeuvre pg790
- Neuvième partie
- Et par ailleurs
- Un théâtre « pour le peuple » par Jacqueline de Jomaron pg803
- Subversion : de Jarry à Artaud par Michel Corvin pg823
- Le Boulevard en question par Michel Corvin pg843
- L'Etat intervient par Emile Copfemann pg886
- Dixième partie
- Le théâtre de tous les possibles (1951 - 1988)
- La décentralisation par Emile Copfermann pg901
- Une écriture plurielle par Michel Corvin pg912
- Une dramaturgie à l'ancienne ? pg912
- Portrait-robot de nouveau théâtre pg919
- Où la fiche d'identité se diversifie pg935
- L'Age de la représentation par Bernard Dort pg959
- Essai de libération pg959
- L'illusion populaire pg964
- Un « thétre littéral » pg974
- La scène critique pg980
- La représentation en acte pg989
- La représentation représentée pg1004
- Le roi nu pg1038
- Chronologie pg1049
- Bibliographie pg1159
- Index des principaux noms propres pg1175
- Index des ouvres pg1189
ISBN : 8874392095
La fin des années 1880, le théâtre traverse en France une crise importante. Le monde dramatique est divisé entre les tenants de la convention, défendue par les scènes officielles, et les partisans d'une réforme en faveur d'un théâtre du vrai avec les naturalistes ou d'un théâtre du symbole. Née dans ce contexte agité, l'Oeuvre ne constitue pas une expérience scénique de plus, mais le moteur essentiel d'une réforme théâtrale attendue. Elle illustre également une collaboration unique entre les artistes.
Le musée d'Orsay a prit l'initiative de consacrer une exposition aux premières saisons de ce thétre d'avant-garde, fondée en 1893 par un acteur, Aurélien Lugné - dit Lugné-Poe en l'honneur du poète américain -, un écrivain, Camille Mauclair, et un peintre, Edouard Vuillard. Cette manifestation constitue un véritable défi, car rien n'a été conservé, ou presque, de ses représentations éphémères et souvent uniques. Une fois le spectacle donné, ne reste que des éléments séparés, vulnérable, qui ont presque tous disparus, à l'exception de rares maquettes de décors et de costumes. Aucune photographie ni film ne conserve la mémoire des mises en scène permettant de restituer l'alchimie subtile entre le texte, les acteurs et le décor. Les archives administratives, plus abondante, ne suffisent pas à nourrir seul le sujet. Elle compose cependant les vestiges d'une archéologie parlante illustrant le fonctionnement de cette scène « d'à côté ».
Exposer le théâtre est une affaire difficile ; faire comprendre son engagement esthétique, communiquer des émotions à travers les oeuvres liées à son histoire, dégager son originalité forment le socle de cette entreprise.
Placée au confluent des lettres et des arts, l'Oeuvre se prête admirablement à cette analyse. Son programme esthétique brise les conceptions figées d'un théâtre enfermé dans d'insoluble conflit. Face aux formules obsolètes des scènes officielles et à l'acharnement illusionniste pratiqué par Antoine au Théâtre Libre, elle répond au besoin de renouveau de l'art dramatique accéléré par le succès des spectacles libres et imaginatifs des cafés-concerts ou des cabarets fleurissant sur les flancs de Montmartre, comme celui du Chat Noir et son thétre d'ombres.
Lugné-Poe hésite entre différentes formules pour séduire son public. Il s'engage très tôt en faveur du symbolisme, cette distance nécessaire entre le monde et sa représentation. Dans la mouvance dd Puvis de Chavanne, peintre, poète et écrivain s'élève contre la vulgarité d'un art trop proche de la nature. Les découvertes sur la psyché, étayée par les travaux de Charcot, ouvrent parallèlement des voies inédites à l'exploration et à l'interprétation de l'âme humaine. La vision de la vie reflétée par le théâtre s'en trouve métamorphosée.
De nouveaux moyens sont expérimentés sur la scène de l'Oeuvre pour révéler les mystères de l'existence opaque à elle-même et faire accéder le théâtre au rang d'art à part entière. La quête d'authenticité et d'élévation entreprise par les pionniers du théâtre d'art, Paul Fort puis Lugné-Poe, soutenue par des intellectuels, des artistes et des snobs, s'oppose aux attentes du public amateur de vaudeville et d'effets artificiels dont dépendent les directeurs de scène.
Lugné-Poe au début de l'Oeuvre - il n'a que 23 ans - ignore l'ampleur du défi. Ne concevant pas le théâtre sans la peinture, il s'entoure d'un cercle d'amis, Maurice Denis, Edouard Vuillard, les frères Natanson, rencontré au lycée Fontanes, qui lui ouvrent les portes des ateliers et des revues d'avant-garde. Le choix du répertoire, l'habillage du plateau, le jeu des acteurs constitue autant de domaines où s'affirme son originalité et son travail de pionnier d'un art théâtral moderne.
La volonté de Lugné-Poe de placer l'Oeuvre au cour d'une création débarrassée des frontières traditionnelles entre les genres le situe à l'origine des expériences les plus novatrices du XXe siècle. Ennemie du réalisme vulgaire et des perspectives de la toile peinte, ses mises en scène annoncent les innovations du Théâtre d'Art de Stanislavski, celle du premier « studio » de Meyerhold, les synthèses décoratives d'Adolphe Appia et de Gordon Craig, jusqu'à la rénovation théâtrale de Jacques Rouché et même de Jacques Copeau au Vieux-Colombier.
« Sept ans me paraissent le stade maximum d'une entreprise d'avant-garde », constate-t-il dans ses Souvenirs. « D'ailleurs mon devoir et mon rêve, celui de Sourcier, s'associaient et renfermaient plus d'infini que tout ce que la réalité du métier pouvait me donner. (...) L'épicerie théâtrale devrait être plus tard ; l'Oeuvre serait une broderie, une illustration en marge ! ... Ah le bonheur de vivre, en restant en dehors ! ... Sous les étoiles ! »
Cette exposition mettant en rapport des artistes comme Vuillard, Denis, Bonnard, Toulouse-Lautrec, Munch, avec des dramaturges, inscrit dans la lignée des manifestations consacrées à l'histoire culturelle du XIXe siècle, organisé par le musée d'Orsay depuis son ouverture en 1986. En mêlant plusieurs formes d'expression - littérature, musique, peinture, sculpture, estampes, photographies, architecture, archives de toutes sortes - elles permettent d'expliquer l'époque et de restituer le dialogue fécond entre les différents modes de création.
Le projet sur le théâtre de l'Oeuvre, initié en 2001 est réalisé avec brio par Isabel Cahn, chargé d'études documentaires au musée d'Orsay, est complété par une programmation dans l'auditorium du musée d'Orsay. La reprise du spectacle pour marionnettes d'Ubu roi d'Alfred Jarry, monté pour la première fois depuis sa création en janvier 1898 avec la musique de Claude Terrasse, constitue un événement majeur en complément de cette exposition.
Serge Lemoine
- Taille : 28cm x 22cm
- Sommaire
- Remerciements pg6A
- L'Oeuvre pg8
- Serge Lemoine, président du musée d'Orsay
- Lugné-Poe et l'Oeuvre
- Isabelle Cahn
- Chargé d'études documentaires au musée d'Orsay
- Commissaire de l'exposition pg11
- Petite chronique de grandes rencontres
- Antoine Terrasse
- Historien de l'art pg41
- Vuilllard et le théâtre : la peinture à l'Oeuvre
- Guy Cogeval
- Directeur du musée des beaux-arts de Montréal pg51
- Les programmes lithographiées du thâétre de l'Oeuvre
- Geneviève Aitken
- Chargée d'études documentaires
- Centre de recherche et de restauration des musées de France pg67
- L'Oeuvre cosmopolite, un répertoire universel
- Armen Godel
- Comédien et metteur en scène pg85
- Les Théâtres du Père Ubu
- Philippe Cathé
- Compositeur, musicologue, maître de conférences à la Sorbonne pg95
- Lugné-Poe et la SACD
- Florence Roth
- Conservateur de la bibliothèque de la SACD pg105
- Catalogue
- Isabelle Cahn pg111
- Les saisons de l'Oeuvre 1893 - 1900 pg151
- Bibliographie générale pg155
ISBN : 2907810995
C'est en France que le terme « théâtre d'art » apparaît pour la première fois : Paul Fort, en réaction contre le Théâtre libre d'André Antoine, fonde en 1890 le Théâtre d'Art. Le mot va faire fortune. Il est successivement employé dans divers pays d'Europe : Stanislavski et Nemirovitch-Dantchenko fondent le Théâtre d'Art de Moscou, Fritz Erler et Georg Fuchs celuis de Munich, tandis que Craig élabore la théorie d'un « théâtre d'art idéal ».
