Bibliothèque
L’ATPS met à disposition une bibliothèque technique et créative qui permet à chacun·e de se plonger dans l’histoire des arts et techniques de la scène passées et actuelles. Utilisez la barre de recherche pour trouver les ouvrages répondant à vos critères. Contactez-nous pour consulter les ouvrages à Bruxelles !
Taille : 20cm x 14,5cm
Gordon Craig, qui révolutionna le théâtre, il y a un demi-siècle, reste, aujourd'hui encore, l'homme de l'avenir. Ce révolutionnaire a débuté par la carrière la plus traditionnelle, mais aussi la plus brillante. Fils et petit-fils d'acteurs, à quatre ans il a joué son premier rôle. À 17 ans, il est la vedette d'une compagnie célèbre, celle d'Henri Irving, à Londres. À 25, il a tenu tous les grands emplois possibles, à son âge, du répertoire shakespearien. Alors il s'arrête, en plein triomphe, insatisfait. Le théâtre, en cette fin de siècle, lui paraît vieilli, inexistant. Etonnante concordance : le cinéma va naître, qui sera un nouveau théâtre. Et c'est l'instant où Greg réinvente le théâtre, le vrai. Pendant trois ans, il médite, dessine, projette. Puis viennent les créations : les mises en scène « grandioses et pures » ou les ombres et la lumière, une sorte d'espace musical, orchestrent en une symphonie les paroles des acteurs. Il fonde sa revue, bientôt son école, il publie ce petit livre L’art du théâtre qui servira de guide aux plus grands comédiens : « mon bréviaire », dira plus tard Jean-Louis Barrault.
Tel est l'oeuvre. L'homme n'est pas moins extraordinaire. C'est lui surtout qui apparaît dans ses souvenirs : non pas le créateur encore, le prophète, le maître, mais l'adolescent et le chercheur. Et rien n'est plus émouvant que le récit de cette enfance, charmante et attentionnée et déjà distraite et infidèle. Pages sincères et fraîches, comme enveloppées après coup d'un regard tendrement ironique, mais où fulgure parfois l'éclair de la passion. Déjà, en ces années d'apprentissage, Craig s'évadait, s'efforçait de rompre avec les conventions, déjà il cherchait, selon le mot de Copeaux, « a crevé le plafond du temple » et Copeaux rajoutait joliment : « comme depuis il ne l'a pas raccommodé, nous apercevons toujours les étoiles. »
- Tables des matières
- Avant-propos pg9
- Ephéméride de mes jours passés pg17
- Table des illustrations pg287
ISBN : 2866611276
Pour mettre en lumière un spectacle, il a longtemps suffi de connaître les possibilités artistiques des projecteurs fixes, et quelques notions d'électricité. Avec les techniques actuelles, ces bases sont cruellement insuffisantes. Voici donc le premier livre français consacré pour plus de la moitié à la commande à distance, à l'automatisation, au protocole moderne tel DMX512 ou Midi, et à leur utilisation.
Ecrit par un spécialiste français de l'éclairage automatisé, praticien passionné à la fois de théâtre, de musique, de scène et d'électronique, ce livre donne les éléments théoriques indispensables, puis les met aussitôt en pratique, à la portée de lecteur désireux de comprendre et d'agir sur leur installation.
Conformément à la tradition de nos publications, les schémas des circuits figurent dans le livre, dûment expliqués, et les dessins des circuits imprimés peuvent être reproduits aisément.
On trouvera notamment une interface pour commander les appareils en DM512 à partir du port CENTRONICS de n'importe quel ordinateur, un démultiplexeurs DMX à sortie analogique avec une extension à relais, un gradateur professionnel, un contrôleur de moteur à courant continu et une commande de servomoteurs.
Sur le CD-ROM offert, le lecteur trouvera des programmes avec lesquels il pourra lui-même commandé, tester, évaluer les montages qu'il aura réalisés.
Le métier d'éclairagistes ne s'apprend qu'au contact de spécialistes, sur le terrain. L'expérience et le doigté ne se grave pas sur CD-ROM et ne s'imprime pas sur papier, mais ce livre contribuera à développer les talents d'éclairagiste à ceux qui le liront, amateurs ou professionnels. Il sera leur compagnon sur le chemin plein d'imprévus des innombrables possibilités offertes par les techniques numériques de commandes de lumière.
- Taille : 23,5cm x 16,5cm
- Sommaire
- Préface pg5
- I. Quelques rappels sur la lumière pg7
- II. Les sources à incandescence pg15
- III. Les lampes à décharge pg19
- IV. Les autres sources de lumière pg27
- V. Les luminaires fixes pg35
- VI. Les projecteurs automatisés pg63
- VII. Les effets spéciaux pg83
- VIII. La commande à distance pg93
- IX. Les dispositifs de commande à distance pg127
- X. Une interface DMX pour port parallèle pg147
- XI. Un démultiplexeurs DMX à sorties analogiques et relais pg161
- XII. L'extension à relais pour le démultiplexeur pg173
- XII. IAutomatisait vos luminaires pg181
- Le mot de la fin pg212
- Appendice pg213
- Glossaire pg213
- Platine pg217
- Index pg222
- Bibliographie pg226
- Contenu du CD-ROM et disponibilité des logiciels pg227
L'accomplissement d'une œuvre littéraire est sous la dépendance du tempérament de l’artiste. Cette constatation va de soi. Mais l'œuvre littéraire n'en est pas moins un fait social. Et cela aussi va de soi.
L'écrivain puise sa sève, son inspiration, son élan, dans la société qui le nourrit. Il résume en lui les courants qui circulent à travers son époque. Sa nervosité Madame, qui fait de lui un artiste, le rend capable de percevoir les plus fines variations de ces courants, et il est traduit en utilisant, plus ou moins adroitement, son aptitude à la déformation, au grossissement, à la concentration. Que le corps social tombe malade, la littérature suit bientôt.
Or la société est malade. Ce n'est pas faire une découverte de le constater. Les marxistes expriment la chose dans leur langage en disant que nous sommes entrés dans une période révolutionnaire. On peut répugner aux mots, on ne peut pas contester le fait.
Il ne se produit presque jamais d'œuvres littéraires importantes et durables tendit que la société traverse une crise de fièvre, ou, si l'on préfère un autre terme, pendant qu'elle est en révolution. Il y a une littérature avant, il y en a une après, il n'y en a.point pendant.
Par ce roman a besoin, pour prendre son plein développement, d'une matière stable, à évolution lente. On ne voit pas très bien Balzac écrivant la Comédie humaine durant que la société changeait de face ou d'habits tous les semestres et que les mots d'ordre de l'opinion se se renouvelaient de mois en mois.
Aujourd’hui, le roman fleurit surtout dans les pays les moins touchés par la révolution des mœurs, Angleterre, États-Unis. Dans les pays plus profondément bouleversés, il cède en importance et en pathétique aux simples témoignages, il tend lui-même vers le témoignage.
En France, nous assistons, depuis la guerre, à une décomposition violente du roman. Les vastes peintures sociales sont abandonnées. Ceux qui s'y obstinent éprouvent le plus grand mal à souder, dans une construction unique, le solide avant-guerre et le liquide d’aujourd'hui. Quelques jeunes prosateurs, parmi les plus brillants, réussissent, dans un langage amusant (comme le sont tous les langages de transition), des instantanés lyriques qui ne sont pas, à proprement parler, des romans. Certains essaient d'échapper à cet écoulement torrentiel, marque de notre temps, en se réfugiant dans les régions plus intimes de l'esprit, dans la zone de confidences.
Une autre preuve de la décomposition dont se trouvent frappées aujourd'hui les formes littéraires qui entouraient notre jeunesse, les livres d'André Gide nous la fournissent. Sentence liquéfiait les assises de l'œuvre romanesque, il fait un bond vigoureux hors des sables mouvants et nous donne, à la place du roman qu’il semble désormais (ou provisoirement) impossible, l'historique d'un roman qu'il renonce à écrire : le roman du romancier en train d'écrire son roman. Tout un groupe d'écrivains s'est engagé derrière lui dans cette fois.
Ceci nous amène droit au pire déisme, Pirandello illustre la même situation et pour la même raison. Fluidité de l'objet obligeant à se retourner vers le sujet. Mais alors on découvre que le sujet n'a pas conservé plus de consistance que l’objet.
Le théâtre ne se borne pas à demander, comme le roman, un auteur et un imprimeur, il veut des acteurs et un public.
Pourquoi ce plaint-on si souvent, en France, qu’il n’y ait plus de grands acteurs ?
Les fameux interprètes de la Comédie Bourgeoise, qui a connu son apogée dans la seconde moitié du XIXe siècle, Got, Delaunay, Words, Coquelin, Guitry, Bartet,Réjane, n'ont pas été remplacés. De même les héros de la tragédie et du drame, Mounet-Sully, Sarah Bernhardt et Max sont morts sans héritier digne d’eux.
Faut-il incriminer le talent ? Serait-il en baisse ? Cela est difficile à croire, serait difficile à expliquer. Les concours du Conservatoire donnent souvent de grands espoirs, aujourd'hui comme autrefois, et les directeurs découvrent toujours, de temps à autre, dans la masse des petits acteurs faméliques, des sujets hors ligne. Toutefois, aucun d'eux n'atteint plus à la vraie renommée, à une expression triomphale de sa personnalité. Il doit y avoir une cause à cela. Il leur manquerait-il pas l'essentiel de ce qu'exige une réussite théâtrale éclatante, l'accord complexe de l’œuvre, de l'interprète et du public ?
Serrant la chose de plus près. Est-il vraisemblable qu'il ne soit n'est qu'un Molière au cours de l'histoire française ? (Je veux dire un cerveau, un génie comique de cette classe.) La question peut être prise comme un jeu d’esprit. Elle peut aussi être envisagée avec une certaine bonne foi. En ce cas, il nous est permis de répondre qu'en soit la chose n'a rien d'absurde ni d’impossible. Mais, des Molière qui auraient pu naître au XVIe siècle, par exemple ou sous Henri IV, nous n'avons jamais eu connaissance. Ils sont restés des génies obscurs dans le talent n'a pas débordé le théâtre de la Foire.
Pour reprendre une expression qui a fait fortune, le climat leur manquait. Demain, il existe certainement çà et là des Got, des Guitry, déjà, des de Max. Mais le climat leur manque.
…
- Taille : 17cm x 10,5cm
- La présente édition a été tirée à 325 exemplaires sur papier de Rolande van Gelder, sous couverture spéciale, dont 300 exemplaires numérotés de un à 300 et 25 hors commerce numéroté de I à XXV
Comment vivre l'espace ? Comment le penser, de structurer ? Comment représenter l'espace ? A ces questions chaque époque, chaque civilisation, chaque société ont fourni leurs réponses, les inscrivant dans leur cadre, leur mode de vie, les gravant sur les images qu'elles se tendaient à elle-même et à leur postérité.
Le problème n'est cependant pas abstrait. Il ne se pose pas en dehors ou à côté de nous, mais à travers les rapports que l'homme entretient naturellement avec lui, à travers ce qu'il restaure et qui laisse apparaître ses symboles et ses mythes, ses croyances et ses idéologies, tant au niveau de la structuration qu'à celui de la représentation.
Il y a des époques où ces problèmes se posent avec une particulière acuité, ou des renversements longtemps préparés s'opèrent qui, loin d'être isolés, s'insèrent dans un ensemble de bouleversements touchant autant le politique, le social et l'économique ; ces mutations profondes s'accompagnent d'un changement dans le regard de l'homme, non pas tant dans sa perception que dans la vision qu'il projette sur le monde, projection dont l'oeuvre d'art est à la fois l'instrument et l'expression privilégiée.
La Renaissance est une de ces époques de cristallisation. La fin du XIXe siècle en est une autre ; la transformation y est particulièrement sensible dans les arts plastiques et graphiques, dans l'architecture et au théâtre.
Denis Bablet
Appia et l'espace théâtral - De la révolte à l'utopie.
- Taille : 18cm x 20cm
- Sommaire
- Appia et l'espace théâtral
- De la révolte à l'utopie
- Denis Bablet pg6
- Appia tel qu'il se voit
- "Introduction à mes notes personnelles", manuscrit inédit, 1905
- Lettre inédite à Edward Gordon Craig du 31 janvier 1919. Extrait.
- Lettre de Adolphe Appia à Gordon Craig, inédite, du 24 novembre 1915 pg12
- Appia tel que le voient
- Jacques Copeau, Edwar Gordon Craig, Vsevolod Meyerhold, Firmin Gémier, Emile Jacques-Dalcroze, Serge Volkonski pg16
- Adolphe Appia
- Fragments d'une oeuvre
- "La Musique et la mise en scène", 1896-1898. Extrait pg24
- Illustrations pg48
- Adolphe Appia1862-1928
- acteur - espace - lumière
- exposition - textes et légendes pg75
ISBN : 2070338207
En septembre 1947, la Semaine d'Art réuni en Avignon une exposition de peintures, des concerts et trois créations dramatiques dirigées par Jean Vilar. Sans qu'il le sût un festival était né. Au fil des années, l'expérience est reconduite, avec le soutien de la municipalité et des habitants. La Cour d'honneur du palais des Papes est promue temple du théâtre, la troupe de Jean Vilar devient le TNP, Gérard-Philipe triomphe dans le Cid et le Prince de Hombourg. Avignon s'impose comme le rendez-vous culturel de tous les étés. Puis le festival s'ouvre à d'autres metteurs en scène, d'autres arts, d'autres publics. Du cloître des Carmes à la chartreuse de Villeneuve, de nouveaux lieux sont associés à cette effervescence théâtrale. Parallèlement, se crée le festival « off » qui investit la ville entière.
Depuis la mort de Jean Vilar aux 1971, ses successeurs ont poursuivi l'aventure et fait d'Avignon l'une des scènes majeures du spectacle vivant en Europe. Historien du spectacle, passionné de théâtre, Antoine de Baecque nous raconte l'épopée du festival d'Avignon, 1947 à nos jours.
- Taille : 17,5cm x 12,5cm
- Sommaire
- Ouverture
- les pièces de Shakespeare à l'honneur au festival d'Avignon.
- Chapitre I
- « Naissance d'un festival »un homme, Jean Vilar, une ville, Avignon, une passion, le théâtre : la première Semaine d'art a lieu en 1947 avec trois pièces jouées dans la Cour d'honneur du palais des Papes. Le festival est né. pg10
- Chapitre II
- « Le temple du théâtre »Porté par son fondateur, le festival d'Avignon devient le symbole du renouveau théâtral, attirant un public sans cesse plus nombreux. Promu en 1951 à la tête du Thétre national populaire, Jean Vilar installe chaque été sa troupe en Avignon et met en scène Gérard-Philipe dans le CID et le Prince de Hombourg. pg26
- Chapitre III
- « La conquête de la ville »1963, Vilar quitte le TNP et se consacre au Festival : nouveaux espaces scéniques, arrivée de jeunes metteurs en scène, ouverture à d'autres disciplines ...1968, la révolte de mai se prolonge l'été en Avignon. Villar est vivement contesté ; il décède en 1971. Paul Puaux prend sa relève, le Festival « off" secret. pg44
- Chapitre IV
- « l'âge moderne »sous la direction de Bernard Faivre d'Arcier et d'Alain Crombecque, le Festival se transforme au cours des années 1980 et 1990 en l'une des plus importantes entreprises de spectacles d'Europe, attirant une nouvelle génération d'artistes issus du théâtre et de la danse, s'ouvrant vers les cultures étrangères ... pg62
- Chapitre V
- « Le nouveau Festival »
- En 2003, le Festival est annulé suite au conflit des intermittents du spectacle.
- Dès l'année suivante, un vent de renouveau souffle sur Avignon : les codirecteurs, Vincent Baudrier et Hortense Archambault, invitent à chaque édition un « artiste associé » pour concevoir en commun la programmation du Festival.
- Au risque de surprendre parfois, avec la passion du théâtre toujours. pg84
1907, Henry Van de Velde est porté à la direction de la Kunstgewerbeschule de Weimar où il développe ses principes pédagogiques révolutionnaires jusqu'en 1914.
Cette école est à l'origine du Bauhaus ouverts à Weimar sous la direction de Gropius en 1919 et transféré à Dassault en 1926, l'année où Van de Velde fonde à Bruxelles l'Institut Supérieur des Arts Décoratifs, aujourd'hui l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture et des Arts Visuels (La Cambre).
Cet ouvrage évoque cinquantes années de fonctionnement de l'école.
- Taille : 21cm x 18,5cm
- Table des matières
- Robert-L. Delevoy : identité et différences pg9
- Roger-Henri Guerrand : van de Velde avant La Cambre. L'expéience de Weimar pg27
- Maurice Culot : 1928 - 1978, Réticence et projet pg45
- Serge Creuz : A l'opposé du rudimentaire pg59
- Philippe Toussaint : La Cambre et la presse pg75
- Documents pg83
- Notices pg417
- Orientation bibliographique pg427
ISBN : 2851750518
...
L'étude de la plastique scénique implique donc la double reconnaissance du rôle essentiel des créateurs, de celui non moins fondamental de la civilisation qui conditionne plus ou moins leur activité. Cela explique la perspective choisie pour le présent ouvrage : non pas proposer une mosaïque de noms d'hommes et de pays, ni tenter d'élaborer une histoire exhaustive, - ce livre n'est ni un dictionnaire, ni une encyclopédie et je me suis refusé à l'inventaire comme au bilan - mais s'insérer dans une histoire en train de se faire pour en dégager les lignes de force, expliquer des mouvements en choisissant mes exemples dans les courants les plus vivants du théâtre moderne et mettre l'accent sur les expériences novatrices sans craindre de sacrifier ce qui relève de la vulgarisation ou le fait que témoigner avec brillant de survivance du passé.
Espace organisé, peuplé d'instruments de jeux, de signes et de symboles, habité de forme et d'objets, de couleurs et de matières, la plastique scénique instaure un monde qu'elle dévoile aux spectateurs dont elle organise le regard. Elle s'offre à la vue, se donne à lire, en même temps qu'elle agit directement sur la sensibilité du public. Le spectateur la saisit mais il est aussi saisi par elle et c'est dans cette tension entre le "saisir" et l'"être saisi" que se définissent ses modes d'action et ses fonctions. Elle éclaire l'action dramatique dont elle rend possible le déploiement, elle illustre, la porte ou la joue. C'est dire qu'à propos de chacun des mouvements importants, comme des manifestations qui font date dans son histoire, je me trouverai amené à poser les problèmes fondamentaux de son rôle par rapport à l'oeuvre théâtrale, à la mise en scène, à l'acteur et au public, et ceux de ses moyens d'expression dans leurs actions coordonnées.
Denis Bablet
- Taille : 35cm x 26cm
- Table des matières
- Remerciements (première partie) pg4
- Poser des problèmes pg5
- L'achèvement d'une illusion pg9
- Académisme et contradictions pg11
- La crise pg14
- La scène naturaliste pg16
- La révolte contre le réalisme illusionniste pg21
- L'appel au peintre premier époque pg23
- L'acteur, l'espace et la lumière pg40
- L'architecture thétrale en question pg62
- Le règne des "ismes" pg75
- La vision expressionniste pg76
- Constructivisme et thétre politique pg89
- Quêtes esthétiques et aventures picturales pg155
- L'Ecole de Paris et le ballet pg156
- Vers un théâtre abstrait pg175
- Recherches et synthèses pg209
- La France à l'heure du cartel pg211
- Les Etats-Unis à la recherche de leur identité pg238
- Trente ans de scénographie pg255
- Sous le signe de l'éclectisme pg257
- Du démiurge au travail collectif pg291
- Le combat avec l'espace pg291
- Face aux réalités pg308
- Des moyens d'expression privilégiées pg335
- L'éclatement pg344Bibliographie pg373
- Index des noms cités pg381
- Remerciements (deuxième partie) pg385
- Liste des abréviations pg386
- Table des matières pg387
- Lithographies originales de Joan Miro en page 8 et 164
AAA
- Taille : 30,5cm x 22cm
- Indice
- Capiolo I
- La metamorfosi dello spazio teatrale prima della costruzione del Farnese pg11
- Capiolo II
- Parma citta del teatro. L'eredita del passato e gli sviluppi successivi pg25
- Giovan Battista Aleotti architetto del Teatro Farnese pg35
- L'esordio dell'Alleotti nel campo specifico dell'architettura. Il Teatro degli Intrepidi pg49
- La vicende costruttive del Teatro Farnese pg53
- Gli ultimi ritocchi al Teatro pg65
- Il forzato rinvio dell'inaugurazione del Teatro pg69
- Un teatro degno della musica di Claudio Monteverdi pg70
- Capitolo III
- Analisi architettonica e structtural del Teatro pg77
- Le decorazioni pittoriche del teatro pg82
- Dai teatri rinascimentali al Farnese di Parma pg91
- L'inaugurazione del Teatro Farnese pg93
- Il piu grande spettacolo del mondo pg99
- Capitolo IV
- Della scenografia cinquecentesca agli splendori barocchi del Teatro Farnese pg101
- Spettacoli celebrativi al Farnese dopo il trionfo del Teatro Farnese tra Seicento e Settecento pg116
- La machine pg118
- I bozzetti per le scene pg126
- Studi grafici e rilievi del Teatro tra Settecento e Ottocento : disegni, incisioni, dipinti pg132
- Il progressivo degrado del Teatro pg140
- Il chiusura del Teatro Farnese pg146
- Il teatrino di corte "dipendenza" del Farnese pg150
- Distruzione dei teatri seicenteschi pg159
- Capitolo V
- Parma sotto i bombardamenti aerei del 1944 pg167
- La distruzione del Teatro Farnese pg169
- La rinascita del Teatro Farnese pg173
- Il ristauro pg175
- Le fasi operative pg179
- Problemi di utilizzazione del Teatro restaurato pg181
- Un'occasione perduta : la mancata esecuzione del "Requiem" di Giuseppe Verdi pg183
- Capitolo VI
- Proposte di utilizzazione della salla pg193
- La Galleria d'arte ottocentesca nobilitata dal progretto del Bettoli e del Toschi pg195
- Il nuovo insediamento espositivo pg203
- Il Farnese, teatro polifunzionale pg215
- Sfumata la proposta di rappresentare al Farnese un'opera di Rissini pg217
- Manifestazioni artistiche nel Teatro Farnese restaurato pg217
- L'acustica del Farnese pg226
- Capitolo VIIIIl
- teatro moderno pg231
- Il teatro all'italiana pg235
- Il Farnese dallo sfacelo alla rinastica pg239
- Elenco manifestazioni in Teatro Farnese pg242
- Bibliografia pg247
AAA
- Taille : 28cm x 21.5cm
- Indice generale
- Presentatione di Paolo Grassi pg7
- Per una testimonianza sulla Scala (appunti di Mario Labroca) pg9
- I. Le origini (1776-1778) pg24
- II. Nascita del mito Scala (1778-1814) pg34
- III. Rossini, Sanquirico, Vigano e la Restaurazione pg46
- IV. L'opera romantica pg82
- V. Verdi (1839-1901) pg100
- VI. Influssi organizzativi e culturali pg124
- VII. Le primedonne pg128
- VIII. La Scala dell'Italia appena unita pg138
- IX. L'apoteosi effimera del ballo pg168
- X. La lezione di Toscanini pg176
- XI. La pace, la guerra pg194
- XII. Il nostro tempo e le opere nuovo pg214
- XIII. Il nostro tempo e l'interpretazione pg230
- XIV Mitti e presenze del nuovo balleto pg268
- XV. Oggi pg299
- Nota bibliografica pg301
- Indice dei nomi pg302
- Indice delle opere dei balletti pg309
- Indice delle illustrazioni pg312
- Referenze fotografiche pg318
Préface.
Dans ce petit livre on s’est proposé pour but d’initier le lecteur au secret de l’art de la décoration et de la mise en scène sur les grands théâtres. Les spectateurs qui assistent à la représentation d’un opéra, par exemple, ou d’une féerie, voit se succéder devant le des changements à vue, des transformations, des effets magiques qui les étonnent ou les charment sans que la plupart d’entre se préoccupent beaucoup de ce qu’il a fallu d’invention, d’art, de sciences, le travail pour produire sur toutes ses illusions. Il est cependant des esprits curieux qui, ne se contentant pas de jouir des effets, voudrait connaître les causes. Aussi les personnes qui, par profession, sont attachés au thétre sont-elles très souvent pressées de questions : on désirait bien les accompagner ne ft-ce qu’une fois aux heures du jour où se préparent les représentations, ou le soir, pendant les entractes, derrière le rideau, mais ce n’est point la chose facile : la consigne est sévère et avec raison : il ne faut pas croire qu’on s’amuse en travaillant à amuser le public, et les oisifs sont une gêne.
C’est à cette curiosité rarement ou imparfaitement satisfaite que s’adresse notre volume. On n’y verra le thétre, depuis cette ligne de feu appelé la rampe, qui le sépare du public, jusqu’aux murs terminant la scène, depuis le sol du dernier dessous jusqu’au sommet de l’édifice. Il n’y est. Traité de l’art du comédien, de la littérature, ni de la musique dramatique ; les bons ouvrages sur ces matières sont nombreux ; mais l’art combiné du peintre décorateur et du machiniste est un sujet presque neuf, et une longue expérience personnelle autorise l’auteur à croire que ce qu’il a réuni de renseignements, d’explication, de révélation pour ainsi dire, dans les chapitres qui suivent, ne sera point lu sans intérêt et sans quelque profit, même par ceux qui fréquentent peu. Les thétres.
M. J. Moynet
- Taille : 18.5cm x 12cm
- Table des matières
- I. La mise en scène. - Les décors. - Les costumes
- II. Mise en scène. - Décors. - Costumes. - Parie historique. pg10
- III. Le théâtre moderne. - La scène. pg38
- IV. Le dessous. pg50
- V. Le cintre. pg68
- VI. Changements à vue. - Praticables. pg85
- VII. Les trucs. pg91
- VIII. Eclairage au suif, à la bougie, à l'huile et au gaz. pg103
- IX. Magasins de décors et peintures théâtrales. pg112
- X. Menuiserie et serrurerie. pg123
- XI. Administration et services divers. pg135
- XII. Les répétitions. pg140
- XIII. Les artificiers. - Les armes. - Les pétards. - La foudre. - Pièces militaires. - Les tringles. - L'artillerie. - Démolitions et incendies. pg149
- XIV. Accessoires. pg157
- XV. Le tonnerre. - La pluie. - La grêle. - Le vent. - Les éclairs. pg162
- XVI. Des améliorations théâtrales. pg170
- XVII. Représentation d'une pièce à grand spectacle. - Vue du théâtre. pg175
- XVIII. Curiosités théâtrales. pg233
- XIX. Quelques mots sur le théâtre de société. pg257
- XX. Quelques chiffres. pg274
Les peintres et le théâtre
Une anthologie mise au point par Denis Bablet.
Ce recueil de textes est très loin d’être exhaustif. Ils s’accordent autant que possible compte tenu de l’exposition Peinture/Théâtre présentée par le festival d’Avignon et renvoie à celle consacrée aux avant-gardes soviétiques des années 10 à 30 par la maison Jean Vilar.
Des peintres parlent de ce qu’ils font et de ce qu’ils croient. L’expérience et la théorie se côtoient. La part de la pratique et celle des principes diffèrent selon les personnalités, les mouvements, les aventures. Le thétre et la peinture se renvoient la balle. Les démarches de l’artiste sont-elles parallèles ou indépendantes, selon qu’il travail en tant que « peintres » ou pour la scène ? Au théâtre, reste-t-il peintre ? Assez de ce champ d’application, un élargissement, de dimensions, un autre univers pour une création plus vaste au propre comme au figuré ? Les expositions répondent à ces questions par l’esquisse, la toile, la maquette ou le document. La parole et les textes des peintres proposent une réponse en un autre langage.
Cette anthologie s’arrête aux franges de l’actualité, suivant en cela l’exposition du Festival d’Avignon : Dubuffet la clos, Gilles Aillaud, Kantor ou Arroyo n’y figurent pas : ils trouveront leur place l’an prochain, comme d’autres peintres contemporains, dans le second volet de cette exposition à Avignon.
Enfin, il est des peintres qui ne parlent pas et dont l’ouvre n’en est pas moins capitale. Exemple : Pablo Picasso. Dans son cas, l’écrivain évoque à sa place : Cocteau et Guillaume Apollinaire, si intimement mêlés à l’aventure de Parade, participant à des degrés divers d’une expérience vécue.
Peut-être s’étonnera-t-on devoir figurer en tête de cette série de témoignages des extraits de textes d’Alfred Jarry, cet étrange personnage, poète, dramaturge, dessinateur … et « farceur » ? En France, l’avant-garde picturale du temps a commencé d’envahir la scène du Théâtre d’Art puis celle de l’Oeuvre au début des années 1890. C’est dans ces mêmes années 90 qu’intervint Jarry, qui lance son Ubu, prend position sur la mise en scène et le décor en des déclarations fracassantes. Ce fracas-là est un coup de pied au derrière de tous les académismes et du naturalisme. C’est aussi une cinglante plaisanterie, dans un grand éclat de rire qui nous rappelle que le théâtre et jeu. Nombres de peintres ne l’oublieront pas.
Denis Bablet
- Taille : 27,5cm x 23cm
- Les peintres et le théâtre, anthologie réunie par Denis Bablet.
- Le peintre sur scène par Denis Bablet. pg6
- Oeuvre de Bakst, Larionov, Picasso, Calder, Braque, Léger, Delaunay, Malevitch, Popova, Eisenstein, Tatline, El Lissitsky, Kandinsky, Schlemmer, Moholy-Nagy, Berard, Masson, Dubuffet, Miro.
- Textes de Jarry, Cocteau, Apolinaire, Léger, Cendrars, Malevitch, Popova, Tatline, El Lissitsky, Kandisky, Schlemmer, Moholy-Nagy, Berard, Dubuffet.Dessin, peinture, théâtre par Paul Thévenin. pg101
- Vaclav HavelTant pis, pièce en un acte par Vaclav Havel. pg106
- Un remous à la surface d’une rivière par Vaclav Havel. pg109
- Gérard Desarthe
- Ce fou des plus beaux textes par Dorothée Letessier. pg111
- Il est vrai que je rêve… par Gérard Desarthe. pg114
- Gérard Desarthe par Jean-Claude Grumberg. pg118
- Adame-Miroir par Jean Genet. pg119
- Un metteur en scène aux critiques par Giorgio Strehler. pg123
- Coup de coeur
- La Cenerentola par Bernard Dort. pg127
- Otello par Michael Billington. pg128
- Ignorabimus par Bernard Dort. pg130
- La Finta Giardiniera par Rolf Michaelis. pg132
- Zbordnia i Kara par Renzo Tian. pg135
- L’Europe sur scène de nos correspondants pg136
Préface.
Ce livre, écrit entre 1904 et 1910, a paru 1911. Certains passages en furent d’abord publiés dans The Mask (1908 - 1909), est l’un des dialogues qu’il contient a paru en 1905, sous forme de brochure.
Ce n’est point un manuel… Comme s’attendent pas à y trouver la recette pratique pour écrire une bonne pièce, ou pour construire le thétre idéal, ou pour juger fort censément des mérites d’un comédien.
Qu’on le prenne donc pour ce qu’il est, et non pour autre chose.
J’espère que tous mes amis et tous les amis du théâtre accueilleront avec faveur cette édition nouvelle de mon livre. Je ne puis mieux concrétiser à leur intention quelques-unes des idées qui me sont venues à l’esprit au temps où je travaillais à la conception d’un théâtre neuf.
C’est donc un rêve mi noir sur blanc ? C’est bien cela, en effet. Que personne donc ne s’avisa lui demander de représenter autre chose.
Mais amis comprendront, en lisant ceci que je ne souhaite pas plus voir les acteurs vivants remplacés par les bouts de bois que la Duse, la grande Duse ne souhaitait vraiment voir mourir tous les acteurs qui jouaient dans le monde.
N’est-il pas vrai que lorsque nous nous écrions : « Allez au diable ! » Nous ne désirons pas vraiment que le souhait se réalise ? Nous voulons dire, simplement : « Allez donc tâter un peu du feu de l’enfer, et revenez guéris ! »
C’est cela que je voulais voir faire aux comédiens - à certains comédiens, tout au moins, au mauvais - quand je disais qu’il devrait s’en aller, qu’il serait avantageusement remplacé par des super-marionnettes.
- Et qu’est-ce donc que, se sont écriés quelques-uns, avec effroi, qu’est-ce donc, je vous prie, que ce monstre que vous appelez la « super-marionnette » ?
La super-marionnette, C’est le comédien avec le feu en plus, et l’égoïsme en moins ; avec le feu sacré, le feu des dieux et celui des diables, mais sans la fumée et sans la vapeur qu’y mettent les mortels.
Les esprits « positifs » ont cru que je voulais parler de morceaux de bois d’un pied de haut. Cette idée les a irrités ; ils ont parlé de cela pendant des années comme de l’idée d’un fou, d’un pervers, un insulteur des comédiens et du théâtre.
La même chose s’est produite le jour où quelqu’un me prêta cet autre propos : que je songeais à supprimer la rampe. Et de s’indigner, et de bondir et de flamber, au point d’éclairer eux-mêmes et l’ombre et les acteurs de l’ombre.
Ce que j’avais dit, c’est que je voulais supprimer « certaine » rampe, et l’on ne accusé de vouloir les supprimer toutes, pour en rétablir ensuite quelques-unes. Il est probable que, si je travaillais dans mon propre thétre, je rétablirai toutes les rampes, et je supprimerai plutôt d’autres éclairages.
Je sais ce qu’on dira : qu’il est honteux, qu’il est odieux, qu’il est inconcevable que quelqu’un se permette de faire comme il lui plaît dans sa propre maison. Et pourtant, c’est ainsi. Nous ne pourrons jamais rien créer qui vaille d’être vus ou d’être entendu si nous sommes timides au point de demander d’abord à d’autres qu’elle est, à leur avis, la meilleure chose à faire, et celle qui comporte le moins de risques.
Peut-être savez-vous que j’ai faits, en montant, quelques dessins, quelques gravures, sur bois et à l’eau-forte, et que j’écris quelques livres ? J’ai connu les encouragements de gens qui étaient des dessinateurs, des graveurs et les hommes de lettres, et qui m’ont dit de s’en faire qu’à ma tête quand je me livrerai assez divers travaux. Et je ne vois pas pour quelle raison valable et plausible des gens s’occupant de théâtre - et justement parce qu’un théâtre est un lieu si exceptionnel - pourquoi des gens s’occupant de thétre se permettrait d’édicter une loi au terme de laquelle un esprit inventif alerte, une inébranlable indépendance et un style bien à soi serait des choses indésirables et nuisibles.
Je ne regrette qu’une chose : c’est de n’être pas plus infantiles font corps, plus indépendant, et de n’avoir pas à mettre dans mon ouvre un genre plus personnel encore.
Un autre point sur lequel j’espère que nous pourrons, mes amis et moi, nous entendre, c’est celui-ci :
ayant condamné toutes mes idées sur un thétre neuf - faut-il dire sur un thétre différent de celui qui existe ? - Quelques personnes appartenant au théâtre, et leurs satellites qui n’en sont pas, prétendent interdire de les mettre en pratique.
- Nous tenons, disent ces personnes, vos idées pour dépourvu d’intérêt ; mais si nous leur trouvions un jour quelque valeur, nous avons l’intention de les réaliser nous-mêmes. Laissez-nous faire, et bas les pattes !
Ces héroïques « pionniers » ayant obtenu, avec ses idées, un succès pas du tout négligeable, d’autres se sont faits pionniers à leur tour. Les choses marchèrent à merveille, du moins pendant un certain temps. Puis ils m’ont carrément demandé pourquoi j’ai refusé tout net de leur donner d’autres idées dont ils pourraient faire leur profit. Ce fut un beau tollé lorsque je refusai, ayant en moi l’envie, humaines, naturelle, d’en tirer aussi quelques profits pour mon propre compte.
Jamais pareil flot de protestation et de contre protestation ne se déchaîna comme celui que « l’intelligence syndiquée » de ses personnages indignés à des bondés depuis trente années.
« Il ne faut pas que je fasse ainsi ! » Puis : « Il faut que je fasse ainsi ! » « Assez rêver ! Il faut agir ! » Puis : « Il ne s’agit pas de rêver qu’on peut agir seul ! » « Il faut que je m’en vienne ici ! » « Non, pas ici : là-bas ! » Et tout cela, ici, en Angleterre. Et tout cela pourquoi ? Pour quelle raison tout cela, selon vous, selon vous, qui êtes mes amis ? Je crois que c’était simplement pour capter les bonnes grâces du public que qui m’ignore.
Or, Dit que c’était pour tout autre chose : que c’était pour m’empêcher à tout prix d’avoir un jour un théâtre à moi !
Mais cela, je ne puis le croire… Pourtant si c’était vrai, si c’était là le motif sordide que cachait toute cette propagande et tous ces faux rapports, et bien, je dis que c’est tout bonnement man un peu ridicule. Car quel mal pourrais-je bien faire au Grand Art Dramatique Anglais si j’avais à moi seul un pauvre petit théâtre, tandis que mes rivaux régneraient sur les 502 autres théâtres existants ? Je vous le demande. Au regard du très grand dommage qu’ils ont causé à l’art avec les 503 thétres de nous des îles, quel mal pourrais-je bien lui faire avec un seul ?
Et supposons même que je fasse toutes ces choses dont je parle ici dans ce livre. D’abord, je ne pourrais pas. Mais imaginez que j’en puisse réaliser une bonne partie; à quoi cela mènerait-il ? Au pis aller, cela ne pourrait que susciter un peu plus d’émulation entre les thétres. Cela serait-il un bien, ou un mal ? Qu’en pensez-vous ?
Ce livre, en somme, c’est le rêve. Et en Russie, en Allemagne, en Pologne, en Hollande, ce rêve a été matérialisé dans une certaine mesure, réalisé par ceux qui m’ont suivi. Mais, de cela, je parlerai lorsque j’écrirai mes mémoires.
Edouard Gordon Craig
- Taille : 25cm x 15,5cm
- Table des chapitres.
- Préface. pg9
- Les Artistes du Théâtre de l’avenir. pg13
- L’Acteur et lasur-marionnette. pg50
- De certaines tendances fâcheuses du théâtre moderne. pg75
- Des pièces, des littérateurs et des peintres au Théâtre. pg86
- Le Théâtre en Allemagne, en Russie, et en Angleterre. pg95
- De l’Art du Théâtre (premier dialogue). pg103
- De l’Art du Théâtre (second dialogue). pg126
- Des spectres dans les tragédies de Shakespeare. pg171
- Du Théâtre de Shakespeare. pg183
- Le Réalisme et l’Acteur. pg187
- Théâtre de plein air. pg190
- A propos du Symbolisme. pg193
- De l’Exquis et du Précieux. pg195
ISBN : 9789898349347
Taille : 24cm x 16cm
A nomenclatura visual de um lugar/edifício sob a forma de um atlas fotográfico? Este ensaio visual propõe uma teoria da memória e do espaço do TNDM II, convocando diferentes géneros e tipos de fotografias de diversos tempos históricos. O incêndio que destruiu o interior do Teatro D. Maria II na madrugada de 2 de Dezembro de 1964 instiga e coabita o argumento. Partindo do presente, de fotografias do teatro realizadas em 2014 e resgatando fotografias históricas a diversos arquivos, em particular ao espólio do fotógrafo José Marques, recentemente adquirido pelo TNDM II, este atlas fotográfico projeta um edifício do ‘novo’ e do ‘outro’ teatro. No entanto recusa a perspetiva do inventário ou a construção de um resumo, não segue uma cronologia nem mesmo regras de serialização documental. Não pretende nem ilustrar, nem reconstruir o edifício do teatro, o que existe hoje ou o que desapareceu consumido pelo fogo em Dezembro de 1964. As fotografias enquanto citações, revelam e confrontam micro-histórias, de assuntos, factos ou acontecimentos criando uma narrativa historiográfica que intersecta e confronta a matriz documental e a hipótese alegórica das fotografias. A (re)construção deste edifício mnemónico cabe ao leitor/espectador, depende do seu grau de interesse e de (re)conhecimento do assunto.
- Table des matières
- La nomenclature visuelle d'un lieu/bâtiment sous forme d'atlas photographique ? Cet essai visuel propose une théorie de la mémoire et de l'espace du TNDM II, réunissant différents genres et types de photographies de différentes époques historiques. L'incendie qui a détruit l'intérieur du Théâtre D. Maria II aux premières heures du 2 décembre 1964 suscite et cohabite la polémique.Lisbonne
ISBN : 2851082434
Tout sur l’histoire du théâtre d’ombre : ses origines en Asie avec les ombres chinoises, le Wayang indonésien, les représentations en Inde, en Thaïlande, au Cambodge ou en Malaisie.
Son passage vers l’Europe par l’Egypte, la Turquie et la Grèce.
Tous les styles en vogue dans différents pays, les Ombres Chinoise de Séraphin aux lanternes magiques en passant par les fabuleux spectacles du Chat Noir à Montmartre.
Tout pour jouer vous-même avec les ombres :
Comment fabriquer votre théâtre avec silhouettes, ses décors et ses accessoires.
ous les « trucs » pour devenir un authentique »montreur d’ombres » et créer de vrais spectacles.
Comment décorer vos murs, ou tirer le portrait de vos amis.
Comment faire naître de vos mains une pléiade d’animaux et de personnages.
- Taille : 27,5cm x 23,5cm
- Sommaire.
- Préface. pg7
- Ombres et silhouettes. pg8
- Le théâtre d’ombres en Asie.