Cette notion sera notamment revendiquée et illustrée en France par les quatre du Cartel, Baty, Dullin, Pitoëff et Jouvet. Mais le terme lui-même disparaît quelque temps du vocabulaire, à la fin des années 50, lorsque les valeurs jusqu'alors défendues s'effacent derrière un nouvel enjeu, celui de "service public".
C'est en 1972 que Strehler, de retour au Piccolo Teatro de Milan, réhabilite la notion en annonçant un « théâtre d'art public ». Une dizaine d'années plus tard, Vitez a de nouveaux recours à ce concept ; après avoir lancé la formule polémique d'un « théâtre d'art, élitaire pour tous », il présente Jean Vilar comme le « continuateur » de cette lignée qui s'est évertué à « faire de la recherche d'objets même de la production, et de cette recherche ainsi produite l'objet du rassemblement public ». Aujourd'hui, la notion de « théâtre d'art » est une référence obligée.
- Taille : 23cm x 18,5cm
- Table des matières
- La préface du passeurGeorges Banu à l'aube du XXe siècle pg17
- Première partie
- Les pionniers
- En France pg23
- En Russie pg51
- En Angleterre pg71
- En Allemagne pg81
- De ces expériences exemplaires, une notion se forge pg91
- Deuxième partie
- Le temps de laisser
- A Paris. Elitaire ou populaire ? pg97
- Moscou, les Studios d'Art pg107
- Munich. Du Kunstlerheater à Max Reinhardt pg121
- Façonner le visage du théâtre
- Du rêve à la réussite ? pg133
- Troisième partie
- Du côté français1900 - 1910 : un repli sur soi pg137
- 1910 : l'Art théâtral moderne par Jacques Rouchié pg143
- Les ambitions du Vieux-Colombier pg151
- Quatrième partie
- Un chaos de rêvesLe souffle révolutionnaire pg169
- Contre un art de cimetière pg181
- Cinquième partie
- A Paris, le défi des années follesle Cartel : « sans faire des affaires, durer » pg189
- Ecrouler les ruines ... pg209
- Les théâtres d'art doivent-ils renoncer ? pg215
- Sixième partie
- Du théâtre d'art au théâtre public
- Villard : un théâtre d'art et populaire pg229
- L'avant-garde contre le théâtre d'art pg239
- Des oasis artistiques pg243
- La notion en oubli pg249
- La rupture de 68 pg253
- Septième partie
- Retour à l'esprit « militant » du théâtre d'art
- Strehler : le théâtre public doit être d'art pg263
- Mnouchkine en marge de l'institution pg273
- Vitez, un théâtre d'art élitaire pour tous pg281
- Vers le XXIe siècle pg295
- Notes pg299
- Références bibliographiques pg315
- Index des noms cités pg319
- Sources iconographiques pg325
- Remerciements pg327
- Table des matières pg329
Sous l'impulsion de l'Institut International du Théâtre, les éditions Meddens ont déjà publié deux volumes concernant le décor de théâtre dans le monde.
Comme les précédents, ce troisième volume a bénéficié de la collaboration active des centres nationaux de l'I.I.T. Il rassemble 36 nations, près de 250 décorateurs et plus de 500 documents.
Cette fois, l'accent a été mis sur la production théâtrale non traditionnelle des 10 dernières années. Ceci permet d'observer les profondes modifications intervenues dans la relation scène - salle, aussi bien que dans la scénographie proprement dite, qu'elle s'applique aux classiques au moderne.
D'autre part, le classement des documents épouse la chronologie des auteurs. De cette façon, le présent volume permet un survol révélateur de la littérature dramatique mondiale, des origines à nos jours, telle qu'elle apparaît dans l'interprétation qu'en ont donnée des artistes les plus audacieuses et la dernières décennies.
Les problèmes scénographiques actuels font l'objet d'une étude approfondie, assurée par l'éminent spécialiste Yves-Bonnat. L'ouvrage comporte aussi un avant-propos de Paul Louis Mignon, une partie analogique, des notes, bibliographie et des index. La mise au point de la présentation sont l'oeuvre de René Hainaux, assisté par Christiane Fraipont et bénéficiant des conseils techniques d'Yves-Bonnat.
Un volume au format 24,5 X 30,5 cm, 240 pages, 556 illustrations et dessins en couleurs et en blanc et noir. Reliure de luxe sous jaquette plastifiée en couleurs.
- Taille : 30,5cm x 24,5cm
- Table des matières
- Avant-propos, par Paul Louis Mignon pg5
- Le théâtre remis en cause, par René Hainaux et Christiane Fraipont pg7
- Décor : non - scénographie : oui, par Yves-Bonnat pg9
- Les clefs de l'ouvrage - interprétation des légendes pg16
- Illustration
- Théâtre parlé pg17
- Groupes pg169
- Opéra - Ballet - Musicales pg175
- Analogie de style et de techniques, par Yves-Bonnat pg219
- Notes de travail pg223
- Bibliographie sélective pg227
- Index des illustrations par ordre alphabétique des décorateurs pg231
- Index des illustrations par ordre alphabétique des auteurs et compositeurs pg233
ISBN : 2717717714
Le 6 juillet 1927, il y a 60 ans, à l'initiative de Louis Jouvet dont on célèbre en 1987 le centième anniversaire de la naissance, secret le « cartel des quatre », « association basée sur l'estime professionnelle et le respect réciproque » qui consacre Baty, Dullin, Jouvet et Pitoëff une « solidarité » déjà ancienne.
Les animateurs du cartel ont alors atteint la quarantaine. Depuis leur jeunesse, ans trois à de graves difficultés matérielles et morales, il lutte avec désintéressement pour un théâtre sans compromission. Les Quatre ont en commun une fois, un certain idéal en réaction contre le mercantilisme qui sévit dans nombre de théâtres, à une époque où les subventions de l'tat sont encore inconnues.
Cette union libre ne s'embarrasse pas de formalités administratives ; elle repose sur un véritable esprit d'équipe, chacun des associés conservant cependant sa « pleine liberté artistique ».
L'exposition se devait donc de respecter avant tout la spécificité de l'ouvre de chacun. Elle prend valeur d'événements par la présentation concomitante des éléments les plus significatifs des « collections » Baty, Jouvet, Pitoëff et Dullin, l'une après l'autre, par la volonté des héritiers des membres du Cartel ont rejoint le Département des Arts du Spectacle : au-delà de l'éphémère de la représentation et de la vie, ultime élan de solidarité, de désintéressement et d'espoir dans le rayonnement du théâtre...
à ce titre, nous tenons à exprimer notre profonde gratitude aux familles Jouvet et Pitoëff, nos remerciements à M. Desportes de Lignières, scrupuleux exécuteur testamentaire de Charles Dullin évoqué, avec émotion, la mémoire de Madame Gaston Baty.
De nombreux artistes ayant ouvré dans le sillage du Cartel ont eux-mêmes, tel Henri Sauguet ou Lucien Coutaud, par le don généreux de documents en leur possession, confirmé leur attachement à ce mouvement de rénovation du théâtre qui se caractérise par l'unité dans la diversité.
La réalisation de cette exposition s'inscrit tout naturellement dans la dynamique menée depuis plus de 30 ans par les responsables du Département des Arts du Spectacle pour la mise en valeur et une meilleure connaissance du patrimoine théâtral, et cela, dans un esprit de coopération amicale avec les créateurs, les professionnels du spectacle, les chercheurs.
...
Cécile Gitteau
Conservateur en Chef à la Bibliothèque Nationale
Directeur du Département des Arts du Spectacle.
- Taille : 24cm x 17cm
- Table des matières
- Avant-propos pg5
- Chronologie synoptique 1919 - 1952 pg7
- I. Le Cartel
- Texte de présentation pg49
- Notice pg50
- II. George et Ludmilla Pitoëff ou la passion du théâtre
- Texte de présentation pg55
- Chronologie sommaire pg56
- Mise en scène par Georges Pitoëff pg57
- Notice pg63
- III. Gaston Baty où la magie du spectacle
- Texte de présentation pg73
- Chronologie sommaire pg74
- Le Messteur en scène par Gaston Baty pg75
- Notice pg82
- IV. Charles Dullin ou l'école du comédien
- Texte de présentation pg97
- Chronologie sommaire pg98
- Réflexion sur la mise en scène par Charles Dullin pg99
- Notice pg103
- V. Louis Jouvet : l'homme de théâtre au service des auteurs
- Texte de présentation pg119
- Chronologie sommaire pg120
- Le métier de directeur-metteur en scène par Louis Jouvet pg123
- Notice pg128
- Bande sonore pg143
- Bbliographie : ouvrage des membres du Cartel pg145
- Table des illustrations pg147
ISBN : 9061536022
Au départ de la modernité et de l'abstraction, un mouvement hors du commun secoue le monde artistique russe : dès 1907, la première avant-garde se dresse contre le naturalisme et les rêveries symbolistes. Les artistes russes, à ce moment, compte parmi les protagonistes les plus audacieux des bouleversements qui fondront l'art du XXe siècle. Ce mouvement avant-gardiste connaîtra de nombreuses étapes - cézannisme, fauvisme russe, néoprimitivisme, cubofuturisme, première abstraction, suprématisme, constructivisme, école de Matiouchine, école de Filanov - avant de se fondre progressivement dans l'idéologie soviétique.
L'exposition au palais des Beaux-Arts aborde le mouvement dans son ampleur pluridisciplinaire, afin d'établir un dialogue entre les tableaux, les sculptures, les reliefs, les objets artisanaux, les décors et costumes de théâtre, les courts métrages, les photographies et photocollages, les projets architecturaux, les affiches... Elle réunit ou opposera des artistes de légende, tels Gontcharova, Larianov, Filonov, Malevitch, Tatline, Exter, Popova, Rozanova, Stépanovaa ou encore Rodtchenko, Pevzner, Gabo...
Pour la première fois, le mouvement est restitué dans un contexte historique large. L'exposition en retrace l'histoire éclatante, depuis ses origines jusqu'au milieu des années 1930, et témoignent ainsi de cette évolution parallèle ou concomitante vers le réalisme soviétique, dont le dogme sera proclamé en 1934. Dans les années 1920, le postsuprématisme de Malévitch, le réalisme constructeur de Pougny, Altman ou Lébédev et les virtualités visionnaires de Filonov sont en effet contemporains des oeuvres architecturées de Deïnéka et de Samokhvalov ou des hiérarchies iconiques de Pakhomov et de Pakouline, qui mènent au grandes machineries idéologiques du réalisme soviétique.
- Taille : 28cm x 23cm
- Préface pg20
- Essais pg22
- L'art de gauche russe et soviétique
- Une fulgurante et incontournable révolution esthétique du XXe siècle pg23
- L'avant-garde russe et l'abstraction pg37
- L'indéfectible figuratif dans l'Art Russe du début du XXe siècle pg49
- Constructivisme et scénographie de l'avant-garde russe pg63
- La photographie soviétique des années 1920 - 1930 :
- Du modernisme au réalisme socialiste pg71
- L'avant-garde architecturale soviétique :
- D'un concours à l'autre pg77
- « La place de l'Art dans la vie quotidienne » et l'institut des Arts Décoratifs pg85
- Catalogue pg90
- Précurseur pg92
- Néoprimitivisme pg108
- Livre futuriste pg136
- Cubofuturisme - Futurisme pg152
- Abstraction - constructivisme pg174
- Art Figuratif pg212
- Illustrations pour le théâtre pg222
- Photographie pg242
- Projets architecturaux pg248
- L'Art dant la vie pg252
- Epilogue pg268
- Biographies pg276
ISBN : 2702103227
La saison 1978 - 1979, c'est d'abord la création mondiale, à l'Opéra de Paris de Lulu d'Albane Berg dans sa version intégrale, événement au retentissement international. C'est aussi la visite de la Scala à Paris avec Simon Boccanegra et Wozzeck, l'entrée au Palais Garnier du Nabucco de Verdi ; c'est aussi sur des scènes régionales au public de plus en plus fidèle, la réapparition d'ouvrages oubliés ...
Côté danse, c'est le triomphe de Baryshnikov-le-magnifique, la réapparition d'une mythologique de Jean Babilée, la visite des prestigieuses troupes soviétiques du Kirov et du Bolchoï.
Comme l'Année de l'opéra et de la danse 1978, ce livre retrace, mois par mois, l'essentiel de l'activité lyrique et chorégraphique en France, de l'été 1978 à l'été 1979. Comptes-rendus critiques des nombreux spectacles vus à Paris comme dans tout l'Hexagone ; un saut à Bayreuth, des panoramas des saisons voisines : Milan et Florence, la Belgique, la Suisse, l'Angleterre.
Qui a chanté, dansé, mis en scène, décoré, dirigé quoi ? On le trouvera dans la seconde partie, avec les fiches d'identité des 230 opéras présentés cette saison en France - autant pour la danse. Cet agenda est complété par une bibliographie, une discographie, une liste des retransmissions télévisées - et celle des personnalités disparues au cours de cette saison.
Un superbe album qu'illustrent près de 200 photos en couleurs et en noir et blanc
- Taille : 27,5cm x 22,5cm
ISBN : 2610873000
Première édition de la revue du Cricot 2 Theater
- Taille : 29cm x 20,5cm
- Contents
- Introduction pg3
- Tadeusz Kantor Cricoteka pg4
- Warsaw Cracow pg5
- Madrid pg15
- Milan pg23
- Katowice Symposium "The Art of Tadeusz Kantor" pg33
- Bar The Festival of Cricot 2 Theater pg43
- Turin pg65
- Lyon pg71
- Grenoble pg79
- Milan Civica scuola d'arte drammatica pg83
- West Berlin Hommage à Tadeusz Kantor pg97
- Antwerp pg109
- Ferrara pg127
- Obie 1986 pg139
AAA
- Taille : 23,5cm x 16,5cm
Au moment où une manifestation nationale de portée internationale vient de finir en Sorbonne, en présence de Monsieur Albert Lebrun, président de la république, l’élite du monde scientifique français et étranger autour de Monsieur Louis Lumière pour célébrer en même temps que l’ouvre du savant le 40e anniversaire du cinématographe dont il est l’inventeur, l’illustration, conformément à une ligne de conduite dont elle ne s’est jamais des parties, a jugé de son devoir de s’associer à ce grand témoignage de reconnaissance publique. Mais également et l’a voulu se souvenir qu’il y a plus de 28 ans, le 10 juin 1907, la photographie des couleurs, autre découverte des plus remarquables, était présenté dans ces salons au nom de Monsieur Louis Lumière par Monsieur Auguste Lumière, son frère aîné : cette date marque l’essor prodigieux et mondial de la plaque autochrome. C’est pourquoi rapprochant les faits et joignant les hommes, unissant ces dernières dans une même illégitime gloire comme ils ont été unis dans un même et inlassable labeur, elle consacre aux frères Lumière cépages en hommage respectueux
- Taille : 30.5cm x 25cm
- N° 4836 de la page 299 à la page 310
- Un grand Jubilé scientifique, par R. Chenevier
- L’évolution technique du cinématographe, par Jean Labadié
- Destin du cinéma, par Robert De Beauplan
ISBN : 8877482168
Mentre cancella dal suo repertorio in transformazione storici spettacoli replicari per anni in tutto il mondo come genesi, la Societas Raffaello Sanzio fissa per noi in queste pagine un montaggio di immagini della sua opera : Sono fugure urlanti senza suoni, impaginate con un gioco di contrasti per esaltarme la fisicità, messa a confronto con la natura e con l’arte che ispira questa visionaria escursione nel terribile. Con Epitaph, Romeo Castellucci ci consegna la storia del gruppo in cui sono cresciuti i suoi figli, arrichendola pero con altre prospettive, grazie a una tensione pittorica che è a un tempo memoria, creazione e progresso : un libro d’arte da guardare comme uno spettacolo.
- Taille : 24cm x 22cm
- Sommaire
- Textes
- Ce livre de Franco Quadri pg22
- « Dans ma tête, tout est confus. Donc, tout va bien. » de Frie Leysen pg26
- Enfance, animaux, et automates de Alan Read pg28
- Cicatrices d’une habituée du théâtre de Cristina Ventrucci pg32
- Epitaph
- Négation du réel Santa Safia Teatro Khmer, Martürion;Romolo und Remo pg35
- Le conte.