- La Chine. pg10
- L’Inde. pg16
- L’Indonésie. pg19
- La Thaïlande. pg29
- Le Cambodge. pg30
- La Malaisie. pg31
- Le pont vers l’Europe.La Perse. pg33
- L’Arabie. pg33
- L’Egypte. pg34
- La Turquie. pg35
- La Grèce. pg40
- Le jeu d’ombres en Europe.Les premiers théâtres d’ombres en Europe. pg43
- Le Théâtre Séraphin. pg44
- A propos du jeu d’ombres à domicile et des forains. pg47
- Les ombres chinoises pour enfants. pg51
- Les autres jeux d’ombres et de silhouettes. pg57
- Le romantisme allemand et le jeu d’ombres. pg64
- Les Pupazzi noirs. pg64
- Les Schwabinger Schattenspiele. pg70
- L’influence du jeu d’ombres sur l’expression artistique en Alleagne. pg71
- Les artistes néerlandais « glisseurs d’ombres ». pg72
- Le Théâtre noir et blanc de Paul Vieillard. pg78
- Les films d’ombres de Lotte Reiniger. pg79
- Comment fabriquer des silhouettes et jouer aves les ombres.
- Un jeu d’ombres complet. pg82
- Comment réaliser un théâtre miniature en carton. pg91
- Comment fabriquer un théâtre miniature en bois. pg93
- Comment jouer au jeu d’ombres. pg101
- D’autres suggestions pour le jeu d’ombres. pg136
- Les silhouettes et la décoration. pg141
- Les silhouettes à la main. pg144
- Bibliographie et musées. pg160
ISBN : 0811874583
Lighting and stage designer Andi Watson has masterminded the visual experience of Radiohead’s concerts for over a decade, uniting the band’s music with intellations that reference everything from Cocteau to Dan Flavin to Matrix. This groundbreaking first monograph brings together Watson’s extraordinary designs, highlighting his work with Radiohead as well as with Oasis, Arctic Monkeys, Counting Crows, Dido, and others.
A foreword by Thom Yorke, lead vocalist and principal songwriter for Radiohead, describes the alchemical collaboration between Radiohead and Watson. Christopher Scoates explore Watson’s work through personal interviews, design diagrams, and hundreds of stage photographs from concert tours; essays by Dick Hebdige and J. Fiona Ragheb elucidate the history of stage lighting, the evolution of the Light Art movement, and how Watson both continues and transcends those trajectories.
Followers of Radiohead will gain a totally new understanding of the band’s unique live concert experience, and those interested in contemporary art and culture will discover the next phase of light art through this exquiusitely designed and detailed book.
- Taille : 23,5cm x 18,5cm
- Table of contents
- Foreword by Thom Yorke. pg6
- Acknowledgments by Christopher Scoates. pg8
- The future of the light by Christopher Scoates. pg11
- Radiohead-Kid A-2000. pg47
- Vanessa Paradis-Bliss-2001. pg59
- Radiohead-Amnesiac-2001. pg69
- Radiohead-Hail to the Thief-2003. pg81
- Dido-Life for rent-2004. pg95
- RGB : Embodied Light & color by J. Fiona Ragheb. pg105
- Oasis-Don’t believe the thruth.2005. pg133
- Zazie-Rodeo-2005. pg147
- Radiohead-World tour-2006. pg157
- Zazie-Totem-2007. pg171
- Lucifer setting : Art, engineering & the dawn of the stadium rock light show by Dick Hebdige. pg183
- Radiohead-In Rainbows-2008. pg211
- Raphael-Je sais que la terre est plate-2008. pg227
- Artic Monkeys-Leeds & reading festivals-2009. pg239
- Counting Crows-World tour-2009. pg251
- Lenny Kravitz-Let Love rule 20(09)-2009. pg263
- Graphic Library. pg275
- Additional image credits. pg286
- Biographies. pg287
Mask of Korea.
Mask are also called « kwangdae, t’al, or t’al pagaji » in Korean; and they are designed to conceal faces. However, mask not only serve the mere purpose of cancealing faces but, orinally, they were meant to disclose specific expressions of human beings of animals or indicate some supernatural beinges (gods, for instance). In short, they have both the ability of molding something into shape and decorativenes. Therfore, veils men wear to keep their faces from exposure and gas masks made to protct human lives cannot be considered as the mask witch we are going to examine in this paper.
…
- Taille : 26cm x 19cm
- Pongsan T’alch’um. pg164
- Kangnyong T’alch’um. pg166
- Unnyul T’alch’um. pg169
- Yangju Pyolsandae Nori. pg171
- Songp’a Sandae Nori. pg174
- Namsadang Totboegi. pg176
- Ch’oyong Mask. pg179
- Pangsangssi Mask. pg181
- Hahoe Pyolsinkut T’alnori. pg183
- T’ongyong Ogwangdae. pg186
- Kosong Ogwangdae. pg189
- Kasan Ogwangdae. pg191
- Karak Mask. pg193
- Chinju Masks. pg194
- Tongnae Yayu. pg195
- Suyong Yayu. pg197
ISBN : 2907441310
Pédagogie et information.
Lors de l’édition en 2000 du guide a.b.c. de la sécurité nous pressentions l’intérêt que lui porteraient les opérateurs culturels d’Alsace. L’ampleur de la demande est allée bien au-delà de nos prévisions avec des sollicitations telles que nous n’avons pu satisfaire les nombreuses structures en Alsace intéressée par cette publication. A cela s’est ajouté une très forte participation des élus et des responsables d’associations aux séminaires organisés sur ce même thème par l’Agence culturelle.
Ces résultats illustrent le besoin de lisibilité et de compréhension des réglementations auxquelles il convient désormais de répondre ; cela devrait également inciter les pouvoirs publics en charge de ces questions d’agir plus fortement en matière d’information préalable en se dotant d’outils appropriés à la complexité des thèmes et à l’extrême diversité des publics responsabilisés sur ce plan. Il est de l’intérêt de tous de présenter, d’expliquer et d’appliquer des règles et des mesures de sécurité garantissant l’accueil des artistes et du public dans de bonnes conditions lors de nos manifestations culturelles. Il ne suffit pas de décréter, il convient de faire partager des engeux.
Le succès de cet ouvrage nous a incité à compléter notre collection, riche actuellement de quatre guides, par la parution de cet a.b.c. de la sonorisation. Sa fonction est autant pédagogique qu’informative car dans ce domaine nous dépassons rapidement le cadre technique pour entrer dans la notion de santé publique.
Puisse ce document réalisé par des professionnels atteindre ses objectifs et donner plus de confort de travail à nos opérateurs culturels.
Francis Gelin, Directeur Général
Robert Grossmann, Président
- Taille : 21cm x 15cm
- Sommaire.
- I - PhysiqueLe son. pg9
- Définition du son.
- Caractéristiques d'un son.
- Vitesse du son.
- Longueur d'onde.
- Phase.Réflexion.
- Ondes stationnaires.
- Réverbération.
- Perception du son. pg14
- Décibles et mesures acoustiques. pg17
- Mesures acoustiques.
- Relation de puissance.
- Relation de tension, courant.
- Relation où intervient la distance.
- Addition de niveaux en dB
- .II - Technologie
- La chaine électroacoustique. pg21
- Les microphones.
- La table de mixage.
- L'amplificateur.
- Les hauts-parleurs et enceintes.
- En pratique.
- Câblage et connecteurs. pg35
- Les différents niveaux électriques.
- Polarité et phase.
- Alimentation électrique.
- Boucle de masse et problèmes de ronflette.
- Dossiers techniques. pg40
- Filtres et correcteurs.
- Effet Haas.
- Prise son stéréo par couple de micros.Micros sans fil ou HF.
- Compression.
- La numérisation du son.
- III - PratiqueLe rôle du sonorisateur. pg51
- La fiche technique. pg52
- La valise du sonorisateur. pg54
- Exemples pratiques. pg20
- Discours en intérieur : la voix.
- Cérémonie extérieure : influence de l'air.
- Sonorisation des rues : la ligne des 100 volts.
- Lieux de loisirs extérieurs
- Au théatre.
- Sonorisation d'une chorale.
- Concert de musique classique.
- Sonorisation d'un quartet de jazz.
- Concert de Rock/Pop.
- IV - Legislation et sécurité
- La sécurité dans l'installation des équipements sonores. pg69
- Législation en matière de niveaux sonores. pg70
- Droits d'auteurs. pg77
- Lexique et bibliographie. pg78
Un philosophe, Renan, je crois, a dit : « on parle d’autant mieux des choses qu’on les ignore davantage. » Mon ami Gustave Coquio connaît trop bien son sujet pour que son petit traité soit parfait. vrai dire ils ne s’adressent guère aux décorateurs ou à ceux qui le voudraient devenir, on n’apprend pas à nager en lisant un traité sur la natation, fût-il excellent.
Mais ce petit manuel sera lu avec grand intérêt et grand profit par tous ceux qui de près ou de loin tous au thétre, et en ce XXe siècle qui n’y touche un peu ou n’y voudrait toucher. Auteur, directeur, acteurs et … spectateurs y trouveront des renseignements ingénieusement rassemblés sur des choses qui ne connaissent mal pour les voir les uns de trop près, les autres de trop loin.
La partie historique qui nous fait espérer le fort volume manquant sur le sujet est très curieusement documentée et fait regretter les trop étroites limites qu’importe le format de cet amusant ouvrage.
la vérité et le vrai manuel du décorateur c’est l’indicateur des chemin de fer, j’entends par là qu’un décorateur de thétre doit voyager beaucoup et après avoir voyagé beaucoup voyager encore ; émousser la pointe de son piolet sur les diurnes névés des glaciers, polir les clous de ses souliers ferrés sur les roches après avoir eu chaud dans la plaine, senti l’humide frisson des hautes futées toujours sombres laisser mouiller son visage par les embruns de la mer salée. La nature et ses changeantes féeries sans cesse renouvelées voilà la vraie école, le seul modèle que sans espérer l’atteindre jamais on doit sans cesse tendre à approcher. La continuité de l’effort en partie 20 en fait la noblesse et la beauté.
Nous voici au est loin pour être parti de simples tréteaux. Mais comme dit Edmond Rostand, il faut faire tout ce qu’on peut sur la plus humble échelle. C’est ce qu’a fait mon ami Gustave Coquio au petit manuel duquel je souhaite bonne chance et ceux de tout cour.
Lucien Jusseaume
- Taille : 15,5cm x 10cm
- Table des matières.
- Préface par M. L. Jusseaume.
- Avant-propos. pg1
- Première partie.Histoire du décor.
- I. Le théâtre grec. pg5
- II. Le théâtre romain. pg23
- IIII. Le théâtre en France au Moyen Âge. pg32
- IV. Le théâtre autant de Shakespeare. pg36
- V. Le théâtre classique en France. pg41
- VI. La Comédie italienne. pg46
- VII. Le théâtre sous Louis XV. pg50
- VIII.Histoire générale des théâtres de Paris, à partir de 1784. pg52
- IX. Décoration de fête. pg56
- X. Peintre décorateur d’hier. pg66
- XI. Quelques peintres décorateurs ac tuels. pg71
- XII. Les grands décors à l’opéra. pg73
- XIII. Les décors au Théâtre de l’Opéra-Comique. pg77
- XIV. Les mises en scène de Monsieur André Antoine. pg79
- XV. Les mises en scène de M. Guitry. pg83
- XVI. Diverses mises en scène. pg85
- XVII. Au théâtre du Grand-Guignol.pg87
- XVIII. L’atelier du peintre décorateur.pg88
- XIX. Le théâtre en plein air. pg91
- Deuxième partie.
- La fabrication des décors.
- XX. Les documents du peintre décorateur. pg101
- XXI. La lecture du manuscrit. pg107
- XXII. Les croquis. pg109
- XXIII. Les maquettes. pg112
- XXIV. Les outils. pg116
- XXV. Les couleurs . pg121
- XXVI. Les traceurs. pg127
- XXVII. Les peintres. pg130
- XXVIII. Confection des châssis. Chantournage. pg134
- XXIX. Plafond de paysages. pg137
- XXX. Dernières retouches à l’atelier. pg140
- XXXI. Les divers é léments des décors. pg142
- XXXII. Dénomination des divers décors. pg144
- XXXIII. Décor en papier ou en faire. pg148
- Troisième partie.
- Equipement des décors.
- XXXIV. Départ des décors pour le théâtre. pg151
- XXXV. La scène. pg153
- XXXVI. Les dessous. pg158
- XXXVII. Les cintres. pg161
- XXXVIII. La mano uvre de décor. pg163
- XXXIX. Plantation des décors. pg166
- XL. L’éclairage des décors. pg168
- XLI. Les décors au Kunstler Theater de Munich. pg173
- XLII. Les décors au Théâtre du Prince Régent. pg185
- XLIII. Décors ininflammables. pg189
- XLIV. Les accessoires. pg191
- XLV. Répétition dans les décors. pg193
- XLVI. Qualité du beau décor. pg195
- XLVII. Un petit théâtre d’amateur. pg198
- Quatrième partie.
- XLVIII. Les salaires. pg201
- XLIX. Prix des décpors. pg203
- L. Petit théâtre. pg206
- Table des illustrations. pg209
ISBN : 807008118X
The Prague Quadriennale - PQ - is an international exhibition of stage design, costume design, and theatre architecture. the PQ may remind its visitors of the fragile life and fame of theatre stagings,at least by means of scenographic recording. Because scenography is only a part of the art of drama, a part of a life performance and because it is not a separete artefact, is offers a vision of an apprehended performance in the exhibition halls even more strongly than on a stage, it paradoxically provokes a visitor to co-operate much closer, it forces one to imagine the context.
The PQ is the first international exhibition wanting to draw the visitor into the spirit of a theatre performance, and the first one stressing the specifics of this visual-dramatic discipline. In this sense its structure was and continues to built leaning on four sections /
I- The National Section presents visual-dramatic work of the last five years in the national exposition (over forty countries from all continents participate in it regulary). The concept is up to the national commissioners.
2- The Thematic Section is the core of the exhibition : it draw to the visitors specifics of the visual-dramatic work comparing interpretations of one chosen theme.
3- Theatre Architecture.
4- Schools of Scenography : they have been exhibiting since 1975 as a non-competitive section.
- Taille : 27,5cm x 21,5cm
- Contents.Introductio. pg3Brief resume of previous years - PQ’91, par Vera Ptackova. pg4PQ’95(National Section - Vera Ptackova, Scools - Marie Bilkova, Architecture - Vladimir Adamczyk). pg6Exhibit Illustrations PQ’95. pg17PQ’99(National ans Thematic Section, Schools - Marie Bilkova, Architecture - Jri Hilmera). pg57Exhibit Illustrations PQ’99. pg73List of production credits relating to the exhibit illustrations. pg115
1930 - 1936.
Les écrits sur le théâtre de Meyerhold que regroupe ce volume ont été rédigé durant cette période qui n’est plus celle ou révolutionnaire et utopiste pouvait croire tout possible.
Alors qu’ailleurs le nazisme prend le pouvoir et s’apprête à la guerre, le stalinisme toujours plus puissant fait peser une lourde chape de plomb sur la vie sociale, littéraire et artistique de l’URSS. Cela s’appelle : procès et condamnation de ce que l’on dénonce comme traître à la cause du socialisme. Dans les arts, la littérature, le théâtre, le Jdanovisme s’impose avec la cascade de décret qui institue le règne du « réalisme socialiste ».
V. Meyerhold lutte dans une situation de plus en plus difficile. Il doit faire front contre ses détracteurs, ce qui le dénigre tente de l’étouffer ou combatte ces projets. Ses écrits témoignent de cette lutte dont ils sont tout imprégnés en même temps qu’il raconte la suite d’une aventure théâtrale de plus en plus semée d’embches. Meyerhold montant la Dame aux camélias et retrouvant avec la Dame de pique sa vocation et sa fonction de metteur en scène d’opéra. Meyerhold et ses passions puisées en lui-même, aux sources de théâtre lointain, ou dans la vie du cinéma moderne : un nouveau lieu thétral en projet mais que jamais Meyerhold ne pourra utiliser, le théâtre japonais, Charlie Chaplin, un symbole ou un modèle.
Les marges deviennent de plus en plus étroites, maisMeyerhold ne renoncera pas. Viendra le temps où il paiera chèrement, le refus d’abandonner ses convictions.
- Taille : 23cm x 15,5cm
- Table des matières.
- Préface par B.Picon-Vallin. pg7
- Exposé au Théâtre Bolchoï (1929). pg37
- La reconstruction du théâtre (1929 - 1930). pg46
- Lettre à A. Golovine (1930). pg68
- Intervention à la Première Conférence Ppanrusse des auteurs dramatiques (1930). pg7
- 0D.C.E.(1930). pg77
- Intervention au cours d’un débat sur « la méthode de création au Théâtre Meyerhold (1930). pg78
- La méthode deMeyerhold (1931). pg90
- La Lutte finale (K. Roudnitski). pg94
- (A. Fevralski). pg95
- (N. Bogolioubov). pg95
- (V. Meyerhold). pg96
- (A. Fevralski). pg96
- La Lutte finale.
- I. Les objectifs du spectacle (1931). pg97
- II. Extrait d’un entretien avec les participants du spectacle (1931). pg98
- III. Extrait d’une lettre à V. Vichnievski (1931). pg104
- La Liste des bienfaits (N. Taraboukine). pg105
- (K. Roudnitski). pg106
- La Liste des bienfaits.
- I. Extrait d’un entretien avec le collectif du Gostim (1931). pg107
- II. Extrait d’une intervention lors d’un débat (1931). pg111
- Lettre à V. Vichnievski (1931). pg113
- Le Suicidaire (K. Roudnitski). pg114
- Le chemin de l’acteur. Igor Ilinski et le problème de l’emploi (1933). pg115
- L’Adhésion (K. Roudnitski). pg120
- (A. Fevralski). pg121
- L’Adhésion.
- L’Adhésion au Gostim pg123
- Les Noces de Kretchinski (I. Louzovski). pg125
- (I. Louzovski). pg125
- Les Noces de Kretchinski.
- I. Entretien avec les acteurs avant le début des répétitions des Noces de Kretchinski (1932). pg129
- II. Présentation du spectacle pour la première à la Maison de la Culture de Moscou-Narvski à Leningrad (1933). pg132
- Idéologie et technologie au théâtre (entretien avec des dirigeants de collectif d’amateur) (1933). pg136
- Le Bal masqué.
- Une révision, par une restauration (1933). pg153
- La Dame aux camélias (L. Varpakhovski). pg154
- (L. Varpakhovski). pg156
- (A. Fevralski). pg156
- La Dame aux camélias.
- I. Un spectacle sur le destin d’une femme (1934). pg158
- II. L’interprétation de la pièce (1934). pg159
- III. Lettre à V. Cherbaline (1933). pg160
- Lettre 1. pg160
- Lettre 2. pg160
- Extrait d’une conférence au séminaire théâtral Intouriste (1934). pg166
- La Dame de pique.
- (Un extrait de la partition scénique). pg172
- La Dame de pique.
- I. Pouchkine et Tchaïkovski (1934). pg175
- II. L’évolution de la conception de Meyerhold sur l’opéra. pg186
- 33 évanouissements (V. Gromov). pg187
- I. A propos du spectacle 33 évanouissements (1935). pg190
- II. Mon travail sur Tchekhov (1935). pg191
- Malheur à l’esprit.
- I. Les principes du spectacle (1935). pg202
- II. Extrait de l’introduction à une discussion sur le spectacle (1936). pg203
- Un projet inachevé (M. Barkhine, S. Vakhtangov). pg209
- Appendice : Meyrehold et le cinéma - chronologie. pg215
- Le théâtre et le cinéma (1928). pg217
- L’essor du cinéma parlant pg219 (1929).
- Chaplin et le chaplinsme (1936). pg219
- Tableau chronologique des mises en scène de Meyerhold de 1930 à 1935. pg238
- Note. pg240
- Index des noms cités . pg263
- Table des matières. pg269
Depuis le début de sa carrière, la poétique théâtrale de lLuciano Damiani se situe a contrario des notions courantes de dispositifs décoratifs et scénographiques.
Loin des toiles peinte qui, au début des années 50, représentaient des clichés traditionnels, bien loin de la récupération tatillonne d'objets d'antiquaires qu'impose un décor vériste à la mode, Damieni renouvelle radicalement la scénographie italienne en signant les décors les plus mémorables du piccolo Teatro (c'est lui qui signe par exemple les scénographies de El nost Milan, l'Opéra de quat' sous, la Vie de Galilée, Barouf à Chioggia, la Cerisaie, Il Campiello, la Tempête). Le souffle qu'il donne aux espaces théâtraux et sa connaissance de la lumière se retrouve aussi dans le théâtre musical et même dans l'art cinématographique.
Il a collaboré à plusieurs reprises avec le Théâtre de la Scala (Cavallera rusticana, Don Carlos, Idoménée ...) Et avec des prestigieux théâtres internationaux (l'Ange Bleu, l'Enlèvement au Sérail, la Flûte enchantée; ... Pour qu'il signe aussi de nombreuses mises en scène (Aïda, Louisa Miller ...). Cependant, sa sensibilité, qui ne se limite pas à la boîte illusionniste de la scène, l'amène à entreprendre un projet global (comme la restauration du Théâtre Gerolamo à Milan ou le projet du Teatro Nuovo de Trieste). Cette même sensibilité le poussa à réaliser dans le concret son utopie au Teatro di Documenti : un ensemble complexe de salles et d'espaces, de grottes et de gradins qui s'est ouvert sous le nom Testaccio à Rome
- Taille : 31,5cm x 24cm
- Luciano Damiani, Peintre de Scène de Omar Calabrese pg9
- Architecte de l'Ephémère, bâtisseur de théâtres de Franco Quadri pg13
- Dans l'espace de la poésie Interview de Luciano Damiani par Gianfranco Capitta pg25
- Dans le filet de Goldoni de Luciano Damiani pg39
- L'acteur, la scène, l'atmosphère de Luciano Damiani pg47
- L'Art de voir de Luciano Damiani pg57
- L'Invention de Trieste de Ettore Capriolo pg65
- Image d'une bataille de Arturo Lazzari pg 69
- La Maison des miroirs de Luciano Domiani pg87
- Dans l'Antre du Testaccio de Vittoria Crespi pg89
Cet ouvrage limite essentiellement son objet à la description de la scène classique modernisée et à l'étude du matériel nécessaire aux spectacles qui peuvent y être montés.
Nous justifirons certaines dispositions de l'édifice en rappelant succinctement dans une première partie, l'évolution du matériel scénique. Le sens de cette évolution nous permettra de mieux situer les recherches contemporaines qui engagent l'avenir.
Nous rappellerons enfin les autres scènes actuellement en usage : thétre de société, thétre de plein air et thétre ambulant que régissent des lois scénographiques différentes.
Il et été intéressant d'étudier en quoi l'éclairage, l'acoustique, le décor et sa plantation influe sur le jeu des acteurs et le modifie parallèlement à leur évolution propre, mais un tel travail déborderait le cadre d'un traité de scénographie, fragments d'une étude complète du métier de l'acteur. Car, nous non garde de l'oublier au cours de cet examen du matériel scénique, l'élément majeur de la représentation dramatique restera toujours le comédien
- Taille : 24,5cm x 17cm
- Définition pg6
- Avant-propos. pg7
- Première partie.
- L'évolution du matériel scénique.La plantation des décors, machinerie et la scène du Moyen Âge à nos jours.
- - Les fêtes médiévales. pg13
- - La scène architecturée des humanistes italiens. pg23
- - Le dispositif scénique de la commedia dell'arte et. pg37
- - La scène élisabéthaine en France et en Angleterre. pg41
- - La scène de la période préclassique.
- - Le décor dramatique du 17e jusqu'au milieu du 18e siècles. pg55
- - La scène d'opéra du 16e jusqu'au milieu du XVIIIe siècle. pg55
- - Les décors des ballets du XVIe siècle . pg62
- - La scène d'opéra du 16e jusqu'au milieu du XVIIIe siècle. pg68
- - Les décors des tragédies lyriques. pg68
- - La scène et décors du milieu du XVIIIe siècle au milieu du XIXe siècle. pg79
- - Les plantations de décor contemporain. pg89
- - L'architecture des salles de spectacles du 17e au XXe siècle. pg93
- - Les essais de nouvelles architectures thétrales. pg100
- - L'éclairage. Son influence sur les décors et la représentation. pg107
- - L'apcoustique et les décors.g115
- Deuxième partie.
- Inventaire et mise en oeuvre du matériel scénique actuel.
- Eléments de décor, machinerie, éclairage.
- - Vue d'ensemble sur la scène et ses décors. pg121
- - La cage de scène. pg126
- - Les éléments de décor : 1° les éléments rigides. pg135
- - Les éléments de décors : 2° les éléments souples. pg145
- - La machinerie. Dispositions principales. pg152
- - qui pement des décors :
- les châssis pg162les fermes pg168
- les rideaux pg170
- les machines (apparitions et voleries) pg177
- - Nouveaux éléments de machinerie :
- Plateau horizontal. Plateau mobile tournant et coulissant, scène sur ascenseur, panorama et coupole atmosphérique.Décor projeté et cinématographique. pg190
- - L'éclairage. pg211
- Troisième partie.
- Technique de l'établissement des décors.
- - Maquettes et modèles. pg229
- - Perspectives théâtrales : définition, principe et problèmes généraux. pg236
- - Perspectives théâtrales : établissement des mesures du décor (travaux préliminaires). pg247
- Perspectives théâtrales : établissement des mesures d'un décor (feuilles de mesure des éléments du décor). pg252
- - Peinture des décors. pg267
- - Réglage des lumières. pg270
- Quatrième partie.
- Autre scène actuellement en usage.
- - Théâtre de province. Thétre de société. Théâtre ambulant. Théâtre de plein air. pg275
- Renseignements bibliographiques. pg289
- Table des illustrations. pg293
ISBN : 3791321625
Max Keller is a virtuoso of light, whose teatrical designs have set new standards for entrainment world. In this comprehensive and stunning volume he reveals the wealth of scientific knowledge and artistic sensibility that is the secret to brillant lighting design - in a lucid style that will appeal to specialists and non-specialists alike. For lighting professionals, Light Fantastic is an indispensable reference work and source of inspiration; for all theatre buff this lavishly illustraded edition presents an introduction and a depth insight into stage lighting, a fasinating aspect of the theater realm that guides our perception and emotions.
- Taille : 24,5cm x 31cm
- Making Light - A Foreword pg9
- General Remarks on Light in the Theater pg11
- The History of Light in the Theater pg15
- Light and Colour pg25
- Handling Light and Colour pg35
- Optics pg67
- Lamp and Light pg75
- Colour Plates and Colour Gels pg99
- Lanterns, Special Lights, Additional Equipment pg105
- Technical Equipment and accessories pg123
- Projection pg195
- Lighting Consoles pg 147
- The Development of Stage Light pg153
- Theaters pg163
- Choosing Lighting Angles pg169
- Light and Lighting Design pg173
- Conceptual Lighting Design pg 179
- Lighting Rehearsal and Design pg203
- The Structure of a Lighting Department pg 221
- Creating Light - Light Creations pg223
- Trip the Light Fantastic pg229
- Appendix
...
Nous présentons dans ce catalogue les principaux types d'appareils nécessaires à la réalisation des différents éclairages de scène et de salles de spectacles ; nous y joignons la documentation, qui, nous l'espérons, facilitera notre clientèle le choix des appareils qui lui sont nécessaires.
Depuis de longues années notre compagnie à exécuter tant en France qu'à l'étranger de nombreuses installations électriques de salles de spectacles. Ces installations sont devenues sa spécialité, de sorte que l'expérience que nous avons acquise nous permet de présenter des appareils répondant aussi exactement que possible aux besoins réels.
D'autre part, le service d'entretien de nous avons la charge en plus de 50 thétres parisiens, les études auxquelles nous procédons sans cesse, sont un sr garant de la bonne exécution de notre matériel et de sa parfaite adaptation au but recherché.
C'est un problème particulier ne semble pas trouver une solution immédiate ou bien demande un examen plus approfondi, nos services techniques sont à l'entière disposition de nos clients pour étudier la question avec eux et les guider au mieux de leurs intérêts dans le choix du matériel à adopter. En s'adressant à la compagnie générale de travaux d'éclairage et de force (anciens Etablissements Clémançon) ils peuvent être assurés de trouver, dans les meilleures conditions de prix et de délais, un matériel robuste et éprouvé qui s'adaptera sans restriction aux problèmes envisagés.
- Taille : 27.7cm x 22cm
- I.
- Rampes - Herses
- Appareils et accessoires divers
- II.
- Réflecteurs
- Projecteurs
- Appareils à effets
- III.
- Rhéostats
- Gradateurs de lumière
- IV
- Jeux d'orgue
ISBN : 2907441337
Introduction.
L'éclairage du spectacle a suivi l'évolution technique et la maîtrise de la lumière. Après la bougie, le quinquet, apparaît le gaz comme énergie contrôlable.
Des appareils d'éclairage au gaz, il nous reste le terme de « jeux d'orgue ». Effectivement, du pupitre de commande de l'éclairage au gaz, sortait une multitude de tuyaux semblables à un orgue. D'où l'appellation « jeux d'orgue », encore largement l'usage dans les métiers de la lumière.
Depuis, suivant le progrès technique et avec la généralisation du réseau électrique, les jeux d'heures manuelles (un potentiomètre par circuit commandé) entrent sur le marché et dans les années 80 les jeux d'orgue informatisé à mémoire. Ces derniers permettent une restitution plus fiable des effets lumineux tout au long de l'exploitation d'un spectacle.
La chaîne globale de la lumière s'est aussi perfectionnée ; la graduation de la lumière ainsi que les sources de lumière ont évoluée considérablement.
Les projecteurs asservis ou motorisés utilisés fréquemment dans les concerts ou l'événementiel prenne progressivement leur place dans le théâtre.
Face à ce changement des outils de la lumière et à leur technicité, le métier du régisseur lumière s'est professionnalisé. En parallèle, à chaque étape de travail une observation des règles de sécurité électrique s'est généralisée.
Dans l'optique d'une compréhension de l'utilisation des outils, ce guide a pour objectif d'éclairer le lecteur sur plusieurs points :
- la physique de la lumière et sa réception par l'oil
- les appareils utilisés dans l'éclairage et leur mise en pratique fidèle au guide de l'agence culturelle d'Alsace, « A. B. C. De la lumière » est conçue selon une approche pratique et concrète de la technique.
Outre les paramètres techniques, un travail artistique accompagne toute mise en lumière. Aussi, quatre « metteurs en lumière » s'expriment à la fin de cet ouvrage sur le rapproche de la lumière.
Face à la technicité nouvelle de la lumière ses praticiens nous rappellent que la technique n'est pas une fin mais un moyen haut service de la création et du spectacle.
Marc Jacquemond,
Directeur technique de l'Agence culturelle d'Alsace.
- Taille : 15cm x 21cm
- Sommairepg12
- I Physiquespg13
- 1. La lumière
- Définition de la lumière
- Différentes théories de la lumière
- Unité de mesure
- Vitesse de la lumière
- Source de la lumièrepg15
- 2. La perception de la lumière le récepteur : l'oeil mécanismes de la visionacuité visuelle pg21
- 3. Photométrie
- Grandeur photométrique
- Appareil de mesure de la lumière : le luxmètre
- Grandeur radiométrique
- Propriétés optiques pg25
- 4. La couleur
- Définition de la couleur
- Dispersion de la lumière par un prisme
- Perception de la couleur
- Vision des couleurs
- Cercle chromatique
- Température de couleur pg32
- II Technologiepg33
- 1. La chaîne de la lumière artificiellepg34
- 2. De l'électricité à la lumièrePuissance électrique
- GradateurJeux d'orgue
- Liaisons filaires jeux d'orgue/gradateur
- Patch Projecteur
- Changement de couleur
- Filtrepg57
- 3. Différentes Installations électriques
- Installation fixeInstallation mixteInstallation complexe avec changeur de couleurs et projecteurs automatiséspg60
- III. Pratiquepg61
- 1.Le régisseur lumièreSa fonction
- Sa valisepg62
- 2. Le dossier technique
- La fiche techniqueLe plan lumière pg64
- 3. La vie du plateau
- Préparation du montage
- Du montage au démontage
- L'archivage du spectaclepg70
- 4. Les différentes directions de lumière
- La faceLe contre-jour
- Les latérauxLa contre-plongéepg 75
- 5. Exemples d'implantations
- Etude d'implantation d'un contre-jour
- Contre-jour sous gril fixe
- Implantation de latéraux
- Utilisation de grosses sources pg82
- 6. Eclairage de toiles
- Tulle
- Cyclorama
- Toiles peintes pg84
- 7. La draperie
- Implantation des frises
- Boîte noire "à l'Italienne"
- Boîte noire "à l'Allemande"pg88
- IV. Rappels indispensables pg89
- 1. Habilitation électrique
- Les personnels habilités pg91
- 2. Rappel d'électricité
- Danger du courant
- Branchement de la puissance sur un bornier
- Le branchement à la terre
- Quelques notions d'électricité pg94
- 3. Quelques noeuds
- Le noeud de chaise
- Le noeud de cabestanLe noeud de Varro pg100
- Quatres approches de la lumière
- Rolland Grossi, Daniel Knipper, Bernard Cathiard, Jacques Chatelet pg106
- Annexes
- Lexique
- Bibliographie
ISBN : 084781209X
This work surveys costume patterns and dress designs of nearly every nation from antiquity to modern times. The garments are shown spead out so that the pattern and design may be seen full.
The rich variety of fabrics and designs are wonderfully captured. Elaborate embroideries, delicate laces, silk from the East, exotic tie-dyed Indian saris, as well as furs, capes, hats and gloves are featured, incorporating countless materials, styles, and influences. The book will not only stimulate fashion and theter designers but be of great use to anyone engaged in the designing of fabrics.
"Problems of costumes," as one critic put it, "are often approached in a romantic or journalistic spirit; here they are treated with scientific exactitude."
Max Tilke is the author of several books on costume and fashion design, including A Pictorial History of Costume.
- Taille : 32cm x 24cm
- INDEX
- Introduction Page7
- Details of the Plates Page9
- Antiquity (Babylonia, Egypt, Persia, Greece, Rome,etc.) page I-II
- Asia Minor, Syria, Palestine, Arabia, Turkey, Mesopotamia, Near East, Egypt, Eastern Soudan, Africa page 12-34
- Rome, Byzantine Empire, Prehistoric and Early Germanic Periods 35-38
- Europe, Russia as far as the Caucasus, Asia (India Proper, Indochina, China, Mongolia and Japan, Indonesia, Siberia), North, Central and South Amerika 39-116The most important forms of Costumes from the time of the Carolingians to the middle of
- the 19th Century 117-128
ISBN : 8090162312
Introduction.
The Theatre of the Estates is one of the most beautiful historical theatres in Europe. Part of its charm, magic and value is it genius loci, a place which evokes the spiritual presence of manyy excellent musicians, directors, artists, poets and playwrights who have passzq through either on the stage or in the audience of this charming and intimate venue.
The theatre reflects the history of Czech theatre in general. It conjures up his history of the Czech professional theatre from its very beginings, alongside the history of the Prague German theatre, for it was originally built for German-speaking audiences and for some 150 years mainly the German language was heard here. Further-yaers, it was the last historical venue for classical Italian opera performed in Prague for more than a half cebtury. Italian opera was first performed in the Spork Theatre, and later in the Opera House built in V kotcich Steet by the city authorities in 1739. Thus the history of the Theatre of the Estates has shaped a significant part of the Central European theatrical experience, encompassing such genres as Italian opera, German drama and opera, popular plays from Vienna and Berlin, farces, French drama and opera, dance pantomime, operatta and the sing-spiel.
Not only are those momentous historical events of the past two centuries reflected here, but also had a direct impact on the direction of the theatre - events which took place in the bohemian heartland, in the Kingdom of Bohemia, in the center of Hapsburg Empire, and later on in the sovereign Czech or Czechoslovak states. All the great upheavals of modern history, social, nationalist or even political, have had their consequences here.
…
- Taille : 21cm x 20cm
- Tabel of contents.
- Introduction. pg7
- I. The theatre building and its reconstructions 1781 - 1983. pg38
- II. The histry of the Kolowrat Palace. pg67
- III. The Theatre of the Estates and the Kolowrat Palace reconstructions 1983 - 1991. pg74
- IV. A guide through the Theatre of the Estates and the Kolowrat Palace. pg87
Préface. Le premier titre de ce livre a été : les Banquistes ; on l’a effacé pour deux raisons qui à l’examen paraissaient excellentes : le grand public du mal entendu, et il eût certainement blessé les intéressés qu’il auraient compris. Aussi bien, si on consulte les dictionnaires d’étymologie, on trouvera au mot saltimbanque, plus répandu que celui de Banquiste, cette racine certaine : Saltimbanque, s. m., de l’italien Saltimbanco, proprement : qui saute sur un banc (latin, saltare in bancoo). De même l’Italien a aussi cantimbanco, chanteur de tréteaux. J’ajoute que si, après être remonté aux étymologies des mots saltimbanques, banquiste, on vient à chercher celle du mot banquier, on s’apercevra qu’une même radicale « banco » est commun à ces trois dérivés. Dans les foires d’autrefois, de personnages élevaient un petit traiteau - tout, un « banc » : le changeur d’or et l’acrobate. Peut-être ce « banc » s’avait-il déjà de tremplin pour mieux sauter au banquier comme au banquiste, peut-être faudrait-il remonter jusque-là pour retrouver l’origine exacte de cette locution dont l’usage est aujourd’hui si répandu : lever le pied. Quoi qu’il en soit, on comprendra mieux après la lecture de cet ouvrage que l’acrobate contemporain, assagi, enrichis, embourgeoisés, repousse avec indignation interne argotique qui semble lui assigner une communauté d’origine avec nos modernes financiers. Cette intolérance n’est certainement pas l’unique étonnement que la lecture de ces pages réserve aux lecteurs. Nous avons la prétention de le conduire au seuil d’un monde inconnu. Avant de nous donner à ce travail qui ne nous a pas absorbés pendant moins de trois années, j’ai fait des recherches bibliographiques et iconographiques complètes sur la questionbanquiste. La conclusion était que nul auteur français ou étranger méritant attention ou emprunt ne s’était occupé jusqu’ici de ce peuple original. Le directeur de l’Hippodrome, Monsieur Houcke, avait bien voulu mettre à notre disposition une série de lithographies publiées en Allemagne. Le texte est la vérité d’observation faisait ici si fort défaut, que ces dessins nous puent nous être d’aucun secours. De même pour les Saltimbanques que Monsieur Escudier a publiés, à la fin de l’Empire, chez Michel Lévy. Le seul mérite de Monsieur Escudier fut de découvrir un sujet inconnu. Il eut le tort d’écrire sans renseignements, sans pittoresque, sans philosophie, avec le temps de légèreté et d’insupportable badinage qui est commun à presque toutes les publications de cette époque. Plus récemment un écrivain consciencieux et qui aime les acrobates, Monsieur Dalsème, a pu plier sous ce titre : le Cirque à pied et à cheval, un recueil plus intéressant. La bonne grce avec laquelle MonsieurDalsème signale dans son livre les emprunts qu’il faisait à mes publications m’engage à le payer ici de retour. Et vraiment, pour flottant, pour un complet que soit son livre, c’est encore le travail le plus intéressant qui ait été publié jusqu’ici sur un sujet neuf. Ce jugement mais hors de père et de tout rapprochement impie le roman de Monsieur Edmond de Goncourt : les Frères Zemganno. Bien quelle observation scrupuleuse soit la discipline avérée du romancier, lui-même a déclaré que cette fois la il avait surtout songé à écrire un livre symbolique. Ces renseignements étaient nécessairement superficiel. Tels qu’ils sont, je ne crois pas que personne et à cette heure de meilleur réseau que nous pour admirer l’art et la vérité supérieure avec lesquels Monsieur de Goncourt a parlé du cirque, formulé sa philosophie, dépeint ses passions, devinez ce qu’on lui celait. Et j’ai l’espoir que l’auteur des Frères Zemganno sera un des premiers à goter la nouveauté de ce travail. La lecture du roman petit naturaliste a progressivement habitué le public à supporter dans les livres une assez forte dose de réalité. Une foule de jeunes gens ont écrit limitation d’émettre des histoires qui, banales dans la fable, valaient surtout par leur observation consciencieuse des « milieux ». Mille enquêtes sur les contemporains ont été savamment conduites, il est liseur de livres ont compulsé avec curiosité ses dossiers de sociologie. Il m’apparut que ce qu’il y avait de meilleur dans ses romans, ae plus vraiment goûté des lisants, c’étaient les faits d’expérience ; je me suis donc demandé si le moment n’était pas venu de présenter au lecteur cette fait dépouillés de toute fiction romanesque, dans une forme où l’auteur n’interviendrait que pour coordonner les observations, pour dégager leur philosophie. L’aventure de ce livre prouvera si cette tentative est prématurée, s’il y a lieu de lui donner suite. Ce que nous publions ici, c’est, proprement, raconté par la plumer par l’image, la monographie d’un peuple inconnu. Ces lois, ses moeurs, ses traditions, ses secrets, ses espérances ont été saisies, fixés malgré les réticences, les défaites, les témoignages vacillants et contradictoires. On assistera à l’organisation du peuple banquiste, à la fondation de ses agences, de ses journaux, de ses syndicats ; on suivra le bateleur depuis sa naissance dans la caravane foraine jusqu’à son apothéose dans la frise du cirque. Et tout de même pénétrera-t-on dans les écuries pour surprendre les secrets du dresseur, du dompteur, de l’écuyer, dans l’éloge pour demander au clone le récit de ses avatars et par quelle fortune, devenus gentlemen, il s’est un jour rencontré au pays de fantaisie avec le gentlemen devenus clown. Je ne saurais terminer cet avant-propos sans adresser ici des remerciements bien vifs à tous ceux qui nous ont été amenés à bonne fin ce travail, - à nos correspondants volontaires d’Amérique, d’Angleterre, d’Allemagne et de Russie. Mais dans ce paiement de nos dettes nous devons une reconnaissance particulière au savant directeur du service photographique de la Salpêtrière, Monsieur Alb ertLonde, un monsieur Guy de la Brettonière, le circomane bien connue, à des amateurs comme Messieurs de Saint-Senoch, Bucquet et Mathieu. Les clichés que ces messieurs ont bien voulu exécuter pour nous ont permis aux dessinateurs de représenter les acrobates dans ses pauses intermédiaires que l’oil ne saisit jamais et que la photographie instantanée la plus rapide n’avait pas fixé jusqu’ici. Quelques chiffres loueront mieux que toutes les paroles l’inestiimable rareté de ces documents : au mois de juin 1888, Monsieur Houcke, nous ayant donné rendez-vous à l’Hippodrome, fit sauter en notre présence le clown Auguste et un artiste de barre fixe. La Société d’exécution française de photographie, conduite par son président, était venu au grand complet. Une cinquantaine d’appareils avait été dressée en batterie ; chaque amateur avait apporté douze glaces. Après dépouillement, Monsieur Albert Londe nous aurons remis dix épreuves qui seules, sur six cents, avait été jugé digne de tirage ; en dernier examen, sept clichés, en tout, furent conservés par le peintre. Ils ont inspiré la série de saut périlleux que l’on trouvera au chapitre des Gymnasiarques points Hugues Le Roux.