- Ligne de fuite. Créer la vie. Trouver une arme
- La disscesa di Inanna; Alla bellezza tanto antica; Scuola sperimentale di teatro infantile anno I e anno II; La favole di Esopo; La prova di un altro mondo; Pelle d’asino pg47
- Technologie du soiBrentano; Lucifero. Plus un mot est vieux, plus il va à fond; Masoch. Les triomphes du théâtre comme puissance passive, faute et défaite: Amleto. La véhémente extériorité de la mort d’un mollusque pg63
- Occident
- Orestea (una commedia organica ?) - Atto I L’Agamennone, Atto II Le Coefore, Atto III Le Eumenidi pg99
- Onan e Psyche
- Giulio Cesare - Atto I Onam, Atto II Psyche pg135
- Madrigaux de la guerre. Représentations de théâtre musicalIl Combattimento, Voyage au bout de la nuit pg169
- Genesi. From the museum of sleep - Atto I In principio (gerêsit), Atto II Auschwitz, Atto III Caino e Abele pg197
- Appendice
- Légendes pg247
- Photocrédits pg250
- Théâtrographie pg251
- Filmographie, Vidéographie pg253
- Bibliographie manuscrite, Autres publications pg253
- Biographies des photographes pg255
Chapitre premier (extrait).
La Marche aux Etoiles.
Maintenant, les années de bourlingueur ge commencent !… Le lecteur a déjà été prévenu qu’il ne doit pas compter trouver ici de l’histoire, de la chronologie, un journal de bord. quoi cela servirait-il. ? je ne m’en suis jamais soucié. Le temps est le théÂtre n’ont rien de commun. J’ignore si le temps renferme une vérité, mais je crois savoir que le théâtre, lui, n’est jamais que les apparences donc contenir une.
Toujours ramer… Jusqu’à l’affreuse tourmente de 1914 ou le travail s’interrompit !
1900… 1901 !… Poursuivre comment ?
J’espère bien que le ton ne va pas devenir trop grave - le lecteur me laisserait tomber dans sa corbeille à papier, s’il ne l’a déjà fait. Poursuivre… 901 ?… Ne sait comment… Ou bien ?… Ou bien peut-être que si, par la grce de ce sacré démon dans les moins elle qui fit de moi tout autant un diable sur les tréteaux, qui m’a rendu agressif, acaritre et souvent injuste à l’égard de chacun de ceux qui, en face de moi, penser à autre chose qu’au thétre ; j’en suis devenu impropre à tout le reste, à regarder ailleurs que .sur les planches.. En dessous ou même en dessus ! …
Lugné-Poe
- Taille : 22cm x 17cm
- Table des matières.
- Chapitre I.
- La marche aux étoiles. pg7
- Chapitre II.
- A la recherche d’une étoile. pg20
- De Max. pg40
- Mona-Vanna. pg47
- Chapitre III.
- Gabrielle d’Annunzio à « l’Oeuvre ». 57
- Chapitre IV.
- Eleonora Duse « l’Oeuvre ». pg71
- Chapitre V.
- Eléonora Duse à Paris. pg99
- Chapitre VI.
- « Prima donna » en route ! pg127
- Chapitre VII.
- Brésil… Omagio al Genio point pg151
- Chapitre VIII.
- Une soirée de gala à Buenos Aires. pg175
- Chapitre IX.
- … Ego nominor … pg202
- Chapitre X.
- L’Etna en scène avec Giovanni Grasso. pg217
- Chapitre XI.
- Isadora !… Et nos « Oeuvriers ». pg235
- Albert Mathieu. pg259
- José Savoie. pg261
- Quelques lettres d’Eleonora Duse pg266
- Liste des noms contenus dans cet ouvrage. pg291
.
- Taille : 27cm x 21cm
- Sommaire.
- Editorial.
- Théâtre ! Expression de notre temps ! par Herman Tierlinck
- Affiches de juillet, août et septembre 1955.
- Messieurs les critiques, tirez les premiers !
- Les arbres meurent debout.
- Victimes du devoir.
- Lucifer.Montserra.
- Le Valet des deux maîtres.
- La Malle de Pamela.Magie rouge.Magie rouge.
- L’art de la danse.
- Les midis de la danse.
- Naissance de la télévision.
- Ce théâtre intime.
- Le combat des jeunes.
- Celui du studio 50
- Premier contacts.
- Le théâtre lumière.
- Romeo et Juliette.
- Depèches.
- Le théâtre belge en France.
- Le chariot de Thepsis.
- Le T.N.B. en Amérique du Sud.
- La poésie des castelets.
- Les Pats
- .La chronique du théâtre éducatif.
- Un miracle à Stave.
- Présence du comédien.
- Catherine Fally
- Le théâtre dans la société.
- Théâtre ! Art du spectacle !
- Destin du théâtre belge.
- Hommage à Lode Cantens.Hierarchie.
- Un acte de Henry Soumage
- Couverture de Georgette Mariot.
Avant-propos. Ce livre n’est pas l’« Histoire du Cirque » que tant d’amateurs du spectacle de la piste m’ont demandé d’écrire et qui paraîtra en son temps, du moins je l’espère. Ici, j’ai compté simplement mes souvenirs personnels sur le monde du cirque et des forains, sur la « banque » et sur le « voyage » pour parler la langue de ce milieu qui est un peu plus attrayant et pittoresque que cette autre « milieu » dont on nous casse les oreilles depuis quelques années. J’ai compté mes impressions d’enfance, de l’époque où il y avait encore de belles fêtes foraines et de beaux métiers forains, et aussi les voyages que j’ai faits, depuis une dizaine d’années, en la compagnie de grands cirques ambulants d’Allemagne, de France et d’Angleterre. Enfin, j’ai relaté quelques impressions du dompteur amateur que je suis parfois … trop rarement à mon gré. Dans un autre ouvrage, je me réserve de parler du Zoo de l’Exposition Coloniale de Vincennes à la création duquel j’ai collaboré et dont je fus le premier directeur … Ceci dit, pour l’information des nombreux amis et sympathisants qui ont bien voulu s’intéresser à mon effort et me seconder avec tant de désintéressement.H Henry Thétard 1er mai 1934
- Taille : 19cm x 12cm
- Table des matières.
- Préface. pgI
- Avant-propos. pgVII
- Chapitre I. La fête foraine et le cirque ambulant. pg1
- Chapitre II. Le cirque des monstres. pg31
- Chapitre III. Le cirque automobile. pg44
- Chapitre IV. Un enfant de Marseille. pg72
- Chapitre V. Des mousquetaires de fête foraine. pg88
- Chapitre VI. Les rois des « Manouches ». pg102
- Chapitre VII. Le cirque exotique. pg129
- Chapitre VIII. De l’étal de la poissonnerie à la cage aux lions. pg139
- Chapitre IX. La grande famille d’Ida Krone. pg151
- Chapitre X. Le Maharadjah. pg164
- Chapitre XI. Un cirque de gentlemen. pg200
- Chapitre XII. Belluaires et bestiaires. pg219
Cette exposition se porte sur des activités théâtrales de troupes et compagnie, de scénographe et d’architectes durant les 15 dernières années.
Il est constitué dans sa majeure partie des éléments rassemblés pour les quadriennal de Prague, Et d'une série de documents sur le jeune thétre de Belgique présentée par l'ABSTT à Paris (CISCO).
Elle montrera qu’avec des moyens assez modestes, un acharnement sans bornes, avec une ouverture très large, on peut faire un travail documentaire tout à fait inédit en Belgique. Jamais, en effet, une telle documentation thétrale n’avait été rassemblée chez nous.
Maquettes de décors, costumes, affiches, catalogues, plans et maquettes d’architecture, marionnettes, masques, constitueront pour le public, pour les chercheurs spécialisés la base d’une information très précieuse. Rappel pour ceux qui ont vécu ces activités culturelles naguère ou aujourd’hui, initiation pour les autres et pour les jeunes qui n’ont pas vu ses spectacles.
Ce sera surtout, espérons-le, l’amorce d’une collection plus riche encore, nourrie d’apports nouveaux, de dons, de dépôt précieux pour tous ceux que passionne - voire antagonistes, c’est vivifiant - le phénomène théâtral. Ce sera surtout, espérons-le, le coup d’envoi enfin donné, à cette « Maison du Spectacle », rêve déjà ancien pour lequel je milite sans relche depuis …depuis longtemps…
Pourquoi une telle « maison du spectacle »?