- Taille : 28,5cm x 21cm
- Table des matières.
- Première partie. Les Banquistes.
- Chapitre Premier. L’organisation. pg1
- Chapitre II. La foire. pg27
- Chapitre III. Les Entresorts. pg43
- Chapitre IV. La Baraque. pg59
- Deuxième partie. Les Jeux du Cirque. Chapitre Premier. Les Dresseurs. pg79
- Chapitre II. Les Dompteurs. pg99
- Chapitre III. Les Ecuyers. pg119
- Chapitre IV. L’Hippodrome. pg137
- Chapitre V. Les Equilibristes. pg155
- Chapitre VI. Les Gymnasiarques. pg179
- Chapitre VII. Les Clowns. pg205
- Chapitre VIII. Les Cirques privés. pg227
- Index. pg242
ISBN : 9782091908939
La scénographie est l’art d’organiser l’espace de la fiction théâtrale, mais aussi l’espace plus global de la rencontre et de l’échange entre le public et les acteurs.
En tant qu’outil de la représentation, elle exprime une vision du monde. Depuis l’origine grecque que de notre théâtre occidental jusqu’au début du XXe siècle, les codes de représentation ont évolué, leurs significations sont aujourd’hui perdues ou bien ont survécu en se modifiant. La scénographie reste alors l’une des seules traces de la représentation théâtrale, éphémère par essence.
C’est à cette traversée chronologique de l’espace scénographique que nous invite ce livre, analysant tour à tour textes, croquis, illustrations, dessins, ou l’architecte, le machiniste, le décorateur, le peintre, font office de celui qui n’est pas encore le « scénographe ».
Cet ouvrage s’adresse aux étudiants en arts du spectacle, en lettres, en architecture et à tous ceux que le théâtre ou l’opéra font rêver.
- Taille : 22cm x 13cm
- Table des matières.
- Introduction. pg1
- I. Evolution d’une pensée et d’une pratique de l’espace théâtral. pg31.
- Les origines grecques. pg32.
- le « scénographe » en Italie. pg53.
- En France, du XVIIe au XIXe siècle. pg64.
- Du « décor » à la « scénographie ». pg9
- II. Le théâtre antique grec. pg111.
- Les fêtes dionysiaques et des représentations théâtrales. pg122.
- Le lieu de la cérémonie : du Dieu caché au dieu montré p.g15
- Un lieu pour la vue et pour les visions. pg15
- Le lieu du public. pg17
- Le li eu de l’acteur et du dieu montré. pg18
- Le lieu de l’acpteur et du Dieu caché. pg193.
- La représentation . pg21
- Les acteurs. pg21
- Les costumes. pg22
- Les décors et la machinerie. pg22
- III. Le théâtre romain. pg251.
- La représentation-divertissement. pg25
- Un lieu pour le confort.pg25
- Une nouvelle frontière entre réalité et fiction.pg282.
- Les décors. pg31
- IV. Le thétre médiéval (IXe - XVIe siècle). pg361.
- La « théâtralisation » de la liturgie. pg37
- La visite au sépulcre, scène fondatrice du « théâtre » médiéval. pg37
- Un usage symbolique de l’espace. pg412.
- Les « jeux » pour la manifestation des textes. pg43
- Un va-et-vient entre sens littéral et sens figuré. pg45
- Liturgie et utilisation symbolique de l’axe ouest - est de l’église. pg463.
- Mystère, miracles et martyres. pg50
- L’espace de représentation. pg52
- Une scénographie polyphonique. pg55
- La magnificence du spectacle. pg58
- Des acteurs et un public en mouvement. pg594.
- Le « théâtre » en rond. pg60
- V. Elaboration du théâtre à l’italienne (XIVe - XVIe siècle) : le tabernacle dévoilé. pg661. Quelques définitions. pg67
- Le thétre à l’italienne. pg67
- Le décor à l’italienne. pg68
- L’homme démiurge. pg70
- Les prémices de la naissance d’une forme théâtrale (XIVe - XVIe siècle) . pg71
- La perspective, une « invention » du Rinascimento ? pg71
- Le glissement du sens : transcendant - infini - point de fuite. pg74
- Les précédents en peinture. pg743.
- L’évolution rapide de la scénographie illusionniste (XVIe - XVIIe siècle). pg77
- Au XVIe siècle : un décor en bas-relief .pg77
- Une scène en moyen relief : Serlio 1540. pg78
- Du bas-relief au haut-relief. pg80
- La boîte illusion constituée. pg83
- Le glissement du point de vue. pg86
- VI. La scène élisabéthaine (fin XVIe siècle - 1642) : une rhétorique du visible. pg931.
- Le théâtre public. pg942.
- L’espace de la représentation. pg97
- Le public. pg97
- La scène. pg101
- Une scène en troips dimensions. pg102
- Le rideau. pg104
- La machinerie. pg105
- 3. Le code de représentation élisabéthain : « Play with your fancies ». pg107
- Le visible pris en charge par l’imaginaire. pg108
- Rhétorique du discours et rhétorique du visible. pg110
- VII. Le décor en France XVIIe siècle. pg114
- 1. Le décor en compartiments. pg115
- Un espace rectangulaire pour un théâtre « laïc ». pg115
- L’exemple des décors de l’Hôtel de Bourgogne. pg116
- 2. Les décors « à machines ». pg121
- Les emprunts au modèle italien. pg124
- La singularité de l’adaptation à la Fran ce. pg125
- 3. Le « palais à volonté » : une « fiction de théâtre ». pg129
- La règle « malaisée » de l’unité de lieu. pg129
- Une figure de la rhétorique du visible. pg131
- VIII. Les avatars du thétre à l’italienne (XVIIIe - XIXe siècle). pg134
- 1. L’évolution du rapport scène - salle. pg135
- Les propositions et les utopies du XVIIIe siècle. pg135
- Un public disposé parallèlement aux cadres. pg137
- 2. L ‘évolution du décor : l’exemple de la scène tripartite. pg139
- Voltaire : la redéfinition du vraisemblable. pg139
- Charles-Nicolas Cochin. pg141
- 3. En route vers le « réalisme ». pg144
- Pierre Patte : le rêve d’un décor en volume. pg144
- L’illusion de réalité .pg145
- Conclusion. pg151Glossaire. pg155
- Dictionnaire biographique indicatif.pg163
- Biographie sommaire. pg177
ISBN : 2351190157
Un numéro spécial, reproduit ici en fac-similé, avait paru en 1958 dans l'importante revue " Architecture d'aujourd'hui ". Il était consacré aux recherches en art visuel et plus globalement aux arts de l'espace de la première moitié du XXe siècle. Très vite épuisé et jusqu'à présent introuvable, cette publication avait largement contribué à la redécouverte de travaux incontournables. Certaines réalisations ont permis de révéler le rôle prépondérant d'artistes considérés jusqu'alors comme des marginaUx et ont conforté une tendance novatrice. Cette suite de projets a donné sens à un ensemble de disciplines aux formulations inédites, laissant définitivement pour compte les lectures académiques ou les contresens. Mal acceptées et, le plus Souvent, violemment rejetées par esprit réactionnaire, les productions les plus audacieuses du moment trouvèrent ainsi une justification. Cette démarche deviendra également l'un des fondements contemporain de la scénographie dite polierienne. Celle-ci s'est appliquée à distinguer les enveloppes architecturales, ramenées à une expression géométrique élémentaire, et à les dissocier des structures scéniques proprement dites. Plus récemment encore, et par extension, elle traitera des techniques de l'émission et de la réception des messages. Le mot scénographie, tombé en désuétude, avait été repris à juste titre dans les années cinquante. Mais Son usage est aujourd'hui galvaudé et recouvre des notions disparates voire contradictoires, Jusqu'à perdre toute signification ou tout contenu.
Franck Ancel
- Taille : 30,5cm x 24cm
- I. A la Recherche de Nouveaux Moyens d’Expressions Scéniques.Adolphe Appia. pg6
- Edward Gordon Craig. pg8
- Recherche dans le Théâtre russe. pg10
- Le Théâtre dans le Bahaus. pg14
- Tradition du Bahaus, Xani Schawinsky. pg32
- Les ZArts plastique et le spectacle. Théâtre. pg34
- Danse. pg44
- Marionnettes. pg50
- Film. pg56
- L’Expérience Artaud pg58
- Quelques Réalisations et Idées récentes. pg60
- II. Recherche pour une Nouvelle Architecture Scéniqie.Rappel des scènes anciennes. pg68
- Recherches pour une nouvelle structure scénique. pg76
- Quelques Théâtres d’aujourd’hui. pg86
Eclairage et mise en scène.
Entendons-nous bien, ouvriers ou artisans je ne le suis que de la mise en scène. Que le lecteur ne pense pas trouver ici considération et données techniques d’électricité, indications et références, section de fils, l’ampérage, llumens, résistance, influx … que sais-je …
Un bon conducteur d’automobile n’est pas nécessairement un mécanicien accompli. chacun son rôle : aux constructeurs de savoir construire, Alain Sather de savoir installer, à l’usager de savoir se servir de l’installation.
Je sais plutôt d’écrire un guide de l’usager. Ce guide se réfère à l’expérience de nombreuses petites scènes installées sous ma direction et de mes propres mises en scènes. Jean - les exemples qui l’illustreront. Ces mises en scène ont rencontré le succès et l’approbation quasi unanime. Ceci ne veut pas dire que les solutions que je proposerai ce sont les seuls possibles. Au thétre il y a autant de cas différents que des pièces présentées, autant de nuances dans la représentation qu’il y a de mise en scène et autant d’interprétations qu’il y a de comédien. C’est le caractère même de notre Art. Sa puissance de diversité conditionne son potentiel d’universalité.
Un exemple net ni une théorie, ni une recette. Il peut aider à trouver pour chacun sa propre solution au problème qui se pose (qui se pose) pour lui. Mon expérience peut engager sur la voie ceux qui ont moins d’expérience (il y a ramené ce qui aurait une fausse expérience). Mais elle ne saurait sans doute rien apporter à ceux qui en ont plus que moi.
…
- Taille : 19cm x 12,5cm
- Eclairage et mise en scène. pg231
- Le règlement de sécurité. pg235
- Installations. pg238
- Le rôle des différents appareils lumineux. pg244
- Eclairage… de metteur en scène. pg248
- La lumière crée le décor. pg267
ISBN : 3822850950
Résumé:
Publié à l'origine en France entre 1876 et 1888, Le Costume historique d'Auguste Racinet représentait l'étude la plus complète et la plus pertinente jamais entreprise sur l'histoire de l'habillement. Cet ouvrage, qui couvre en six tomes l'histoire mondiale du costume, de la mode et du style depuis l'Antiquité jusqu'à la fin du XIXe siècle, demeure tout à fait unique en son genre, par son ampleur comme par sa précision.
Cette réédition de TASCHEN restitue les illustrations délicieusement précises et colorées de Racinet, ainsi que ses savoureuses descriptions et ses commentaires souvent spirituels. Couvrant tout depuis la tenue antique des Étrusques jusqu'à la mode des Françaises, l'ensemble suit le découpage originel de Racinet, par culture et par thème. Impressionnant par son ampleur et passionnant par ses recherches et son souci du détail, Le Costume historique représente une référence inestimable pour les étudiants, designers, artistes, illustrateurs et historiens, ainsi qu'une source d'inspiration très riche pour quiconque s'intéresse aux habits et au style.
- Taille : 39cm x 26cm
- Index:
- Avertissement au lecteur. pg6
- Auguste Racinet « Costume Historique », Françoise Tétart-Vittu. pg8Auguste Racinet « Le Costume Historique », Françoise Tétart-Vittu. pg12« Le Costume Historique » d’Auguste Racinet, Françoise Tétart-Vittu. pg16PlanchesI - Le monde antique. pg20II - Le monde en dehors de l’Europe. pg76III - L’Europe 400 - 1800. pg198IV - Costumes traditionnels jusqu’à la fin du XIXe siècle. pg426V - Coupes et patrons. pg536Bibliographie. pg544
Préface par Claude-Salvy.
…
« Considérer superficiellement, la Mode, nous disent les auteurs, possède en effet un air de légèreté et de folie. »
Ce caractère superficiel a été dépassé avec bonheur par les auteurs. Nous avons dit qu’elles ont établi entre l’homme et la femme un juste équilibre trop souvent rompu en faveur de la mode féminine. Elles ont également reconstitué un vaste pas de Rama européen de nos costumes. Si Paris y a trouvé sa place prééminente chaque fois que celle-ci était méritée, les noms moins importants évolutions des autres pays d’Europe, en matière de mode et de costumes, ils sont relatés de manière exhaustive. Nous voici sortie de Versailles, source souvent principale des Histoires de la Mode pour entrer dans les nombreuses Cours européennes qui brillèrent du 14e au XXe siècle. Si les manières de s’habiller présenter entre elles de nombreuses des affinités, s’il y a une même époque, le style du vêtement était le même à Paris, Londres, Madrid ou Munich, chacun d’eux avait cependant ses particularités, ce que les auteurs ont parfaitement su faire ressortir : c’est ainsi que le chapitre consacré au pittoresque style rococo est particulièrement bien étudié.
Enfin, la disposition de l’ouvrage en deux importantes parties, d’une part, celle du costume proprement dit et de l’autre celle des accessoires et détails, donne à ces derniers toute leur importance, qu’il s’agisse de coiffure, de cravate, de manches, de ceintures, de sous-vêtements, de parure, de costumes liturgiques, de pantalons masculins, de jupe féminine, de vestes et de mantes, de chaussures et même de vêtements d’enfants. Pour tous, les aspects inconnus ou peu connus nous sont dévoilés.
Allons un peu plus loin pour conclure, car nous voici aujourd’hui devant un phénomène extrêmement curieux, aboutissement de ce long chemin, et ses quatre mille ans que nous venons de parcourir.
Ce qui est aujourd’hui nouveau, ce qui n’a pratiquement jamais existé dans l’histoire de notre costume, c’est le franchissement de la barrière des sexes, l’abolition d’un tabou millénaire, l’identification volontaire du couple.
Hommes et femmes ont, au cours de l’histoire, fait des emprunts fréquentent au costume d’un sexe qui n’était pas le leurre, ils en importaient le même vêtement, mais c’était autant où les uns et les autres étaient vêtus de robes. Ce n’était donc qu’une uniformisation involontaire, sans signification psychologique et/ou d’ailleurs, têtes et coiffure était différente. regarder tableaux et sculptures du Moyen Âge, nous ne saurions nous y tromper.
Garçons et filles arborent aujourd’hui même pantalon, même pull, même ceinturon, mêmes cheveux courts blonds, bravant volontairement l’opinion. Le malaise provoqué par cette décision entre le masculin et le féminin, par cette ambivalence, ce refus de symboles considérés jusqu’ici comme sacré, représente-t-il véritablement un défi lancé un interdit venu du fond des ges ? S’agirait-il de l’annonce d’une nouvelle société, pire d’une nouvelle forme de matriarcat ? S’agirait-il plus simplement d’une tendance consistant à préciser que le couple contemporain marque son égalité totale dans une société nouvelle ?
Peut-être la réponse est-elle moins lourde de sens, que être ne s’agi-il, pour le moment, que de la futilité superficielle d’une mode qui, poursuivant imperturbablement son classique mouvement pendulaire, nous proposera dans ses prochaines versions, des hommes très au masculin et des femmes très au féminin.
La mode laisse toujours planer une certaine incertitude lorsqu’il s’agit de prédire et une grande perplexité lorsqu’il s’agit de conclure.
- Taille : 22,5cm x 16cm
- Sommaire.
- Préface, par Claude SalvY. pg7
- Introduction. pg15
- Quatre mille ans d’histoire de la mode.
- L’Egypte ancienne de l’an 3000 allant de 200 av. J.-C. pg39
- Babyloniens et assyrie ns.pg47
- Crête et Mycènes. pg51
- La Grèce dans l’Antiquité. pg57
- Les Etrusques. pg67
- La romantique. pg75
- Byzance. pg87
- La période des Grandes Invasions. pg95
- L’époque romane. pg101
- La mode à la période gothique. pg113
- La mode de la Bourgogne française, à la fin de l’époque gothique. pg127
- La renaissance. pg139
- La réforme. pg153
- La mode espagnole (1550 - 1618). pg163
- La guerre de Trente Ans (1618 - 1648). pg177
- La mode sous le règne de Louis XIV (1643 - 1715). pg189
- La mode sous la Régence (1715 - 1730). pg199
- Le rococo (1730 - 1789). pg207
- La Révolution française et le Directoire. pg223
- L’empire (1804 - 1815). pg243
- La restauration (18 15 - 1820).pg255
- Le style bourgeois ou Biedermeir et l’époque romantique (1820 - 1840). pg261
- Le début de l’époque victorienne ou nouveau rococo (1840 - 1870). pg271
- Le mélange des styles à la fin du XIXe siècle (1870 - 1890).pg281
- La fin du siècle. pg293
- Le XXe siècle ; innovation et réforme. pg300
- L’entre-deux-guerres (1918 - 1939). pg307
- Les années 50 et 60. pg315
- Répertoire des divers vêtements et accessoires de mode.Les coiffures et leurs accessoires. pg323
- Les barbes. pg353
- Chapeau et autres accessoires. pg361
- Cols et ornements de cols. pg399
- Foulard et cravate. pg413
- Les manches. pg425
- Poignet et manchettes. pg435
- Ceintures et écharpes. pg441
- Sous-vêtements, vêtements d’intérieur et costumes de bain. pg449
- Accessoires de mode. pg469
- Joaillerie. pg489
- Le vêtement masculin. pg501
- Vêtements liturgiques. pg507
- Veste et gilets. pg519Pantalons. pg527
- Costume nationaux de femmes. pg535
- Jupes. pf543
- Manteaux. pg555
- Barre et chaussures. pg573
- Costume d’enfant. pg581
- Techniques, couleurs et étoffes. pg585
- Index des artistes. pg591
- Index. pg593
- Remerciements et crédits photographiques. pg599
ISBN : 9788070082126
This representative catalogue of the Prague Quadrennial 2003 showcases the entire world exhibition of scenography and theatre architecture that year, including its accompanying events. It is organised by sections (national exhibits, theatre architecture, schools of stage design), the descriptions of the exhibited works are accompanied by rich colour photographs, and considerable space is devoted to the programme of the unique interactive ‘Heart of the PQ’ project and the international summer academy in stage design OISTAT SCENOFEST. It also includes an index of names.
- Taille : 27cm x 21cm
- Content.
- Introduction. pg8
- PQ Council. pg14
- Jury. pg15
- PQ Prizes. pg18
- List of Participating Countries and Regiones. pg19
- What actually is stage design - now for the tenth time …, Laroslav Malina. pg20
- National Exhibition - competition section. pg23
- Theatre Architecture - Competitive section. pg209
- Schools of stage design - non-competitive section. pg239
- OISTAT Scenofest. pg274
- The Heart of PQ. pg280
- Accompanying Events. pg325
ISBN : 0030894468
Introduction.
The paths leading to designing in the yheatre are numerous and varied. They may come from within the theatre itself or from outside world. The talents of an actor or director gifted with a sense of theatre and visual ideas can lead him to design just as surely as can the more practiced talents of a visual artist equipped with a natural ability to draw and paint and strong desire to be in the theatre. A student from the latter background standing at the threshold of training for a career in design for the theatre may puzzle over what the future holds. The flush of excitement and sense of involvement of first experiences in the theatre should not obscure the need for an artistic commitent toward a goal wich can lead to creative achievements and personnal fulfillment in the distant future. But, to reach this goal he must first thoroughly understand the complex form of the theatre as an art.
The theatre of today, along with all arts, is experiencing a time of rapid change. In a short interval is literary form, its physical form, and in some case even in the basic idea of theatre itself, its theatrical form have undergone changes. Some are natural developments or esptensions of a theatrical form; somes are self-concious changes for change’s sake; while others, by their obscurity to present-day theatre-goers, await the new audience of the future. All these evolvements in som measure affect the designer and his position in the theatre.
The student designer is perhaps confuced by the action of numerous groups, whose activities vary from do-it-yourself happenings to psychedelic sing-alongs, as to their current claims to this title of theatre. To set the performing arts aside from self-entertrainment and group therapy, it may be wise to clarly in the beginning what is meant by theater, or the theatrical form.
…
- Taille : 26cm x 20,5cm
- Contents.
- Preface to the third edition. v
- Preface to the second edition. vii
- Part 1. The Design Concept.
- 1. Introcuction. pg32.
- . Scene Design and the Theatre. pg283
- . Scene Design as a Visual Art. pg474
- . The Design Idea. pg705
- . Drafting the Design. pg96
- Part 2. Executing the Design.
- 6. Scene Design and Technical Production. pg145
- 7. The Construction of Scenery. pg178
- 8. Color in the Theatre. pg228
- 9. The Painting of Scenery. pg240
- 10. The Handling of Scenery. pg268
- 11. Stage Properties and Effects. pg313
- Part 3. Designing the Lighting.
- 12. Introduction to Stage-Lighting Design. pg343
- 13. Elements of Electricity. pg369
- 14. Color in Light. pg388
- 13. Light Sources. pg400
- 14. Reflection, Refraction and Absorption. pg410
- 17. Stage-Lighting Instruments. pg41
- 18. Light as Scenery. pg440
- 19. Intensity Control. pg466
- 20. Lighting Equipment for Noncommercial Stage. pg486
- 21. Lighting Designs for Typical Proscenium Productions. pg501
- 22. Designint the Lighting for Other Form of Procuction. pg523
- 23. Lighting in the Commercial Theatre. pg543
- Glossary. pg573
- Additional readind on scene design. pg578
- Additional readind on technical production. pg581
- Additional readind on stage lighting. pg583
- Index. pg585
ISBN : 2849751588
Architecture de l’imaginaire voué à révéler le vivant, la scénographie au théâtre et au cinéma génère une poésie des lieux, des matériaux et de la lumière. Habituellement, la scénographie se font dans la représentation. Elle donne à voir, construisant un espace pour le temps d’un regard et d’une écoute.
Cet ouvrage met en exergue l’art discret d’un scénographe actif depuis plus de 40 années (avec Ariane Mnouchkine au Théâtre du Soleil notamment, mais aussi avec Otomar Krejca), dont l’oeuvre, étonnamment diversifiée, est considérable.
Le travail de Guy Claude François se caractérise par un éclectisme qui puise tant dans le champ de l’histoire, de l’architecture, savante et populaire, de l’art et des civilisations, des religions, de la littérature, de l’archéologie, que dans la géographie, la géologie et les cultures du monde moderne ; et, au fil de ses réalisations toutes tendues vers la révélation incarnée sur scène ou sur écran d’une écriture dramatique, lyrique ou filmique, à chaque fois singulière, le langage scénographique révèle un monde poétique incessamment renouvelé, une facture, une vision, un style.
- Taille : 29,5cm x 16,5cm
- Varia.
- Entrer dans l’intimité créatrice d’un scénographe par Blandine Chavanes, Philippe Bataille, Philippe Coutant. pg4
- « Construire pour le temps d’un regard » par Danielle Pauly et Marcel Freydefont. pg8
- Un indiscret de l’esquisse, enquête de l’essentiel par Marcel Freydefont. pg11
- Par-delà le miroir par Danielle Pauly. pg29
- Décors de théâtre, décors de cinéma par Jean-Pierre Berthomé. pg41
- La scénographie est-elle un art ? par Luc Boucris. pg59
- Entretien avec Ariane Mnouchkine par Jean Chollet. pg75
- Entretien avec Guy Claude François par Marcel Freydefont. pg83
- Enseigner la scénographie par Guy Claude François. pg94
- Maquettes commentées par Guy Claude François. pg96
- Biographie par Marcel Freydefont. pg103
- Teâtrographie. pg106
- Filmographie. pg118
- Liste des oeuvres exposées. pg119
- Bibliographie. pg126
- Conception et réalisation de l’exposition et remerciements. pg130
40 ans après sa mort, Georges Pitoeff apparaît comme le plus important metteur en scène de l’entre-deux-guerres par la cohérence de ses conceptions théâtrales, le modernisme de son répertoire, l’unité de sa vision plastique.
Face aux réticences de Copeau et des autres animateurs du Cartel vis-à-vis de théâtre étranger susceptible, par ses innovations, de choquer la « modération du goût français », Pitoeff a, par sa recherche inlassable d’oeuvres contemporaines, donné à son répertoire une dimension véritablement internationale. Son affirmation que l’arsenic est un art absolument indépendant dans le metteur en scène et le maître absolu - affirmation qui l’a conduit à chercher et à exprimer dans toute oeuvre classique « ce que l’esprit contemporain peut y puiser » - est aux origines d’un courant qui n’a fait depuis que se développer.
Le présent ouvrage est le premier à retracer sa carrière à Pétersbourg : 2908 à 1913, ces premières expériences théâtrales, au contact de metteur en scène tel Komissarjevski, Evreïnov, Meyerhold, Taïrov, de décorateurs tels Sapounov, Golovine, de peintres tels Larionov, Malevitch, sont déterminantes pour éclairer la place originale qu’il a tenue ultérieurement en Suisse et en France.
Jacqueline Jomaron étudie - à partir de documents inédits pour une large part, livre de régie, maquettes, photographies, correspondance - plus de 60 mises en scène des auteurs les plus représentatifs du répertoire dePitoeff (Tchekhov, Pirandello, Shaw, IBsen, Shakespeare, Menormand, Claudel, Gorki, O’Neil, etc.). Ce livre témoigne de l’apport culturel considérable qu’a représenté le théâtre de Pitoeff pour le public français ainsi que de la nouveauté des solutions scéniques qu’il a imaginées pour des pièces fort différentes. Il fait revivre le remarquable acteur que fut Pitoeff, interprète passionné de rôle apparemment antithétique. Appuyer sur l’examen exhaustif des maquettes qu’il a laissées, il situe sa véritable place décorateur, seul représentant en France du vaste mouvement européen de rénovation plastique qui, commencé au début du siècle, a trouvé ses formes les plus originales dans les années 20.
80 photographies hors-texte, dont beaucoup sont inédites.
Jacqueline Jomaron, agrégé et docteur ès lettres, a créé l’Institut d’Etudes Théâtrales de Paris-Nanterre qu’elle dirige depuis 1970.
- Taille : 23cm x 15,5cm
- Table des matières.
- Avant-propos. pg9
- I. La sur détermination russe. pg14
- Tiflis : 1884-1902. pg15
- Moscou : 1902-1905. pg17
- Intermède parisien : 1905-1908 . pg21
- Pétersbourg : 1908-1913. pg24
- II. La Compagnie Pitoeff en Suisse et en France.
- Genève : 1915-1922. pg40
- Paris : 1922-1939. pg58
- La Comédie des Champs-lysées : février 1922-mars 1924. pg58
- D’un théâtre à l’ autre : une 1925-1934.pg63
- Le Théâtre des Mathurin : 1934-1939 .pg72
- III. Théorie et pratique.
- « Des idées jetées au hasard … ». pg81
- Un « régisseur idéal » ? pg93
- « Une fortune entière ne me ferait pas jouer dans les décors des autres ». pg102
- Les choix de Pitoeff .pg111
- IV. Tchekhov p.g119
- V. Pirandello. pg136
- VI. Shaw. pg158
- Extraits de lettres de Shaw à Pirandello. pg179
- VII. Ibsen. pg183
- VIII. Les auteurs français contemporains. pg205
- IX. Lenormand. pg227X
- Shakespeare. pg245
- XI. « Autant de mises en scène que des pièces ». pg275
- La Petite Baraque, de Blok. pg276
- La Puissance des ténèbres et le Cadavre vivant, de Tolstoï. pg280
- Dans les bas-fonds, de Gorki. pg284
- Liliiom, de Monar. pg286
- Le Juif du Pape, de Fleg. pg293
- le Singe velu, d’O’Neill. pg298
- En matière de conclusion. pg305
- Annexes.
- I. P Spectacle de Georges Pitoeff. pg313
- II. Auteurs joués par Georges Pitoeff en Russie, en Suisse et en France. pg326
- III. Esquisse et dessins de Georges Pitoeff. pg333
- IV. Correspondance Jacques Copeau/ GeorgesPitoeff. pg336
- Ecrits et interviews de Georges Pitoeff. pg348
- Biographie sélective sur Pitoeff. pg352
- Index des noms cités. pg354
- Index des pièces citées. pg361
- Table des illustrations. pg366
ISBN : 2851815016
L'ouvrage de Norbert Servos est entre-temps devenu la "bible de l'art du Tanztheater". Cette réédition augmentée de toutes les créations des années 2000, décrit et analyse chaque pièce avec de nombreuses illustrations à l'appui et des interviews inédites avec la chorégraphe. Un ouvrage-clé pour comprendre le travail de Pina Bausch et sa troupe, et leur influence majeure sur le théâtre et la danse de notre époque.
- Taille : 21cm x 13,5cm
- Table des matières.
- Le temps des Mythes et le présent. pg9
- L’expérience du corps. pg16
- Le Sacre du Printemps. pg37
- Les Septs Péchés Capitaux. pg45
- Barbe-Bleue. pg54
- Komm, Tanz mit Mir. pg62
- Rnate Wandert Aus. pg68
- Il la prend par la main et l’emmène au château, les autres suivent. pg74
- Café Müller. pg83
- Kontakthof. pg90
- Arien. pg103
- La Légende de la Chasteté. pg111
- 1980 - Une pièce de Pina Bausch. pg119
- Bandonéon. pg128
- Walzer. pg136
- Nelken. pg144
- Dans la montagne on a entendu des hurlements. pg152
- Two Cigarettes in the Dark. pg165
- Viktor. pg176
- Ahnen. pg185
- La Plainte de l’Impératrice. pg191
- Palermo Palermo. pg199
- Tanzabend II. pg207
- La Pièce au Bateau. pg215
- Ein Trauerspiel. pg223
- Danzon. pg232
- Nur Du. pg240
- Le Laveur de Vitres. pg248
- Masurca Fogo. pg257
- O Dido. pg264
- Wiesenland. pg273
- Agua. pg281
- Trois interviews avec Pina Bausch. pg289
- « La danse est le seul vrai langage. » pg291
- « On doit être sensible et très attentif. » pg298
- « Avoir à nouveau envie de prendre la vie à bras le corps. » pg307
- Bibliographie et Index des pièces. pg315
- Remerciements. pg351
- Crédits photographiques. pg352
ISBN : 2801110515
Né à Bruxelles le 30 novembre 1954, Bernard De Coster y a fait des études de scénographie dans la classe de Serge Creuz à La Cambre, et d’art dramatique dans la classe de Claude Etienne au Conservatoire. Il est ensuite devenu régisseurs technique et assistant d’Albert-André Lheureux au théâtre de l’Esprit Frappeur avant d’entreprendre une fulgurante carrière de metteur en scène 1976. Le Challenge théâtra lui a été décerné en 1977 pour l’Orestie, et l’Eve triennale de la mise en scène en 1982 pour Cyrano de Bergerac et Aïda vaincue.
Bernard De Coster a aussi été chargé de cours de Suzanne Philippe, de Claude Etienne et de Pierre Laroche au Conservatoire de Bruxelles.
Il est décédé le 7 mars 1991, non sans avoir dirigé une dernière fois Claude tienne, dans le rôle de J.I. Borges, et répété avec Pietro Pizzuti la version italienne de la Lettre aux Acteurs de Valère Novarina.
Une formation de physiciens jointes un amour illimité des lettres, de la musique et des arts plastiques a conduit Dominique Gafé a développé une technique photographique spécialement adaptée au théâtre, au ballet et à l’opéra. Maurice Huisan, Jacques Huisman, Jean Nergal, Roger Domani et Claude Etienne lui ouvrirent d’emblée les portes de leur théâtre, et Serge Creuz le poussa à exposer. L’art de Bernard De Coster fascina le photographe dès les premières réalisations. Dans l’esthétique de son contemporain - Dominique Gafé est né en 1956 - Bernard De Coster retrouve à celle de ses spectacles. Leur complicité artistique fut bien plus qu’une éphémère coïncidence : une évolution parallèle en établit la pérénnité, du baroque à l’épure, de la fresque à la sculpture. Ce livre en est le fruit.
- Taille : 27,5cm X 29,5cm
- Sommaire :
- Claude Etienne. pg9
- Jacques Huisman. pg11
- Jacques Franck. pg13
- Dominique Gaffé. pg22
- Fernando Arrabal. pg42
- Maurice Béjart. pg46
- Pietro Pizzuti. pg48
- Jacqueline Bir. pg52
- Thierry Bosquet. pg54
- Jacqueline Bir. pg56
- Adrian Brine. pg58
- Serge Creuz. pg62
- Jacqueline Bir. pg64
- Pietro Pizzuti. pg66
- Marcel Delval. pg80
- Claude Etienne. pg82
- Frédéric Devreese. pg85
- Marie-Ange Dutheil. pg86
- Jean-Pierre Finotto. pg88
- René Hainaux. pg92
- Marion Hansel. pg96
- Yves Larec. pg100
- Pierre Laroche. pg104
- Baudouin Mayence. pg108
- Valère Novarina. pg112
- Pietro Pizzuti. pg116
- Philippe van Kessel. pg122
- Bernard Yerlès. pg124
- Martine Renders. pg148
- Parcours. pg151
ISBN : 2852060914
Préface.
La science de « l’éclairage » n’est pas une discipline très ancienne. Mais, en quelques décennies, le progrès de l’éclairage artificiel a, en quelque sorte, entraîner l’affinement des mesures et des connaissances en ce domaine.
Il est précieux que le livre de M. Vandeplanque fasse le point, 980, des derniers développements de nos connaissances en la matière.
L’écart artificiel, qui étend son empire sur des espaces de plus en plus larges, et apporte dans le rythme du temps quotidien des bouleversements inconnus jusque-là, constitue un facteur important, souvent sous-estimé, de la révolution des modes de vie de notre époque. Les médecins, les psychologues, et les sociologues commencent seulement à en prendre la mesure.
Il reste que, quel que soit l’accroissement de nos connaissances, le raffinement et leur précision, le domaine de l’éclairage laisse encore aux chercheurs de vastes champs de plantation.
Traitant, en effet, de la lumière, c’est-à-dire de ce qui permet au monde d’apparaître à l’homme, avec ses formes et ses couleurs, l’éclairagiste à bord d’un aspect de la réalité extrêmement complexes, avec d’ailleurs une sorte des tonnantes superbes, puisqu’ils ne visent à rien moins que de donner à celui qui le possède, la maîtrise de l’apparition du monde aux yeux des hommes.
Or l’apparition du monde n’est pas un effet que l’on peut produire sans mettre en jeu la totalité des rapports qui unissent dès sa naissance l’homme et son mode environnant. J’entends par là que cette apparition ne peut pas être impunément univoque.
Il ne suffit pas de dire : « j’étais à cette route, ce chemin de piétons, ou cette pièce, avec un niveau et des conditions d’éclairement suffisante à fin que le chauffeur, le piéton, où l’habitant puisse se déplacer dans l’espace en toute sécurité ». Cette conception de l’éclairagiste, qualifié de fonctionnel, l’empêchant rien que la matière pour la route est espérée ne donne au monde une coloration et une saveur qui, parallèlement à sa pratique, évoque les fantômes de la nuit, les ombres inquiétantes, la tristesse du grand vide soudain creusé par la fuite indéfinie des réverbères, ou bien au contraire la joie et la gaieté des milieux brillamment éclairés. On ne peut pas dissocier, dans l’éclairage du monde, la création d’un espace rendu praticable par la lumière, de toutes des connotations culturelles ou psychiques qui l’accompagnent pas mieux inévitablement.
Comme toutes les sciences, celle de l’éclairage est d’abord obligée, pour démêler l’écheveau compliqué et embrouillé non pas seulement de la nature, mais ici, inexorablement, de cet être chimérique qu’est « l’homme voyant » dans le monde, allez d’abord en mesure en quantité simple. Il ne faut pas entendre par là que l’éclairagiste néglige la qualité au bénéfice de la quantité. Non ! Il s’efforce, bien au contraire, d’atteindre la qualité par une maîtrise plus affinée des quantités qu’il s’est produit hier : profitant de ce que le monde physique est relativement accessible à la mesure, il vise à établir des correspondances de plus en plus précises entre certaines qualités de l’apparition du monde, tel que sa clarté plus ou moins intense, ces couleurs plus ou moins nuancées, ces formes plus ou moins nettes, à travers les ombres et les lumières qu’il était sin, et certaines valeurs mesurables et mesurées.
…
Jean Balladur
- Taille : 24cm x 15,5cm
- Table des matières.
- Remerciements.
- Préface.
- Première partie : photométrie. pg1
- I. Ombres et lumières. pg2
- II. Grandeur photométrique. pg9
- III. Couleurs des sources. pg19
- Deuxième partie : appareillage p.g25
- IV. Lampes à incandescence. pg27
- V. Lampes à décharge. pg28
- VI. lampe fluorescente. pg39
- VII. Les luminaires. pg55
- Troisième partie : éclairage intérieur. pg67
- VIII. L’avant-projet d’éclairage intérieur. pg69I
- IX. Table d’utilance. pg75
- X. Vérification du projet. pg87
- XI. Exemple. pg101
- Quatrième partie : éclairage extérieur. pg133
- XII. Notion d’éclairage public. pg135
- XIII. Exemple d’implantation. pg145
- XIV. Alimentation des éclairages publics. pg153
- XV. Les installations sportives de plein air. pg159
ISBN : 2869010656
Livre de référence pour les collectionneurs et les spécialistes, cet ouvrage passionnant à tous ceux qui sont fascinés par le charme des automates.
Il est le premier consacré exclusivement aux automates du XIXe siècle, époque à laquelle l’ingéniosité mise au service de l’art a su créer des merveilles. Les collectionneurs d’aujourd’hui qu’il est recherche avec un intérêt toujours grandissant le savent bien.
Après un bref historique sur l’évolution de l’automate depuis les temps anciens, l’auteur étudie son rôle privilégié au XIXe siècle et ses liens étroits avec la vie parisienne. Il retrace ensuite l’évolution des sept grands fabricants de l’époque et de leurs familles depuis la création de leur entreprise au milieu du siècle jusqu’à leur déclin après la première guerre mondiale. Des recherches approfondies dans les archives et dans la presse de l’époque, complétés par les documents personnels des familles des fabricants ont permis de donner avec précision des dates, des adresses, des noms.
Ceux qui sont plus particulièrement passionnés par l’aspect technique de l’automate trouveront leur bonheur dans le chapitre consacré au mouvement musical, aux mécanismes et à la restauration. Enfin, les spécialistes apprécieront les pages de catalogue de l’époque reproduite en fac-similé - publiées pour la première fois - et qui montre une sélection substantielle d’automates.
Plus de 150 aux automates, choisis parmi les collections les plus prestigieux au monde sont ici reproduits en couleurs, grce à l’aimable autorisation de collectionneurs privés qui ont permis ainsi de présenter un ouvrage complet et d’une richesse incomparable.
Christian Bailly
- Taille : 31cm x 24cm
- Table des matières.
- Crédit photo. pg6
- Remerciements. pg7
- Préface. pg9
- I. L’Automate au XIXe siècle : son histoire, sa fabrication . pg11
- II. Les Maîtres de l’automate. pg25
- Théroude. pg27
- Bontems. pg43
- Vichy. pg63
- Roullet et Decamps. pg113
- Phalibois. pg155
- Lambert. pg171
- Renou. pg193
- III. Les secrets de la magie. pg197
- Restauration par Christiane Simon. pg198
- Fonctions et mécanismes par Etienne Blyelle. pg204
- Musique par Etienne Blyelle. pg217
- IV. Catalogue en fac-similé. pg227
- Vichy/Triboulet. pg229
- Roullet et Decamps. pg272
- Lambert. pg335
- Notes. pg352
- Bibliographie. pg357Index des automates. pg358
ISBN : 9727762875
Este roteiro é uma publicação destinada a apresentar e dar a conhecer o Museu Nacional do Teatro, as suas colecções e a grande riqueza dos seus conteúdos dedicados, em exclusivo, à história da actividade das artes do espectáculo em todos os seus múltiplos aspectos, transformando-o numa instituição com características únicas no nosso país.
- Taille : 22cm x 13cm
- ContentsIntroduction. pg5
- Dreaming about Theatre. pg9
- Drops of blood - Or were they sweat ? pg13
- Can Theater be « Museable » ? pg19
- A Museum to long for theater. pg27
- The creation of the Museum. pg31
- The building. pg37
- The Museu Nacional do Teatro. pg45
- Objectives and strategic mission. pg49
- Organisation of collections. pg50
- The Collections. pg53Stage costume designs. pg55
- Stage costumes. pg73
- Set designing. pg83
- Drawings, portraits and caricatures. pg99
- Photography. pg105
- Illustrated postcards. pg113
- Posters, programmes and tickets. pg115
- Painting and sculpture. pg123
- Music. pg127
- Paper Theaters. pg131
- Miscellaneous. pg135
- Library/Documentation center. pg139
- Assets. pg145
- International awards. pg150
- Exhibitions heald at the Museum. pg151
- Publications. pg152
- Catalogues of exhibitions. pg152
- Moographies. pg152
- Leaflets. pg153
- Glossary. pg154
Préface.