Tout simplement parce qu’elle est indispensable. Il y a là un créneau demeurait cruellement vacant jusqu’à ce jour. Le théâtre, le spectacle, participe de l’éphémère. Par essence même. Ce sont des arrhes de l’instant. Il en reste bien sr, et c’est important, le souvenir pour les spectateurs qui ont partagé cet instant. Cette mémoire est cependant fragile et tout ce qui a contribué à l’événement théâtral retourne vite à la poussière. On ne peut le perpétuer totalement, mais il est possible de préserver certains de ses éléments constitutifs. Outre cette mission conservatoire et documentaires, la « Maison du Spectacle » doit être un lieu de rencontre, un centre vivant d’expositions temporaires « donnant à voir » ce qui se passe à l’étranger comme chez nous, de colloques, de réunions de spécialistes, de scientifiques, de créateurs et de critiques, de stages de recherche technique ou théorique, de formation ou de perfectionnement. La cour sera en été, un lieu en tout point intéressant pour y présenter des spectacles.
La situation de la « Maison du Spectacle » en pleine ville active, proche de diverses moyens de communication, répond idéalement aux nécessités de ses fonctions diverses.
Depuis 1971 donc la Belgique est représentée aux quadriennales de Prague. de très flatteuse récompense (médaille d’or, médaille d’argent, diplôme d’honneur) décerné par un jury international distinguèrent notre participation parmi une trentaine de pays et non des moindres … Grce à notre obstination mais aussi par l’aide obtenue de certaines autorités. Ancêtres quelques années, nous avons eu plusieurs ministres. Tous ont soutenu nos efforts, Messieurs Parisis, Falize, Van Aal, Dehousse, Hansenne, Persoons et Degroeve. Il convient de remercier aussi leurs chefs de Cabinet, Messieurs Dimont, Godfroid, Luxen, Dehaybe, Inberg et leurs collaborateurs.
L’appui logistique et la sympathie des « Beaux-Arts et Lettres », à commencer par l’Administrateur Général Monsieur Remiche et par Monsieur Marcel Hicter, par Messieurs Maniquet, De Lulle, Lucas, Quaghebeur et Stouffs, nous furent d’un secours précieux.
Par deux fois, Liège accueilli des expositions au Centre d’Outremeuse qui nous fut ouverte à l’invitation de Monsieur Hubert Pirotte, Echevin des Beaux-Arts et de son Directeur Général Monsieur Robert Maréchal. Qu’ils trouvent tous ici l’expression de notre gratitude.
Enfin la Maison de la Bellone.
Le Bourgmestre Monsieur Van Halteren alors qu’il était encore Echevin des Beaux-Arts de la Ville de Bruxelles a bien voulu s’intéresser à cette idée. Son successeur Monsieur Pierson n’ont pas ménagé les efforts de la Ville et de ses services pour faire de la Maison de la Bellone restaurer un ensemble propre à concrétiser notre rêve.
Cette maison possède une merveilleuse façade bruxelloise du XVIIe siècle. Cette façade est en soi un des plus beaux décors du monde.
Elle est dédiée à Bellone, déesse de la guerre.
Bellone et la paix sont depuis le début des temps protagonistes des ouvrages dramatiques et lyriques.
Le Gouverneur de la Province du Brabant, Monsieur Yvan Roggen s’intéresse au projet de Monsieur Poupko président de la Commission Française des Commissions de la Culture de l’Agglomération de Bruxelles, joint ses efforts au nôtre.
Cette exposition est donc la première grande concrétisation de ce rêve très motivé.
Gageons qu’avec tous ces concours prestigieux, la déesse guerrière sera encline à protéger, elle aussi, nos très pacifiques théâtres d’opérations.
Serge Creuz
Président de l’Association belge des Scénographes et Techniciens de Théâtre.
Président de la Commission des Programmes de l’OISTT
- Taille : 27cm x 21cm
- Jean-Claude De Bemels
- Joelle Roustan et Roger Bernard
- Jean-Marie Fievez
- Andrei Ivaneanu
- Daniel Scahaise
- Bernard De Coster
- Jacques D’Hondt
- Raymond Renard
- Roby Comblain
- Serge Creuz
- Jacques Van Nerom
- Marie-Claire Van Vuchelen
- Théâtre du Sygne
- Création collective Le PlanK
- Laboratoire Collectif Dur-An-Ki
ISBN : 2200371314
La publication d'une histoire du théâtre en France, du Moyen Âge à nos jours, est une « premier ». Qui s'y intéresse devrait jusqu'alors en chercher les morceaux et pas dans les histoires du théâtre mondiale ou dans les multiples ouvrages spécialisés consacré à telle ou telle période.
Cet ouvrage a l’ambition de rendre compte de l’histoire du théâtre en France dans sa continuité et sa complexité, dans ses liens avec l’histoire politique et social de notre pays.
À toutes les époques, le théâtre est un art ou sans gages collectivement auteurs, acteurs, metteurs en scène, spectateurs. Le Théâtre en France aborde le « fait théâtral » dans toutes ses composantes : élaboration des esthétiques et des formes dramaturgiques, modes et lieux de production, relations avec les institutions politiques et religieuses, pratiques et techniques scéniques, représentations, jeu de l’acteur, public.
La conception de cet ouvrage n'est pas celle d’une classique rédaction chronologique et événementielle. Un collectif de 13 spécialiste en études théâtrales, parmi les meilleurs théoriciens praticiens, se sont partagé 23 contributions, chacune constituant un véritable essai original et pouvant être lu comme tel. L'ensemble ne constitue pas moins, grâce a la préparation collective des deux volumes, une véritable histoire du théâtre en France,
cohérente et rigoureuse, aussi complète que possible dans le cadre imparti.
Madame Jacqueline de Jomarron à animer une équipe ainsi composée : Emile Copfermann, Michel Corvin, Bernard Dort, Bernard Faivre, Pierre Frantz, Jacqueline de Jomaron, Henri Lagrave, Daniel Linenberg, Jean-Jacques Roubine, Lean-Pierre Sarrazac, Colette et Jacques Scherer, Anne Uberfeld.
Plus de 400 documents, plans, gravures et tableaux, photographies, extraits d’écrits de chaque époque, prolongent et éclairent le texte.
- Taille : 25,5cm x 18,5cm
- Sommaire.Les Trétaux de la Révolution (1789 - 1815).
- Théâtre et fêtes de la Révolution, par Pierre Frantz. pg9
- L’Ere du Grand Spectacle (1815 - 1887).
- Le moi de l’Histoire, par Anne Uberfeld. pg37
- La grande magie, par Jean-Jacques Roubine. pg95
- La tentation du vaudeville, par Daniel Lindenberg. pf163
- L’Avènement de la Mise en Scène (1887 - 1951).
- Reconstruire le réel ou suggérer l’indicible, par Jean-Pierre Sarrazac. pg191
- Jacques Copeau : le trétau nu, par Jacqueline de Jommaron. pg215
- Ils étaient quatre …, par Jacqueline de Jomaron. pg227
- En quête de textes, par Jacqueline de Jomaron. pg271
- Et par Ailleur …Un « Théâtre pour le peuple »,par Jacqueline de Jomaron. pg305
- Subversions : de Jarry à Artaud, par Michel Corvin. pg323
- Le boulevard en question, par Michel Corvin. pg341
- L’Etat intervient, par Emile Copfermann. pg 381
- Le Théâtre de tous les Possibles (1951 - 1988).
- La décentralisation, par Emile Copfermann. pg395
- Une écriture plurielle, par Michel Corvin. pg407
- L’âge de la représentation, par Bernard Dort. pg451
- Chronologie, bibliographie, index, table des matières. pg535
ISBN : 0911747389
The book is all about the basics - flats, platforms, ramps, steps, curtains, drops, paint, Yawn. (It could be worse. It could be one another one of those expensive tomes on scenic and construction.) If you’ve never built scenery, this book will show you, in easy-to-follow steps, how to do it right the first time. If you are an experienced « technie » you will want to keep this book handy just in case you forget the answers to questions like :
On an inside opening in a flat, what is the correct set back for plywood fasteners ?
Should fresh muslin always be used for a dutchman ?
What solvent will get dried paint out of a paint brush ?
The autor, Bill Raoul has designed and built hundreds of productions, including Time of You Life twelve times. This second edition has additional information on drops and hardwall scenery, as well as a new chapter on paint.
- Taille : 28cm x 21,5cm
- Contents.
- Preface. ix
- Part I. The Basics. pg1
- Part II. Flats. pg18
- Part III. Soft Sceney. pg112
- Part IV. Platforms. pg134
- Part V. Steps and stairs. pg187
- Part VI. Shop Math. pg214
- Part VIII. Shop talk, Shop tricks and shop made tools. pg238
- Part IX. Paint. pg247
- Appendix. pg272
- Index. pg273
1917 - 1929.