Le présent de refus de 1909, sous ce titre : les lettres flamandes d’aujourd’hui.
Ecrivain essentiellement flamand, mais possédant quelque aisance à manier la langue française, j’ai cru, à ce moment-là, faire ouvre utile d’intellectuels « européanisation », en offrant à des lecteurs français se résumé de ce que notre littérature flamande avait produit de plus caractéristiques, depuis la renaissance de 1890. (Je ne donnerai-je pas pour pouvoir écrire un volume semblable en anglais ou en italien, en une langue quelconque, qui puisse assurer à notre culture quelque rayonnement, tout comme je serais heureux d’autre part de faire connaître aux Flamands, ce que les cultures étrangères possèdent de plus universel. Je n’ai jamais manqué de me charger de cette mission, la j’en avais la compétence et/ou sans présenter l’occasion. Il faut que, dans ce pays de Flandre règne, comme ailleurs, une certaine curiosité intellectuelle tout accueillante, qu’on se prendrait volontiers pour tche de tenir constamment en éveil. Et qu’on me permette de rêver candidement de telles « impériale Lise » flamand, qui commencerait une pacifique et gracieuse conquête du monde, auprès de ces esprits cultivés et lettrés, dont elle sollicite s’y traite partout l’amitié. Par contre, nous appliquerions généreusement le principe de la réciprocité…)
Mon opuscule fut rapidement épuisé. J’ai cru trouver dans ce succès un argument pour ma politique. Existe-t-il donc, même dans les milieux où la langue française à la préséance, des curieux pour qui notre petite littérature flamande offre quelques les attraits ?
Plusieurs de mes amis belges, quelques camarades de France, un grand nombre d’étudiants ont bien voulu insister auprès de moi, pour que je leur procure une nouvelle édition de ce livre. Ils ont même prétendu ne pas vouloir ignorer plus longtemps un mouvement littéraire, dont ils avaient ouï dire quelques biens et compris la signification toute particulière, dans les « marches » de Belgique, aux confins de la France, de l’Allemagne et de la Rolande. Leurs instances, joint à celle de mon éditeur, m’ont décidé à me mettre à la besogne.
Mon idée première fut de publier une deuxième édition de cette ancienne brochure, en me bornant à ajouter quelques pages au texte primitif, afin de les mettre à jour. En le relisant, il m’a semblé que bien des choses avaient changé depuis 1909, tant dans la hiérarchie de notre part que dans mes propres opinions. C’est qu’en 15 ans une littérature a le temps d’évoluer. D’autant plus que durant cette période - que la guerre séparant deux sections chronologiques assez divergentes - deux générations nouvelles ont eu l’occasion, l’une de s’affirmer pleinement, l’autre de faire ses débuts. Des écrivains meurent, d’autres naissent. Il y en a qui progresse, et d’autres qui reculent. Des doctrines jeunes se font jour. Une école succède à une autre école.
J’ai donc estimé ne pouvoir me contenter de quelques visages joue et retouche. Tout en conservant le plan général de mon petit ouvrage du début et en lui empruntant quelques pages, là où il est fait, ni mon avis n’avait changé, j’ai en somme recomposé en entier ce livre. C’est pourquoi j’ai donné un titre nouveau présent volume, en priant le lecteur de bien vouloir le considérer comme une oeuvre séparée, qui n’a de commun avec la précédente que l’identité du sujet et une même méthode d’exposer.
Mon étude de 60 pages c’est si bien étendu, au cours de ce travail, qu’elle en compte 200 aujourd’hui.
J’ai conçu mon ouvrage sur le livre d’information autant que de critiques. Non point que je me sois astreint à n’être pas de souci de la documentation. Je n’ai caché ni mes préférences, ni mes vues personnelles. Mais, écrivant principalement pour un public étranger, j’ai voulu écarter de l’oeuvre toute polémique, tout parti pris d’école. J’ai surtout voulu en vue une parfaite impartialité, pour que mon livre fut complet et loyal. Sans abjurer les prérogatives du critique, qui ne saurait être « neutre », je n’ai volontairement négligé personne. J’ai même cherché davantage à dire du bien que du mal. J’ai fait mon accueil à tour les groupements et@toutes les tendances, mais forçant toujours de mettre en lumière la qualité de leur initiative et de leur s directions. Tout en procédant ainsi de la manière la plus purement objective, je ne suis pas parvenu toutefois à trahir mes sympathies, ni à dissimuler mes opinions. Si déjà ici, j’ai usé de tout mon franc-parler, j’entends me réserver, à l’avenir comme par le passé, le droit de critique le plus absolu, à l’égard de tous les écrivains et de tous les programmes, dont j’ai parlé ici en informateur surtout, avec une docile compréhension et une objectivité sympathisante, en évitant le plus possible la controverse.
Janvier 1923.
- Taille : 22cm x 14,5cm
- Table des matières.
- Préface. pg7
- Chapitre I.
- Les Origines.
- - La liquidation du romantisme. pg11
- - Les débuts de « Van Nu en Straks ». pg16
- - Les précurseurs du mouvement moderne. pg18
- - Les exemples étrangers. pg22
- - L’oeuvre des « Jeunes » de 1890. pg24
- « Van Nu en Straks » et les ainés. pg33
- Chapitre II.
- Quelques caractères généraux.
- - Nationalisme et régionalisme. pg40
- - Génie pictural et sens plastique. pg42
- - Le souci de « l’humble vérité ». pg45
- - Influence. pg46
- - Du pessimisme ? pg48
- - Par les populaires et langues savantes. pg49
- - Critiques contre «Van Nu en Straks ». pg52
- Chapitre III.
- Le roman.- L’oeuvre de Stijn Streuvels .pg57
- - L’oeuvre de Cyriel Buysse. pg66
- - L’oeuvre de Herman Teirlinck. pg70
- - L’oeuvre de Karel van de Woestijne. pg76
- - L’oeuvre de d’Auguste Vermeylen. pg80
- - L’oeuvre de d’Emmanuel de Bom. pg85
- - L’oeuvre de Fernand Toussaint. pg86
- - L’oeuvre de Maurits Sabbe. pg89
- - L’oeuvre de Lode Baekelmans. pg94
- - Les romanciers naturalistes. pg100
- - Les romanciers populaires. pg9
- - Le néo-romantisme. pg111
- Chapitre IV.
- La Poésie.
- - L’oeuvre de Prosper van Langendonck. pg115
- - L’oeuvre de Karel van de Woestijne. pg118
- - L’oeuvre de d’Edmond van Offel. pg125
- - Les poètes catholiques. pg126
- - La poésie populaire. pg131
- - Poètes divers. pg135
- Chapitre V.
- Théâtre et critique.Théâtre :
- - Alfred Hegenscheidt et « Starkadd ». pg138
- - la tragédie historique. pg140
- - Le théâtre réaliste. pg141
- - Le thétre bourgeois. pg142
- - Le thétre psychologique. pg143
- - Herman Teirlinck, auteur dramatique. pg144
- - Les Jeunes au théâtre. pg150
- Critique :- Pénurie critique.pg157
- - L’ouvre critique de Vermeylen, Van de Woestijne et autres. pg159
- - Essayistes et historiens de la littérature. pg164
- ChapitreVI.
- La Jeune Génération.
- - La nouvelle génération (1905 - 1914) : Vlaamsche Arbeid et De Boomgaard. pg169
- - le dandysme littéraire et l’eugénisme social. pg174
- - Théorie moderniste. pg178- Les poètes de la guerre. pg182
- - Un romancier de la nouvelle génération : Félix Timmermans. pg185
- - Le «Pallieterisme p ».g190
- - Jeunes romanciers. pg194
- - Jeunes poètes. pg200
- - Les derniers venus. pg203
- - Inquiétude. pg206
- Index alphabétique des noms cités. pg209
ISBN : 2222031060
Avant-propos (extraits).…
Le onzième volume des Voies de la création théâtrale est donc consacré à un seul homme, un seul artiste de théâtre : Tadeusz Kantor. Pourquoi ? Par admiration ? Sans doute, mais voilà une réponse qui n’est guère scientifique, même s’il est bon, en matière artistique, de pouvoir aimer ce qu’on analyse, à condition de savoir s’en distancer pour conserver le regard critique de celui qui tente de découvrir et d’expliquer. …
En quoi réside donc la profonde originalité de Tadeusz Kantor ?
Il n’est pas auteur, même si son dernier spectacle Wielopole-Wielopole ne comporte pas d’auteur préexistant. Il n’est pas metteur en scène au sens traditionnel du terme, même s’il dirige les comédiens, et impulse, car sa fonction est à la fois autre et plus vaste. Il n’est pas comédien, même s’il en a le tempérament et si, depuis La Poule d’eau il est constamment présent sur l’aire de jeu : qu’y fait-il ? … Il est de par ses origines et ses pratiques conjointement artiste plasticien (peintre et plus que cela) et homme de théâtre, sans qu’à aucun moment le théâtre soit pour lui une sphère d’application de la peinture. Ceci dit, tout en restant peintre, le peintre qu’il est se mue en homme de théâtre pour créer l’appel visuel de ses spectacles, démarche garante de leur harmonie.…
Denis Bablet
- Taille : 27,5cm x 22cm
- Table des matières.
- « Petit manifeste » par Tadeusz Kantor. pg7
- Avant-propos par Denis Bablet. pg9
- Remerciements. pg13
- Tadeusz Kator et le Théâtre Cricot 2 par Denis Bablet. pg15
- La Classe Morte.
- Avant-propos par Denis Bablet. pg57
- Le Théâtre de la mort par Tadeusz Kantor. pg59
- « La Classe morte » » (scènes) par Tadeusz Kantor. pg67
- Commentaires par Tadeusz Kantor. pg69
- Avertissements par Tadeusz Kantor. pg71
- Les personnages de « La Classe morte » par Tadeusz Kantor. pg73
- L’action de la pièce de S.-I. Wiekiewicz « Tumeur Cervicale » par Tadeusz Kantor. pg75
- La partition scénique par Tadeusz Kantor. pg79
- Présence de Tadeusz Kantor par Denis Bablet. pg181
- Wielopole-Wielopole.
- « Wielopole-Wielopole » (les séquences) par Tadeusz Kantor. pg195
- Wielopole-Wielopole par Brunella Eruli. pg201
- Annexes. pg273
- Chronologie. pg273
- Brève bibliographie sélective. pg276
- Filmographie. pg278
- Index. pg279
- Crédits photographiques. pg281
« ceci n’est pas un livre sur Tadeusz Kantor, mais un recueil d’écrits. En même temps qu’il peint, qu’il élabore la réalité scénique pour créer ces spectacles, quand on fait le point, accuse et s’explique en une série de témoignages - manifeste, partition de spectacles et de happening, interviews, articles - qui éclaire sa démarche en affirme son originalité. » Denis Bablet
- Taille : 21cm x 13,7cm
- Table des matières
- Avertissements pg7
- Introduction par Denis Bablet
- - «le jeu et ses partenaires » pg9
- Le thétre indépendant (1942 - 1944)1 - Credo pg31
- 2 - Là où le drame se crée pg31
- 3 - Action pg32
- 4 - le rôle émoussant du théâtre pg32
- 5 - Concrétise pg32
- 6 - L’extériorité ou réalisme extérieur pg33
- 7 - Notes en marge des répétitions dur « Retour d’Ulysse » pg33
- 8 - L’illusion et la réalité concrète pg34
- 9 - le jeu des acteurs pg35
- 10 - Déformations de l’action pg36
- 11 - La croissance et le renforcement de l’illusion pg36
- 12 - Illusion et réalité pg36
- 13 - Communications intérieure du spectacle avec la scène pg36
- 14 - Les deux réalités pg37
- 15 - Abstraction, stylisation, naturalisme pg37
- 16 - Les prétendus décors pg38
- 17 - Pathos (remarques en marge du Retour d’Ulysse) pg39
- 18 - Le retour d’Ulysse - I pg39
- 19 - Le retour d’Ulysse - II, 1942 pg40
- 20 - Le retour d’Ulysse - III pg 40
- 21 - résumé pg41
- Le théâtre Cricot 2 Naissance du théâtre Cricot pg45 Partition : la pieuvre de S. I. Witkiewisz pg47
- Le théâtre informel essai : le « théâtre informel » pg55
- Partition : Dans le petit manoirde S. I. Witkiewisz. Extrait pg58
- Complexes Theater Préface-manifeste dans le programme du spectacle Der Schrank (l’Armoire) au Theater der Stadt, Baden-Baden, 1966 pg67
- Les Emballages Emballages manifeste pg69
- Le premier emballage pg73
- L’idée d’emballage
- 1 - Du collage à l’emballage pg74
- 2 - Enveloppe - paquet pg76
- 3 - Idée d’une exposition à la poste pg77
- 4 - Vêtement - emballage pg77
- 5 - Emballage humain pg79
- 6 - De l’emballage à l’idée de voyage pg79
- 7 - Parapluie pg80
- Le Théâtre Zéro vers le zéro pg83
- Manifeste du « Thétre Zéro » pg85
- Partition : Le fou et la none de S.I. Witkiewicz. Extrait pg96
- Description de l’action : le fou et la nonne pg107
- Les essais sur le Théâtre zéro :
- 1 - Le thétre zéro pg113
- 2 - Le non-je u pg116
- 3 - Notes concernant le théâtre zéro pg117
- 4 - Anti activité pg118
- 5 - Jeu en « sourdine » pg119
- 6 - Effacement pg120
- 7 - Absorption de l’expression pg120
- 8 - Végétation. conomie de gestes et d’émotions pg121
- 9 - Automatisme pg121
- 10 - Situations gênantes pg121
- 11 - Réduction à zéro des valeurs de signification et de contenu pg122
- 12 - Elimination par l’usage de la force pg122
- 13 - Le jeu sous la contrainte pg122
- 14 - emballage pg123
- Aux frontières de la peinture et du théâtre Contre la forme (Essais) :
- 1 - Crise de la forme pg125
- 2 - Remarque générale pg125
- 3 - Evolution pg126
- 4 - Objet et images pg127
- 5 - Happening pg129
- 6 - Informelle pg129 anti exposition pg129
- Happening-cricotage (partition) pg133
- Happening : grand emballage (partition) pg139
- La lettre. Happening-cricotage pg149
- « Happening panoramique de la mère (partition) pg153
- Le thétâre-Happening méthode de l’art d’être acteur pg159
- La condition d’acteurs pg162
- Préexistence scéniques pg165
- A propos de la Poule d’eau pg166
- Le Thétre « I » Explication pg171 Les partitions :
- 1 - (…) pg178
- 2 - la chambre pg178
- 3 - Casino pg179
- 4 - Les montagnes pg182
- Du réel à l’invisible Histoire de la chaise pg185
- Manifeste 1970 pg191
- Sur l’oeuvre de Maria Stangret essaie de oui/Brodsky : « L’oeuvre de Maria Stangret, collaboratrice et actrices de Cricotent 2 » pg201
- Théâtre Cricot 2
- La structure et l’ensemble du Théâtre Cricot 2 pg201
- Le Théâtre Impossible(Essais ) pg207
- Le Théâtre de la Mort
- Essai : Le Théâtre de la mort pg215
« L’étude sur Jerzy Grotowski et sans thétre laboratoire que voici se propose de faciliter l’accès à une ouvre insolite qui, bien souvent, au premier abord des routes et fascine à la fois : des clés qui manquent, mais on sent, derrière la porte, une chambre au trésor. Il y a l’obstacle de la langue, bien sr. On le déplore, mais il est visible et on n’en tient compte. Il y a l’obstacle de toute une culture, différente de la nôtre sans qu’on s’en avise assez. Et aussi celui d’une forme thétrale qui s’invente en bafouant notre tradition. D’où les désarrois, des réticences. Si la fascination et la plus forte, on s’enflamme au contraire ; mais là aussi, souvent, dans le malentendu. » Raymonde Temkine
- Taille : 20,5cm x 12cm
- Table des matières
- Note liminaire pg9
- Avant-propos
- - l’entreprise de théâtre en Pologne pg13I
- - Approches
- 1 - Un événement au Thétâre des Nations pg21
- 2 - « Akropolis » à l’épée de bois pg35
- 3 - Une découverte pg39
- II - Etapes1 - Jerzy Grotowski pg53
- 2 - Du théâtre à l’institut pg61
- III - Une conception du théâtre
- 1 - Refus d’éléments parasites pg69
- 2 - Théâtre et littérature pg81
- 3 - Théâtre et philosophie pg93
- 4 - le spectateur du Théâtre-Laboratoire pg107
- IV - L’exercice du métier
- 1 - Les conditions du travail pg121
- 2 - Le couple acteur-metteur en scène pg135
- 3 - Le travail d’acteur pg145
- 4 - De l’authenticité au théâtre pg159
- V - De quelques spectacles
- 1 - Spectacles en chaîne pg165
- 2 - « Akropolis » pg173
- 3 - « La vie tragique du Docteur Faust » pg183
- 4 - « le Prince constant » pg193
- VI - Mises au point
- 1 - Grotowski et Stanislavski pg207
- 2 - Grotowski et Brecht pg215
- 3 - Grotowski et Artaud pg221
- 4 - Grotowski et le Living pg227
- Il n’est pas question de conclure pg233
- Le répertoire du Théâtre-Laboratoire pg237
- Léquipedu Théâtre-Laboratoire pg239
- Bibliographie pg245
« « Chaque fois que j’accepte un dollar de quelqu’un ou que je donne un franc à quelqu’un, je me sers du système guerrier et sanglant que les hommes ont adopté pour leurs échanges, et je lui apporte mon soutien. Nous sommes tous impliqués. Chaque mouvement que je fais est d’un acquiescement d’esclaves, face au système. La seule façon dont je pourrais vivre décemment et honorablement en ce qui touche le système serait de me trouver sous sa domination directe brutale et coercitive. » Cette déclaration de Judith Malina date des premiers mois de l’exil européen du Living. Et l’indication de tout jugement exclusivement esthétique et inadéquat, lorsqu’il s’applique au Living. S’il y a de la beauté, de l’art dans les spectacles du Living, ça ne peut être qu’en plus. Dialoguer, d’abord. Dire. Dire non à la guerre, à toutes les atteintes à la liberté, à toute violence, quelle que soit la bonne cause. » Pierre Biner
- Taille : 20,4cm x 12,2cm
- Table des matières
- Avertissement pg9
- 1 - Du papier à en-tête pg11
- 2 - 6000 dollars, c’est beaucoup trop pg14
- 3 - Changer le langage, d’abord pg20
- 4 - Faust III pg23
- 5 - Miss Stein et Mr. Williams pg28
- 6 - One Hundretch Street pg33
- Un théâtre pour rêver pg35
- 7 - La tache noire pg38
- 8 - Fourteenth Street pg39
- 10 -The Connection pg42
- 11 - Artaud ? C’est tout droit pg47
- 12 - Jeux de hazard pg51
- 13 - Money, money, money pg58
- 14 - The Brig pg61
- 15 - Petit bilan pg71
- 16 - Les journées d’octobre 1963 pg72
- 17 - La loi, fière de sa rigidité pg76
- 18 - Mysteries and Smaller Pieces pg82
- 19 - Les méchants gamins de huit ans pg91
- 20 - De l’analogie pg95
- 21 - Les Bonnes pg103
- 22 - Trois hommes, pas trois jolis garçons pg110
- 23 - les sources lointaines de Frankenstein pg113
- 24 - Frankenstein, premier acte : naissance de la créature pg117
- 25 - Frankenstein, deuxième acte : découverte du monde tel qu’il est pg128
- 26 - Frankenstein, troisième acte : si l’on réussissait la pièce ? pg140
- 27 - La soirée scandale pg140
- 28 - Antigone : de Sophocle à Brecht, de Brecht au Living pg150
- 29 - « Un jour peut-être, nous serons pleinement une communauté anarchiste » pg167
- Documents - Informations pg175
- Production du living thétre à New York pg175
- Film auxquels le Living Thétre a participé pg176
- Principal émissions TV (spectacles) pg182
- Discographie pg183
- Bibliographie sélective pg184
- Tournées européennes pg191
- Table des photographies pg201
ISBN : 2-8251-1278-X
« Ma vie dans l’art a l’intérêt De nous présenter l’évolution de l’armée de l’artiste, de nous donner un compte rendu de ses variantes et de ses errances. Parmi tous les 19 qui marqua son chemin, Stanislavski et le grand mérite de n’en exclure aucun a priori, tant il avait horreur de l’idée toute faite, la stagnation et du contentement de soi. Il croyait à la pluralité des voix de la. »
- Taille : 22,5cm x 15,4cm
- Table des matières
- Avant-propos par Denise Yoccoz pg7
- Introduction par Denise Yoccoz pg9
- Ma vie dans la Enfance artistique (titre de la rédaction)vieille aussi pg17
- Entêtement pg27
- Le cirque pg30
- Le thétre des marionnettes pg38
- L’Opéra italien pg41
- Le jeu pg46
- Notre éducation pg52
- Le théâtre Maly pg57
- Premier début pg64
- Le métier d’acteur dans la vie pg71
- La musique pg77
- L’école dramatique pg87
- Adolescence artistiquele cercle Alexeev - l’Opérette pg101
- Un concurrent pg110
- Le ballet - ma carrière dans l’Opéra - cercle d’amateurs pg117
- Jeunesse artistique
- La société moscovite d’art et de littérature pg133
- Première saison : chirurgie pg136
- Heureux hasard pg144
- La maîtrise de soi - amère destinée pg149
- Deux pas en arrière - l’hôte de Pierre - intrigue et amour pg154
- « Quand vous jouez un méchant, chercher ce qu’il a de bons »
- - les autocrates pg158La composition
- - la fit sans doute
- - un rouble pg162
- Nouvelle méprise
- - ne vit pas comme il te plaît
- - secret de femmes pg166
- Les Meininger pg171
- Apprentissage pg173
- Première expérience de mise en scène dramatique
- - les fruits de l’instruction pg179
- Un succès très personnel
- - Le bourg de Stepantchicovo pg182
- Où je fais connaissance avec Léon Tolstoï pg186
- Un succès auprès du public
- - Uriel Acosta pg192
- Où je me passionne pour mon travail de metteur en scène
- - Le juif polonais pg198
- Mes expériences avec de véritables acteurs pg204
- Othello pg212
- Le château de Turin pg223
- La cloche engloutir pg227
- Une rencontre qui fait date de pg234
- En attendant l’ouverture du Théâtre d’Art de Moscou pg241
- Mise en scène dans la ligne du réalisme historique pg265
- Le fantastique pg271
- Symbolisme et Impressionnisme pg277
- La ligne de l’intuition et du sentiment
- - La Mouette pg280
- Tchekhov vient nous voir
- - Oncle Vania pg288 1900
- - voyage en Crimée pg293
- Les Trois Soeurs pg297
- Premier voyage à Pétersbourg pg302
- Tournée en province pg308
- Savva Morozov et la construction de notre théâtre pg310
- La ligne sociale et politique
- - un ennemi du peuple pg314
- Maxime Gorki - les Petits-bourgeois pg319
- Les Bas-Fonds pg324
- Réalisme en guise d’intuition et de sentiments
- - la puissance des ténèbres pg330
- Réalisme historique en guise d’intuition et de sentiments
- - Jules César pg333
- La Cerisaie pg338
- Le studio de la rue Povarsskaïa pg351
- Premier voyage à l’étranger pg361
- Maturité artistique
- Découverte de vérités depuis longtemps connues pg369
- Le drame de la vie pg381
- Ilya Satz et Léopold Soulerjitski pg386
- Velours noir pg389
- La vie de l’homme pg396
- En visite chez Maeterlinck pg405
- Un mois à la campagne pg405
- Isadora Duncan et Gordon Craig pg412
- Tentative de mise en pratique du « système » pg427
- Le premier studio du Théâtre d’Art pg432
- Les « Soirées au Chaud » et « Chauve-Souris’» pg442
- Un acteur doit savoir parler le spectacle Pouchkine pg449
- La Révolution pg456
- La catastrophe pg461
- Caïn pg464
- Le Studio d’Opéra du Grand Théâtre pg469
- Départ et retour pg478
- Bilan et avenir pg488
- AnnexesAdditifs
- 1 - Othello pg499
- 2 - Ernst Possart pg503
- 3 - Le spectacle de Klimentova-Mouromtseva pg506
- 4 - Réalisme historique en guise d’intuition et de sentiments - Jules César pg508
- 5 - Le réalisme politique social pg510
- 6 - Désaccord avec le décorateur pg511
- VariantesMise en scène dans la ligne du réalisme historique pg514
- La ligne de l’intuition et du sentiment - La Mouette pg516
- Tournée en province pg517
- Savva Morozov et la construction de notre thétre pg517
- La Cerisaie pg519
- Le Studio d’Opéra du Grand Théâtre pg521
- Notes pg524
Nombreux sont ceux qui ont été à la réalisation de ce livre, et nous voulons leur exprimer notre sincère gratitude, en particulier à la maison Strand Electric, qui, très généreusement, nous a fourni la matière de base de cet ouvrage. Nous sommes reconnaissants aussi envers Madame Louis Yudkin qui nous a permis d’utiliser la documentation que son mari, aujourd’hui disparu, avait réuni pour une semblable publication.
…
Nous n’oublions pas que beaucoup d’autres nous ont aidé. A eux aussi nous adressons nos remerciements. Sans l’aide des centres de l’I.I.T., notre travail n’aurait pas été possible
- Taille : 17,2cm x 12,5cm
- Table des matières
- Avant-propos pg7
- Introduction pg11
- Premières parties :
- Sections générales pg18
- Deuxième partie :
- Américain pg135
- Néerlandais pg120
- Anglais ( voir première partie) pg18
- Français pg103
- Allemand pg87
- Italien pg11
- Espagnolpg95
- Suédois pg128
Nombreux sont ceux qui ont été à la réalisation de ce livre, et nous voulons leur exprimer notre sincère gratitude, en particulier à la maison Strand Electric, qui, très généreusement, nous a fourni la matière de base de cet ouvrage. Nous sommes reconnaissants aussi envers Madame Louis Yudkin qui nous a permis d’utiliser la documentation que son mari, aujourd’hui disparu, avait réuni pour une semblable publication.
…
Nous n’oublions pas que beaucoup d’autres nous ont aidé. A eux aussi nous adressons nos remerciements. Sans l’aide des centres de l’I.I.T., notre travail n’aurait pas été possible
- Taille : 17,2cm x 12,5cm
- Table des matières
- Avant-propos pg7
- Introduction pg11
- Premières parties :
- Sections générales pg18
- Deuxième partie :
- Américain pg135
- Néerlandais pg120
- Anglais ( voir première partie) pg18
- Français pg103
- Allemand pg87
- Italien pg11
- Espagnol pg95
- Suédois pg128
Ce livre est un recueil d’articles dispersés pendant près d’un demi-siècle dans des revues spécialisées, si introuvable qu’il a parfois fallu les faire photographier. L’auteur est reconnaissant à Gaston Gallimard, toujours prêt aux initiatives les plus à dire, de lui avoir commenté de les réunir.
- Taille : 20,8cm x 14,3cm
- Table des matières
- Avant-propos pg9I
- - Le Moyen Âge
- Chapitre 1
- - Le Drame Liturgique pg15
- Chapitre 2
- - Le plus ancien document du théâtre liégeois pg32
- Chapitre 3
- - L’évolution de la mise en scène dans le thétre français pg43
- Chapitre 4
- - Le termes de sénologie médiévale : Mansion, Chape d’Hellequin pg60
- Chapitre 5
- - La « Comédie » Latine en France dans la seconde moitié du XIIe siècle pg71
- Chapitre 6
- - La Scène de Pèlerins d’Emmaüs pg106
- Chapitre 7
- - La Scène de l’Aveugle et de son Valet pg126
- Chapitre 8
- - Le Thème de l’Aveugle et du Paralytique pg152
- Chapitre 9
- - Mystères religieux et profane en Avignon à la fin du XIVe siècle pg163
- Chapitre 10
- - Le théâtre à Paris et aux environs au XIVe siècle pg169
- Chapitre 11
- - Le Mystère du Siège d’Orléans pg179
- Chapitre 12
- - Marie-Madeleine dans le théâtre du Moyen-Âge pg204
- Chapitre 13
- - Une grande représentation théâtral à Mons, en 1501 pg231
- Chapitre 14
- - Les Grands Farceurs du XVe siècle pg245
- Chapitre 15
- - Un recueil de Farces inédites du XVe siècle pg261
- - La Renaissance
- Chapitre 16
- - Rabelais et le Théâtre pg271
- Chapitre 17
- - Rabelais et la Légende de Saint-Martin pg327
- Chapitre 18
- - La Cléopâtre captive de Jodelle pg343
- Chapitre 19
- - Clément Marot et le Théâtre pg346
- Chapitre 20
- - Ronsard et le Théâtre pg354
- - Résurrection du Théâtre médiéval
- Chapitre 21
- - Gabrielle d’Annunzio et le Martyre de Saint-Sébastien pg363
- Chapitre 22
- - Le vrai Mystère de Saint-Sébastien pg370
- Chapitre 23
- - La Renaissance du Théâtre breton pg385
- Chapitre 24
- - Expériences Théophiliennes pg425
- Table des planches pg449
« …
c’est prémices posé et ses exemples donnés, il apparaît moins audacieux, moins inexacte, moins irrévérencieux aussi de dire que le théâtre est sorti de l’Eglise, qu’il a balbutié d’abord ses dialogues en latin, langue du rituel, souligné par les gestes prescrits, au pied des autels, pour se ensuite dans la nef, pour envahir enfin la place publique, les arènes, les salles aménagées pour le contenir ; que les premiers acteurs ont été des prêtres, les seconds, des amateurs, noble, bourgeois, clair et artisans, les troisièmes, au XVIe siècle seulement, des professionnels; que les six sectateurs ont été d’abord des fidèles, ensuite des croyants curieux, ensuite des gens ne cherchant plus que l’émotion ou le plaisir au lieu de l’édification. Rien de plus curieux que de suivre dans les textes comme dans la sénologie, chez les auteurs comme chez les interprètes et les auditeurs, l’invasion il l’efflorescence croissante de l’élément laïque ou profane, voire du comique dans le thétre religieux.
… »
- Taille : 22,6cm x 14,3cm
- Table des matières
- Premières parties
- Le théâtre religieux
- Introduction pg3
- Chapitre premier.
- - Le drame liturgique pg71
- - Le cycle de parc pg72
- - Le cycle de Noël pg103
- - Autre drame liturgique pg 124
- - La mise en scène simultanée pg1125
- - Apparition de la langue vulgaire : le Sponsus pg146
- - Conclusions pg15
- Chapitre II
- - Le drame semi-liturgique (XIIe siècle)1
- - Introduction pg172
- - Le jeu de la résurrection pg183
- - La Trilogie du Jeu d’Adam pg194
- - Nativité liégeoise pg24
- Chapitre 3
- - Jeux et Miracle du XIIIe siècle pg28
- - Introduction pg281
- - Le Jeu de Saint-Nicolas de Jean Bodel pg282
- - Le Miracle de Théophile de Rutebeuf pg30
- Chapitre 4
- - Mystères et Miracle du XIVe siècle pg341
- - Introduction pg342
- - Miracle de Notre-Dame pg353
- - La passion du Palatinust pg37
- Chapitre 5
- - Les grands Mystères du XVe siècle pg391
- - Introduction pg392
- - La passion d’Eustache Marcadé pg403
- - La passion d’Arnoul Greban pg424
- - La passion de Jean Michel pg555
- - La mise en scène pg596
- - Conclusion pg637
- - Bibliographie du thétre religieux pg65
- Deuxième partie
- Le thétre profane
- Chapitre premier
- - Introduction pg691
- - De pg692 - survivance classique pg733
- - Minime et jongleurs pg74
- Chapitre 2
- - Le XIIIe siècle pg751
- - Arras, berceau du thétre comique pg752
- - Notre premier auteur comique :
- - Adam le bossu dit que la Hale pg77A
- - Sa vie pg77B
- - le jeu de la Feuillée pg79C
- - Le jeu de Robin et Marion pg903
- - la première farce : - Le Garçon et l’Aveugle pg974
- - Le premier monologue comique :
- - Le Dit de l’herberie de Rutebeuf pg995
- - Conclusion pg100
- Chapitre 3
- - Le XIVe siècle pg1021
- - Moralité liégeoise pg1022
- - Eustache Deschamps pg1023
- - Les miracles de Notre-Dame pg1034
- - L’histoire de Grisélidis pg1045
- - Conclusions pg105
- Chapitre 4
- - Le XVe siècle pg1071
- - Troupes et représentations pg1072
- - Les différents genres pg1093
- - Pièces et recueils pg1114
- - De latine pg1125
- - Mystères sujet profane pg1126
- - Le monologue dramatique pg1137
- - La Moralité pg1178
- - La Sottie pg1209
- - La Farce pg12210
- - La première comédie :
- - L’avocat Pathelin pg12511
- - Formation des troupes professionnelles pg140
- Chapitre 5
- - le XVIe siècle pg1461
- - Mère Sotte :
- Pierre Gringoire pg1462
- - Autre acteurs pg1493
- - La Condamnation de Banquet pg1504
- - Conclusions.
- Renouvellement et continuité pg1515
- - Bibliographie du thétre profane pg153
- Table des planches pg155
Préface de Georges Randax, Professeur d’Art dramatique au Conservatoire Royal de Liège
- Taille : 19cm x 12cm
- Table des matières
- Index pg5
- Avant-propos pg7
- Introduction pg9
- La boîte à maquillage pg11
- Liste d’articles pour la boîte de maquillage d’un jeune premier pg12
- Pour un comédien chargé de composition pg12
- Bâton ou tube pg14
- Avant de vous maquiller pg14
- Maquillage simple pg14
- Mea-Culpa pg17
- Différente compositions pg18
- Vieux beau distingué pg19
- Vieux beau ridicule pg23
- Vieux beau comique pg23
- Vieux bot antipathique pg24
- Tête comiques pg24
- Sourcils pg26
- Pâtes à nez pg27
- Dents pg 27
- Pochard invétéré pg28
- Postiches pg28
- Travail du crêpé pg29
- Des cheveux, de la perruque et du front pg30
- Les lèvres pg32
- Différentes combinaisons de maquillage pg34
- Maître d’hôtel pg35
- Campagnard et Marins pg35
- Le nez pg38
- Plaies et cicatrices pg39
- Transpiration pg39
- Statues pg40
- Les militaires pg40
- Les écclésiastiques pg41
- Pour vous engager à en savoir davantage pg42
Chapitre premier.
Le Moyen Âge (Extrait).
En Italie, comme dans le reste de l’Europe, la ruine politique de l’empire romaine entraîna une rupture dans la tradition de l’art dramatique. Cette rupture était d’ailleurs amorcée, dès avant les grandes invasions, par l’incontestable décadence du théâtre dans l’Empire. Les Romains des premiers siècles après J.-C. avaient eux-mêmes rompus avec la tradition issue la dramaturgie grecque, qui avait été plus ou moins latinisée au cours des deux siècles antérieurs à Jésus-Christ. Aucune rénovation ne s’annonçait depuis le premier siècle après J.-C. L’art dramatique n’était pas seulement sclérosé, comme pourrait l’être la tragédie dans l’Europe du XVIIIe siècle ; il était vraiment mort quant à notre politique nouveau, issus des grandes invasions, vint s’établir peu à peu en Italie comme ailleurs en Europe. Je ne
les causes de cette décadence, puis de cette disparition du théâtre dans l’Empire Romain sont multiples. Je réside sans doute moins dans la carence de l’imagination et du talent dramatique chez les individus portés par nature à écrire, que dans l’absence d’un public homogène, condition première de la vie du théâtre. Cette condition se trouvait à nouveau remplie lorsque les cadres de la vie religieuse chrétienne se furent installés et organiser, et que, sur le plan religieux au moins, une communauté psychologique et culturelle se fut établie, indépendante des divisions la hiérarchie sociale.
En Italie, comme dans les autres pays d’Europe, et spécialement en France, cédant le sein de l’Eglise que le théâtre a pu renaître ; et cela n’ont pas, comme on le dit trop souvent, par ce que le sentiment religieux, le sens du mystère, sont liées à l’essence même de la création dramatique originelle, mais parce que la religion était alors seule apte à constituer, dans des groupes humains plus ou moins étendus, une homogénéité de conceptions propres à former un public. En fait, seules les cérémonies religieuses groupaient un public permanent. Ce sont les incidences sociales du culte qui ont fait naître le théâre de l’Eglise, et non l’essence du sentiment religieux.
…
- Taille : 17.5cm x 11.5cm
- Table des matières
- Chapitre premier.
- - Le Moyen Âge pg5
- Chapitre II.
- - Du XVe au XVIIe siècle pg 15
- - 1. Le théâtre comique, 15.
- - 2. La commedia dell’arte, 29.
- - 3. Le théâtre humaniste et scolaire, 33.
- - 4. La tragédie, 37.
- - 5. La pastorale, 42.
- Chapitre III.
- Le XVIIIe siècle pg45
- - 1. le mélodrame et Métastase, 45.
- - 2. Goldoni et Gozzi, 47.
- - 3. La tragédie, 52.
- Chapitre IV.
- Le XIXe siècle pg58
- - 1. Prêromantisme et romantisme, 58.
- - 2. De Manzoni à Giacometti, 65.
- - 3. le Vérisme, 71.
- - 4. La recherche d’un thétre national, 75.
- - 5. Le théâtre dialectal, 88.
- Chapitre V.
- Le XXe siècle pg96
- Quelques termes du thétre italien pg117
- Bibliographie sommaire pg121
- Index des noms d’auteur dramatique pg123
Ce livre n’est pas un docte traité musicologique ni une thèse d’histoire du théâtre laborieusement préparée.
Ce sont tout simplement les résultats des recherches ainsi que des réflexions d’un homme de théâtre qui, la tête dans ses mains et les coudes appuyés sur une barrière imaginaire, derrière laquelle se trouve un orchestre également imaginaire, laisse chanter en lui, par exemple … leur fait de Gluck et, les yeux fixés sur la scène - imaginaire comme le reste - pense à ce qu’on pourrait y faire des sons qu’il entend dans le « théâtre de l’âme » (Wyspianski), réfléchit au drame musical … à l’Opéra … au théâtre d’Opéra.
- Taille : 22cm x 14cm
- Table des matières
- Avertissements pg11
- Premières parties pg13
- Prises de position.
- - Quelques opinions sur l’opéra : la Bruyère, Boileau, Saint-Evremont, Voltaire, Lessing, Schopenhauer, Goethe, Schiller, Hoffmann, Théophile Gautier, Tolstoï.
- - l’opéra et conventionnel !
- - Le plus ancien théâtre du monde. La parole chantée et la musique expressive.
- - Sources de l’opéra.
- - Elément théâtral dans la musique.
- - Comédie harmonique de Vecci.
- - Le drame lyrique florentin.
- - Cercle Bardi.
- - Euridice de Jacopo Perry.
- - Monteverdi.
- - Stilo rappresentativo. L’opéra en France.
- - Ronsard et Baïf.
- - Ballet comique de la Reine. Lully.
- - Rameau. La musique dramatique en Italie après Monteverdi.
- - Francesco Cavalier.
- - L’opéra bouffe.
- - La guerre des bouffons.
- - Jean-Jacques Rousseau et sont de 20 du village.
- - Grimm et Diderot. L’opéra-comique français.
- - Le théâtre de la foire.
- - Le Sage.
- - Grétry et ses théories. Gluck.-
- Mozart.
- - Beethoven.
- - Weber. L’opéra italien au XIXe siècle : Rossini, Doizetti, Bellini. Le » grand opéra »
- - Meyerbeer. Wagner. Debussy. Ferruccio Busoni.
- - Paul Hindemith.
- - Albane Berg.
- - Igor Stravinsky.
- - Arthur Honegger. L’opéra et la danse.
- - Définition du livret d’opéra : Goethe, Hoffmann, Ibsen, Debussy, Schegel, Musset.
- - Le vérisme, une erreur esthétique.
- - L’irrationnel dans l’opéra.
- - Les airs.
- - Le rôle de l’orchestre.
- - L’opéra, évocation sonore du drame.
- - Oedipus-Rex de Stravinsky.
- - l’élargissement du champ visuel du drame musical. Deuxième partie pg81
- Réalisation scénique.
- - Une procession à Bruxelles en 1549.
- - Deus ex machina, une survivance du thétre antique.
- - Eurydice de Peri en 1600.
- - Représentation dans les églises.
- - L’enfer et les flammes.
- - Conseil de Sabatini.
- - Décors et perspectives.
- - Changement à vue.
- - Le luxe de la mise en scène.
- - Bâtiments géants.
- - Le jeu des chanteurs, la manière de chanter.
- - Conseil des théoriciens de l’époque.
- - Rome.
- - Florence.
- - La manière de grouper les solistes et les choeurs. L’opéra italien au XVIIIe siècle.
- - Sa décadence du au chanteur.
- - L’art des castrats.
- - Les opinions des voyageurs français.
- - Farinelli.
- - Bel canto.
- - le satyre de Bennetto Marcello.
- - Le public d’opéra : opinion de Burney, de Mozart et de Stendhal.
- - Les décors et les costumes.
- - Nouvelle trouvaille dans le domaine de la perspective.
- - Ferdinando Galli-Bibiena.
- - Place d’honneur pour les prime donne. l’éclairage : le témoignage de Goethe.
- - la gesticulation des castrats.
- - Le balai dans l’opéra. L’opéra en France au XVIIe siècle.- Orfeo de Luigi Rossi.
- - Relation du Père Ménestrier et de Théophraste Renaudot.
- - Machiniste et décorateur italien la cour de France.
- - La Fontaine sur la machinerie.
- - Bérain et ses successeurs.
- - La troupe de Lully.
- - La Champmeslé;
- - Racine et la déclamation tragique.
- - Lully éducateurs des chanteurs.
- - Le jeu des acteurs. L’opéra en France au XVIIIe siècle.
- - Rameau.
- - Sa troupe.
- - Témoignage de Collé, de Grimm et du vaudevillliste Panard.