Epoque capitale dans l’histoire du thétre moderne et dans la quête de V. Meyerhold. Ce deuxième volume de ses écrits n’est pas un ouvrage théorique savamment construit, mais un recueil de lettres, de notes, d’études, d’entretien et d’articles écrits dans le feu de l’action, aux pulsations de l’époque, au rythme d’une activité créatrice sans cesse renouvelée.
L’aventure du Meyerhold des années vingt, c’est celle d’un homme qui s’engage résolument aux côtés de la révolution, mais qui ne peut séparer révolution esthétique et révolution politique, c’est celle aussi d’un metteur en scène qui rêve de promouvoir un véritable théâtre populaire libéré de tout publique élitaire, un théâtre politique qui active le spectateur, un théâtre social inscrit dans la vie quotidienne est capable de l’influencer, mais ce metteur en scène la ne croit pas qu’ils soient possibles d’y parvenir sont menés parallèlement à sa quête une véritable recherche de laboratoire qui permette de retrouver, de créer, d’expérimenter les moyens d’expression nécessaire.
Les Aubes, Mystère-Bouffe, Le Cocu magnifique, La Mort de Tarelkine, La Terre cabrée, la Forêt, D.E., Le Professeur Boubous, Le Mandat, Hurle, Chine!, Le Revizor, Malheur à l’esprit, La Punaise, La Grande Lessive, autant de spectacles clés qui éclaiVrent pour nous les écrit de. Meyerhold heureusement complétées par des articles de critique que Béatrice Picon-Vallin a judicieusement choisie. Voilà une démarche tantôt portée aux nues, tantôt soumise à des attaques croisées, voilà une série de créationMeyerhold pousse la remise en cause du thétre de son temps, une remise en cause qui touche autant la scène que l’épopée constructiviste dénude avant qu’on la repeuple, que l’acteur auquel la biomécanique fournit de nouveaux moyens d’expression essentiellement physique où se conjugue la nostalgie de la commedia dell’arte et et du cirque et le got pour le rationalisme de la mécanique. La dramaturgie aussi est touchée. Certes il y a Maïakovski, mais à côté un grand vide de pièces. La dramaturgie de la Révolution reste à créer. Si tuation difficile à laquelleMeyerhold fait face : adaptations de pièces modernes redécoupées, actualisation de classique, des constructions et reconstruction de texte, c’est tout un travail nouveau d’élaboration dramaturgique qu’il effectue.
Voilà une pratique très actuelle, comme son actuel l’improvisation, le travail collectif que prônent les pratiques Meyerhold et son équipe, et le réalisme social à base de grotesques et de conventions auxquelles sa recherche aboutit dans la seconde partie des années ving.
- Taille : 23cm x 15,5cm
- Table des matières.
- Préface par B. Picon-Vallin. pg7
- Avertissement. pg25
- Appel des acteurs au gouvernement soviétique (extrait d’un projet). pg27
- Du travail et du loisir (1918p). pg28
- Intervention à la réunion du Narkompros consacré au thétre (1918). pg30
- La renaissance du cirque (1919). pg33
- Plan d’un exposé pour le congrès des ouvriers, paysans et montagnards de la région de la mer Noire (1928). pg36
- Les buts de la section théâtrale du Narkompros (1920). pg38
- Intervention devant le collectif du premier Théâtre RSFSR (1920). pg40L
- es Aubes (A. Gvozdiev) . pg44
- Les Aubes.
- I. La mise en scène des Aubes au Premier Théâtre RSFSR (1920). pg46
- II. Intervention au premier Lundi des Aubes (1120). pg50
- III. La scénographie des Aubes (1926). pg51
- J’accuse (1920). pg53
- Feuillets théâtraux.
- I. La dramaturgie et la culture du théâtre (1921). pg56
- II. La solitude Stanislavski (1921). pg62Mystère-Bouffe (A. Gvozdiev). pg67
- Règlement du Premier Théâtre RSFSR (1921). pg69
- Critique du livre de A.S. Taïrov, carnet d’un metteur en scène (1921 - 1922). pg71
- L’acteur du futur et la biomécanique (1922). pg78
- L’emploi de l’acteur (1922). pg81
- Tableau des emplois. pg83
- Travail d es données physiques naturelles de l’acteur. pg91
- Le Cocu magnifique (A. Gvozdiev). pg92
- Le Cocu magnifique.
- I. Meyerhold à Lounatcharski (1922). pg94
- II. Comment fut monté le Cocu magnifique (1926). pg97
- La mémoire d’un chef (1922). pg99
- La Mort de Tarelkine (A. Gvozdiev). pg101
- Les mises en scène de Meyerhold au théâtre de la Révolution (B. Alpers).
- I. l’Homme-Masse. pg103
- II. Une place lucrative. pg104
- III. Le lac Lull. pg105
- La Terre cabrée (A. Gvozdiev).
- La Terre cabrée.
- I. un spectacle d’agitation (1923). pg109
- II. Le dispositif de la Terre cabrée (1923). pg110
- Lettre à Stanislavski (1923). pg111
- La Forêt (A. Gvozdiev). pg107
- I. intervention au cours d’un débat sur le spectacle (1924). pg114
- II. Intervention avant le spectacle du 10e anniversaire (1934). pg115
- Projet de mise en scène du Malheur d’avoir trop d’esprit au Théâtre de la Révolution. pg117
- I. Conception générale du spectacle (1924). pg117
- II. Lettre à A.I. Golovine (1924). pg119
- Le Théâtre Malyi et A. Moissi (1924). pg120
- D.E. (A. Gvozdiev). pg122
- D.E. Entretien avec le collectif du théâtre Meyerhold (1924). pg124
- Le Professeur Boubous (A. Gvozdiev). pg126
- Le Professeur Boubous et les problèmes posés par un spectacle sur une musique.
- I. Jeux et près je (1925 ). pg128
- II. Exposé du 1er janvier 1925. pg129
- Le Mandat (A. Gvozdiev). pg157
- Le Mandat.
- I. Réponse à une enquête du journal Vetchernaïa Moskva (1925). pg159
- II. Intervention à la section théâtrale de l’Académie Russe des Sciences de l’Art (925). pg160
- Hurle, Chine ! (A. Gvozdiev). pg163
- Hurle, Chine ! Entretien avec le correspondant de Vetchernaïa Moskva (1926). pg163
- Préface au livre d’Arcadi Avertchenko, carnet d’un rat de théâtre (1926). pg165
- lettres à Maïakovski (1926). pg167
- Intervention lors de la séance solennelle à la mémoire de E.B. Vakhtangov 1926. pg168
- Le Revizor (A. Gvozdiev). pg172
- Le Revizor.
- I. Conception générale du spectacle (1925). pg175
- II. Entretien avec les acteurs (1925). pg185
- III. Remarque de travail (répétitions du premier acte) (1926). pg191
- IV. Extrait d’un entretien avec les acteurs (1926). pg194
- V. Bilan du travail sur Le Revizor (1927). pg196
- A. 15 thèses pour 15 épisodes. pg196
- B. Extrait du sténographe de l’exposé. pg197
- Propos du spectacle Lioubov Iarovaïa (1926 - 1927). pg211
- Entretien avec de jeunes architectes (1927). pg212
- L’art du metteur en scène parenthèse (1927). pg216
- Malheur à l’esprit (C. Roudnitski). pg225
- Malheur à l’esprit (première version scénique ). pg227
- I. Entretien avec les participants du spectacle (1928). pg227
- II. Quelques mots sur la mise en scène de Malheur à l’esprit (1928). pg236
- III. Lettre à B.V. Asafiev. pg237
- L’originalité du Théâtre d’Etat Meyerhold (Gostim) (1928). pg239
- La Punaise (A. Fevralski). pg241
- La Punaise.
- I. Télégramme à V.V. Maïakovski (1928). pg242
- II. La nouvelle pièce de Maïakovski (1928). pg242
- III. Extrait d’une intervention au Club de la Révolution d’Octobre (1929). pg243
- IV. Intervention à la Maison centrale des Komsomols de Krasnaia Presnia (1929). pg243
- Plan de la mise en scène de la pièce de S.M. Tretiakov Je veux un enfant. pg246
- Le Gostim Et l’armée rouge (129). pg248
- Le Commandant de la seconde armée (C. Roudnitski). pg250
- Le Commandant de la seconde armée.I. Intervention au Conseil politique et artistique du Gostim (1929.) pg252
- II. Intervention au Conseil politique et artistique du Gostim (mai 1929). pg253
- III. Quelques mots sur la mise en scène (1929). pg254
- La Grande lessive (C. Roudnitski). pg256
- La Grande lessive.
- I. Intervention au Conseil politique et artistique du Gostim (1929). pg258
- II. intervention au Club de la remière imprimerie modèle (1929). pg261
- III. propos de la Grande lessive de V. Maïakovski (1930). pg262
- Tableau chronologique des mises en scène de meilleurs rôles de, de 1917 à 1930. pg265
- Note. pg276
- Index des noms cités. pg319
- Table des matières. pg325
ISBN : 2715802269
La lanterne magique est l'ancêtre des appareils de projection et particulièrement du projecteur de diapositives. Inventée au 17ème siècle par le père Athanase Kircher en Allemagne et par le père De Châle en France, elle permet de projeter des images peintes sur des plaques de verre à travers un objectif, via la lumière d'une chandelle ou d'une lampe à huile. Tout d'abord baptisée « lanterne de peur »par son inventeur, elle est, après plusieurs appellations successives, renommée« lanterne magique » par le jésuite Francesco Eschinardi en raison de la fascination que ses images exercent sur le public.
- Taille : 26cm x 34,5cm
- Table des matières.
- I - Les origines de la lanterne magique. pg11
- Les miroirs magiques . pg13
- De la chambre noire à la lanterne magique. pg 18
- La lanterne de Kircher . pg24
- L’abbé Nollet et les successeurs de Kircher. pg30
- II - La fantasmagoriede Robertson. pg39
- Le physicien aéronaute E.G. Robertson. pg41
- III - Les grandes heures de la lanterne magique. pg63
- L’industrialisation avec Lapierre. pg65
- La technique des lanternes . pg71
- Les différents types de lanternes. pg102
- Les plaques de verre. pg121
- Les séances familiales. pg153
- Les projections scientifiques et les conférences illustrées. pg169
- Le théâtre optique d’Émile Reynaud. pg181
- IV - Les récréations optiques. pg207
- Jouets et divertissements. pg209
- V - Les ombres. 233
- Le théâtre d’ombres en Asie. pg235
- Le théâtre de Sépharin. pg251
- Les silhouettes . pg279
- L’ombromanie. pg295
- L’épopée du Chat-Noir. pg303
L’équipement des scènes et des estrades.
La première partie parut en 1939 - dispositions à prévoir en plan et en coupe dans le cadre des règlements - ne traitait pas de l’équipement de scène.
La présente étude destinée à compléter la précédente et tient compte non seulement les modifications apportées lors du décret du 7 février 1941, mais aussi de la révision de ce décret.
Pour ceux qui désireraient s’étendre sur l’histoire et sur l’évolution de la scénographie, nous renvoyons au bel ouvrage de Pierre Sonrel parus en 1944.
Ici, nous avons cherché à grouper en planches succinctes et dans l’esprit qu’a bien voulu souligner Henri Prost lors de notre édition antérieure, certains renseignements essentiels que les architectes et constructeurs, comme d’ailleurs les Services des Administrations publiques ou privées, désire également avoir sous la main.
Notre documentation est particulièrement axée sur l’expérience d’entreprise qui travaille pour les spectacles.
Certains éléments ont été retenus la pratique d’une industrie créée et développée à partir de 1905 pour l’équipement des scènes de sociétés.
Eugène Ramelet nous apportait, de son côté, à partir de 1930, l’expérience des grandes scènes où il assurait la direction technique auprès des frères Isola (Théâtre Mogador, Sarah Bernhardt, Opéra-Comique) après avoir secondé Albert Carré pendant de nombreuses années. Type du technicien de la scène, comme on n’en connaît surtout à l’étranger, il avait, avec Viel, fixer certaines traditions de la machinerie.
A la même époque, nous pouvions suivre, par une pratique assidue sur la scène du Théâtre National de l’Opéra, l’évolution de la vieille technique des artistes alliés au techniques les plus diverses d’une scène qui s’engageait vers la rénovation accomplie dans la décade suivante.
Une première ébauche de la présente étude avait été faite en 1930 sous forme d’Album documentaire. La question délicate du décor en a été reprise le plus objectivement possible avec Paul Leblanc qui tirait autour des années actives de 1943 à 1945 - fut à l’école de Jean Meyer en même temps qu’à celle de Brianchon.
Jacques Lomont, architecte en collaboration avec qui avait été faite la partie de cet ouvrage paru en 1939, a bien voulu établir ici, avec nous, les planches relatives à la construction proprement dite. Nous avons cherché dans ses planches à mettre en regard des conceptions souvent éloignées les unes des autres, mais dont il est souhaitable qu’elles ne s’ignorent pas ; scène profonde des théâtres classiques, estrade des thétres de sociétés qui, par centaines, ont créé - qu’on le veuille ou non - des formes qui s’inscrivent nécessairement dans l’histoire de l’évolution scénique, salles de cinéma, ou encore sale à usages multiples.
En éclairage de scène, une part a été réservée aux progrès de « l’éclairagisme » et à certains résultats pratiques des recherches qui nous a été données de poursuivre et réalisé avec la Compagnie Clémençon. côté de l’étude des moyens d’éclairage, nous nous sommes attachés à garder un repérage des effets obtenus - étude des éclairements, des luminances et des teintes - éléments qui caractériseront une mise en scène encore bien après que les moyens actuellement employés pour la mètrent en valeur auront, que, depuis longtemps disparu.
Georges Leblanc
- Taille : 24,5cm x 31,5cm
- Sommaire.
- Différentes conceptions d’un théâtre. pg4 et 5
- Scène d’exploitation et de sociétés. pg6 et 7
- Les charpentes.La scène d’un théâtre classique (ces différentes parties). pg8
- Scène avec cintre. pg9
- Scène avec 1/2 cintre. pg10
- Scène sous plafond et estrade. pg11
- Evolution du cadre de scène.
- Position du rideau. Avant-scène. pg12
- Les rideaux.
- Rideaux drapés. pg13
- Jeu de rideaux.
- Taps. pg14
- Rideau peint. pg15
- Lambrequin. Arlequin. Frise et portails. pg16
- Les décors.
- Elément du décor. pg17
- Diverses plantations. pg18
- Dimensions et matériaux. pg19
- Diverses conceptions. pg20 et 21
- Les palais. pg22
- Chambre et Salons. pg23
- Les rustiques. pg24
- Jardins et forêts. pg25
- Orient. La mère. pg26
- Place publique. Terrasse. pg27
- Lieux dramatiques. pg28
- Le décor transformable. pg29
- La machinerie.
- Les équipes. pg30
- Les mécanismes pour rideaux. pg31
- Les dessous, maintien des chssis. pg32
- Plateaux tournantx. Scènes coulissantes. Assemblages. pg33
- Les éclairages.
- Le matériel : sa répartition. pg34
- Rampes et herses. pg35
- Projecteurs de lumière (spots). pg36
- Projecteurs d’images. pg37
- Effets scéniques et artifices. pg38
- Contrastes et mélanges de lumières. pg39
- Tableau de commande. Jeux d’orgue. Rhéostats. Gradateurs. pg40 à 42
- La distribution du courant. éclairage de sécurité et de panique. pg43
- Dispositif contre l’incendie. pg44
Bühne und Welt
- Taille : 27cm x 19cm
- Article page 351 :
- Nouveau grand jour de Weimar.
- Photo :Das neu großherzogliche hoftheater in Weimar.
- Le nouveau Théâtre de la Cour Grand-Ducale à Weimar.
Depuis les temps les plus reculés les hommes ont eu l’ambition de faire reproduire à des dispositifs artificiels des actions d’hommes ou d’animaux. Nombreux sont les légendes qui témoignent de la persistance de ce désir. Des figurines animées à la main ont été fabriquées dès l’Antiquité.
Les mécaniciens grecs de l’époque alexandrine, Ctésibius, Philon de Byzance et Héron d’Alexandrie, qui vivait entre le troisième siècle avant J.-C. et le premier siècle de notre ère, ont été les premiers à faire connaître des procédés pour animer automatiquement des figurines. Il est difficile de faire la part d’invention de chacun est de savoir dans quelle mesure ils ont rapporté des moyens connus avant eux. En employant habilement des phénomènes pneumatiques et hydrauliques il savait faire tourner des statuettes ou des portes, animer des oiseaux en bois et leur faire émettre un sifflement qui rappelait leur chant. Ils sont même parvenus à faire jouer de véritables scènes animées à plusieurs figurines.