- - les théories naturalistes des Encyclopédistes.
- - Les décors et les costumes.
- - Le jeu des acteurs. Opinion de Mademoiselle Clairon et de Rousseau.
- - La salle des spectacles du Palais-Royal.
- - François Boucher.
- - Servandoni.
- - Le ballet à l’opéra.
- - Les danseurs masqués.
- - Les cours.- Le chef d’orchestre.
- - Les tueries de Jean-Georges Noverre.
- - la réforme du costume. Gluck à Vienne et à Paris.
- - Gluck metteur en scène.
- - Les acteurs de son temps.
- - L’orchestre.
- - Une opinion de Sébastien Mercier. Mozart dramaturge et metteur en scène. L’opéra au XIXe siècle.
- - La mise en scène de La Juive à l’Académie Royale de musique.
- - Essai de reconstitution historique.
- - Cicéri, Desplechin et Cambon.
- - L’invasion de la cavalerie à l’opéra.
- - Le docteur Véron, « Alexandre de la mise en scène ».
- - Les trappes et les machines.
- - L’éclairage.
- - L’introduction du gaz et de l’électricité.
- - Le témoignage de Chopin.
- - L’attitude des grands esprits romantiques envers le décor.
- - Les scénarios notés.
- - Le style de l’interprétation.-
- Une opinion de Musset.
- - La Malibran.
- - Les cours.
- - Le ballet de l’opéra. Le théâtre-Italien de Paris.
- - Castil-Blaze et ses opinions sur l’art du chant.
- - Rubini.
- - Les décors et les costumes. Une définition de Théophile Gautier.
- - Othello joué par une femme.
- - Peut-elle au visage blanc.
- - Adelina Patti. Wagner.
- - Le théâtre grammaticalement : Goethe, Klingemann, Immermann, Tieck, Les Meiningen.
- - Divergence entre le monde politique et idéaliste des drames de Wagner et son esprit réaliste de metteur en scène.
- - Les conseils de Wagner concernant l’interprétation vocale de ses ouvres.
- - Le chanteur comédien. Le mauvais enseignement tiré des réalisations wagnériennes.
- - Le naturalisme chaotique et descriptif des réalisations du début de notre siècle.
- - La réaction qui se produit après la guerre 1914-1918.
- - Les « lois du genre ». Troisième partie pg178
- La synthèse des arts dans l’opéra.
- - Le théâtre grec.
- - Les conventions.
- - Shakespeare sur la convention théâtre.
- - Molière.
- - Goethe.
- - Gordon Craig.
- - Wyspianski. la composition d’une ouvre d’art.
- - L’élimination de l’accidentel.
- - L’accidentel et le comédien.
- - La surmarionnette de Gordon Craig. le Paradoxe du comédien. Le rythme.
- - La musique, créatrice de geste.
- - Deux aspects de la musique dramatique : moteurs et émotifs.
- - Les liens entre la musique et le geste.
- - Jacques-Dalcroze et ses théories.
- - L’espace scénique fonction de la musique.
- - Adolphe Appia. La Synesthésie : les rapports entre les sons et les couleurs.
- - Grétry, Goethe, Baudelaire, Rimbaud, René Ghil, Théophile Gautier, Gustav Mahler, Antoine Bourdelle.
- - L’élimination du naturelle de l’opéra. les chefs d’orchestre et le metteur en scène.
- - Mahler et Toscanini.
- - l’acteur lyrique moderne.
- - Les « méthodes » d’éducation appliquée jusqu’ici.
- - Les méthodes à appliquer dans l’avenir.
- - Chaliapine.
- - L’éducation vocale et corporelle d’un acteur lyrique moderne. Résumé des conclusions. Bibliographie pg245
- Index des noms cités pg253
ISBN : 2825100498
Les créateurs d’aujourd’hui - metteur en scène, acteur, décorateur, auteur - passent facilement de la scène à l’écran ou vice versa, à la recherche d’autres modes de création et de narration, de techniques et de contacts différents, voire de remise en cause. Un retour aux racines de ce siècle finissant découvre les premières manifestations de ces étroites relations, permet d’analyser leur fonctionnement.
- Taille : 16cm x 23cm
- Table des matières
- Volume 2
- Polyvalence des avant-gardes :
- Relâche, un spectacle phare, par Sally Jane Norman pg9
- Ni théâtre ni cinéma :
- Les jeux de lumières colorées au Bauhaus, par Didier Plassard pg25
- Aelita de Protazanov :
- Du décor de théâtre au décor de cinéma, par Christine Hamon pg39
- Théâtre et cinéma dans l’oeuvre de Luis Bunuel d’Hamlet à l’Age d’or, par Duarte Mimoso-Ruiz pg52
- Mythe d’une époque au thétre et au cinéma :
- Masse en action, action sur les masses, par Claudine Amiard-Chevrel pg75
- A partir de Metropolis de Fritz Lang :
- Le gesalt de masse et ses espaces, par André Combes pg178
- Tableau chronologique pg225
Notre connaissance et notre conception du théâtre, qui doivent trop à la lecture, souffre d’un manque de références au spectacle. D’où une tendance pour rapporter l’histoire à celle de la littérature, non en méconnaître le génie particulier. Homme de thétre et historien, Vito Pandolfi ne pouvait se satisfaire d’une vision aussi restreinte. Si la synthèse qu’il construit et aussi ample, aussi cohérente et, pour tout dire, aussi passionnante, c’est qu’à ses yeux le « drame » et, au-delà du texte et des représentations, un événement collectif. L’analyse exhaustive des oeuvres, l’étude archéologique philologique des vestiges de spectacles anciens concourent ici dégager les éléments d’une dynamique historique exprimant les tendances profondes du corps social. Bref, le thétre est rendu à sa totalité : manifestations et reflet de la vie des peuples.
- Taille : 18cm x 11.3cm
- Volume 1 :
- Origine du spectacle
- Théâtre antique
- Comédie médiévale et Renaissance
- Volume 2 :
- Commedia dell’Arte
- Théâtre religieux, classicisme / Théâtre Kabuki
- Volume 3 :
- Théâtre anglais
- Romantisme
- Science de la mise en scène
- Volume 4 :
- Vaudeville
- Théâtre social
- Régionalisme et universalisme
- Volume 5 :
- Symbolisme
- Avant-gardeThéâtre et histoire
Notre connaissance et notre conception du théâtre, qui doivent trop à la lecture, souffre d’un manque de références au spectacle. D’où une tendance pour rapporter l’histoire à celle de la littérature, non en méconnaître le génie particulier. Homme de thétre et historien, Vito Pandolfi ne pouvait se satisfaire d’une vision aussi restreinte. Si la synthèse qu’il construit et aussi ample, aussi cohérente et, pour tout dire, aussi passionnante, c’est qu’à ses yeux le « drame » et, au-delà du texte et des représentations, un événement collectif. L’analyse exhaustive des ouvres, l’étude archéologique philologique des vestiges de spectacles anciens concourent ici dégager les éléments d’une dynamique historique exprimant les tendances profondes du corps social. Bref, le thétre est rendu à sa totalité : manifestations et reflet de la vie des peuples.
- Taille : 18cm x 11.3cm
- Volume 1 :
- Origine du spectacle
- Théâtre antique
- Comédie médiévale et Renaissance
- Volume 2 :
- Commedia dell’Arte
- Théâtre religieux, classicisme / Théâtre Kabuki
- Volume 3 :
- Théâtre anglais
- Romantisme
- Science de la mise en scène
- Volume 4 :
- Vaudeville
- Théâtre social
- Régionalisme et universalisme
- Volume 5 :
- Symbolisme
- Avant-garde
- Théâtre et histoire
Notre connaissance et notre conception du théâtre, qui doivent trop à la lecture, souffre d’un manque de références au spectacle. D’où une tendance pour rapporter l’histoire à celle de la littérature, non en méconnaître le génie particulier. Homme de thétre et historien, Vito Pandolfi ne pouvait se satisfaire d’une vision aussi restreinte. Si la synthèse qu’il construit et aussi ample, aussi cohérente et, pour tout dire, aussi passionnante, c’est qu’à ses yeux le « drame » et, au-delà du texte et des représentations, un événement collectif. L’analyse exhaustive des ouvres, l’étude archéologique philologique des vestiges de spectacles anciens concourent ici dégager les éléments d’une dynamique historique exprimant les tendances profondes du corps social. Bref, le thétre est rendu à sa totalité : manifestations et reflet de la vie des peuples.
- Taille : 18cm x 11.3cm
- Volume 1 :
- Origine du spectacle
- Théâtre antique
- Comédie médiévale et Renaissance
- Volume 2 :
- Commedia dell’Arte
- Théâtre religieux, classicisme / Théâtre Kabuki
- Volume 3 :T
- héâtre anglais
- Romantisme
- Science de la mise en scène
- Volume 4 :
- Vaudeville
- Théâtre social
- Régionalisme et universalisme
- Volume 5 :
- Symbolisme
- Avant-garde
- Théâtre et histoire
Notre connaissance et notre conception du théâtre, qui doivent trop à la lecture, souffre d’un manque de références au spectacle. D’où une tendance pour rapporter l’histoire à celle de la littérature, non en méconnaître le génie particulier. Homme de thétre et historien, Vito Pandolfi ne pouvait se satisfaire d’une vision aussi restreinte. Si la synthèse qu’il construit et aussi ample, aussi cohérente et, pour tout dire, aussi passionnante, c’est qu’à ses yeux le « drame » et, au-delà du texte et des représentations, un événement collectif. L’analyse exhaustive des ouvres, l’étude archéologique philologique des vestiges de spectacles anciens concourent ici dégager les éléments d’une dynamique historique exprimant les tendances profondes du corps social. Bref, le thétre est rendu à sa totalité : manifestations et reflet de la vie des peuples.
- Taille : 18cm x 11.3cm
- Volume 1 :Origine du spectacleThéâtre antiqueComédie médiévale et RenaissanceVolume 2 :Commedia dell’ArteThéâtre religieuxclassicisme / Théâtre KabukiVolume 3 :Théâtre anglaisRomantismeScience de la mise en scèneVolume 4 :VaudevilleThéâtre socialRégionalisme et universalismeVolume 5 :SymbolismeAvant-gardeThéâtre et histoire
Origine du spectacle, théâtre antique, comédie médiévale et renaissance.
Notre connaissance et notre conception du théâtre, qui doivent trop à la lecture, souffre d’un manque de références au spectacle. D’où une tendance pour rapporter l’histoire à celle de la littérature, non en méconnaître le génie particulier. Homme de thétre et historien, Vito Pandolfi ne pouvait se satisfaire d’une vision aussi restreinte. Si la synthèse qu’il construit et aussi ample, aussi cohérente et, pour tout dire, aussi passionnante, c’est qu’à ses yeux le « drame » et, au-delà du texte et des représentations, un événement collectif. L’analyse exhaustive des ouvres, l’étude archéologique philologique des vestiges de spectacles anciens concourent ici dégager les éléments d’une dynamique historique exprimant les tendances profondes du corps social. Bref, le thétre est rendu à sa totalité : manifestations et reflet de la vie des peuples.
- Taille : 18cm x 11.3cm
- Volume 1 :Origine du spectacleThéâtre antiqueComédie médiévale et RenaissanceVolume 2 :Commedia dell’ArteThéâtre religieuxclassicisme / Théâtre KabukiVolume 3 :Théâtre anglaisRomantismeScience de la mise en scèneVolume 4 :VaudevilleThéâtre socialRégionalisme et universalismeVolume 5 :SymbolismeAvant-gardeThéâtre et histoire
Considération sur les acteur japonais - Correspondance mai 1940.
Rencontre avec Meyerhold - Correspondance 1931.
Théâtre et Cinéma.
- Taille : 18.5cm x 12cm
- Notes et souvenirs
- I. - Vocation pg11
- II. - A l’école du mélodrame pg29
- III. - Naissance et vie des personnages pg33
- IV. - Théâtre de guerre pg55
- V. - Acteurs japonais pg59
- VI. - Visite à Meyerhold pg65
- VII. - L’âme des vieux théâtres pg71
- VIII. - Mort d’un acteur pg75
- Conseils à un jeune élève
- I. - Sincérité pg81
- II. - Notes sur l’acteur pg87
- III. - Technique élémentaire pg97
- IV. - De la musique avant toute chose pg105
- V. - Improvisation pg109
- De quelques conventions du théâtre et du cinéma
- I. - Théâtre et Cinéma pg135
- II. - En bref pg149
Prospettiva teatrale - Restituzioni - Pratica nella pittura e nella confezione delle scene - Macchineria - Trucchi di palcoscenica - Materiale elettrico - Luministica e illuminotecnica - Impianto elettronico
- Taille : 29.5cm x 22,5cm
- Indice
- Prefazione pg5
- Breve cenno storico di scenografia pg9
- Costumi pg34
- Elementi di scenotecnica pg53
- Restituzioni pg76
- Scenografia teorico pratica pg86
- Geometria pg114
- Disegno architettonico pg119
- Prospettiva pg133
- Piante e cambiamenti pg141
- Palcoscenico pg149
- Cambiamenti rapidi di scena pg168
- Definizione delle parti di una scena pg177
- Sipario pg184
- Telai pg187
- Panorama pg202Crolli pg216
- Strada o guida pg221
- Trabocchetti pg227
- Carri pg233
- Macchine pg236Voli pg244
- Effeti di luce pg256
- Rumori di palcoscenico pg257
- Effeti speciali pg260
- Armature pg263
- Costruzioni pg271
- Scenografo realizzatore pg286
- Ricettario pg290
- Come si confezionano la scene pg301
- Pratica per dipingere sulle scene di tela e di carta pg314
- Constuzioni tridimensionali pg317
- Soluzioni tecniche e prospettiche di elementi di scena pg321
- Attrezzeria teatrale
- Luministica e illuminotecnica pg326
- Apparecchiature pg339
- Accorgimenti e trucchi pg343
- Proiezioni pg344
- Attrezzature elettriche pg352
- Impianto ellettronico pg364
- Qualche appunto sulla scienza dei colori pg372
- Bibliografia pg377
Le texte du mystère de la Passion joué à Valencienne en 1547, et conservé à la Bibliothèque Nationale de Paris dans deux manuscrits à peintures - Mss. Fond français 12536 et Collection J. de Rothschild I.7.3. - a déjà été l’objet de plusieurs études.
…
Ce manuscrit a été terminé trente ans après la représentation pour le compte d’un curieux de ce temps.
…
- Taille : 31.5cm x 24.5cm
- Table des matières
- Introduction pg7
- I - Généralités pg9
- a) Valenciennes durant la première moitié du XVIe siècle pg 9
- b) les cérémonies et les fêtes pg11
- c) les problèmes religieux pg13
- d) la représentation du mystère de la Passion pg15
- II. - organisation du mystère de 1547 pg17
- a) acteurs, superintendant, conducteurs et facteurs de secrets pg17
- b) l’obligation. La durée du jeu pg19
- c) pris et recettes. valuation du nombre de spectateurs pg21
- d) censure de l’Eglise pg22
- e) témoignage contemporain pg23
- III. - Hubert Cailleau et l’illustration de la Passion pg25
- Description des manuscrits de la bibliothèque de Douai orné par Cailleau
- - Vie de Cailleau
- - Description des manuscrits de la Passion de la Bibliothèque Nationale de Paris
- - Cailleau et l’art de son temps
- - Comparaison entre les manuscrits de Douai et les manuscrits de la Passion
- - Les manuscrits d’illustration du ms. Roth. et H. 1-7-3.
- IV. - Les décors et les costumes pg33
- 1) le hourdement de Valenciennes.
- - Critique.
- - Cailleau créateur du décor. Description du hourdement.
- - Comparaison entre A et B pg33
- 2) Les Mansions pg37
- a - Mansions permanentes à usage unique - planche 1- 2 pg37
- b - Mansions permanentes à usages multiples pg42
- c - Stylede hourdement - planche 3 pg44
- d - Emploi des rideaux pg46
- e - Les superstructures, les voleries. La montagne - planche 4 pg47
- f - Mensurations des mansions
- 3) Les costumes pg52
- V. - Le texte et la mise en scène pg55
- a - Les lieux de l’action. La parole crée les lieux de l’action. Décor et machinerie suppléant aux limites du discours. Lecture du décor. Liaison entre la scène et des spectateurs pg55
- b - Thèmes pg57
- c - Temps et espace du mystère pg59
- VI. - Mis en scène des 25 journées pg61
- 1er journées page 65
- 2e journée page 69
- 3e journée page 73
- 4e journée page 77
- 5e journée page 81
- 6e journée page 85
- 7e journée page 89
- 8e journée page 92
- 9e journée page 97
- 10e journée page 99
- 11e journée page 102
- 12e journée page 104
- 13e journée page 108
- 14e journée page 111
- 15e journée page 114
- 16e journée page 117
- 17e journée page 119
- 18e journée page 121
- 19e journée page 124
- 20e journée page 127
- 21e journée page 130
- 22e journée page 132
- 23e journée page 136
- 24e journée page 138
- 25e journées page 140
- Conclusion pg143
- Bibliographie pg147
- Table des illustrations pg149
- Planches hors-texte (à la fin du volume)
Avertissement.
« Encyclopédie du Théâtre contemporain ». Nous avons longtemps hésité à adopter ce titre … à deux tranchants. voquant la formule du dictionnaire, il peut rebuter les lecteurs qui n’ont guère l’occasion ni l’envie de se documenter sur le théâtre par ordre alphabétique, comme il peut attirer les professionnels qui hument l’ « instruments de travail » précis et complet. Assuré de détromper les premiers, nous avons eu souci de ne pas décevoir les seconds. Ce livre diffère d’une encyclopédie courante que l’on consulte pour y puiser un renseignement précis, avant d’en claquer les lourdes mchoires ; nous proposons ce qu’une somme de pure documentation ne saurait apporter ; une synthèse vivante, une vision d’ensemble, le choix de l’essentiel et des figures de premier plan, la suggestion par l’image du « climat » et du style, le théâtre situé dans son cadre historique, ses liens avec la société et l’évolution des autres arts.
Le théâtre : si ce mot pris ici dans son acception la plus large, puisque nous y incluons le ballet, l’art lyrique et même les variétés, ne précise pas les divers aspects de notre programme, il en indique les limites. Ces arts de la scène, nous les avons surtout envisagés dans la mesure où ils font parti de l’ « art théâtral » ; le chant, la musique, la danse, arts qui ont leurs techniques propres, ont moins retenu notre attention que le jeu, la recherche du « lieu scénique » et l’unité du « spectacle ».
Une histoire du thétre contemporain qui commence au Romantisme, il y a peut-être là de quoi surprendre. En fait, de même que le théâtre d’aujourd’hui est né de la révolution du Théâtre Libre, celle-ci ne se comprend que si l’on évoque la situation du théâtre en France au cours de la période précédente. En France ? Nous sommes nous imposés de nouvelles limites ? Oui et non, car si le cadre de cet ouvrage ne nous permette de pas de nous étendre aux pays d’Europe et d’Amérique, nous ne pouvions, par exemple, passer sous silence l’oeuvre des grands metteurs en scène et théoricien étranger, autres pionniers du théâtre contemporain.
Nous souhaitons que ce livre puisse parcourir, comme un film qui instruit et divertit par le seul déroulement de ces images. Des essais de synthèse, servant de prologue et d’un trône action, permettent de suivre dans ses grandes lignes l’évolution de l’art théâtral, sans s’arrêter au détail. On pourra y faire halte, ici ou là, il y a les études de spécialistes qui analysent l’oeuvre des grands animateurs et développent les thèmes les plus importants. On n’y trouvera des témoignages de ceux qui ont connu le théâtre de cette époque et y ont pris part. enfin, presque tous ceux qui ne valait pas, à nos yeux, que l’on y consacra un chapitre et commenter ou seulement situé dans trois chroniques ou la Scène et la Petite Histoire s’entremêlent. Car, tout en nous appliquant à dégager l’essentiel, nous avons tenu à donner à cet ouvrage à caractère encyclopédique, confirmé à la fin de ce volume par un tableau synoptique et qui se précisera dans le second volume (à partir de 1914), où l’on trouvera un répertoire biographique ainsi qu’une complète biographie.
Gilles Quéant
- Taille : 32cm x 25,5cm
- Table des Matières
- Avertissement, par Gilles Quéant pg4
- Avant-propos, par Madame Simone pg5
- Préface, par Léon Moussinac, directeur de l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs pg7
- Du drame romantique au théâtre bourgeois (Prologue) pg 9
- Les PionniersChronique illustrée (1878-1894) pg17
- Autour du Théâtre d’Art, par Paul Fort pg24
- Naturalisme et Symbolisme pg25
- Antoine (du Théâtre Libre à l’Odéon), par Frédéric Towarnicki pg31
- Lugné-Poe et le Théâtre de l’Oeuvre, par F.T. pg47
- Stanislavski (le Théâtre Artistique de Moscou), par Nina Gourfinkel pg59
- Appia et Craig, par André Veinstein pg65
- Reinhardt, Fuchs et Erler, par Denis Bablet pg69
- Paris-Sur-Scène en 1900
- Chronique illustrée (1894-1907) pg73
- Les étoiles du Caf’ Conc’ pg81
- Albert Carré et l’Opéra-Comique, par André Boll pg89
- Les chanteurs pg96
- Le Ballet de France, par Marie-Françoise Christout pg101
- Dieux et Déesses (Acteurs et Actrices), par Dussane pg105
- Gémier, les pièces socialistes, le Théâtre Populaire, le Théâtre en Plein Air, par G.Q. pg123
- Les auteurs et le théâtre de la Belle Epoque, par Robert Kemp, de l’Académie Française pg131
- De la féérie au traiteau nuChronique illustrée (1907-1914) pg137
- Les peintres et l’art du décor pg141
- Diaghilev et les Ballets Russes, par Jacques Damase pg153
- Autour de Diaghilev, par Jean Cocteau, de l’Académie Française pg154
- Jacques Rouché et le Théâtre d’Arts, par F.T. pg173
- Du rôle de Jacques Rouché dans la carrière de Jacques Copeau, par Francis de Miomandre pg183
- Jacques Copeau et Le Vieux-Colombier, par Georges Lerminier pg185
- La Guerre (1914-1918) pg197
- Tableua synoptique (1880-1914)
- Table des références pg199
- Index alphabétique pg202
Que « La Muette de Portici » au Théâtre Royal de la Monnaie est été le détonateur de la révolution qui nous a conduit à l’indépendance, est-ce surprenant ?
Cet événement historique ne s’inscrit pas dans le caractère fondamentalement indépendant d’une des plus importantes (sans doute la plus importante) institution artistique de notre
pays ?
Si le Théâtre Royal de la Monnaie a maintenu à travers trois siècles une place originale et remarquée dans le concert des opéras européens, c’est précisément par son esprit international, novateur et créatif.
Les premières représentations de Wagner en langue française, les créations d’oeuvre de Massenet, de Berg et de tant d’autres, et de toujours les créations d’opéra et plus encore celle du « Ballet du XXe Siècle », sont autant d’initiatives qui ont placé notre Opéra Nationa parmi les opéras les plus vivants d’Europe.
Il nous appartient de sauvegarder ce caractère indépendant et créatif du Théâtre Royal de la Monnaie, au moment où nos institutions subissent des réformes profondes.
Je suis particulièrement heureux de voir célébrer conjointement, par une brillante exposition au Crédit Communal, l’indépendance de la Belgique et celle du Théâtre Royal de la Monnaie.
Maurice Huisman,
directeur du Théâtre Royal de la Monnaie.
- Taille : 29.5cm x 21cm
- Table des matières
- Pourquoi la Monnaie ? pg6
- Les trois salles de la Monnaie pg8
- Directions, directeurs, … tendances ! pg18
- Au fils du temps : programme, créations, répertoire pg30
- Les créations pg32
- Les créations d’oeuvres belges pg34
- Les créations de traductions pg35
- Le répertoire pg42
- Spectacle spéciaux pg43
- Au miroir … du chant pg44
- La réalisation scénique pg72
- Rêve ou réalité pg72
- Décors et costumes pg74
- Metteurs en scène pg96
- Opéra StudioUn monde futur au travail pg101
- La Danse« De la Camargo à Béjart » pg104
- Pour conclure … pg117
- … Un choix de chanteurs ayant passé à la Monnaie pg118
ISBN : 2716903158
L’étude du théâtre japonais dans son ensemble fournit des thèmes de réflexion extrèmement stimulants sur les conditions de la naissance et de l’évolution de l’art dramatique dans une société déterminée, ainsi que sur le rôle sociologique et esthétique de cet art dans la formation d’une structure culturelle globale. De plus, l’historien du théâtre et le comparatiste trouvent là une matière sans doute unique au monde, du fait que ces formes d’art spécifiques se sont constituées de toutes pièces, en partant d’éléments autochromes ou déjà assimilés, à des époques où le Japon était pratiquement fermé aux influences étrangères.
Une rare perfection formelle, résultat d’une recherche constante dans les voies diverses et toujours originales, un répertoire d’une haute tenue littéraire dû à des dramaturges de génie, voilà qui doit retenir l’attention de qui s’intéresse à l’art dramatique pour les trois formes classiques du th éâtre japonais : le nô, le théâtre des poupées d’Osaka et le kabuki.
- Taille : 22cm x 16cm
- Table des matières
- Préface pg5
- Le théâtre classique pg7
- La préhistoire du théâtre
- Danses et spectacles d’origine japonaise pg11
- Danses et spectacles importés du continent pg27
- Danses « bouddhiques » pg39
- Le Nô
- Histoire du Nô pg43
- Le répertoire pg50
- Les Kyôgen pg67
- Les éléments de la représentation pg73
- Le ningyô-jôruri
- Récit épique et jeux de marionnettes pg83
- Takémoto Gidayû et Chikamatsu Monzaémon pg88
- L’oeuvre de Chikamatsu pg91
- Sources et thèmes pg97
- Emules et successeurs de Chikamatsu pg105
- La scène et les interprètes pg111
- Le Kabuki
- Les enfants du Kabuki pg117
- L’âge classique du Kabuki pg131
- Le Kabuki et la modernisation du Japon pg159
- Les auteurs de ces articles sont :
- René Sieffert pg5 à 116, pg159 à 167Michel Wasserman pg117 à 158
Très belle photographies de masques japonais
- Taille : 35.5cm x 27cm
ISBN : 2909283070
Le petit théâtre de la rue du Vieux-Colombier qui avait si vite acquis ses lettres de noblesse pendant les années fondatrices selon les vues de son concepteur Jacques Copeau, aurait pu, après son départ, ne pas connaître de lendemain. Il n’en fut rien. Le Vieux-Colombier va se trouver dans les différentes phases de son histoire porteur de destins et d’avenir. A chaque page de cette histoire, racontée par les programmes, les dossiers de presse, les affiches, les photographies, surgissent des noms de comédiens, d’auteurs, de metteurs en scène, de décorateurs qui ont laissé une trace, un sillon.
- Taille : 28.7cm x 22.7cm
- Table des matières
- Un nouveau lieu théâtral
- Du tréteau nu à la scène architecturée, 1913-1924
- L’Athénée Saint-Germain pg16
- La rénovation de Francis Jourdain pg18
- Une scène nue et neutre afin que toute délicatesse y paraisse pg21
- Genèse d’une nouvelle scène pg25
- Le Vieux-Colombier à New York pg29
- Nous pouvons dans cette petite boîte, faire de vraies merveilles pg35
- Les utilisations de la scène par Copeau et Jouvet pg37
- Jacques Copeau et le Théâtre du Vieux-Colombier, 1913-1924
- La naissance du Vieux-Colombier pg68
- Un regard neuf sur le spectacle pg69
- Le miracle de La Nuit des rois pg75
- La guerre : rupture et permanence pg77
- L’aventure américaine pg79
- Le retour à Paris pg81
- Une réouverture très attendue pg85
- La saison 1920-1921 : reprises et créations pg89
- La saison 1921-1922 : de Beaumarchais à Gide pg91
- Dernières saisons : l’importance croissance de l’Ecole
- De la scène architecturée au plateau actuel, 1930-1993
- La scène d’André Barsacq (1930) pg97
- La rénovation d’André Boll (1935) pg100
- Le plateau de Bernard Guillaume et de René Alio (1961) pg104
- Le projet de Bernard Kohn (1993) pg109
- Le Vieux-Colombier après CopeauLe cinéma d’avant-garde avec Jean Tedesco (1924-1934) pg114
- La Compagnie des Quinze au Vieux-Colombier (1930-1933) pg117
- Les Pitoëff au Vieux-Colombier (1933-1934) pg120
- La direction René Rocher (1935-1939) pg121
- La direction Jacques Caris (1941-1942) - Guy Rotter (1943) pg125
- L’avènement de l’existentialisme : la direction Paul-Annet Badel (1943-1955) pg126
- Le jazz au Vieux-Colombier pg133
- Au fil des saisons pg134
- La direction Roger Dornès (1955-1960) pg140
- Les années Jenny (1960-1970) pg144
- La courageuse tentative de Merthe Mercadier (1970-1971) pg156
- Le Vieux-Colombier, seconde salle de la Comédie-Française pg158
- Notices bibliographiques pg161
- Bibliographie pg170
- Index des pièces citées pg172
ISBN : 2-87386-042-1
Avant-dire.
Voici donc l’histoire de cette merveilleuse Maison de la Bellone de la rue de Flandre, du quartier Sainte-Catherine et du Marché aux Poissons en passant par quelques autres lieux du centre vivant de la capitale.
Le peintre Serge Creuz, en passionnée, invita mille et une découverte. Ce livre fois sonne d’informations, d’anecdotes. Pour être érudit, l’humour y a sa place. l’image de cette ville de la bonne alchimie, le sérieux, le dramatique parfois même, côtoient le sourire. L’auteur propose une lecture inédite des sculptures et reliefs de cette façade tricentenaire. C’est un livre de passion amoureuse. Les amoureux de Bruxelles trouveront l’écho de leurs propres émotions.
Vive cette Bellone que sauva Charles Buls au début du siècle ! Vive aussi cette Maison du Spectacle fondé voici 15 ans. Elle aussi inédite et qui donna ce lieu superbe une nouvelle jeunesse. Avec l’aide des pouvoirs publics, avec l’accueil de la Ville, cette maison du spectacle à la Bellone sert le Théâtre, la danse, acteurs et spectateurs.
Serge Creuz l’a fondée.
Une petite équipe ardente l’anime, dirigée par Anne Molitor qui voit aujourd’hui Monique Duren à ses côtés. Le festival Bellone-Brigittines confirme un axe de qualité et d’exigence.
Un voile de verre sur une structure légère protégera la maison et la cour de la Bellone. Ainsi, les activités multiples, les expositions, les spectacles, les concerts, les rencontres auront un espace de toutes les saisons. Je suis heureux quand parfait accord avec la Ville de Bruxelles, son Collège Bourgmestre et Echevins, son conseil communal, le Gouvernement de la Région apporte son aide à cette réalisation qui allie à la beauté d’autrefois, la qualité esthétique et technique d’aujourd’hui.
Déjà estimée, connue et visitée la Bellone aura ainsi un attrait supplémentaire. Maison de l’Art, maison des arts, maison de la passion partagée, voici la Bellone plus vivant que jamais. Ce livre en atteste.
Charles Picqué
Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale
- Taille : 30cm x 25.4cm
- Table des matières
- Voulez-vous jouer avec möa ? pg11
- Ah Dieu, que la guerre est folie ! pg18
- Ciel Brouillé pg 22
- François-Marie Arouet pg 26
- Les Augustins pg 27
- Ordo ab chao pg31
- Rouge et Vert pg34
- L’homme du gaz pg37
- Langue des oiseaux pg39
- Volatiles pg40
- Noir et blanc pg45
- Les chiffres et les lettres pg50
- Bellone raconte et fait compter pg57
- Motus liber pg61
- Les feux de la rampe pg63
- Couronnes des martyrs ? pg72
- Entrée des fauves pg74
- Charles, Wolfgang, Vincent …En scène, Madame … pg76
- Boucliers pg81
- Trophées pg84
- Matin du monde pg87
- Beauté pg89
- Force pg91
- Sagesse pg92
- Eveil
- Un nouveau matin du monde pg94
- Oh Leporello mio, và tutto bene ! pg96
- Le quartier pg 103
- Le livre pg106
- D’un bon diable à l’autre pg108
- Onze Chaarel pg110
- Vive la Sociale pg114
- Les habitants de la Bellone pg123
- A votre santé pg125
- Les belles plumes font les beaux oiseaux pg126
- Expositions pg133
- Manifestations pg135
- Lectures et références pg139
- Iconographie pg140
Oyez gentes dames, gentils messieurs, la véridique histoire de cette maison de la Bellone.
Elle participe des avatars et des joies de la bonne ville de Bruxelles, plus précisément de ce quartier populaire de la rue de Flandre, de la place Sainte Catherine et du « Vismet », Marché aux poissons.
Ecoutez. Imaginez.
Si le soleil accompagne votre visite, bénissez-le.
Asseyez-vous sur la margelle du petit jardin.
Rêvons, évoquons des souvenirs très anciens, ou d’autres à peine fanés.
Serge Creuz
- Taille : 27cm x 21cm
ISBN : 2-87193-266-2
Cet ouvrage a été édité à l’occasion de l’exposition L’Opéra, un chant d’étoiles, prganisée par le Théâtre royal de La Monnaie aux Ateliers de La Monnaie, Bruxelles, du 16 janvier au 2 juillet 2000 dans le cadre du Tricentenaire de La Monnaie et en collaboration avec Bruxelles 2000 - Ville européenne de la Culture.
- Taille : 30.5cm x 25cm
- Sommaire
- La Monnaie, affaire de banquiers ? - Luc Onclin pg10
- L’Opéra, ou le sens en mouvement - Bernard Foccroulle pg11
- Une Poussière de Soleil - Laurent Budine pg17
- Les confessions du vieil Opéra - Catherine Clément pg41
- Un Opéra tricrntenaire - Manuel Couvreur, Roland Van der Roeven, Jeffrey Tyssens, Katia Segers pg93
- Les Machines de rêves - Michel Dumont pg177
- José Maria Sicilia pg210
- Thomas Ruff pg214
- Thierry Decordier pg221
- James Lee Byars pg222
- Peter Fischli & David Weiss pg226
- David Claerbout pg232
- Michel François pg236
- Fausto Melotti pg 239
- Luciano Farro pg246
- Table des illustrations pg249
- Références bibliographique des citations pg256
- Repères bibliographiques pg257
- Artistes contemporains pg258
ISBN : 2717714286
Catalogue de l'exposition réalisée par le Département des Arts du Spectacle sous la direction de Cécile Giteau, son conservateur en chef. La responsabilité en a été confiée à Marie-France Christout, conservateur spécialiste, qui a rédigé le catalogue assistée de Noëlle Guibert, conservateur.
Exposition du 17 juin 1978 au 1er octobre 1978
- Taille : 24cm x 18cm
- Préface par Georges Le Rider V
- Liste des prêteurs VIII
- Chronologie : la vie, l'oeuvre et la carrière d'André Barsacq IX
- Cinquante auteurs dramatiques mis en scène par André Barsacq XIX
- Comédiens ayant joué sous la direction d'André Barsacq XX
- NOTES ET RÉFLEXIONS D'ANDRÉ BARSACC XXIII
- A propos de Jean Anouilh XXIII
- A propos de Félicien Marceau XXVI
- A propos d'Anton Tchekhov XXVII
- Découvrir un nouvel auteur XXVIII
- 1. RÉVÉLATION DE L'HOMME DE THEATRE 1
- 1. Jeunesse
- 2. Le scénographe. Premiers dispositifs scéniques et costumes dethéâtre 8
- Collaboration avec Charles Dullin 8
- Collaboration avec La Compagnie des Quinze 13
- Collaboration avec Jacques Copeau 16
- 3. Le fondateur, metteur en scène et décorateur du Théâtre desQuatre Saisons (1937-1940) 21
- ANDRÉ BARSACO ET LA RÉNOVATION DU RÉPERTOIRE THÉATRAL (1940-1972) 39
- 1. André Barsacq et les auteurs dramatiques contemporains 39
- "Trois favoris" : Jean Anouilh, Marcel Aymé, Félicien Marceau 41
- Divers auteurs français : Alfred Adam, André-Paul Antoine et Jean-Pierre Dorian, Jacques Audiberti, Jean Bernard-Luc, Jean-ClaudeCarrière, Colette et Léopold Marchand, Georges Couturier, RémoForlani, Georges Neveux, René de Obaldia, Henri-François Rey,Dominique Rolin, Françoise Sagan, André Barsacq 72
- Auteurs étrangers : Ugo Betti, Friedrich Dürrenmatt, Bernard Kops,David Mercer, Tennessee Williams 91
- 2. Retour aux sources slaves. Traductions et adaptations 99Nicolas Gogol, Alexandre Ostrovski, Fedor Dostoïevski, Ivan Tour-gueniev, Anton Tchekhov, Vladimir Maïakovski 99
- 3. Un regard neuf sur les "classiques" anciens et modernes 126
- Molière, Regnard, Lesage, Marivaux, Gozzi, Beaumarchais, Musset,Labiche, Claudel, Pirandello 127
- III. ANDRÉ BARSACO ET LES DIFFÉRENTS ARTS DU SPECTACLE 145
- 1. Théâtre musical : le metteur en scène 145
- 2. Cinéma : le décorateur, le réalisateur 150
- 3. Télévision : le réalisateur 159
- IV. RÉFLEXIONS ET DIFFUSION 161
- 1. Tournées164
- 2. Conférences, articles
- V. ORGANISATION ET DÉFENSE DE LA PROFESSION 167
- 1. Syndicat des metteurs en scène 167
- 2. Jurys divers 169
- 3. Association des théâtres privés. Théâtre pour l'Enfance et la Jeunesse de Paris 170
- Table des citations 175
- Table des illustrations 177
- Table des matières 179
Avertissement.
Ce petit livre n’a pas été écrit pour les spécialistes ; il s’adresse, d’une manière plus générale, à tous ceux qui aiment l’Antiquité, mais n’ont, selon le mot de La Bruyère, « que beaucoup d’esprit, sans érudition ». C’est pourquoi tout appareil scientifique n’a été écarté. L’auteur ne s’en est pas moins efforcé d’être, sur tous les points, exact et informé. Si cependant quelqu’une des publications étrangères de ces dernières années lui avait échappé, il demande que les difficultés et les lenteurs des relations internationales d’après-guerre lui servent d’excuses.
Toulouse, juin 1924.
Octave Navarre
- Taille : 18.5cm x 12cm
- PREMIERE PARTIE L'EDIFICE
- Chapître 1 : Description du théâtre grec
- 1.Origine et formation du théâtre grec
- 2.Description des parties du théâtre grec, d'après les édifices subsistants
- 3.L'évolution générale du théâtre grec, d'après l'histoire du théâtre athénien de Dionysos
- 4.La transition entre le théâtre grec et le théâtre romain : édifice du type gréco-romain
- Chapître 2 : La scène dans le théâtre grec.
- 1.Impossibilité d'une scène haute à l'époque classique (Ve s., milieu du IVe s.)
- 2.Le proskénion hellénistique est-il un décor, comme le prétend M.Dörpfeld ? Réfutation
- 3.Pour quelles raisons une scène haute est devenue possible, à partir du milieu du Ve s. environ : décadence et disparition du choeur
- 4.Origine et évolution du proskénion et particulièrement de sa colonnade antérieure
- 5.Aspect du fond de la scène (frons scenae)
- Chapître 3 : Les décors.
- 1.Les décors au Ve siècle
- 2.Le décor de fond. Principaux types, tragique, satyrique, comique
- 3.Le décor latéral ou périactes; les entrées latérales
- 4.Le rideau
- Chapître 4 : Machines et praticables.
- 1.L'ekkykléma
- 2.Machines à apparitions : la méchanè et le théologéion
- 3.La distégie
- 4.Escaliers souterrains et trappes. Machines diverses
- DEUXIEME PARTIE
- Les concours dramatiques
- Chapître 1 : Occasions des représentations dramatiques à Athènes : les Fêtes Dionysiaques
- 1.Caractère religieux du drame athénien
- 2.Désignation des poètes
- 3.Désignation des acteurs
- 4.Groupement des chorèges, des poètes et des protagonistes
- 5.Le proagön
- Chapître 3 : Les concours (suite) Histoire et règlement des concours.
- 1.Histoire des concours
- 2.Règlements des concours de tragédies
- 3.Règlement des concours des comédies
- 4.Concours entre les acteurs
- TROISIEME PARTIELA REPRESENTATION
- Chapître 1 : Structure technique de la tragédie et de la comédie.
- 1.Structure de la tragédie grecque
- 2.Structure de la Comédie ancienne : théories récentes
- 3.Structure de la Comédie nouvelle
- Chapître 2 : L'interprétation vocale, musicale, orchestrale.
- 1.Variété des débits en usage dans le drame grecque
- 2.Musique
- 3.Danse4.
- Formation, marches, évolution du choeur
- 5.La règle des trois acteurs : qu'on en a nié à tort la réalité
- Chapître 3 : Les masques et costumes dans la tragédie et le drame satyrique.
- 1.Origine religieuse du masque. Description
- 2.Les masques tragiques à l'époque classique
- 3.Les masques tragiques à l'époque hellénistique et romaine
- 4.Le catalogue des masques tragiques d'après Pollux
- 5.Le costume tragique. Le cothurne; la matelassure; le costume proprement dit
- 6.Masques et costume satyriques
- Chapître 4 : Les masques et le costume dans la Comédie.
- 1.Les masques et le costume dans la Comédie ancienne : origine de cet acoutrement
- 2.Les masques et le costume dans la Comédie nouvelle
- 3.Le catalogue des masques de la Comédie nouvelle, d'après Pollux
- 4.Symbolique des masques
- Chapître 5 : Le public.
- 1.Les femmes étaient-elles admises au théâtre ?
- 2.Répartition des places au théâtre de Dionysos
- 3.Le public athénien
- QUATRIEME PARTIEAPRES LA REPRESENTATION
- Chapître1 : Le jugement; Procès-verbaux officiels des concours; Ex-Voto.