Les automates hydrauliques et pneumatiques ont été très recherchés à l’époque de la renaissance. La Desjardins et des fontaines qui s’est alors beaucoup développé à inspirer la fabrication de buissons artificiels peuplés de silhouettes mouvantes d’oiseaux dont les sifflets étaient actionnés par l’air chassé au moyen d’un courant d’eau.
Les organes mécaniques ont commencé à apparaître vers la fin du XVIe siècle avec l’invention du cylindre pointé. Ces instruments étaient actionnés à la main à l’aide d’une manivelle.
Des les premières époques de l’horlogerie mécanique on a commencé à fabriquer des automates placés dans les grandes horloges d’édifices. Les plus célèbres d’entre eux en France, les Jacquemarts, ont vu le jour en Bourgogne. C’est vers la fin du XVIIIe siècle que l’art de construire des automates et des mécanismes de musique est entré dans sa plus belle période. La collection du conservatoire possède quelques belles pièces de cette riche période, ces tableaux animés, la cage d’oiseaux chantants, et surtout la joueuse tympanon..
L’apogée de cette table se place sans conteste au dernier quart du XVIIIe siècle. C’est à ce moment qu’ont été réalisés de grands automates androïdes dont la perfection mécanique et esthétique n’a plus l’été atteinte jusqu’à nos jours. La première moitié du XIXe siècle a encore vu de brillantes réalisations, plus particulièrement de petits bijoux de luxe muni de figurines animées et de mécanismes à musique. Toutes les inventions mécaniques utilisables étaient alors trouvées. Par la suite la du décorateur c’est affadi ; les automates ont pris pendant la seconde moitié du XIXe siècle un aspect caricatural. La construction des appareils musicaux à évoluer vers des réalisations de plus en plus compliquées et volumineuses jusqu’à l’invention du phonographe. L’utilisation du moteur électrique a surtout servi le perfectionnement des appareils à enregistrer et reproduire le son qui échappait au domaine de la boîte à musique.
L’électricité n’a pas complètement supplanté le ressort d’acier pour animer les automates modernes. Ceux-ci ont cessé d’être des objets de luxe ; fabriqué en grande série ils sont devenus des jouets de vente courante.
- Taille : 22cm x 15,5cm
- Table des matières.
- Table des gravures. pg6
- Liste des constructeurs. pg7
- Plan d’indexation. pg9
- Bibliographie. pg12
- Tableaux animés - Z1. pg13
- Automates et mécanismes à musique - Z2. pg23
- Oiseaux chantants - Z - 1. pg14
- Automates androïdes à musique - Z 2 - 2. pg30
- Mécanismes à peignes et cylindres - Z 2 - 3. pg36
- Orgues et mécanismes à cartons perforés - Z 2 - 4. pg39
- Horloges et montres à automates et à musique - Z 2 - 5. pg45
- Androïdes et animaux automates - Z - 3. pg53
ISBN : 9782240005496
A la fin des années soixante, le cirque semblait assoupi, si j’ai dans ses paillettes et ses roulements de tambours. Trois décennies plus tard, beaucoup de vent a soufflé sous les chapiteaux. Le paysage du cirque est en partie chamboulée. Une nouvelle génération d’artistes - acrobates, trapézistes, écuyers, jongleurs, funambules et clowns - la tiré de son sommeil. Un double mouvement s’est produit : d’un côté, le retour aux sources par la recherche « des traditions d’origine », de l’autre, la tentative d’inventer et de créer de nouvelles formes. Dans un cas comme dans l’autre, une volonté de prendre le mot « art » au sérieux avec, à la clé, la conquête de nouveaux publics.
Après avoir largué - parfois sans douceur - les amarres qui les arrimaient à la tradition patriarcale, les nouveaux artistes de cirque se sont lancés vers le grand large. Leur était au métissage des cultures, au piétinement des frontières entre les arts. Leur chemin les a conduits à en croiser d’autres, ceux des acteurs, des danseurs, des musiciens qui cherchaient de leur côté à bousculer la tradition des arts de la rue et de la scène. La tentation la plus forte fut celle du théâtre, à travers des spectacles inscrits dans un univers poétique, esthétique, souvent même politique.
Ce volume de la collection « Théâtre Aujourd’hui » mais en perspective de décennie mouvementée et prend appui sur les créations de quelques équipes : le théâtre équestre de Zingaro, Archaos, le Cirque Baroque, Que-Cir-Que, Les Nouveaux-Nez … En même temps, se tournant vers les gens de théâtre, il analyse la traction puissante que le cirque exercé sur nombre de metteurs en scène et de formateurs d’acteurs.
- Taille : 21cm x 27cm
- Sommaire.
- Petite Pré-« histoire » du cirque … pg4
- L’Oeuvre et le Menu par Jean-Claude Lallias. pg6
- De l’Age Classique aux Mutations Contemporaines. pg9
- Piste et plateau par Pascal Jacob. pg10
- La transfiguration du cirque par Jean-Michel Guy. pg26
- Bernard Kudlak. pg52
- Cirque : la Tentation du Théâtre. pg55
- Le globe et le cercle par Yann Ciret. pg56
- Christian Taguet. pg90
- Que-Cir-Que. pg91
- André Riot-Sarcey. pg92
- Gilles Defacque. pg94
- Jérôme Thomas. pg96
- Théâtre : La Tentation du Cirque. pg97
- Des liens historiques par Christine Hamon-Siréols. pg98
- A travers le cristal forain par Yan Ciret . pg107
- Moïse Touré. pg117
- Jacques Lecoq. pg119
- Alain Gautré. pg120
- Adrienne Larue. pg122
- Danse, Cinéma : d’Autres Rencontres avec le Cirque. pg123
- Les danses du cirque par Rosita Boisseau. pg124
- Joseph Nadj. pg129
- Dominique Dupuy. pg132
- Philippe Decouflé. pg133
- Chapelle, Keaton, Eustache : trois conceptions de la répétition par Thierry Lounas. pg135
- Formation et Diffusion : le Renouveau. pg141
- L’expérience du CNAC par Jean Vinet. pg142
- François Cervantès. pg148
- Guy Alloucherie. pg149
- Sur la piste du mondele rôle de l’AFAA par Sylvie Martin-Lahmani. pg150
- Jean Digne . pg151
- Le cirque affiche la couleur ! Par Laurent Gachet. pg152
- Glossaire. pg156
- Bibliographie. pg157
- Filmographie. pg157
- Index. pg157
- Adresse des utiles. pg158
ISBN : 0415548942
The Association of British Theatre Technicians produced its first guide to the design and planning of theatres in 1972. Revised in 1986, it became the standard reference work for anyone involved in building, refurbishing, or creating a performance space. Theatre Buildings – a design guide is its successor.
Written and illustrated by a highly experienced team of international theatre designers and practitioners, it retains the practical approach of the original while extending the scope to take account of the development of new technologies, new forms of presentation, changing expectations, and the economic and social pressures which require every part of the theatre to be as productive as possible.
The book takes the reader through the whole process of planning and designing a theatre. It looks in detail at each area of the building: front of house, auditorium, backstage, and administrative offices. It gives specific guidance on sightlines, acoustics, stage engineering, lighting, sound and video, auditorium and stage formats. Aspects such as catering, conference and education use are also covered.
The information is supplemented by twenty-eight case studies, selected to provide examples which range in size, style and format and to cover new buildings, renovations, conversions, temporary and found space. The studies include Den Norsk, Oslo; The Guthrie Theatre, Minneapolis; The Liceu, Barcelona; Les Bouffes du Nord, Paris; The RSC’s Courtyard Theatre in Stratford on Avon; and the MTC Theatre in Melbourne. All have plans and sections drawn to 1:500 scale.
The book contains around 100 high quality full colour images as well as over 60 specially drawn charts and diagrams explaining formats, relationships and technical details.
- Taille : 28cm x 22,5cm
- Foreword by Sir Cameron Macintosh. VI
- Preface. VIIISection 1 : Preliminary planning. pg1
- Section 2 : Broad Principles. pg23
- Section 3 : Front off hause. pg43
- Section 4 : Auditorium Design. pg65
- Section 5 : The Stage and Stage Machinery. pg95
- Section § : Lighting, Sound and Video. pg119
- Section 7 : Backstage Provision. pg141
- Section 8 : Additional Spaces. pg161
- Section 9 : Restauration, Conversion and Improvement of Existing Buildings. pg179
- Glossary. pg280
- Notes on Contributors. pg286
- Index. pg290