- 1.Jugement et les prix
- 2.Procès-verbaux officiels des concours
- 3.Ex-Voto chorégiques
- Bibliographie
- Table des figures
La Porte-Saint-Martin.
Chapitre premier. (Extrait)
La Porte-Saint-Martin est certainement la salle de théâtre parisienne les plus délibérément ouvertes, depuis sa fondation même, au grand public populaire. Il se trouve qu’elle a été aussi le lieu de deux des événements les plus importants de l’histoire de la littérature dramatique du XXe siècle : la naissance du mouvement romantique, dans les années 1830 et la renaissance du théâtre en vers avec Cyrano de Bergerac, 1897. L’un des objets de la présente étude sera de déterminer dans quelle mesure ce double épanouissement et le fait du hasard, ou au contraire ne serait pas la conséquence directe d’un contact permanent avec un public aux gots simples mais aux exigences précises.
Mais le Théâtre de La Porte-Saint-Martin a aussi cet intérêt d’avoir eu pendant des années sa célébrité, et plus tard sa légende liée au sort de deux comédiens exceptionnels, Frédérick Lemaître et Marie Dorval. Ces couples de théâtre sont évidemment assez nombreux et notre génération en a connu de très durables, depuis Gemini et Mégard, Chevalier et Mistinguett, George et Ludmilla Pittoëff jusqu’à Pierre freinait Yvonne Printemps ou Jean-Louis Barrault et Madeleine Renaud. Mais le couple Lemaître et Dorval, qui ne fut dans la vie qu’un couple éphémère et au thétre même un couple assez rarement réuni, joignit à l’originalité d’une troublante rencontre de talents celle de deux destinées également tragiques est également démonstrative de la grandeur et de la misère du comédien. travers leur vie, l’histoire du Thétâre de La Porte-Saint-Martin prend, pendant une trentaine d’années l’aspect d’une des aventures les plus pathétiques de la passion et du génie.
La première salle construite sur l’emplacement actuel du Thétâre de La Porte-Saint-Martin le fut dans des circonstances peu banales, en l’année 1782. L’Opéra avait brlé le 8 juin 1781, et la reine Marie-Antoinette qui s’intéressait au théâtre lyrique supplia qu’un nouvel Opéra fut élevé le plus rapidement possible. On n’en trouve à l’emplacement sur un terrain vague où l’on remisait les décors, et qui n’était autre qu’un ancien signe tiers protestant désaffecté. L’architecte Lenoir qui fut chargé de l’édification de la nouvelle salle s’évertue à donc abattre tous les records de la rapidité. Rassemblant 3800 ouvriers, il réussit ce miracle - qui serait encore un miracle aujourd’hui, vers des excavatrices et du béton armé - de livrer le thétre en état de marche soixante-quatre jours exactement après le premier coup de pioche. Ce succès devait paraître si sensationnel que le bruit se répondu qu’une construction si active ne pouvait être solide, et qu’elle s’effondrerait à la première utilisation. Aussi le directeur utilise des toutes simples d’organiser pour la populace une matinée gratuite au cours de laquelle l’épreuve serait faite de la solidité des murs … Les internautes avant 1781, le public populaire, étonné d’une pareille générosité, se pressent foule devant la nouvelle salle dont il admirait les trois auteurs et trouant sous un auvent la façade sans relief. son arrivée, la construction n’était pas encore tout à fait achevée : il manquait plusieurs marches au grand escalier. On les posa en toute hte, et les amateurs de ballet et de musique pure accédait d’un petit confiant à la superbe salle où ils gotèrent en toute sécurité la surprise d’un rideau de scène révolutionnaire : les petits pains du velours traditionnel étaient pour la première fois remplacée par la reproduction d’un véritable tableau représentant une scène mythologique.
Après quoi, tribune, corbeille et amphithétres ayant tenu bon, la Reine elle-même et sa Cour 20 rock inaugurée en grande pompe le nouvel Opéra, où triomphait Vestris et Derivis.
…
- Taille : 22cm x 14.7cm
- Pierre Aimé Touchard
- La Porte-Saint-Martin
- L'Odéon
- Le Théâtre Pigalle
- Jacques Crépineau
- Comédie-Française
- Théâtre des Ambassadeurs
- Théâtre de l'Ambigu
- Théâtre Antoine
- Théâtre de l'Atelier
- Théâtre de l'Athénée
- Théâtre des Bouffes-Parisiens
- Comédie des Champs-Elysées
- Théâtre du GymnaseThéâtre
- Hébertot
- Théâtre de la Madeleine
- Théâtre Marigny
- Théâtre des Mathurins
- Théâtre Michel
- Théâtre de la Michaudière
- Théâtre Montparnasse
- Théâtre de la Gaîté-Montparnasse
- Théâtre des Nouveautés
- Théâtre de l'Oeuvre
- Théâtre du Palais-Royal
- Théâtre de Paris
- Théâtre de la Renaissance
- Théâtre Sarah-Bernhardt
- Théâtre des Variétés
- Théâtre du Vaudeville
- Théâtre du Vieux-Colombier
ainsi qu’on le reconnaîtra, par la citation des sources, nous nous sommes renseignés, pour chaque matière, auprès des hommes qui occupent une place distinguée dans l’art dont nous décrivont les procédés. Nous rendons grce ici aux bonnes volontés qui, partout, nous ont accueilli.
Nous devons une mention spéciale à M. Eugène Godin, qui a bien voulu nous confier ses plans et ses nombreux documents en les accompagnant d’explication et de conseils, plus précieux encore. Monsieur Eugène Godin est non seulement l’habile chef machiniste dont on a applaudi les créations à la Gaieté et à l’Eden Théâtre, etc. ; mais, en sa qualité d’ingénieur-constructeur, il a édifié de nombreuses machineries dans les théâtres neufs de la France et de l’étranger.
Nous devons également de vifs remerciements à Monsieur Ernest Vallenot, machiniste en chef de l’Opéra, dont chacun apprécie la compétence, et qui a mis à notre disposition toute l’aide et la complaisance imaginables.
Si notre rôle s’efface quelque peu devant cette constatation, le lecteur y trouvera une sreté de plus dans la valeur des renseignements qui lui sont soumis.
Georges Moynet
- Taille : 25cm x 16cm
- PREMIERE PARTIE
- 1. Le plancher de la scène
- Un théâtre le matin — Première impression — Parfun spécial — Le rideau de fer — Le manteau d'Arlequin — Le plancher — Plantation d'un décor — Division en plan — Les rues — Les trapillons ou fausses rues — Les costières — Murs de face et de lointain — Le plancher et la convention — Représentations peintes du sol.
- 2. Les dessous
- L'ossature d'une machinerie en bois — Choix des essences — Construction du dernier dessous — Parpaings, semelles, poteaux et sablières — Deuxième dessous — Les entretoises et les planchers à claire-voie — Les crochets d'écartement — Premier dessous — Les sablières à rail — Les grands et les petits chariots — Potelets — Chapeaux de ferme — Tiroirs — Reculées — Le proscenium et la rampe.
- 3. Les services du cintre
- Division des corridors de service — le gril et son solivage — Le pouce — Échelles et trous de chat — Pont du lointain — Les ponts volants — Montants de châssis mobiles — Lices, chevilles et rouleaux — Assemblages — Entures en trait de Jupiter, en sifflet, etc. — Le bois et le fer — Inconvénients et avantages — La mobilité des échafauds — Les machineries métalliques — Exemples peu concluants.
- 4. Les moteurs
- La gravitation et les contrepoids — Allèges — Cheminée — Équipe exotique — Les tambours — Les petits et les grands diamètres — La commande — Les jumelles — Palettes, tourtes et paliers — Les treuils — Tambours en fer — Oxydation : difficulté des amarrages — Les différentes phases de la construction d'une machinerie.
- 5. Les équipesLes rideaux — Perches, fourreaux et bavettes — Les fils d'appels — Équipe sur un tambour — La commande et les faux cordages — Crochets à paillette — bandes d'air, plafonds et frises — Moufles de famille — La poignée — Les châssis — Traverses à pomme — Mouchoirs — Voliges chantournées et taquet — La guinde — Les couplets — Les fermes — Cassettes et âmes.
- 6. La construction des décorsAperçu sur les différentes plantations des décors — Plantations carrées ou obliques — Praticables — Un vaisseau mobile — Départ du paquebot — Effet panoramique — Bal à bord — Orage et naufrage — Les roulis et les cerces — Tapis de mer — Mouvement des flots — Les simulateurs de vagues — Une corvette instable — Le cul de poule — Les panoramas convergents — La patience et la sangle — Le piano truqué — L'emprisonnement d'un virtuose.
- 7. Décor à trucs avec trappes anglaisesLa diversité des trucs — Changement à vue et décor truqué — Les volets — Les acteurs anglais — La chambre d'hôtel — Un ivrogne persécuté — Les bottes qui marchent — Les meubles — Substitution de clowns — Péripéties multiples — Bataille finale — Chaises à bascule — Trou à bavette — Saut du trou — Porte à bascule — Trappe anglaise — Le truc du bougeoir — l'araignée — Armoire truquée — Bâti du dessous — Trappe en étoile — Bâtis à glissières et à emboîtement.
- 8. Trucs classiquesLa tour enchantée — Le donjon de Quinquengrogne — La jeune captive et le prince Belazor — Espoir déçu — La colombe messagère — La poudre de perlimpinpin — L'écroulement — Un escalier somptueux — Fermes de mer à crètes mobiles — La tour et son armature — construction des marches — Le bâti et l'escalier replié — Horizon relevé — La barque de Belazor — Truc du navire qui vire de bord — Les trois châssis superposés.
- 9. Gloires, vols et apothéosesVieilles traditions — Les apothéoses d'autrefois — Un document inédit — Adonis — Germanicus sur le Rhin — Énumération des maquettes — Les théâtres vénitiens au XVIIe siècle — La machinerie du Saint -Sauveur — Niccolo Sabbatini — Le palco et le parapetto — Équipe d'une grande gloire — Bâti pendant à cassettes — Apothéoses mouvementées — Développement des nuages — Les vols obliques et les vols tournants — La Mouche d'or et les Poupées nageuses — Le treuil à caoutchouc — L'écrou et sa vis — Le câble — La manoeuvre — Le grand vol — Le corset et le mousqueton.
- DEUXIÈME PARTIE
- 1. L'Opéra de Paris (Dessous)
- Une machinerie métallique — Projet primitif — La cuve étanche — Une nappe d'eau souterraine — La scène, les dégagements, le foyer de la danse — Cinq dessous — Colonnes en fonte et sablières en tôle cornières — Chariots et cassettes en fer — Les cheminées de contrepoids interrompues — Un repentir — Les équipes du dessous — Les tuyaux pour la vapeur d'eau — Les bâtis du vaisseau de l'Africaine — Les caves — Les salles des machines — La canalisation de gaz abandonnée — L'ascenseur des chevaux — Le chemin des rideaux.
- 2. L'Opéra de Paris (Les cintres)
- L'Opéra et les machines — La scène — Les cases à décors — Chiffres comparatifs — Les mâts à échelons — Trapillons de costières — Les changements d'affiche — L'encombrement du matériel — Six étages de corridors de services — Structures — Les trois grils — Les pannes en treillis du grand comble — Trois étages de tambours — Les magasins — Aveu mélancolique.
- 3. La force hydraulique au théâtreL'Opéra de Budapest — Hôtel de ville et caserne — Aspect général du monument — Dimensions et aménagements de la scènerie — Fractionnement du plancher — Mobilité partielle ou totale — Les presses hydrauliques — Double pistons — Aménagement du gril — Suspension des rideaux — Equipes de vol — Le grand horizon — Suppression des frises — Chemin de roulement — Eclairage par transparence — Simplification du service — Lenteur et humidité — L'Asphaleïa — M. Quéruel, ingénieur — L'hydraulique à la Gaité, priorité de l'emploi sur un théâtre français — Les grilles de l'Hippodrome.
- 4. L'éclairageEclairages incendiaires — Les méfaits de l'huile à brûler — Les étuves — Le bol de punch — Un défaut peu regretté — L'éclairage conventionnel — La rampe d'avant -scène — Les herses — Les portants — Les traînées — Les projections — Le jeu d'orgue — Les rhéostats — La déperdition de la lumière — Herses teintées — Les appareils Clémançon et Cie — Commutateurs du jeu d'orgue — Le mica — Quelques chiffres — Améliorations nécessaires — Un document officiel.
- 5. Appareils accessoiresMachines électromotrices — Le rideau de fer de la Comédie -Française — Feux d'artifices électriques — Apothéose de lampes à incandescence — Le flambeau d'Ascanio — Les caisses à lumière et les lanternes de projection — L'arc -en -ciel — Les éclairs au magnésium — Un opérateur aveuglé — Le tonnerre — Le chariot — La plaque de tôle — La caisse à roulements — La fusée — L'éclat de foudre — La trémie — Le vent — La pluie et le tube aux pois secs — La neige — La mousse de savon — La râpure de corne — La lune — Le soleil — Les étoiles — Illusions olfactives — Les tonneaux de harengs.
- 6. Illusion d'optiqueLe pas de deux du miroir — Le rêve du fumeur d'opium — Le physicien Robin et les spectres vivants et impalpables — Pepper's ghost — Le Zouave d'Inkermann — Le Démon de Paganini — La glace sans tain — Le Secret de miss Aurore — Robert-Houdin et la Czarine — Les trucs macabres et les trucs gracieux — Double apparition dans l'eau — Amphitrite — Les prestidigitateurs et l'abus des trucs à miroir — La crémation magique — Les toiles métalliques — La Danse Serpentine — La Loïe Fuller — Lanternes à disques tournants — Les squelettes intermittents — Un truc à rajeunir.
- 7. Les théâtre géantsLes théâtres antiques — Spectacles oculaires — Mépris injuste — La catastrophe d'Ischia — Un théâtre dans un bassin — Pantomime patriotique — Un plancher robuste — Equipes simplifiées — L'Ode triomphale de Mlle Augusta Holmès — Décoration du palais de l'Industrie — Installation du théâtre — Le grand cadre et la voussure — Le rideau — Aspect du décor — Le défilé — La plantation panoramique — Un directeur entreprenant — Néro — Venise, l'épouse de la mer — La sale et la scène de l'Olympia à Londres — Un cadre d'ouverture de 76 mètres — Machinerie peu compliquée — Les décors à l'italienne.
- 8. Trucs et effets décoratifs récentsI -Les courses de chevauxII -Le grand éventail du ballet Le Rêve à l'Opéra GarnierIII -Démolitions et écroulements — le temple de Samson et DalilaIV -La chevauchée des Walkyries
- 9. Les décors et la mise en scèneLa peinture en détrempe — La couche d'impression — La trace — La mise à l'encre — Le poncif — La perspective théâtrale — Le point de vue —Artifices de plantations — Divers exemples — L'ancien théâtre des Funambules — Le système panoramique — Un métier pénible — Les chefs d'atelier — Préliminaires d'une mise en scène — Les notations — Le ballet italien, l'Orgie d'Amor — Mises en scènes régulières et mises en scènes pittoresques — Un manuscrit curieux — Les ballets du père Menestrier de la Compagnie de Jésus — Conclusion.
ISBN : 2271060168
Du XVe au XVIIe siècle le théâtre, et particulièrement le lieu thétral, connaît une transformation profonde dans ses modes de représentation comme dans ses fonctions sociales et idéologiques.
Instauration fréquente de lieu fixe à l'opposé des lieux temporaires du Moyen Âge, établissement de rapports originaux et divers entre public et action dramatique, rencontre de l'architecture et de la peinture, développement de la perspective thétrale, déploiement de la machinerie sur certaines scènes d'Europe, nouvelle conception scénique du rapport espace - temps : autant de remise en cause. Mais durant ces trois siècles, si neuves que soient les formes qui apparaissent, il en est qui ne rompent pas totalement avec le passé et instaurent des compromis entre des structures anciennes relevant de l'Antiquité ou de la vision médiévale et des aspirations vers un avenir incertain.
A travers toute l'Europe une extraordinaire floraison de formes scéniques novatrices, de la scène élisabéthaine à la scène à l'italienne, témoigne des réalités sociales, esthétique, scénique d'un monde en mutation. Certaines se développeront pour être mises en question au tournant de notre siècle, d'autres disparaîtront pour servir de source d'inspiration à notre époque.
Véritable plongée dans le passé cet ouvrage est une ouverture sur les problèmes thétraux de notre temps, Il nourrit la réflexion des hommes de la pratique (metteurs en scène, scénographes, architectes, etc.) et des spécialistes de théâtre. Les bouleversements du XXe siècle sont bien ta l'image de ceux de la renaissance.
- Taille : 27cm x 21cm
- Table des matières.
- Avant-Propos. vii
- Les éditions illustrées de Térence dans l'Histoire du Théâtre, par T. ELawrenson et Helen Purkis. pg1
- ÉVOLUTION DU LIEU THÉÀTRAL EN ITALIE (1470-1640)
- Dessins d'une scène, exécutés par Léonard de Vinci pour Charles d'Amboise,par Carlo Pedretti. pg25
- Le Dessin de Léonard de Vinci pour la représentation de la " Danaé " de Baldassare Taccone, par Rate T. Steinitz. pg35
- Cortile et Théâtre, par André Chastel. pg41
- Vitruve et le Théâtre de la Renaissance italienne, par Robert Klein et HenriZerner. pg49
- Les Rapports entre la scène et les spectateurs dans le théâtre italien du XVI siècle, par Cesare Molinari. pg61
- Espace scénique et durée de l'action dans le théâtre italien du XVI siècle et de la première moitié du XVII siècle, par Per Bjurström. pg73
- Le Lieu des Spectacles (publics ou privés) à Venise au XV et au XVI siècles,par Maria Teresa Muraro. pg85
- Le Théâtre de tournoi en Italie pendant la Renaissance, par Elena Povoledo. pg95
- Lettres de Parme (1618, 1627-28) et débuts du Théâtre Baroque, par Irving Lavin. pg105
- LE LIEU THÉATRAL HORS D'ITALIE.
- Scènes organisées sur d'autres principes que ta perspective et l'illusion
- Le Théâtre en Autriche au temps de Maximilien Fr, par Heinz Kindermann.pg159
- Les Fétes de la Renaissance à la cour de Bavière, par Giinter Schöne.pg171
- Le Jeu du Carnaval de Nuremberg au XV siècle et au XVI, par Joël Lefèbvre. pg183
- La scène du Laurentius à Cologne et le nouveau document sur le Hellsbrunner Hot à Nuremberg, par Cari Niessen. pg191
- La mise en scène de l'auto sacramental à Madrid aux XVIe et XVIIe siècles, parJ. E.Taret. pg215
- La Représentation de l'auto " La Margarita preciosa " de Lope de Vega àSégovie, en 1616, par J. F. Flecniakoska. pg227
- Quelques aperçus sur la mise en scène de la « comedia de santos » dans lapremière moitié du XVII siècle, par Lucette Roux. pg236
- Un exemple d'aménagement de lieu théâtral à l'occasion d'une canonisation,par Lucette Roux. pg253
- Le dessin de Comba et l'ancien théâtre espagnol, par N. D. Shergold. pg259
- La Salle de banquet et le théâtre construits à Greenwich pour les fétes franco-anglaises de 1527, par Sydney Anglo. pg273
- Les Interludes au temps des Tudor, par Richard Southern. pg289
- Reconstitution du Théâtre du Swan, par Richard Hosley. pg295
- Emblème et image : quelques remarques sur la manière de figurer et de représenter le lieu sur la scène anglaise au XVIe, par Glynne Wickham. pg317
- La Représentation de Gijsbreght van Aemstel » de Vondel. Inauguration du siècle, par Schouwburg d'Amsterdam (1638) par W. Gs. Hellinga. pg323
- Unité et pluralité dans le théâtre français (1450-1650), par Raymond Lebuègue. pg347
- La "Condamnation de Banquet » et les tapisseries de Nancy, par Iris Brooke. pg357
- Le Mémoire de Mahelot et I'« Agarite de Durval : vers une reconstitution pratique, par T. E. Lawrenson, Donald Roy et Richard Southern. pg363
- LE LIEU THÉÂTRAL HORS D'ITALIE.
- Diffusion de la scène à l'italienne» au XVIe siècle
- Une maquette de décor récemment retrouvée pour le "Ballet de la Prospéritédes armes de France" (1641) : étude sur la mise en scène au Palais Cardinal avant l'arrivée de Torelli, par Agne Beijer. pg377
- Dessins de costumes français datant d'environ 1640, par Per BitrasTaôm. pg405
- "La Naissance de la Paix" ballet de cour de René Descartes, par Agne Beijer. pg409
- Les Débuts du drame lyrique en Espagne, par Charles V. Aubrun. pg423
- La "Médée" de Jan Vos (contribution néerlandaise à l'histoire du théâtreeuropéen) par H. H. J. de Leeuwe. pg445
- L'Héritage de la Renaissance dans la mise en scène en Angleterre (1642-1700), par James G. Manaway. pg459
- Les types du lieu théâtral et leurs transformations de la fin du Moyen Age aumilieu du XVII siècle, par Jean Jacquot. pg473
- Leo Schrade (1903-1964). pg511
- Index. pg513
- Table des planches. pg527
- Table des matières. pg531
ISBN : 2874155756
DVD
- Taille : 30cm x 25.4cm
- PRÉFACE
- 7 Guy Verhofstadt, Premier ministre
- EDITORIAL
- 9 Bernard Foccroulle, directeur général
- LE MOT DES AUTEURS
- 10 Des deux côtés du miroir — Martine D. Mergeay
- Dans les cuisines de l'opéra — Frank De CritsLa Calisto
- 01 La Calisto
- 12 FASTES ET FARCES DE L'OPÉRA VÉNITIEN
- 18 Un tandem improbable et fameux : René Jacobs et Herbert Wernicke
- 22 L'atelier des décors
- 02 Benjamin Britten
- 26 MAÎTRE DE L'OPÉRA MODERNE
- 31 Peter Grimes, le chef-d'œuvre
- 39 Grande musique pour petits enfants, The Golden Vanity
- 44 Le service éducatif
- 03 L'Orfeo
- 46 L'HOMMAGE DE LA DANSE À LA MUSIQUE
- 52 L'abstraction confrontée à l'expression
- 58 Les machinistes
- 04 Wintermârchen
- 62 LE DERNIER OPÉRA DU XXE SIÈCLE
- 68 Interdépendance et solitude
- 76 L'atelier de sculpture
- 05 Aida
- 78 UN DRAME INTIMISTE
- 84 Les lumières d'Aida
- 92 La régie
- 06 Tannhäuser
- 96 LA LIBERTÉ DE L'ARTISTE
- 102 Jan Fabre, un monde en soi
- 11 2 Les ateliers de coiffure et de maquillage
- 07 Hanjo
- 116 UN NÔ MODERNE
- 122 Orient-Occident
- 128 L'orchestre
- 08 Die Zauberflöe
- 132 LA NUIT ET LA LUMIÈRE
- 136 Explorateurs en tandem
- 146 Le bureau d'études
- 09 Cosi fan tutte
- 148 LE CHANT, LE CORPS ET LE THÉÂTRE
- 154 En ouverture de l'année Mozart
- 164 Les ateliers des costumes, la teinturerie, la cordonnerie
- 10 Boris Godounov
- 170 UN DRAME AUX ACCENTS CONTEMPORAINS
- 176 Résonance universelle
- 182 Les chœurs
- 188 Les distributions
- 191 Le DVD Les éditions musicales
Zeami (世阿弥?, 1363 - 1443), de son nom complet Zeami Motokiyo, aussi appelé Kanze Motokiyo (観世 元清?) du nom de l'école Kanze qu'il a créé avec son père, est un acteur et dramaturge japonais, ainsi que le théoricien du nô et l'un des grands dramaturges de l'histoire du théâtre japonais
- Taille : 23cm x 17cm
- Translator' NoteZeami-Motokiyo
- The Works of ZeamiImitation (Monomane)
- Transcendental Phantasm (Yügen)
- The Flower (Hana)
- The Returned Flower (Kyakuraika) and the Attained Skill (Ran-i)
- The Signifiance of Age in the Training of Nö
- Bibliography
Avertissements.
Cet ouvrage et moi une histoire qu'un bilan du cinéma. Un bilan de fin de demi-siècle.
Nous en avons écarté la description détaillée du mécanisme des appareils qui reproduisent images et sons. Des livres copieux, sérieux et bien Fabian était consacrés. Les lecteurs curieux de techniques mécanicienne pourront s'y reporter…
Nous n'avons pas voulu entrer davantage dans les polémiques institué autour de l'invention du cinéma. Nous nous sommes borner à énumérer des expériences qui ont précédé les réalisations de Reynaud, de Marey et de Lumière. Pour nous, c'est trois nous sont inséparables et leur association, résultant d'un groupement de faits, peut attester que le cinéma est une invention française.
Puisque la naissance du cinéma, en tant que spectacle public et commercialement exploité, date du jour où les frères Lumière projetèrent leur premier film sur l'écran du Grand Café, c’est cette soirée du 28 décembre 1895 que nous avons prises pour point de départ. Opérant un grand retour en arrière, nous avons étudié les spectacles d'ombres et de lumière (fantasmagories, silhouettes) qui ont précédé le cinéma, puis nous avons suivi le cheminement des multiples tentatives qui visèrent à la reconstitutionutiliser de l'image animée. Ceci pour démontrer que le « cinématographe » était un aboutissement logique.
Une fois cette « continuité » établie, nous avons examiné comment le cinéma s'est installé dans nos habitudes. Nous avons évoqué la naissance et le développement de l'industrie française du film est marqué les influences reçues de l'étranger.
Dans la seconde partie, nous avons décrit l'extension du cinéma dans les divers pays d'Europe, d'Amérique, d’Asie – et même, quoi que cela soit beaucoup moins important, d'Afrique et d'Océanie.
Ce bilan ne s'applique pas seulement à l'esthétique du film. Il considère le cinéma dans ses rapports avec la vie politique et économique. Autrement dit, nous n'avons pas envisagé le cinéma dans le cadre restreint de l'écran, mais dans le cadre immense de la vie des peuples.
- Taille : 25.3cm x 20.2cm
- PREMIERE PARTIELE CINEMA VU DE CHEZ NOUS
- CHAPITRE PREMIER.
- NAISSANCE DU CINÉMA 13
- La représentation du 28 décembre 1895 au Grand Café. Physionomiede la soirée. Le programme. Les impressions des spectateurs.
- CHAPITRE II.
- - LES ANCÊTRES 17
- La caverne de Piston. Les mystères d'Éleusis. Découverte de lachambre noire. La lanterne magique et les tableaux optiques. Robertsonet ses fantasmagories. Les truquages du lantascope. Les ombres chinoises.Le wayang javanais. Le théâtre de Seraphim les ombres du Chat-Noir.
- CHAPITRE III.
- -ARTISANS ET PRÉCURSEURS 33
- La persistance rétinienne et les jouets optiques. Baudelaire et lephénakistiscope. Réalisations diverses et le théâtre optique de Reynaucl.Destin d'un inventeur. De la chambre noire à la daguerréotypie. L'intuitionde Champfleury. Projections holographiques. L'analyse du mouvement
- Muybridge, Janssen, etc. Étienne-Jules Marcy et la chronophotographie.Thomas Edison et le kinétoscope. Comment le cinéma faillit vendre aumonde avec la faculté de parole. Les frères Lumiere. Quelques experi-mentateurs. L'étrange aventureux de Leprince.
- CHAPITRE IV. - PREMIERE ENFANCE 43
- Les premiers films. Mesguich et Promio. L'Arroseur arrosé Le Coucherde la Mariée et ses imitations. L'oeuvre de Georges Mies : découvertede la technique de la mise en scène et de la prise de vues. La finmisérable d'un précurseur. À la recherche du cinéma « préhistorique ».L'opérateur Lear et le frère Basile. L'histoire de Charles Pathe et deses premiers films. Les methodes de Ferdinand Zecca. Les débuts de lamaison Gaumont. Comment on tournait les premiers films a scénarioles décors. les costumes, la mise en scène. Les films à poursuites (techniqueet truquages). Les sujets de films. Premiers essais de synchronisation del'image et du son. Les films en couleur & Émile Cohl, inventeur dudessin anime. Les premiers metteurs en scène et leurs acteurs. Gribouille,Rigadin et Max Linder.
- CHAPITRE V. - LE PUBLIC ET LES SALLES 70
- L'incendie du Bazar de la Charite et ses conséquences. Le cinémaa la foire. L'Exposition de 1900 et ses écrans. Le cinérama et le phono-cinéma-théâtre. Les premiers «cinés» : bonimenteurs et bruiteurs. Lavente et la location des films. Comment le public populaire a assuré la viedu cinéma. Les programmes. L'emploi du film au théâtre.
- CHAPITRE VI. - ÉDUCATION ARTISTIQUE 83
- La fondation du Film d'Art. Arrivée des comédiens et des auteursofficiels. L'Assassinat du Duc de Guise. Les Rides de Lavedan et leurapplication. Le répertoire du Film d'Art. Sarah Bernhardt au cinéma.Le cinéma des gens de lettres. Exploitation du feuilleton et du mélodrame.Influence sur révolution du cinéma. La production Pathé Gaumont,Eclair, etc. Les films historiques, comiques, sociaux et autres. LouisFeuillade et le cinéma naturaliste. Les films d'aventures et les filmspoliciers. Les nouveaux films en couleurs et les phonoscènes. La créationdes actualités filmées : Pathe-Journal et ses confrères. Cinema et music-hall : la revue filmee.
- CHAPITRE VII. - PERSONNEL ET MÉTHODES, DE 1908 A 1914 106
- Évolution des techniques. Recherche de la mise en scène réalisteSouci de reclairage. Victor Jasset et les principaux metteurs en scèneLes acteurs sortent d’anonymat. Ceux qui passent du théâtre au cinémaLes importations étrangetés. L'exploitation se développe : les grandessalles. Studios, usines et laboratoires. La presse et le cinéma. Deuxenquêtes sur la rivalité « cinema-theatre ». Une curieuse étude de ReneDoumic. Suprématie de la production française.
- CHAPITRE VIII. - LE CINÉMA EN GUERRE (1914-1918) 122
- Régression de la production nationale. La Section cinématographiquede l'Armée. Films patriotiques en tons genres. Reprise du cinéma « artistique ». Les nouveaux metteurs en scène. La concurrence etrangereCabiria, For failure. Découverte de Chariot. L'ère du roman-cinéma influence des Mysteres de New York. L'institution de la censure. L'invasion américaine : le cinéma français est en danger.
- CHAPITRE IX. - LA BELLE ÉPOQUE DU CINÉMA MUET 142
- Le cinéma français au lendemain de la guerre. Hésitations. Canudoet le septième art. Louis Delluc et son oeuvre. Le cinéma est-il un art?Les Français ont-ils le sens du cinéma? Abel Gance, Marcel L'Herbier,Germaine Dulac, J. de Baroncelli, Henry Roussel, Andre Antoine, LeonPoirier, Raymond Bernard, Jean Epstein, Henri Fescourt, Jacques Feyder,Severin-Mars. Jamie Catelain. Louis Feuillade et ses disciples. Réalisateursdivers. La generation montante : Rene Clair, Jean Renoir, Alberto Caval-canti, Julien Duvivier, Andre Berthomieu, Henri Chomette, Jean Gremillon,Andre Sauvage, Claude Autant-Lara, Jean Choux, Jean Dreville, MareAllegret, Georges Lacombe.
- CHAPITRE X. - LA BELLE ÉPOQUE DU CINÉMA MUET (suite) 173
- Les importations américaines. Le cinéma nordique. Les films allemandsRevelation du cinéma soviétique. Les Russes en France. Un acteurMosjoukine. Hirsanoff et les films sans sous-titres. Le personnel artistique.Emprunts à la littérature. Films de guerre. Cinéma et music-hall. Essaisde synchronisation et de relief. Le « film large ». L'art et l'argentcinéma et finances. Protectionnisme et contingentement. Concentration desgrandes firmes. Le film français dans le monde. Public et critique.
- CHAPITRE XI. - TOURNANT HISTORIQUE 197
- De l'Inconvénient des sous-titres. L'avant-garde. Recherches techniqueset cinéma pur. Le Vieux-Colombier, le Studio des Ursulines, le Ciné-Latin,le Studio 28. Les Ciné-Clubs. Les films de Bunuel : le Chien andalou,l’Age d'or. Jean Cocteau- tourne le Sang d'un poète Revell du film sonore.Synchronisation de fortune. Opinions sur le « parlant ». Les premières« talking pictures tn France. Production franglaise et allemande.Sous les toits de Paris.
- CHAPITRE XII. - DEUX LUSTRES DE CINÉMA PARLANT 211
- Les metteurs en scène franges s'adaptent. La production européennede la Paramounte. Que devient Pinternationalite du cinéma ? Le doublageet lea versions multiples. Les versions originales sous-titrées. Le filminternational. Nouveaux films de guerre. Films divers. Les étrangers enFrance. Sujets théâtraux et vieux sujets. Réalisateurs : René Clair, JeanVigo, Raymond Bernard, Feyder, Marcel Pagnol, L'Herbier, Duvivier,Chenal, Christian Jaque, Marcel Carrie, Jean Benolt-Levy, Lacombe, JeanRenoir. L'apport étranger.
- CHAPITRE XIII. - COMMERCE DU CINÉMA 232
- Les suites de la concentration. Les producteurs indépendants. Le rôledes distributeurs. Insécurité financière et intervention de l'État. L'exploitation, les taxes et la location. Organisation sociale du personnel. Les grèves.Le statut du cinéma. Le public et ses tendances. La presse. Le problèmede la concurrence étrangère. À l'Exposition de 1937. Les « vedettespréférées ». Georges Duhamel contre le cinéma.
- CHAPITRE XIV. - LA DEUXIÈME « CAMPAGNE » DU CINÉMA (1939-1915) 242
- Le cinéma français en 1939. La mobilisation. La censure militaireLa propagande. Films patriotiques et antihitleriens. Le Service cinématographique de l'Armée. Juin 1940. L'occupation allemande. Réorganisationdu cinéma : le C.O.I.C. La censure de Vichy. La production en zone nonoccupée. La société « Continental-Films ». La production sous Poccupation.Films de propagande. Accords franco-italiens. Les « autorisations deproduire ». Les films qui ont été tournés. Le « simplifilm ». Les réalisations de Came, L'Herbier, Christian-Jaque, Gremillon, Pierre Blanchar,Daquin, Becker. Cocteau et Giraudoux Ocrivent pour l'écran. L'Institut desHautes Études cinématographiques. La Liberation. Les Actualites Françaises. Retour des films américains, anglais et soviétiques. Les films surla Resistance. La nouvelle production. Situation matérielle du cinéma.L'accord Blum-Byrnes. La filmologie. Le Festival de Cannes. Le Centrenational de la Cinematographie. Succès des films français.
- CHAPITRE XV. - LES RIGUEURS D'ANASTASIE 209
- La morale a l'écran. Escarmouches. La commission Lafrerre et lacensure de 1919. Quelques interventions. Les exploitants demandent lagarantie de la censure. L'affaire de la Garconne et quelques autres.Les Nouveaux Messieurs. Censure policière : les Tisserands, Chalnes.Mesures contre le film soviétique. L'interdiction de l'Âge d'or. Censuresmunicipales. Le cas de l'Opera de Quarsous. La censure préventive. Pourle droit commun. Le cinéma et l'enfance. Spectacles réserve. La reformede la censure.
- CHAPITRE XVI.- IMPORTANCE SOCIALE 287
- Le cinéma, témoignage humain et document social. Résultats d'uneenquête d'Henry Poulaille. Difficultés d'aborder les questions socialesà l’écran. Le cinéma conformiste °. Le cinéma et la science (Doyen, Comandon,Painley& etc.). Le cinema a Pee°le. Les films documentaires et le public.La propagande d'hygiène sociale. L'enseignement technique, la rationalisation et la prévention des accidents du travail. La classe ouvrière et lecinéma. Les religieux, leurs films et leur censure particulière.
- CHAPITRE XVII. - DESSINS ANIMES ET MARIONNETTES 311
- Hommage a Grandville. La technique d'Émile Cohl. Les « cartoons »américains : Stuart Blackton, Mac Manus, Ben Harrison, Many Gould, etc.Mutt and Jeff, Felix le chat. Lortac et les autres dessinateurs frangés.L'équipe des Fleischer. Les débuts de Walt Disney. Les dessins animéssonores et en couleurs : Mickey et cie. Comment travaille Disney. Histoirede Betty Boop et de Popeye le marin. Technique de la sonorisation. Lesproducteurs américains. Ce qu'on fait en Europe. Les films de silhouettesdo Lotte Reiniger. Les dessins animent Allemands, Soviétiques, Italiens, etc.Réalisations franglaises. Dessins de long métrage : Blanche-Neige, Gulliver,Pinocchio. Pendant la guerre : expériences françaises : Marty, GrimauIt.La Fantasia de Disney.Films de marionnettes : Ladislas Starevitch et le Roman de Renard.Paul Bianchi, Henri Gad. Marionnettes italiennes, allemandes, russes,beiges. Le Barbe bleu de Jean Painlevé. Les films de maquettes.
- DEUXIÈME PARTIELE CINÉMA DANS LE MONDE
- CHAPITRE PREMIER. - DEBUTS AMERICAINS 335
- Do Muybridge a Edison. Acmé Le Roy. Les premiers films. Le trustet la guerre des brevets. Succès des producteurs indépendants. Premiersstudios, premiers metteurs en scène, premiers acteurs. Les « westerns ».Développement de la production. William Hart. Comment on jugeait lecinéma. Installation dans la vie sociale. Naissance de Los Angeles et deHollywood. Les pionniers pittoresques : débuts modestes des grandesfirmes. Pendant la guerre de 014-1918 filme de propagande. D.-W.Griffith, Thomas Ince, C.-B. de Mille, Allen J. Holubar. Les films comiquesMack Sennett, Chaplin. Autres films de la période de guerre.
- CHAPITRE II. — L'USINAGE DE HOLLYWOOD (SANS PAROLES) 359
- Le cinéma, moyen d'expression. Utilité d'un manque de traditionthéâtrale. Recours aux réalisateurs français : Gasnier, Perret, Capellani, etc. Autres Europeens : Éric Von Stroheim, etc. Dix ans de cinemaamericain : Douglas Fairbanks, Mary Pickford, Pauline Frederick, ThedaBara, Valentino, Charles Ray... Des comiques : Harold Lloyd, Buster Keaton,les « gags ». Diversité des films. Les documentaires de Flaherty. JamesCruze. Quelques grands films : l'Opinion publique, les Dix Commandements,Ben-Hur, la Grande Parade, la Foule, Solitude. Lon Chaney et seamaquillages. Les doublures : «stunt men et stand in». Films d'enfants etfilms d'animaux. Les stars et les vedettes. Les nouveaux trusts. Faiblessedes scénarios. Critiques sur le monde du film. Les censures publiqueset privées : le Code moral de W. Hays. Scandales et tragédies. La propa-gande américaine par le cinéma.
- CHAPITRE III. — L'USINAGE DE HOLLYWOOD (AVEC PAROLES ET MUSIQUE) 385
- Synchronisation primitive. Les travaux de Lee de Forest et de CaseNaissance commerciale du film parlant. La découverte des frères Warner.Don Juan et le Chanteur de jazz. Les assises financières et industriellesdu cinéma parlant. Tons les producteurs suivent le mouvement. Petitequerelle de brevets et entente américano-européenne. Des artistes qui s'envont et d'autres qui arrivent. Chaplin contre le film parlant. Un grandfilm : Hallelujah. Carl Laemmle lance «À l'Ouest rien de nouveau». À larecherche des scénarios. Inspirations littéraires. Nouveaux westerns. -Filmspoliciers : les gangsters. Films d'Opouvante et films fantastiques. Filmshistoriques. Films de guerre. Films sociaux : chômage, criminalité, enfanceabandonnée, etc. Films musicaux. Une réalisation curieuse : Verts Peitu-rages. Nouvelles comédies (New-York-Miami et autres). Films satiriqueset films loufoques. W.-C. Fields, Laurel et Hardy, les frères Marx et lesfrères Ritz. Quelques acteurs. L'odyssée de Greta Garbo. Les Allemandsemigres Is Hollywood. Cinéma en couleurs et télécinéma. Situation économique : intrigues financières, grèves, le N.R.A. Hollywood contre lefascisme. Nouvelle offensive des Ligues de décence. Les méthodes detravail. Le rôle de l’auteur. Le cinéma américain veut conquérir l'Europe.Le gouvernement de Washington centre les trusts. Derniers films du tempsde paix. La guerre : union sacrée et propagande. Le cinéma est mobiliséau service de la victoire. Les films de bataille et d'héroïsme. Mickeyfait de la propagande. Nouveaux collaborateurs littéraires et reprises devieux succès. Nouvelles vedettes. Les Français de Hollywood. L'avant-garde. Conflits sociaux.
- CHAPITRE IV. - MADE IN GERMANIE 438
- Les premiers films. Guido Seeber. L'opposition des directeurs dethéâtres. Max Reinhardt, des poètes et de grands acteurs viennent aucinéma. Morale et censure. La méfiance des socialistes. Les debuts d'HennyPorten, de Jannings, de Wegener. La collaboration danoise. La guerre de1914. Propagande à l’intérieur et à l'extérieur. Arrivee de Pola Negri.Le Lichtspieloper. La U.F.A. est constituée. Fin de la guerre : le cinemaallemand se developpe. La vogue des films historiques : Lubitsch,Buchowetzky. L'Amérique s'intéresse à la production berlinoise. Filmsrevanchards.Expressionnisme et néo-romantisme : le Cabinet du docteur Caligari.Les films de Wiene. Fritz Lang et les Trois lumières. Paul Leni etFigures de cire. Films d'épouvante. L'expressionnisme de Jessner : l'Esca-Her de service. Folklore germanique : les Nibelungen. Le réalismela Rue, de Carl Grune; les oeuvres de Lupu Pick; Murnau et le Dernierdes Hommes. Dupont et Varietes. Hennie Porten, la plus grande artiste.Pabst et la Rue sans joie. Films psychologiques (Nju), sociaux (les Tisserands). Adaptations littéraires, films comiques. Documentaires. Metropoliset la Femme sur la Lune. L'avant-garde : Eggeling, Richter, Ruttmann,Dudow, etc. Le cinéma dans le théâtre de Piscator.Les acteurs du cinéma. Le commerce du film. Combinaisons internationales. La crise des U.S.A. et l'intervention de Hugenberg. La « Westi ».Enseignement et propagande. Les Allemands en Amérique. Recherchestechniques. Procédés de films parlants. Création de la Tobis. La Melodiedu Monde et les premiers films synchronisent. Productions franco-allemandes. Sternberg et l'Ange bleu. Thiele et le Chemin du Paradis. Autresfilms. Pabst tourne Quatre de l'Infanterie, l'Opera de Quat'sous. Lesnationalistes et le cinéma. Difficultés de l'industrie. Films de jeunesse.Le cinéma jusqu'a 1933.L’avènement de l'hitlérisme. Le cinéma sous la direction de Goebbels.Les premiers films nazis : Horst Wessel, Hitlerjunge Qum. Le cinémanationalise. Les films de Leni Riefenstahl. Goebbels impresario. L'Academiedu Cinéma. Rétrospective du cinéma autrichien. L'Anschluss. Commentet pourquoi on tournait des films français à Berlin ? Le cinéma jusqu'à 1939.La guerre. Films sur les campagnes de Pologne et de France. Quelquesproductions importantes. L'occupation des écrans. Le cinéma en couleursla Ville dorée. Après la défaite du Reich : occupation et épuration. Filmsd'après-guerre. Renaissance du cinéma autrichien.
- CHAPITRE V. - DERRIÈRE LES ALPES 507
- Débuts du cinéma italien. Les grandes firmes de Rome, de Turin etde Milan. Outrance du geste. Drames sentimentaux et historiques. Premièresvedettes. Films historiques en carton-pâte. La censure. On tourne la DivineComédie. Le «Quo Vadis»?» de Guaroni. Un film sensationnel : Cabiria. L'étatde guerre favorise le cinéma italien. De sombres drames et de curieusesadaptations littéraires. Les idées d'Eleonora Duse. Un manifeste de Marinelli. Après la guerre : crise du cinéma italien. Le témoignage d'EmilioGhione et quelques faits. Jannings dans «Quo Vadis ?», «Les derniers joursde Pompéi».Le fascisme. Fondation de la L.U.C.E. Les Italiens veulent se defendrecontre les films étrangers. Avènement du film parlant. Films fascistesAn VW, Camicia nera, etc. Les productions de Camerini, Gallone, Genina,Blasetti, etc. «L'Escadron blanc» et «Scipion l'Africain». Creation de Cinecitta.Conflit avec les Américains. La production pendant la guerre. Effondrementet reprise rapide.
- CHAPITRE VI. - POÉSIE SCANDINAVE 531
- a) SUÈDE. Premiers films. Débuts de Stiller et de S3ostrom. SelmaLagerlof fournit des scenarios. Les qualités des films suédois. La Charrettefantôme, le Tresor d'Arne, l'Épreuve du feu, la Legende de GostaDebuts de Greta Garbo. Stiller et Sjostrom a Hollywood. Le cinémaparlant. Les films franco-suédois de Molander. Nouveaux artistes. Laproduction nationale reprend de la vigueur. Le Chemin qui conduit audel. La doctrine de Rune Lindstrom.
- b) DANEMARK. Initiatives d'Ole Olsen. Urban Gad et Asia Nielsen.Waldemar Psilander. Un scenario de G. Hauptmann : Atlantis. Combinaisons germano-danoises. A.-W. Sandberg adapte Dickens. Viceuvre deCarl T. Dreyer : de la Quatrieme alliance de Dame Marguerite a Dies Irae.Christiensen et Sorcellerie. Doublepatte et Patachon. Films documentaires.c) NORVÈGE. Les salles communales. Knut Hamsun a Cecran. Quelquesfilms.
- d) FINLANDE Organisation du cinéma finlandais. Films d'amour etfilms antibolchevistes. Films de guerre. Un cinéma de tradition populaire.
- CHAPITRE VII. - FILMS BRITANNIQUES 551
- Le theatrograph et Canimatograph. Robert W. Paul, Cecil Hepworth,G.-A. Smith, Williamson, pionniers du cinéma anglais. La Gaumont British.Innovations techniques. Films a poursuites et films réalistes. Premiersacteurs et premiers auteurs. On adapte Shakespeare et Dickens. Lesgrands films. Les Américains contre le cinéma anglais. Essais de filmsparlants. Création de la censure. La guerre de 1914. Films de circonstances.Le cinéma d'après-guerre. Influences et participations étrangères.Les idées de Gordon Craig. Les films muets qui ont été tournés. Lecontingentement. Nouveaux metteurs en scène : Anthony Asquith, HarryLachmann, Alfred Hitchcock. Polernique internationale autour de Dawn.Apparition des talkies. Atlantic, de Dupont. Les résultats du contingentement. La censure continue. Offensive contre le cinéma du dimanche.Baird et la télévision. La production parlante. L'exemple de Cavalcade.Le Hongrois Korda organise le cinema national: la Vie privee de Henri VIII.Avalanche de films historiques. Clair et Feyder tournent k Londres. Letravail des régisseurs allemands. Les films inspirent de Wells. J. Griersonet le néoréalisme. Le public et la situation du marché. Ententes anglo-americaines. Démonstrations de télécinéma.Pendant la guerre : Le Lion a des ailes. Films sur Cartnee, la marine,l'aviation, sur la vie des civils Desert Victory, Tunisian Victory. Ledébarquement. La fin de la guerre. Lawrence Olivier tourne Henri V.La situation commerciale du cinéma. Nouvelles concentrations. L'actionde M. Rank. Nouvelles difficultés anglo-américaines.
- CHAPITRE VIII. - LE CINÉMA EN RUSSIE 584
- On filme le couronnement de Nicolas II. Mesguich a Nijni-Novgorod.
- La location des films. Les grandes sociétés de production. L'opinion deTolstoï. Les metteurs en scène : Tchardynine, Protozanoff, Bauer. Lesartistes : Pavlova, Lissenko, Mosjoukine, etc. Les films tournés jusqu'a. 1917.La Revolution. L'exode de la troupe Ermolieff. Les Soviets s'intéressentau cinéma. Une déclaration de Lenin. La nationalisation : le Sovkino.Les critiques de Krassine. Films pour les paysans et pour les ouvriers.Trotzky pane de l'influence du cinéma. Des films satiriques. Moskvinedans Polikouchka et le Maître de Poste. La formation des acteurs.Eisenstein (la Greve, le Cuirasse Potemkine, Octobre, la Ligne générale). Poudowkine (la Mere, la Fin de Saint-Pétersbourg, Tempete surl'Asie). Koulechoff, Room, Dovjenko, Preobrajenskaia, etc. Dziga Vertoffet le cinéoeil. L'organisation du cinéma soviétique et ses réalisations. Lesobjections de Panaït Istrati.Le film parlant. Les procédés Chorine et Tager. Le manifesto Eisenstein-Poudowkine-Alexandroff. La Vie est bonne et les premiers filmssonores. Le Chemin de la Vie. Enthousiasme critique par Radek. Morttagnesd'or. Eisenstein au Mexique. Piscator tourne la Revolte des Pecheurs.Opinions de techniciens étrangers. Des films qui comptent : Tchapaieff,les Marins de Cronstadt.Exaltation de l'esprit national : Pierre le Grand, Alexandre Newsky.Films sur Lenine et sur Staline. L'U.R.S.S. en guerre. Films militaireset antihitleriens. Eisenstein et Ivan le Terrible. Couleur et relief. Lenouveau plan quinquennal.
- CHAPITRE IX. - LE CINÉMA EN EXTRÊME-ORIENT 625
- a) JAPON. Débuts en 1896. Premiers films inspires de thèmes scéniques.
- Masques et traditions. Construction de nouveaux studios. Influence américaine. Jujiro, de Kinugasa. Comment on exploite les films : les lecteursde titres. Influence soviétique : velléités de cinéma socialiste. Le cinémadans l'enseignement.
- Les premiers films parlants. Nippon. L'impérialisme et le militarismes'emparent du cinéma. Observations sur les Enfants dans le vent. La Symphonie pastorale. La guerre sino-japonaise : la Bataille de Hang-Keou.
- La guerre mondiale : les Volontaires de la mort.
- b) CHINE. À l'origine, préférence pour les scènes réalistes. Essai dethéâtre filmé en 1913. Nouvelles entreprises : films sur les « nuits deShanghai ». Ce que les Chinois pensent de l'influence morale des filmsoccidentaux. Le Kouomintang et le cinéma éducateur. Theatre et cinema.Un singulier « cinéma national ». La guerre : Joris Ivens en Chine.Films antijaponais.
- AILLEURS... (Siam, Indochine, Philippines, Îles de la Sonde, Oceanic).
- CHAPITRE X. - EN EUROPE CENTRALE ET DANS LES BALKANS 644
- a) TCHÉCOSLOVAQUIE. Premiers films en 1898. Le cinéma national estcrée en 1918. Karel Anton et Lama. Les idées de Zet Molas. Des films Erotikon, Telle est la vie, Saint-Venceslas, Tanischka. Le cinéma parlant: méfiance à l’égard des productions allemandes. Quelques réalisationstchèques. Mort et résurrection.
- b) POLOGNE. L'importance de la production muette. Les films parlants.Un effort intéressant.
- c) HONGRIE. Comment on encourageait les films nationaux. Paul Fejos et son oeuvre. Des Allemands émigrent en Hongrie. Les événements internationaux les en chassent Collaboration avec le Troisieme Reich. Reprise,après la guerre, de la production nationale.
- d) BOUMANIE. L'indépendance de la Roumanie (1912). Quelques autresfilms. Un appel d'Helene Vacaresco. Films tournés pendant la guerreet depuis.
- e) YOUGOSLAVIE. Petite production. Des studios récents & Influencessoviétiques.
- f) BULGARIE. Quelques films nationaux. Domination allemande, puisdomination russe.GRÈCE. Production insignifiante et défavorisée par les événements.
- CHAPITRE XI. - LE CINÉMA IBÉRIQUE ET HISPANO-AMÉRICAIN 664
- a) ESPAGNE. Les premiers films en 1896. Deux centres : Madrid et Barcelone. La Hispana Film. Débuts de Raquel Meller. Des Françaistournent en Espagne. Le cinéma devient parlant. Benito Perojo et Adelqui Millar. Un grand metteur en scène : Florian Rey. Pour un cinéma hispanique : le congre de Madrid. Terre sans pain, de Bunuel. La guerrecivile : films républicains et films franquistes. Terre d'Espagne, d'Ivens.
- L'Espoir, de Malraux. L'accord culturel germano-espagnol. Films divers.
- b) PORTUGAL. Le cinéma muet : Albuquerque, Duarte, etc. Le cinemaparlant : nouveaux metteurs en scène. Leitao de Barros, etc. Le cinemaofficiel : Reibeiro et sa Revolution de Mai. Salazar et le cinéma.
- c) AMÉRIQUE LATiNE. Le cinéma mexicain : Sonadores de Gloria, lesRevoltes d'Alvarado. L'opposition aux films fascistes. Pendant la guerre,la production se développe. Steinbeck tourne le Village oublie. De nombreux films en tons genres. Nouveaux succès de Dolores del Rio. Le travailclans les studios argentins & la situation au Brésil, au Pérou, au Chiliet dans les autres Républiques sud-américaines.
- CHAPITRE XII. - ET CETERA 681
- a) BELGIQUE. Le cinéma avant 1914. La période do guerre. Les films patriotiques qui l'ont suivie. Coopération franco-belge. Metteurs en scene Paul Flon, Wicheler, Dekeukelaire, Henry Storck, Rene Leclere, GastonSchoukens. Quelques initiatives plus ou moins heureuses. Les filmsparlants. Le style Beulemans. L'invasion de 1940. Sous l'occupation, laproduction des documentaires se maintient. Après la Libération, renouveaudes films patriotiques.
- b) HOLLANDE. Production importante avant 1914. Le tragedien Bouw-meester. Après la guerre, naissance de l'avant-garde. La Filmliga. JorisIvens, Franken, etc. Les productions parlantes.
- c) SUISSE. Ce sont les étrangers qui tournent en Suisse. Quelquesessais nationaux. Jean Choux et Michel Simon. Susceptibilités helvétiques.
- Des documentaires. C.-F. Ramuz a l'écran : Separation des races, Farinet.Le Michel Ange de Curt Oertel. Recherches scientifiques. On construit desstudios. La Derniere Chance, de Lintberg.
- d) PAYS BALTES. Lithuanie, Estonie, Lettonie.
- e) TURQUIE. Difficultes avec les livres sacre. Un metteur en scènenationale : Ertogroul Moushin Bey.
- f) ÉGYPTE. Du soleil, des acteurs de théâtre, des metteurs en scène.
- L'Enfant de la vallée du Nil, Zeinab, la Rose blanche, Monsieur Arnaud,Donia, etc.
- g) AFRIQUE DU NORD ET ETATS DU LEVANT. Le cinéma en Algérie. Laproduction au Maroc et en Tunisie. L'exploitation en Irak, en Iran, en Sync et au Limn. Possibilité d'un cinéma islamique.
- h) PALESTINE ET FILMS Kin. Quelques productions palestiniennes. Lesfilms juifs tournés en Allemagne, en Pologne, aux États-Unis. Les Israelitesdans le monde du cinéma.
- CHANTRE XIII. — CONCLUSIONS 698
- Les perfectionnements attendus. Ce que cela suppose de retours enarrière et de mises au point. La question de la couleur et celle du relief.
- Le télécinéma et les problèmes qu'il posera. Les questions économiquescommandent les questions techniques.
- La production européenne devant le commerce américain. Le vieux continent sera-t-il colonisé? Que sera le cinéma de demain?
ISBN : 2911468198
Inauguré en 1836, l'Opéra fut construit par Charles Millardet
Après l'incendie de 1856, la reconstruction fut confiée à Charles Claudel
Dirigé par Pierre Nougaro (1960-1971), il prend le nom de Théâtre de la ville sous Cherif Khaznadar (1980-1983) et Jean Garrec (1983-1992) et devient l'Opéra de Rennes en 1993 avec Daniel Bizeray
- Taille : 25.7cm x 24cm
- Introduction : L'OPERA AU COEUR DE LA VILLE
- Marie-Claire Mussat, professeur d'histoire de la musique à l'Université de Rennes 2
- I - LES SALLES DE SPECTACLE A RENNES AVANT 1836
- Marie-Claire Mussat
- II - LE THEATRE DE CHARLES MILLARDET (1831-1836) :
- Du PROJET AU PROCES, LA GENESE D'UN MODELE pg22
- Jean-Yves Andrieux, professeur d'histoire de l'architecture à l'Université de Rennes 2
- III - LA RECONSTRUCTION DE LA SALLE (1856-1858) pg48
- Marie-Claire MussatI
- IV - LOPERA ET LA PRATIQUE THEATRALE AU XIXe SIECLE pg62
- Marie-Claire Mussat
- V - LA MACHINERIE pg94
- Jean-Yves Andrieux
- VI - DES MUSES GRECO-ROMAINES A L'APOTHEOSE BRETONNE :
- LE DECOR DU THEATRE DE RENNES pg102
- Denise Delouche, professeur émérite d'histoire de l'art à l'Université de Rennes 2
- VII - L'ENTRE-DEUX-GUERRES pg128
- Sylvie Clair-Pondard, professeur certiflée d'éducation musicale, docteur en musicologie
- VIII - PIERRE NOUGARO : PORTRAIT DE L'ARTISTE EN DIRECTEUR pg144
- Catherine Laurent, Conservateur des Archives municipales de Rennes
- IX - MON PERE AVAIT DES TREPAS SOMPTUEUX pg156
- Claude Nougaro
- X - NOTRE BEAU PETIT THEATRE pg158
- Henri Terrière, critique artistique à Ouest-France
- XI - LES REPRESENTATIONS pg164
- Marie-Claire Mussat
- XII - LA RENOVATION pg180
- Daniel Bizeray, directeur de l'Opéra de Rennes
- Conclusion : L'OPERA, UN NOUVEAU RENDEZ-VOUS pg188
- Marie-Claire Mussat
- BIBLIOGRAPHIE
ISBN : 2742744932
Concepteur et constructeur de décors et machineries, François Delarozière explore depuis une vingtaine d’années l’art du mouvement. Spécialisé dans le théâtre de rue et intimement associé, dès 1983, à l’aventure de la compagnie Royal de Luxe, il est aujourd’hui un créateur accompli et une référence pour ses pairs.L’exposition et le livre Le Grand Répertoire dont il est l’instigateur posent un regard renouvelé sur quatre-vingts machines de théâtre. Un concentré d’âme et de mécanique, d’aventure collective et de recherche personnelle, de matière et de poésie. Car la structure d’une machine n’est jamais anodine. Les matières parlent entre elles, et confèrent à l’objet sa justesse, sa profondeur, son réalisme. Dans le choix des matériaux et de la forme, il est question d’éthique et de plaisir. C’est en grande partie ce choix qui donne du sens à son travail. Et bien sûr, au coeur de la démarche de François Delarozière, le mouvement s’avère fondateur. C’est par lui que s’insère la vie, offrant une dimension nouvelle à l’objet. Sans mouvement, le temps et les cycles ne s’incarnent pas. Il n’y a ni vitesse ni lenteur. Et donc pas d’histoire. Chef de bande, François Delarozière adore les histoires…surtout communes. Il possède le sens du partage. Mieux que ça, il en a l’impératif besoin. Ça tombe bien, l’art n’est que nécessité.
Christine Amara
- Taille : 28cm x 22.3cm
- Preface de Jean-Luc Courcoult
- Histoires de machines de Francois Delaroziere
- Le Grand Repertoire Machine et théâtre, de Marcel Freydefont
- Machine et art Histoires de concepteurs, histoires de compagnies Le Grand Repertoire Inventaire des machines
- Machine par machine 34
- Le laboratoire des grands voyages Le laboratoire des machines musicales Photographies, dessins Equipe de l'exposition Histoires de villes
- Annexe : index, crédits iconographiques
ISBN : 2742734295
Photos, dessins, collages et entretiens retracent près de dix ans d'aventures théâtrales d'une troupe tout à fait hors normes.
- Taille : 28.7cm x 22.7cm
- Sommaire.
- Préface : les Bricoleurs de poésie, Odile Quinot. pg11
- Chronologie. pg20
- Royal de Luxe et Jean-Luc Courcoult. pg23
- Le Géant tombé du ciel. pg26
- Dernier voyage. pg46
- Projets perdus : le Chapiteau sur la façade, le 737 de Johannesbourg, Opéra dans la terre. pg64
- Voyages en Afrique. pg70
- Contes : la Boîte à sardines, le Fou furieux, le Concert des impressionnistes, l’Architecte. pg98
- Retour d’Afrique. pg104
- Projets perdus : New York : Festival d’art lyrique (Pepsicosummerfire). pg128
- Petits contes nègres. pg130
- Projet perdu : l’Horloge de l’an 2000, le Troupeau d’éléphants pour l’an 2000, la Poupée géante, le Vélo volatil de Phéraille, le Chauffeur d’avenue, les Chaussures tango, la Musique mécanique. pg158
- Les Chasseurs de girafe. pg166
- De l’Afrique à la Chine. pg208
ISBN : 2869433573
Préface.
On peut « faire du théâtre » partout : dans un espace vide, dans un jardin, sur une place publique, dans un hangar, etc., il suffit de deux acteurs et d’un texte qui leur permet de s’opposer ou de s’aimer ,et d’un public. partir du moment où, dans notre civilisation, on s’est mis à organiser les choses, on a construit des lieux spécifiques, des théâtres. L’architecture des théâtres à bien sr évoluait suivant les pays et les époques, selon des objectifs sociaux et artistiques précis. Si, après des structures grecques antiques, romaines, médiévales et celles de la Renaissance élisabéthaine ou espagnole, le fameux théâtre à l’italienne a été adopté dans tout l’Occident puis sur toute la planète, c’est qu’il a atteint 1° exceptionnel dans la capacité d’ordonnancer un spectacle, presque à volonté. C’est bien, comme on dit en histoire, le théâtre des temps modernes.
Tout se tient dans le théâtre à l’italienne : machinerie, scénographie, salle, édifices et répertoire. C’est un tout compact et homogène, engendré par une philosophie globale qui tente de représenter le monde à une société structurée qui a des doutes sur ses certitudes, et qui vient déraisonner au théâtre dans les joies de l’illusion et du merveilleux.
Il ne s’agit pas ici de refaire le célèbre traité pratique de Sabbatini, instruisant les élèves machinistes des différentes techniques à mettre en ouvre pour produire tel ou tel effet scénique. Il s’agit de constater que le thétre à son vocabulaire, comme toute activité spécifique (la marine à voile, par exemple), que ce vocabulaire peut paraître obscur au profane au nouveau venu dans le métier ; il mérite donc d’être explicité.
Si c’est bien le théâtre à l’italienne qui a mis au point ce vocabulaire, en continuant d’utiliser dans les thétres plus récents, qui se veulent différents dans leur structure architecturale et scénographique. On ne se détache pas du théâtre à l’italienne, et surtout de sa scène, même si l’architecture évolue. Autrement dit, au fil des siècles, le théâtre, dans son ensemble, s’est identifié, en les affirmant, aux techniques créées par les Italiens à partir du XVIe siècle, au moment où, entre autres, on invente et met au point les lois de la perspective.
Et pourtant, au XXe siècle, on a abandonné une partie du théâtre à l’italienne dans sa forme devenue classique : la salle. En effet, la sala italienne est le reflet d’une société pour qui allez au thétre était d’abord un acte social ; cette salle était conçue pour que les spectateurs puissent voir entre : ce fameux ovale de la salle permettait à chacun d’observer les autres puisque l’éloge des différentes étages se trouvait face à face, à part celle du fonds qui était les moins nombreuses. Cela n’empêchait pas de regarder le spectacle bien sr mais créé pour toutes les loges de côté - les plus nombreuses - un angle de vision de plus en plus faible à mesure que l’on s’approchait du cadre de scène. Bonne pour l’oreille, ce qui importe à l’opéra, ces loges était mauvaises pour l’oeil. On a donc imaginé des salles où toutes les places soient bonnes pour l’oil aussi, en allant progressivement vers un trapèze, en supprimant l’éloge - et même les balcons - pour arriver à une volée de gradins s’évasant vers le fond. Cela faisait moins de place, à moins de monter les gradins très hauts, ce qui revenait à faire de nouveau d’équivalent des balcons ; mais l’effet psychologique était différent : les classes sociales n’étaient plus séparées par des étages distincts, et tout le monde était logé apparemment à la même enseigne ; on était en démocratie.
Mais quelle que soit la structure de la salle, la scène est restée fondamentalement à l’italienne, dans son principe comme dans sa machinerie, c’est-à-dire que les outils de fabrication du spectacle n’ont pas vraiment changé même si les matériaux ont, bien sr, évolué.
Paradoxalement, la salle à l’italienne était plus conviviale et plus chaleureuse, car il n’y avait pas de grands murs visibles, mais une succession de loges habitées comme une série d’alvéoles bien vivantes. Dans une architecture contemporaine, le spectateur ne voit que la nuque de ceux qui sont devant lui et il doit se retourner tôt à la scène pour voir les visages de ceux qui sont venus ce soir-là assisté au même spectacle. Il est certain que l’émotion et la conscience collective se propageaient et s’amplifiaient plus facilement dans une salle à l’italienne. Mais le spectateur du XXe siècle peut se concentrer sur le spectacle, sans être distrait par l’épaule nue ou le fin profil de la dame qui est dans une loge en face, ou par la gueule rigolote du Dieu qui est dans la loge à côté ! On n’en finirait pas d’évoquer les mérites et défauts comparés des salles italiennes et des salles contemporaines ; mais quand le rideau se lève, c’est le spectacle de la scène qui doit normalement l’emporter sur le spectacle de la salle …
…
- Taille : 28cm x 21.5cm
- Le théâtre à l’italienne est une réalité bien vivante qui, comme tout grand outil élaboré, englobe son passé dans son présent et développe une technique évolutive qui contient autant de pratiques que de significations. En partant des termes de son vocabulaire, Alain Roy, scénographe en exercice, non seulement explique mais aussi analyse et commente ce qui, au-delà d’une machine à faire du spectacle, exprime une vision du monde, de l’art, du théâtre, propre à éclairer les amateurs et les professionnels autant qu’à faire rêver les poètes.Et l’on commence à entrevoir pourquoi et comment l’homme a déployé tant d’ingéniosité pour fabriquer de l’illusion et de l’éphémère, illustrations à l’appui…JEAN-PIERRE MIQUEL
ISBN : 2358770000
Il s'accompagne de contenus supplémentaires tels que des vidéos, images en 3D et commentaires audio disponibles par une application téléchargeable gratuitement sur téléphone mobile ou ordinateur.
- Taille : 33cm x 24.5cm
- Imprimé en 1782, ce texte fait la synthèse de sept années de travaux qui ont permis l'édification du Grand-Théâtre de Bordeaux inauguré par l'architecte V. Louis en 1780.
Préface.
Il est monstrueux que l’on puisse croire que le rythme du jazz, que le Foxtrot expriment l’Amérique, s’écriait Isadora Duncam, indigné et révolté.
En vérité, que c’est l’homme « quelconque » sur la Danse aux tats-Unis ? Il nommera sans hésiter quelques danses de salon en vogue : les Swings, les Jitterburgs, les Snakes ; il parlera du jazz. D’autres, un peu mieux informé, conna issent l’existence d’IsadoraDuncan et, vaguement, celle de Loïc Fuller. Je doute que les faits reprendre la danse eux-mêmes puissent citer plus de deux grandes danseuses américaines actuelles.
Nous sommes très mal informés sur la danse artistique aux tats-Unis. C’est le mérite deB. de Rothschild de nous renseigner sur les tendances esthétiques dans le domaine de la Danse artistique aux USA et cela avec clarté, précision et sans parti pris. ma connaissance c’est la première monographie qui traite, avec toute l’ampleur et la compétence voulue, les problèmes chorégraphiques et salltatoires posés par l’évolution prodigieuse de la danse en Amérique.
Puisque depuis 16 ans mes fonctions mobilisent de suivre attentivement la presse chorégraphique américaine, de dire ou de parcourir les livres paraissant sur la danse en USA, je me crois autorisé à consigner ici, en toute modestie, quelques remarques marginales suggérées par une lecture B réitérée du manuscrit de de Rothschild.
Avant tout, je voudrais rendre hommage évoqué quelque figure d’artistes innovateurs et rappeler que précisément la réforme de la Danse et du à des conceptions réformatrices des danseuses anglo-saxonnes.
On devrait inscrire tout angle de la page le nom de Emma Harte, femme de Lord Hamilton, dont Goethe parle avec émerveillement. Mais, pour notre malheur, nous ne possédons pas encore une monographie sur la « danseuse » qui a dû avoir une très forte personnalité artistique pour captiver les beaux esprits de son époque. Nous savons cependant que, par ses idées révolutionnaires, elle est, peut-être, le précurseur de la Pléiade des danseuses américaines qui vont apparaître au début du XXe siècle.
…
- Taille : 27.7cm x 21cm
- PREFACE
- NTRODUCTION
- REMERCIEMENTS
- Chapitre I.
- LES ORIGINES ET LA NATURE DE LA DANSE MODERNE
- Historique du ballet — Isadora Duncan et les precurseurs de la dansemoderne — Histoire de la danse aux Etats-Unis — Caractere de ladanse moderne.
- Chapitre 2.
- MUSIQUE ET DANSE : Les rythmes — L'accompagnementLes instruments — Conditions pour une danse autonome.
- Chapitre 3.
- LES TRADITIONS Les pionniers — L'esprit américain.
- Chapitre 4.
- MARTHA GRAHAM, SA VIE ET SON OEUVRE : Biographie
- Portrait et caractère — La danseuse Les oeuvres — Son théâtre caractères – Sa technique Critiques.
- Chapitre 5.
- MARTHA GRAHAM, ANALYSE DES OEUVRES ET DISCUSSIONTrois solos; a Lamentation ”, Deep Song a Frontier — Prim-live Mysteries , — Deux satires : Punch and the Judy Every Soul is a Circus — El Penitente — Salem Shore — American Document —a Letter to the World Deaths and Entrances ,Appalachian Spring Herodiade — a Dark MeadowSerpent Heart — oeuvres recentes — Discussion.
- Chapitre 6.
- DORIS HUMPHREY ET CHARLES WEIDMAN : Doris Humphrey :Biographic — Portrait et caractere La danseuse — Sa chorégraphieSa technique et sa conception esthétique — Les oeuvres — a Canonade — The Shakers —a Inquest — Son theatre — Charles Weidman : Biographic et ceuvre —a On my Mother's Side a AHouse Divided auvres recentes de Humphrey et de Weidman.
- Chapitre 7.
- AUTRES ARTISTES : Helen Tamiris — Hanya Holm — Lesartistes de ballet — oeuvre des jeunes danseurs modernes; caractèreet forme chorégraphique — Artistes de couleur — CommentairesAutres genres de danseurs.
- Chapitre 8.
- L'ESPRIT DES DANSEURS MODERNES : Aspects de la dansecontemporaine -- Influence du pays -- Influence de l'epoqueConclusion.
- Chapitre 9.
- DANSE MODERNE AMERICAINEDANSE ALLEMANDE BALLET : Comparaison avec Mary Wigman et Kurt jooss — Le ballet; technique et expression caractéristique — Le ballet théâtral — La dansemoderne; technique et expression caractéristique — La danse modernethéâtrale — Comparaisons esthétiques — Relations historiques.
- Chapitre 10.
- L'ENSEIGNEMENT DE LA DANSE MODERNE : Les institutionsLes écoles techniques; Graham, Holm, Humphrey-Weidman — Enseignement de la chorégraphie; Louis Horst — Enseignement dans lescollèges — Littérature sur la danse — Conclusion.
- Chapitre 11.
- LA RENOMMEE DE LA DANSE MODERNE : Centres de dansemoderne Problèmes economiques — Le Théâtre Fédéral
- Conclusions.
- PLANCHES REFIRENCES ANGLAISES
- BIBLIOGRAPHIE
- INDEX ALPHABATIQUE
Présentation.
Ce recueil, et ce qui lui succéderont sous ce titre, un sembleront les résultats d’une recherche collective de longue haleine, commencée en 1966, et qui se poursuit alors où paraissent ces pages. Nous proposons d’étudier les rapports de l’écriture dramatique et de la mise en scène, nous avions posé en principe que « la composition du texte, et la mise en oeuvre, en vue de la représentation, des moyens d’expression scénique, serait considérés comme des aspects complémentaires de la création, des éléments interdépendants du langage théâtral ». Nous refusions donc de dissocier ces deux éléments constitutifs du spectacle, de privilégier le texte par rapport à la mise en scène, à plus forte raison de ramener l’étude du théâtre à celle d’un genre littéraire. Cependant les habitudes de la langue confirment l’évidence : on « met en scène » que ce qui existe préalablement comme texte, ou du moins comme canevas. Et notre analyse du distingué, elle aussi, ces deux étapes.
Mais cette distinction n’est vraiment rigoureuse que dans le cas où celui qui monte la pièce se respecte scrupuleusement le texte, et où l’auteur s’abstient d’intervenir. Or on sait qu’une collaboration s’établit souvent entre l’auteur et son metteur en scène, et qu’une pièce peut se modifier considérablement au cours des répétitions, ou après avoir subi l’épreuve du public. Il se peut même qu’un metteur en scène devienne son propre auteur, c’est le cas de Planchon, aucun auteur comme Gatti devienne son propre metteur en scène. Le texte est alors mis au point au cours d’un travail avec une équipe théâtrale. Mais dans tous ces cas, qui seront examinées dans les volumes suivants, l’initiative appartient d’abord à l’écrivain. Par contre, dans les modes de création qui nous intéresse ici, l’initiative passe au metteur en scène et à ses comédiens, non plus seulement au stade de la réalisation du spectacle, mais dès le début, lors de l’élaboration de la forme.
Entre les démarches créatrices du Théâtre-Laboratoire de Wroclaw ,de l’Odin Teatret, du Living Theatre, qui sont examinés dans ce livre, il existe des différences profondes. Cependant toutes ont en commun l’importetance attachée à l’expression corporelle, à l’émission vocale, à l’improvisation comme moyen de mettre au jour des matériaux qui seront ensuite incorporés au spectacle. Ni le travail sur le corps et la voix, ni le recours à l’improvisation, ni l’appel aux ressources psychiques profondes du comédien, ne sont d’ailleurs des pratiques absolument nouvelle. Mais trop en question ont recours à des techniques qui ne sont pas sans rapport avec celle de Stanislavski (pour ne citer que lui). Mais la conception de la dramaturgie et, partant, du personnage, s’est transformée. Il ne s’agit plus de la motivation psychologique d’un caractère, dans une action qui se réfère à des situations concrètes de la vie réelle, mais du recours à un fonds mythique, archétypale. Dans la mesure où une philosophie, une discipline morale sous-tende l’activité de ces groupes, elle visent à remettre en question l’« ego », tel qu’il résulte d’une adaptation de l’individu au milieu, à détruire le masque façonné par le comportement en société. Si on cherchait un dénominateur commun alors démarche, on le trouverait peut-être dans le souci de rendre sensible, voire insupportable, la contradiction entre les comportements du « moi » social et des aspirations profondes. Ce thétre vise à libérer des forces captives. Le but n’est pas pas cependant le déchaînement incontrôlé de la libido (bien que certaines expériences de « thétâre libre » du Living aient pu avoir cet effet). Il s’agit de remédier à une rupture, où un conflit, entre le « moi » adapté et l’être profond il s’agit de récupérer des énergies d’autant plus dangereuses qu’elle reste aux étrangères à la conscience, d’opérer une intégration. Mais leur manipulation ne va pas elle-même sans danger : elle relève de la thérapeutique du rituel. Au cours de la création le directeur-metteur en scène est appelé à jouer (d’une manière plus ou moins marquée) le rôle de guide spirituel. Lors de la représentation, le spectateur est soumis à une action qui tend à le transformer, soit en provoquant chez lui un choc, un malaise susceptible d’avoir un effet salutaire, soit en lui proposant l’exemple de l’accomplissement dans un acteur d’une personnalité, soit en le faisant participer à une sorte de célébration.
Mais si l’on discerne des points communs, il faut aussitôt introduire des distinctions, quant au buts et aux moyens mis en oeuvre. La ressemblance et les différences apparaîtront mieux si l’on examine tour à tour le travail de l’acteur et la rapport qui s’établit avec le spectateur, l’utilisation du texte et le rapport avec l’auteur, les thèmes choisis et leur rapport avec notre héritage culturel et le fonds mythique de notre civilisation.
…
- Taille : 27.3cm x 21.5cm
- Presentation
- THEATRE LABORATOIRE DE WROCLAW :
- Le Prince Constant, scénario et mise en scène de Jerzy GROTOWSKY.
- Introduction, par Jean JACQUOT
- Etude et reconstitution du déroulement du spectacle, par Serge OUAKNINE
- L'entraînement par les exercices méthodiques
- Processus de Création
- Structure de la partition Reconstitution et description
- Aspects de l'Oeuvre
- ODIN TEATRET - HOLSTEBRO :
- Kaspariana, adaptation scénique et mise en scène parEugenio BARBA.
- Etude de Christiane AUBERT et Jean-Luc BOURBONNAUD
- THE LIVING THEATRE.
- Etude de Jean JACQUOT
- Le Living Theatre a New York et la decouverte d'Artaud
- The Brig Frankenstein Antigone
- Paradise Now THE OPEN THEATRE :
- The Serpent, création par l'Open Theatre Ensemble en collabo-ration avec Jean-Claude van ITALLIE, sous la direction de Joseph CHAIKIN.
- Etude de Jean JACQUOT
- Le Cimetière des Vultures, un spectacle de Victor GARCIA, a partir de quatre pièces d'ARRABAL.
- Etude de Odette ASLANIndex
"Avec les habillements de tous leurs personnages tant sérieux, que comiques dont les plus considérables étaient le Seigneur Léandre, la Dona Cornelia, Francisquine Harlequin, le Seigneur Dottor, Pantalon, & Zani qui ont été les Originaux, & les modèles des autres Comédiens qui ont paru ensuitte sous les règnes de Henry 4ème et Louis 13ème et Louis Le Grand".
- Taille : 29.5cm x 21cm
- Vivre et revivre la Comedia Dell’Arte, par Pierre-Louis Duchartre. pg2
- Recueil de plusieurs fragments des premières Comédies Italiennes qui ont été représentées en France sous le règne de Henry III.
- Recueil dit Fossard conservé au Musée National de Stickholm, présenté par Agne Beijer, Conservateur du Musée Théâtral de Drottningholm. pg11
- Compositions de rhétorique de M. Don Arlequin présentées par Pierre-Louis Duchartre. pg35
- Recuueil de plusieurs fragments des premières comédies italiennes qui ont été représentées en France sous le règne de Henry III.
- Où l’on voit les différents Caractères qu’ils donnoient à leurs acteur, et les intrigues de leurs pièces mêlées de bouffonneries, et de beaucoup de licences.
- Avec les habillements de tous leurs personnages tant sérieux, que comiques dont les plus considérables étaient le seigneur Léandre, la Dona Cornelia Fracisquine, Harlequin, le seigneur Doctor, pantalon, et les amis qui ont été les originaux, et des modèles des autres comédiens qui ont paru ensuite sous les règnes de Henry IV et Louis XV et Louis le Grand.
- Le tout gravé en plusieurs estampes dont il y a quelques-unes d’enluminées
- Et mise en ordre par le sieur Frossard, ordinaire de la musique dur Roy. pg45
( Chapître sur l'éclairage pg 141 )
Introduction. (extrait)
Sous le titre général : matériel de l’art théâtral, la Classe 18, à l’Exposition universelle de 1900, comprenez, pour ne citer que les principales branches qui la constituèrent : le décors, costumes et les accessoires.
Avant d’examiner séparément chacune de ces grandes divisions de la mise ancienne matérielle du théâtre dans l’exposition rétrospective de cette Classe, il nous a semblé utile de suivre l’ordre des époques et de présenter, pour chacune d’elles, une vue d’ensemble, afin d’obtenir une idée plus nette de ce qu’était le théâtre à son origine, et des transformations successives qu’il a subies avant d’être ce qu’il est aujourd’hui.
En effet, que nous remontions à la naissance du théâtre antique, que nous considérions notre théâtre moderne, ou que nous parcourions l’histoire du théâtre pendant les vingt-cinq siècles qui séparent ces deux points extrêmes, qu’il s’agisse d’une tragédie de Sophocle, d’une comédie de Plaute, d’une farce de basochien ou d’une parade de Tabarin, sur toute scène, qu’elle s’élève en face des gradins de pierre du théâtre de Dionisius, à Athènes, où des loges tendues de soi de notre Opéra, qu’elle était et battit pour des siècles par Pompée ou Scorus, ou, à la hâte et pour un jour, sous le porche d’une de nos églises, sur la place d’un marché, sur la table de marbre du Palais de justice, où les tréteaux des halles de Paris et de la place Dauphine, nous trouvons, aussi un Blue magnifique que soit cette scène, un décor, des acteurs portant des costumes et des accessoires, ici, attributs d’un rôle, et la, caractère d’une époque ou d’un milieu.
Le décor peut même faire complètement défaut, mais il est tellement nécessaire que le metteur en scène y substituera quoi que ce soit pour le remplacer, comme à ce thétre du Globe que Taine nous décrit en quelques lignes : « sur un terrain à fangeux, au bord de la Tamise, s’élève le principal dès cet thétre de Londres au temps de Shakespeare. Le Globe, sorte de grosse tour à six pans, entouré d’un fossé boueux, surmonté d’un drapeau rouge ; d’apprêts, de perspectives, peu ou point de décors mobiles. Un écriteau en grosses lettres indique au public qu’on est à Londres ou à Constantinople. » Et Taine, citant Philip Sidney, ajoute : « vous avez l’Afrique d’un côté et l’Asie de l’autre, avec une si grande quantité d’Etats secondaires que l’acteur, quand il entre, est toujours obligé de vous dire où il est, autrement on entendrait rien à son histoire. Puis voici trois dames qui se promènent pour cueillir des fleurs et, là-dessus, nous devons croire que la scène est un jardin. Un peu après, nous entendons parler, au même endroit, d’un naufrage, et notre devoir est d’accepter que ce même endroit pour un rocher. Arrive deux armées, représentée par quatre épées et un bouclier, et quel est le coeur si dur qui refuserait de prendre cela pour une bataille rangée ? Quand autant, ils sont encore plus libéraux. D’ordinaire, un jeune prince et une jeune princesse tombe amoureux l’un de l’autre ; après beaucoup de traverses, la princesse devient grosse, accouche d’ un beau garçon ; le versant éperdu, devient homme est prêt à engendrer un autre garçon… tout cela en deux heures ! »
Eh bien ! Là, sur la scène du Globe, cet écriteau, cette déclaration verbale de l’acteur vous disant où il est, comme un chef de train vous crie la station où vous arrêtez ; cette mimique de dames cueillant des fleurs, ce rocher dénoncé par le récit d’un naufrage, ces épées et ce bouclier, épaves de la bataille dont on va vous parler, sont des décors ; seulement ils appartiennent à l’école symbolique au lieu de relever de l’école réaliste.
Ce qui aboutit à ce paradoxe, qu’une scène sans décor en a plus que celle où se développe l’acte d’opéra le plus mouvementé, puisque, sur l’invitation de l’acteur, les spectateurs, procédant eux-mêmes au changement à vue n’est plus foudroyant, se figurent tous ce qu’on leur dit imaginer. Et vous avez ainsi tout juste autant de décors de spectateurs !
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- Taille : 29cm x 20cm
- INTRODUCTION
- Antiquite — Chez les Grecs. — Origine. — Le premier dialogue dramatique. — Tragédie — Comédie— Unité de décor. — Masques. — Costumes traditionnels. — Chez les Latins. — Ludi scenici— Fêtes des moissons. — Satyre — Livius Andronicus. — Theatres latins• — L'Atellane— Mimes et pantomimes.
- Moyen Age— Le drame liturgique. — Les jeux et miracles. — Les Mystères. — Les Confrères de la Passion. — Théâtre comique• — Moralités• — Farces et sotties.Theatre de la Renaissance— Ronsard. — Jodelle. — Alexandre Hardy. — Théâtre de l'Hôtel de Bourgogne.
- THEATRE MODERNE ET CONTEMPORAIN
- Les premiers théâtres permanents de Paris— La premiere salle de spectacles.— Théâtre du Marais. — Théâtre de Molière. — Théâtre de l'Opera.
- Naissance du théâtre lyrique en France
- Les ballets. — Le merveilleux an theatre.La mise en scène — Le metteur en scène. — Le décorateur. — Le machiniste. — Le costumier. — Accessoires et réglage des decors.
- Du décor— Décorations en plein air. — De la plantation et de la peinture du décor aux dix-septieme et dix-huitieme jusqu'à Servandoni. — Réforme de Servandoni. — La scène et les décors depuis Servandoni jusqu'à nos jours.
- Eclairage scénique— Premières représentations de nuit• — Chandelles. Bougies et Lampions. — Quinquets.— Gaz. — Electricité. — Influence de la lumière sur les décors. — Lumières vivantes et électricité. — Degrés d'intensité de la lumière.
- Du costume— Les Mystères. — La Renaissance et l'époque classique. — Costumes des ballets et leur réforme. — Réforme du costume des théâtres lyriques. — Réforme du costume des théâtres dramatiques. — Talma. — Les costumes de 1792 à 1830.— Romantisme et réalisme.
- Accessoires.
- Bijoux.
- Armes et armures
- CONCLUSION
- Liste des exposants
- Table des gravures
Comptes de la ville de Paris (détail des dépenses occasionnées par les entrées et réceptions de souverains. Entrée de Louis XII à Paris en 1498; entrée d'Eléonore d'Autriche en 1530).
Bibliographie des ballets du XVI au XVIIe siècle.
Bibliographie des peintres décorateurs du XVIIIe siècle.
Bibliographie des peintres décorateurs du XVe et du XVIe siècle.
- Taille : 30cm x 21.5cm
- PREMIERE PARTIE
- LE MOYEN-AGE
- LIVRE PREMIER
- LES MYSTERES
- DIALOGUES
- CHAPITRE 1er. — Les origines des Mystères— Les Mystères à leur apogée— Les Mystères patriotiques — La disposition du théâtre — La scène — La plantation du décor et la machinerie— Costumes, diables, sots, fous, jeux de mise en scène — Les femmes sur le théâtre — La peinture décorative, les peintres décorateurs — Les pièces profanes et les confrèries — Fin des Mystères
- LIVRE DEUXIEMELES
- MYSTERES MIMES
- CHAPITRE 1er— Les Mystères mimés au Moyen Age— Les Mystères mimés à l'époque de la Renaissance
- PIECE JUSTIFICATIVE
- Comptes de la yille de Paris
- DEUXIEME PARTIE
- LA RENAISSANCE
- LIVRE PREMIER
- LE THEATRE ET SES CONDITIONS MATERIELLES D'EXISTENCEAU XVIe SIECLE
- CHAPITRE Ier.
- - Le théâtre et bopinion publique au XVIe siècle— La scène et le décor au XVIe siecle— Les salles de spectacle a la fin du XVIe siècle— L'influence de la Ligue sur le théâtre— Les premiers théâtres parisiens— Le costume et les acteurs— Mirame et la premiere salle de spectacle en France
- LIVRE DEUXIEMELE THEATRE LYRIQUE
- CHAPITRE 1er- La mise en scène à l'Opéra depuis ses origines jusqu'au règne de Henri IV— Les ballets en France de Henri IV à Louis XIV
- PIECE JUSTIFICATIVE
- Bibliographic des ballets. Etat général du magasin de la Comédie-Francaise en 1782. Décors du théâtre de la cour de Versailles en 1770. Etat des décors existant dans les magasins au moment de 'Installation del'Opéra au boulevard Saint-Martin en 178o. Extrait des comptes des Menus Plaisirs relalifs a la fourniture ou a l'achatdes chaussures pour les actricesV. Relevé du produit du parterre a la Comédie-Française pendant les années 1775-1781. Bibliographie des peintres décorateurs du XVIIIe siècie
- LiVRE TROISIEMELE
- THEATRE CONTEMPORAIN
- CHAPITRE 1er— Le théâtre pendant la Révolution— Le théâtre pendant la Révolution. Le public— Le théâtre pendant la Revolution. La mise en scène, les décors et les costumes — Le théâtre de la cour sous l'Empire— Les théâtres publics sous l'Empire. La mise en scene — Le théâre sous la Restauration — Le théâtre pendant la période romantique— Le théâtre pendant la monarchie de Juillet. Le théâtre patriotique, le théâtre historique, les théâtres du boulevard— Le théâtre pendant la monarchie de Juillet. Le costume— Les genres nouveaux : l'operette et la féérie — Le théâtre conternporain, la mise en scène — Les constructions théâtrales depuis 1830
- PIECES JUSTIFICATIATES- Bibliographie des peintres décorateurs du XIXe siècle - Les Décorations de l'Opéra au XIXe siecle- Comptes des fournitures d'accessoires à l'Opéra et au Théâtre-Francais faitespar la maison Hallé- Le nouvel Opéra-Comique - L'Opéra de Prague - Les décorateurs des opéras de Wagner
- CONCLUSION
- TABLESTABLE BIBLIOGRAPHIQUE
- TABLE DES GRAVURES
- TABLE ANALYTIQUE DES MATIEREST
- ABLE ALPHABITIQITE DES NOMS PROPRES ET DES PIECES CITES
- TABLE DES CHAPITRES
ISBN : 2873170476
Paul Aron et chargés de cours à l’université libre de Bruxelles et chercheur au fonds national de la recherche scientifique. Il travaille sur l’histoire des lettres belges de langue française et sur la sociologie de la littérature.
Il a consacré de nombreux articles aux écrivains de la fin du XIXe siècle et de l’entre-deux-guerres, de maternelle aux surréalistes ou à Dotremont. Il s’intéresse également aux relations que nous les monde de l’art et de la politique, ainsi qu’aux contacts entre les différentes formes artistiques.
- Taille : 23.7cm x 18.5cm
- AVANT- PROPOS
- (1830-1918)
- SCENES COMMERCIALES — SCENES LITTERAIRES
- LES PLAISIRS DU SPECTACLE
- Le théâtre de la libre entrepriseLes roles multiples du directeurBon goût et mauvais genres L'envers du décor
- LE THEATRE, ENJEU IDÉOLOGIQUE
- Alder les écrivains nationaux
- L'art, miroir de beige
- La comédie d'abord
- UN GENRE SPÉCIFIQUE : LA REVUE « A LA BELGE »
- Un brassage socia
- lBruxelles sur scèneLe phénomene Beulemans
- LA REVOLUTION DU LANGAGE THEATRAL
- Apports du symbolisme belge Le versant méconnu
- Prolongements, transpositions et adaptations
- La nation et son théâtre
- (1918-1940)
- THEATRALISER LE THEATRELES ANIMATEURS DE LA MODERNITÉ
- Un Copeau belge
- Les laboratoires de l'avant-garde
- Les leçons de la Flandre
- Un poète de la scène
- CRITIQUES ET AUTEURS
- Provocations dadaïstes
- Trois dramaturges expressionnistes
- Relais critiques L'extraordinaire M. Poupeye
- LE THEATRE DANS LA SOCIETE
- Le chceur des militants
- De l'agit-prop au scoutisme
- VERS UNE POLITIQUE DU THEATRE
- (1940-1970)
- L'ART DE LA STABILITE
- Défaite du pays, victoire du théâtre
- L'Etat mécène
- Le règne des directeurs
- Le Rideau, théâtre littéraire
- Les fastes du Téâtre National de Belgique
- Les rigueurs du néoclassicisme
- Les territoires du rêve
- S'adapter au présent
- Changements de thèmes
- Changements sur scène
- Changements de decor
- Le prix de la permanence
- (1970-1995)
- CREER A TOUT PRIX
- Du corps-rage de Baal au theâtre-danse
- Vers un théâtre critiqueLes multiples facettes du jeune Théâtre
- Convergences...et spécificités
- PARCOURS D'AUTEURS
- Un théâtre pour une Wallonie revolutionnaire ?
- Les dramaturges, côté textes
- Penser le present, dire le passé
- LA REUSSITE NAIT DES RENCONTRES HEUREUSES
- D'une décénnie l'autre La fin de l'avant-garde annonce le retour de l'acteur
- D'autres publics, d'autres théâres
- Le rationnement et la survie
- EN GUISE DE CONCLUSION
- BIBLIOGRAPHIE
- SOMMAIRE
Avertissement au public.
La première édition de l’Art Théâtral Moderne, complètement épuisé aujourd’hui, date de 14 ans.
C’est pour répondre à de nombreuses demandes que nous tenons aujourd’hui la réimpression de cet ouvrage.
L’étude des niveaux antérieurs, les conversations avec les peintres, les metteurs en scène et les auteurs, enfin les faits recueillis au cours d’un voyage où l’auteur a pu apprécier sur place les systèmes appliqués dans les principaux théâtres de l’Europe du lion fourni les éléments de cet exposé, destiné à provoquer en France un mouvement parallèle, en attirant l’attention des artistes sur les problèmes de la mise en scène.
Les éditeurs
- Taille : 25.4cm x 19cm
- Introduction. pg1
- Le Théâtre en Allemagne. pg13
- Le Théâtre Russe. pg31
- Les idées d'Edouard Gordon Craig. pg49
- Les idées d'Adolphe Appia. pg57
- Les bandes d'air. pg67
- (Beleuchtungssystem Fortuny)
Introduction.
C’est sans doute dans l’animisme et dans la magie qu’il faut rechercher les origines vivantes du théâtre. L’animisme, élément passif, et la magie, élément actif de la religion à sa naissance, caractérisent en effet par de l’activité des groupes humains primitifs et l’on remarque que les premières formes réelles du théâtre secret et ce développe en même temps que se crée et se développent les rites, les cérémonies, les cultes.
Certes, avant toute chose, l’homme doit manger, boire, s’abriter ; les forces extérieures, et d’abord celle de la nature, dominent la vie quotidienne des origines et se présentent aux primitifs avec un caractère d’étrangeté inexplicable. L’homme imite par utilité est sans doute d’abord l’animal qu’il doit nécessairement tuer. Autour du feu, ou la horde est assemblée, les ombres ajoutent au ministère ; le mouvement des flammes invite le corps à danser, et modèle déjà de reflets un masque sur les visages ; un homme alors se sert de son corps pour communiquer avec le groupe, et ses mouvements créent le premier langage. Ce jeu mimétique est déjà du théâtre ; en se donnant en spectacle, l’homme est déjà un acteur.
Mais, chez cet homme, impuissant à lutter contre certains éléments, la foudre ou d’inondation, et provoqué la croyance en un surnaturel, en des esprits. Un stade plus évolué, le primitif croira en une survivance des ancêtres, pillant des dieux. Pour lui encore, le monde se dédouble, il n’est alors un monde mystérieux, où il découvre des « apparences enchantées », des images surgies de son cerveau, celui-ci s’animant peu à peu d’une vie propre, ébauchant bientôt des représentations.
C’est pourquoi il a pu être dit de la religion qu’il est le reflet fantastique de l’existence humaine. Les moyens du théâtre seraient donc menés, en quelque sorte, de la nécessité technique d’exprimer ce « reflet fantastique ».
Aussi, non moins, l’histoire du théâtre se présente-t-elle comme l’histoire d’une des formes de l’activité humaine et reste-t-elle, par là-même, constamment soumise aux lois du développement social du groupe, du clan, de la tribu (et ensuite la cité, de la nation ou de l’tat).
….
Léon Moussinac
- Taille : 27.3cm x 21.5cm
- Introduction
- Le Théâtre d'Asie
- L'AntiquitéLe Théâtre médiéval
- Le Théâtre renaissant
- Le Théâtre classique et baroque
- La naissance du Théâtre bourgeois au XVIIIe siècle
- Le Théâtre romantique
- L'évolution du Théâtre contemporain
- Index
- Origine des photographies
ISBN : 2-87143-056-X
Une des représentantes les plus actives de la danse moderne de l’entre-deux-guerres, Akarova (1904) incarne un idéal de création artistique " totale " : elle concevait non seulement ses chorégraphies mais aussi ses costumes, décors et accessoires de scène dont elle assurait toujours la complète exécution; elle réglait elle-même l’éclairage de ses spectacles et allait jusqu’à en dessiner les programmes.
L’ouvrage situe cette expérience chorégraphique dans le contexte européen de son époque et met en valeur ses rapports avec l’architecture des arts du spectacle et l’utopie d’un art total.
Des amitiés mutiples, des collaborations et des rencontres ont jalonné son parcours : le peintre et créateur de mobilier Marcel-Louis Baugniet, Jean-Jacques Gailliard, le groupe 7 Arts et les tenants de la " plastique pure ", l’école de La Cambre avec Henry van de Velde, le dramaturge Herman Teirlinck et l’architecte Jean-Jules Eggericx, les " laboratoires " du théâtre avec Jules Delacre, Léon Lepage et Le Groupe Libre, le théâtre populaire du Vlaamsche Volkstooneel avec le Hollandais Johan de Meester…
Théâtre du Commissariat générale de l'Exposition internationale de Bruxelles en 1935.
Salle Akarova
Construit en 1937 par Jean-Jules EGGERICX Typologie: Salle de spectacle
Style: Modernisme
AVENUE DE L'HIPPODROME 72 IXELLES
Classé comme Monument: Salle Akarova
Début de la protection: 02/05/1991 Protection définitive: 07/05/1992
Cadeau de Bernard Lansens à mes quarante ans
- Taille : 30.5cm x 22cm
- Sommaire
- Avant-propos par Caroline Mierop et Anne Van Loo pg13
- Rêverie sur un nom par Daniel Dobbels pg21
- Akarova par Anne Van Loo pg41
- Akarova par elle-même pg47
- Marcel-Louis Baugniet. Témoignage pg 153
- Akarova ou l’avant-garde entre syncrétisme et autarcie par Giovanni Lista pg217
- Lettres dansantes.
- Akarova et les avant-gardes théâtrales en Belgique par Fabrice van de Kerckove pg287
- Les scènes d’Akarova par Caroline Mierop et Anne Van Loo
- Ephémérides.
- Biographie et chronologie comparée par Annette NèveInventaire des chorégraphies, des costumes et des décors pg477
- Biographie pg533
- Adresses des principaux lieux cités pg536
- Crédits photographiques et sources des documents pg537
- Index Noms et personnes pg539
- Index journaux, revues et maisons d’édition pg547
- Index Institutions, lieux de spectacle, galeries d’art et groupements artistiques pg547
Très beaux plans des fouilles.
Dédicace de l'auteur.
- Taille : 28.7cm x 21.7cm
- Etude comparative du théâtre grec et romain sur base des Fouille du Théâtre de Dionysos à Athène.
ISBN : 2707811610
Un texte clair, précis, synthétique, respectant strictement l'ordre chronologique... Une " documentation-express " d'une étonnante richesse : 436 pages. 2000 illustrations (croquis pris sur le vif, documents d'époque, reconstitutions didactiques, BD...). 1300 noms dans l'index des noms propres. 1 index de Notions (" Censure ", " Eclairage ", " Excommunication des comédiens "...) permettant de faire, en quelques minutes, le tour de la question et de suivre son évolution à travers les âges. Pouvant se lire ou se consulter à plusieurs niveaux, cette vaste synthèse (qui ne néglige pas les prodigieuses étrangetés - méconnues ! - de l'Histoire du Théâtre) concerne tous les publics. Du très jeune lecteur (qui se laissera imprégner par les illustrations) au " théâtrophile " curieux et cultivé (qui goûtera l'inédit absolu de certaines pages) en passant par les lycéens, étudiants et, bien sûr, enseignants/enseignés des Ecoles de Théâtre.
- Taille : 29.5cm x 21cm
- Table.
- Préhistoire du Théâtre. pg5
- Théâtre égyptien. pg9
- Dionysos. pg11
- I.Le temps du service public. pg191
- -Théâtre grec. pg212
- -Théâtre romain. pg553
- -Théâtre médiéval. pg81
- II. Le Temps des Auteurs. pg105
- 1 -Théâtre élisabéthain. pg107
- 2 - Siècle d’Or (Espagne). pg139
- 3 - Commedia dell’arte et (Italie). pg153
- 4 - Le « Monopole » (France. pg177
- 5 - Le Théâtre Bourgeois (17e et XIXe siècle). pg245
- III. Le Temps des Metteurs en Scène. pg285
- 1 - Antoine. pg286
- 2 - Lugné-Poe. pg306
- 3 - Copeau . pg315
- 4 - Le Cartel. pg327
- 5 - Recherches et engagement. pg335
- 6 - Les Années Sombres. pg350
- 7 - Le Théâtre de l’Absurde. pg364
- 8 - Le Théâtre Populaire. pg36
- 9 - Tendance du Théâtre contemporain. pg406
- Annexe 3 : Magdelaine Bérubet. pg407
- Annexe 4 : Jean Lagénie. pg409
- Annexe 5 : Les Stages de l’Education Nationale. pg413
- Annexe 6 : Théâtre corporatif. pg417
- Annexe 7 : Le Théâtre-Ecole de Montreuil. pg419
ISBN : 2-909808-26-2
Vitruve est l’auteur d’un célèbre traité nommé De architectura (en français, « au sujet de l’architecture »), écrit à la fin de sa vie (ier siècle av. J.-C.), et qu’il dédie à l’empereur Auguste. Dans la préface du livre i, Vitruve donne comme but à ses écrits d’exposer sa connaissance personnelle de la qualité des bâtiments à l'empereur. Vitruve fait allusion à la campagne de réparations et d’améliorations des bâtiments publics menée sous Marcus Agrippa. De architectura est le seul livre majeur qu’il nous reste sur l’architecture de l’Antiquité classique.
Ce texte « a profondément influencé, dès la Renaissance, des artistes, des penseurs et des architectes, parmi lesquels Leon Battista Alberti (1404-72), Leonard De Vinci (1452-1519), et Michel-Ange (1475-1564) » selon Petri Liukkonen (2008). Excepté le De architectura, le livre majeur sur l’architecture le plus ancien dont nous disposons est la reformulation par Alberti des Dix Livres en 1452.
Vitruve est resté célèbre pour avoir fait valoir dans son De architectura qu’une structure devait présenter les trois qualités de firmitas, utilitas, et venustas — autrement dit forte (ou pérenne), utile et belle. Selon Vitruve, l’architecture est une imitation de la nature. C’est ce que l’on appellera par la suite la conception classique de l’architecture.
En perfectionnant cet art de la construction, la Grèce antique a inventé les ordres architecturaux : dorique, ionique et corinthien. Elle leur a donné un sens des proportions, culminant dans la compréhension des proportions du corps humain. Ceci conduit Vitruve à sa définition de l’homme vitruvien, qui sera ultérieurement réactualisé avec Léonard de Vinci et son célèbre dessin : le corps humain inscrit dans le cercle et le carré (tracé géométrique des caractéristiques fondamentales de l’ordre cosmique).
Vitruve est parfois considéré hâtivement comme le premier architecte. Il est plus exact de le décrire comme le premier architecte romain dont les écrits nous soient parvenus. Il cite lui-même une multitude de travaux qui lui sont antérieurs, moins complets que les siens. Il est moins un penseur original qu’un codificateur de la pratique architecturale de son époque. Les architectes romains pratiquaient une grande variété de disciplines ; en termes modernes, ils pourraient être décrits comme étant des ingénieurs, architectes, architectes-paysagistes, artistes et artisans. Étymologiquement, le mot architecte dérive du mot grec qui signifie « maître » et « constructeur »4. Le premier des dix livres traite de nombreux sujets qui se situent dans le champ que l’on définit de nos jours par le paysage.
- Taille : 29.5cm x 21cm
ISBN : 2871061726
« Demandez le programme ».
Mesdames et Messieurs,
le cirque royal de Bruxelles vient de loin et revient de loin.
Son histoire ?
La voici, raconter, je dirais de l’intérieur, par ceux qui l’ont aimé, suivi, remis en selle … et finalement sauvé.
Ceux qui ont répété sans relche : « demandez le programme ! » Au moment, précisément, où le spectacle risquait de ne plus être programmé !
Quand je dis « son histoire », je devrais dire « cette biographie », car il apparaît par la magie de son auteur Laurent Weinstein, que ce « Monsieur Royal » était le cirque personnifié. En vérité, ce « Monsieur cirque », c’était quelqu’un, une manière de Frégoli qui changer d’aspect, de visages, de costumes, de genre et de style à chaque nouveau spectacle.
Tantôt il serait temps de la peau de l’ours …
Tantôt de celle du lion.
Tantôt il se disait dompteur …
parfois il se disait diseur.
Quelquefois il se faisait chanteur, le canotier sur l’oreil.
« ma pomme ! » Ou le chapeau mou planté comme une auréole sur ses cheveux fous … Il y a de la joie ! »
« Demandez le programme ! »
Raymond Devos.
- Taille : 24cm x 15.5cm
- Préface par Raymond DevosIntroduction
- En guise d'ouverture
- Une galerie de personnages
- Les spectacles
- Annexes :
- Cirques divers programmés au Cirque Royal de 1878 à 1995Béjart au Cirque Royal
- Bibliographie
- Index des noms et oeuvres cités
ISBN : 2702906443
Oubliez ordinateur et consoles pour entrer dans le monde fascinant des ombres chinoises. Avec juste une lampe de poche, vos deux mains et un peu d'entraînement, vous créerez quantité d'animaux, de la grenouille au chameau en passant par l'ours qui grogne... Très vite, vous vous perfectionnerez en créant paysages et personnages que vous mettrez en scène pour aboutir à un spectacle complet qui enchantera petits et grands. Une centaine d'animaux à découvrir et à réaliser ; des conseils précis pour vos mises en scènes et effets sonores ; des personnages étonnants qui vous rappelleront le " Guignol " de votre enfance. Les ombres chinoises : un peu de nostalgie et beaucoup de fous rires...
- Taille : 16.5cm x 13.5cm
- Sommaire.
- Introduction aux ombres chinoises. pg6
- Comment réaliser les ombres ? pg8
- Exercice des mains et des doigts. pg10
- Réaliser des formes basiques. pg12
- Les a nimaux. pg15
- Animaux à une main. pg17
- Animaux à deux mains. pg37
- Animaux difficiles. pg123
- Animaux complexes. pg195
- Perfectionner son savoi r. pg225
- Effets sonores et mis en scène.pg227
- Personnages humains. pg269
- Index et bibliographie. pg286
ISBN : 2-601-03118-2
Audacieuses et d’une modernité déconcertante pour l’époque, les idées du Genevois Adolphe Appia (1862 - 1928) ont révolutionné les arts de la scène.
Six spécialistes européens rendent hommage au génie de cet homme de thétre et révèle son talent de dessinateur.
Plus de 100 dessins et documents reproduits, dont 16 en couleurs.
- Taille : 26cm x 21cm
- Avant-propos
- par Jorg Zutter
- Adolphe Appia aujourd'hui.
- le point de vue d'un historien du théâtre par Martin Dreier
- L'institut Jaques-Dalcroze a Hellerau
- par Marco de Michelis
- La gymnastique au service du theatre.
- Un essai de reformepar Gemot Giertz
- Du rêve à la réalisation.
- Trois mises en scène signées Appia
- par Richard C. Beacham
- «Des pieds nus gravissant un escalier »par Jacques Gubler
- La musique rendue visible par Jorg Zutter
- Repères biographiques
- Index
Préface (extrait)
le Thétre de la Renaissance. Ces mots suscitent d’abord devant nos yeux la scène tragique et la scène comique de Sergio, ou bien les nombres proportion du Théâtre Olympique de Vicence. Oui, on pense d’abord à l’Italie, et aux origines d’une scénographie fondée sur la science de la perspective, d’une architecture et d’une dramaturgie inspirée l’une et l’autre par des modèles antiques. Et certes cette nouvelle vision plastique, jointe au souci de faire fructifier le patrimoine latin, et bien le point de départ d’une révolution dans l’art théâtral dont les effets se font encore sentir en notre siècle.
Cependant, jetant un coup d’oil sur la chronologie, nous nous apercevons que le mystère de la Passion de Valenciennes (1547) est à peu près contemporaine des premiers livres d’architecture de Serlio, que l’année où l’on inaugure avec Oedipe-Roi le Théâtre Olympique (1585) on joue à Lucerne une Passion encore toute médiévale. Le dernier quart du XVIe siècle est aussi celui qui voit apparaître, à Londres et à Madrid, les premiers théâtres publics. Shakespeare et Lope de Vega, c’est aussi la Renaissance, mais les scènes sur lesquels on les joue, qu’ont-elles de commun avec celle de l’Italie ?
On pourrait multiplier les questions de ce genre. Et le but de cette exposition est justement d’amener le visiteur à se déposer, et de l’aider à trouver des réponses. Il suffit donc de l’accueillir en lui disant que la Renaissance, telle qu’on peut la définir pour les besoins de notre étude, est une période où les formes théâtrales prolifèrent et se transforment. C’est une longue période de transition entre le Moyen Âge et la phase longue de plusieurs siècles dont nous sortons à peine, et que carectérise le cadre de scène à l’italienne.
Nous nous sommes donnés pour tâche d’illustrer, à l’aide de documents visuels, les aspects les plus typiques d’une évolution complexe dont les développements essentiels s’inscrivent entre le milieu du XVe siècle et le milieu du XVIIe siècle mais qu’on ne peut comprendre sans tenir compte de ce qui s’accomplit dans les siècles qui précèdent et qui suivent.
…
Jean Jacquot
- Taille : 21cm x 15cm
- Table des matières
- Avant-propos V
- Préface IXI.
- - L’ancien théâtre religieux pg3
- Vitrine 1.
- Le château de persévérance pg6
- Vitrine 2.
- Le martyre de sainte Apolline pg7
- Vitrine 3.
- Vitrine a et b. La passion de Vienne pg9
- Vitrine 4. Quatre passions d’Allemagne et du Haut Adige pg11
- Vitrine 5. La passion de Valenciennes pg15
- Vitrine 6. fête de l’annonciation. Florence, 1439 pg19
- Vitrine 7. Machines de Brunelleschi pour l’Annonciation pg21
- Vitrine c. Fête de l’Ascension du Christ et de l’Assomption de la Vierge pg23
- Vitrine 8. La Passion de Lucerne de 1583 pg24
- Vitrine d. le Weingartenspiel Jacob Ruf. 1539 pg26
- II. - Moralités et farce pg29
- Vitrine 9. La condamnation de banquet pg31
- Vitrine 10. Les scènes des maîtres chanteurs de Nuremberg et les jeux du carnaval de Hans Sachs pg35
- Vitrine 11. Les jeux de carnaval en Suisse pg38
- Vitrine e. Le « Cristlich Spil von Kinderzucht » de Johann Rasser. 1573 pg40
- Vitrine 12. les tréteaux de la foire pg41
- Vitrine 13. Baraques foraines dans les provinces du Nord pg43
- Vitrine 14. La farce pg45
- Vitrine 15. la Commedia dell’Arte et en France pg48
- Vitrine 16 et 17. Scène de la Commedia dell’Arte et pg50
- Vitrine F. Scenarii pg51
- SalleIII. - Le Théâtre et les RêvesA. Théâtre et cortège : scènes et décors des entrées pg55B. Théâtres et cortège : les spectacles sur char pg64
- C. Tournois et mascarade pg73
- IV. - Léonard de Vinci pg89
- V. - Renaissance du théâtre antique et création de formes nouvelles en Italie pg95
- A. La scène est « térencienne » pg97
- B. Les éditions de Vitres et l’étude du théâtre antique pg102
- C. La scène en perspective et le théâtre « serlien » pg106
- D. Andrea Palladio pg112
- E. Vicenzo Scamozzi pg118
- F. Influence du Palladio en Angleterre pg120
- VI. - Le théâtre hors d’Italie pg123
- A. Le théâtre en Espagne pg124
- B. Le théâtre élisabéthain pg135
- C. Le thétre de Rederijkers pg147
- D. Le Schauwburg d’Amsterdam pg150
- E. Le Laurentiusspiel de Stephan Broelmann. 1581 pg156
- F. Le mémoire de Mahelot et la mise en scène à l’Hôtel de Bourgogne pg157
- VII. - Des comédies à intermèdes aux premiers opéras
- A. La comédie à Internèdes à Florence pg173
- B. Instrumentarium des intermèdes de la Pellegrinina pg178
- C. Origines du drame en musique pg184
- VIII. - La scène italienne dans la première partie du XVIIe siècle
- A. Florence. Giulio et Alfonso Parigi pg187
- B. Le théâtre Farnèse et les fêtes de Parme (1628) pg190
- C. San Alessio, au théâtre Barberini. Rome (1634) pg195
- D. Les débuts de l’opéra vénitien pg196
- IX. - Généralisation de la technique italienne
- A. Récapitulation : évolution de la scène « italienne » après Serlio
- B. Inigo Jones et le masque de cour. Introduction de la scène « italienne » en Angleterre pg210
- C. Le ballet de cour pg217
- D. Torelli en France et le triomphe de la « scène italienne » pg224
- Epilogue pg226
ISBN : 9782854954395
Les Menus-Plaisirs du Roi étaient le service de la Maison du Roi, responsable des « plaisirs du Roi ». Ils comprenaient la préparation des cérémonies, fêtes, et spectacles de la cour. Ils furent placés sous la direction d'abord d'un trésorier, et plus tard d'un intendant. Déjà, sous Henri III, cette administration absorbait annuellement 70 M £. La direction des spectacles de la cour devint par la suite une des charges les plus importantes. Les menus plaisirs étaient une sorte de petite direction des beaux-arts. En 1750, les bâtiments des Menus-Plaisirs furent construits. C'était une sorte de garde-meuble où on emmagasinait le matériel des fêtes de la Cour. En 1787 et 1788, les deux assemblées des notables se tinrent dans une salle de l'hôtel des Menus Plaisirs, à Versailles, ainsi que l'ouverture des Etats généraux. L'administration des Menus-Plaisirs avait son siège à Paris, faubourg Poissonnière IXe, dans un vaste immeuble qui s'étendait de la rue Bergère à la rue Richer
actuelles. C'est là que la Convention installa en 1795 le Conservatoire de musique.
- Taille : 28cm x 24,5cm
- Sommaire
- Introduction pg11
- Les Menus Plaisirs du roi, par Jérôme de La Gorce. pg11
- Le fonds de la Maison du roi et les archives des Menus Plaisirs aux Archives nationales, par Pierre Jugie . pg14
- Antoine Angélique Levesque, par Jérôme de La Gorce pg20
- La collection Levesque, par Jérôme de La Gorce pg26
- Catalogue, par Jérôme de La Gorce pg32
- Prélude : Antoine Angélique Lervesque et sa collection d'arts graphiques pg32
- Les créateurs des Menus Plaisirs pg42
- L'héritage de l'Italie dans les théâtres et les spectacles pg82
- Scénographie de l'Opéra pg108
- Machine d'opéra pg144
- Les fêtes pg178
- Les pompes funèbres pg214
- Annexes pg244
- La base de données « Menus Plaisirs du roi », par Pierre Jugie pg244
- Chronologie pg246
- Bibliographie pg248
- Index pg252
Avant-propos
Dans l'introduction du premier volume de cet ouvrage, nous avons annoncé que nous disposions d'une soixantaine de documents inédits pour retracer l'histoire du Théâtre du Marais. La poursuite de nos recherches dans les archives nous a permis d'exhumer une nouvelle série de minutes relatives à la salle de spectacle de la rue Vieille-du-Temple. Il en résulte que l'histoire de la période qui s'étend de 1648 à 1673 dans le second volume est étayée par soixante-douze pièces d'archives, ce qui porte le total des documents mis à contribution à cent dix-huit.
Parmi les actes notariés nouvellement découverts se trouvent notamment l'inventaire des titres du Marais, pièces qui a été d'une grande utilité pour la composition du tome deux . Par ailleurs les données que nous avons recueillies nous ont obligé à apporter quelques rectifications et additions au texte du volume un. Nous les faisons suivre ici.
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- Taille : 25cm x 16cm
- Table des matières
- Avant-propos pg7
- Chapitre 1
- l'opéra italien à Paris. - Thémistocle et le Désniaisé. - Initiatives remarquables des comédiens du Marais. - Représentation de cinq pièces à grand spectacle. - Succès du Marais. - 1647 - 1649 pg13
- Chapitre 2
- Mazarinades et estampes satiriques. - Censure de Mansart. - Difficulté des comédiens, des auteurs, du public parisien et des propriétaires sous la Fronde. - répertoire du Marais. - 1649 - 1653 pg34
- Chapitre 3
- Mauvaise situation de la troupe en 1653. - Mesure des propriétaires. - Fermeture de la salle en 1654. - L'association à Nantes. - Reprise d'Andromède. - Noël Le Breton et les Désurlis. - La troupe en avril 1655 et son répertoire. - Intervention de Louis Redhon, comte de Talhouet. - Fermeture du Marais en 1657. - La location de la salle par Madeleine Béjart. 1653 - 1658 pg56
- Chapitre 4
- La troupe du Marais et ses deux baux de 1659. - Vente de la propriété. - Les affiches des comédiens en 1660. - Paiement du prix d'achat par le sieur de Fontenay. - 1659 - 1660 pg99
- Chapitre 5
- La troupe au début de 1660. - Histoire de la Toison d'or. - Buffequin, le décorateur du Marais. - Six troupes à Paris en 1660. - Dorimond et son drame de famille. - Le répertoire du Marais de 1661 et 1662. - Malveillance de l'Hôtel de Bourgogne et de Molière. - Se s conséquences. - 1660 - 1662 pg121
- Chapitre 6
- La troupe du Marais en 1662 - 1663. - Rosidor et sa femme. - L'Inventaire des décorations. - Mort de L'Espy. - Les comédiens en 1665. - Les Amours de Jupiter et de Sémélé. - Les Champmeslé et Rosimond. - Le départ de Rosidor. - La troupe en 1668. - 1 662 - 1668 pg148
- Chapitre 7
- Le répertoire du Marais 1668 à 1670. - Départ et Champmeslé. - L'hiver 1670 - 1671. - Composition de la troupe en 1671. - Le mariage de Bacchus et d'Ariane. - Lully, le Florentin. - Pulchérie. - L'Ambigu comique et Vilain. - Contrat de société du 3 février 1673. - Mort de Molière et démembrement de sa troupe. - Nouvelle intervention de Lully. - Le départ de Rosimond. - Acte d'association du 22 mai 1673. - Germanicus. - Fermeture du Marais. - Les événements antérieurs à la fermeture. - Sentence du Chtelet du 4 août 1673. - Histoire de la fusion de la troupe du Marais et de celle de feu Molière. - Catherine Desurlis . - 1668 - 1 673 pg171
- Conclusion pg204
- Liste des comédiens du Théâtre du Marais de 1648 à 1673 pg212
- Liste des pièces créées par les comédiens du Théâtre du Marais. 1629 - 1673 pg217
- Appendice pg221
- Bibliographie pg331
- Index pg335
- Table des planches pg353
- Table des matières pg355
Introduction
L'histoire de l'Hôtel de Bourgogne et du Théâtre du Marais, les deux salles de spectacles, qui ont été à la tête de l'évolution théâtrale à Paris dans la première moitié du XVIIe siècle, n'a pu être tracé jusqu'à ce jour. Les premiers historiens du théâtre tel Tallemant des Réaux (1657), Chappuzeau (1674) et les Frères Parfaict (1735) s'en sont préoccupés, il est vrai, dans leurs ouvrages, mais ils en parlent aussi succinctement qu'il a été totalement impossible de donner une image tant soit peu complète de l'activité théâtrale à cette époque. De plus, nous avons constaté que les informations de ses auteurs dans les pages consacrées à cette question sont suspectes, ce qui n'a rien d'étonnant, puisqu'en l'absence de documents authentiques ils ont d avoir recours la plupart du temps à des communications orales.
Il va de soi qu'on a essayé par la suite, à maintes reprises, de supplier à cet état de choses en interrogeant le passé. Jal, Campardon, Vitu, Loiseleur, Rigal, Fransen, Lemoine et s'il est permis de nous citer nous-mêmes - tous nous avons fait appel aux sources d'archives et nous nous sommes donnés des peines infinies pour faire la lumière sur l'histoire du théâtre en France au XVIIe siècle et particulièrement sur celle de la capitale. De telles investigations n'ont pas été vaines : un nombre important de documents a été découvert qui se rapportent surtout à l'Hôtel de Bourgogne, à l'Illustre Théâtre et aux comédiens qui étaient attachés. Mais ces trouvailles, si intéressante soit-elle par la quantité de détails inconnus qui en ont été tirés, ont seulement fait connaître quelques fragments de l'histoire des principaux théâtres parisiens au XVIIe siècle. En dépit de la somme de connaissances apportées par les érudits trop de lacunes subsistent encore ; plusieurs périodes de l'histoire théâtrale à Paris demeurent obscures.
C'est principalement le thétre du Marais qui est resté dans l'ombre malgré les efforts infatigables des chercheurs. Le résultat médiocre auquel ils ont abouti sembler confirmer la révélation faite par Jal dans son Dictionnaire critique de biographie et d'histoire : la totalité des actes notariés sera portant à cette salle de spectacle et à ses comédiens a été détruite par un incendie. C'est ainsi que l'opinion a prit naissance que l'histoire du théâtre de la rue Vieille-du-Temple resterait à jamais inconnue et qu'il faudrait se contenter des indications, fort rares d'ailleurs, recueillies au cours des siècles et que la plupart des histoires du théâtre ont résumé de la façon suivante : une troupe de comédiens sous la direction de Montdory emportant avec elle le manuscrit de la Mélite, la première pièce de Pierre Corneille, est arrivé à Paris en 1629 ou en 1630. Après avoir occupé divers locaux dans la capitale cette compagnie s'établit définitivement au jeu de paume de la rue Vieille-du-Temple. Elle lui un vif succès grce aux représentations des poèmes dramatiques de Corneille. En 1637, lors de la paralysie de Montdory, le Marais est refoulé au second plan, bien que le grand poète classique demeure encore fidèle à ce théâtre durant de nombreuses années.
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- Taille : 25cm x 16cm
- Table des matières
- Introduction pg7
- Chapitre 1
- Histoire du jeu de paume du Barret. - Historique de la troupe de Charles Lenoir et de Montdory. - Fondation du théâtre du Marais. - Les premières de Pierre Corneille 2000 629 634. pg13
- Chapitre 2
- Dislocation de la troupe du Marais par le roi. - Sa reconstitution par Montdory. - 1634 - 1635 pg37
- Chapitre 3
- Une période glorieuse du Marais. - La paralysie de Montdory. - Mort du fondateur, Charles Lenoir. - Somptueuse garde-robe de comédiens du couple Lenoir. Relations de Jean de Rotrou avec la Troupe Royale. - 1635 - 1637 pg51
- Chapitre 4
- Six années de prospérité et de succès. - Floridor et Pierre Corneille. - Nouveau démembrement de la troupe. - Le projet de Lettres patentes. - 1638 - 1643 pg73
- Chapitre 5
- L'incendie du Marais et ses conséquences. - L'Illustre Théâtre de Molière. - Nouvelle salle du Marais avec sa description et son plan. 1644 pg93
- Chapitre 6
- Une nouvelle période de succès du Marais. - Débâcle de l'Illustre Théâtre. - Le départ de Floridor et de Corneille. - Ses conséquences pour le Marais. - 1645 - 1648 pg119
- Conclusion pg139
- Liste des comédiens du Marais. 1634(1629) - 1648 pg149
- Appendice pg151
- Bibliographie pg215
- Index pg219
- Table des planches pg227
- Table des matières pg229
Vingt très belles gravures en couleurs de Maurice Sand et H. Allouard sur papier Velun. Une note sur chaque auteur d'Edouard Fournier
Introduction
Ce qui manque surtout dans la partie du théâtre français dont ce volume a recueilli quelques épaves, c'est l'influence française.
Les inventions y fourmillent, mais presque toutes viennent du dehors. Pas une est encore du vrai cru gaulois.
On imite d'abord, nous allions presque dire - dans ses premières copies sont loin des modèles - on singe un peu les Anciens.
On passe ensuite, mais d'un plus vif élan, aux auteurs d'Italie, qui se sont faits plutôt un théâtre ; puis aux Espagnols, qui plus vite aussi se sont fait des tragédies, des comédies et - ce qui est une grande ressource pour les chercheurs d'inventions - une ample littérature de nouvelles et de romans.
Dans tout cela nos auteurs vont en maraude, reviennent assaisonner chez eux ce qu'ils ont rapporté de cette chasse à l'étranger. Ils y mettent leur adresse et leur selle, mais parfois gâte aussi, pour en vouloir trop prendre et trop entasser, le meilleur de ce butin d'Italie ou d'Espagne.
Un homme arrive enfin, qui règle, dose et choisi ; qui prend un peu, mais donne davantage ; qui, après ses courses à l'aventure dans les mêmes parages de comédies, de nouvelles, et de romans, fait un adroit triage de ses glanes, les mélange, les assortit, se les rend propres par le choix et l'usage qu'il en fait, et, quand on vient à compter, rend une fleur pour un chardon, un beau louis tout neuf pour un pauvre écu ou un vieux sou.
« En ces heureuses mains le cuivre devient or. »
Cet homme, c'est Molière.
Ce volume va jusqu'à lui ; mais, puisque notre lot précaire et de n'y donner que des pièces de transition et de préparation, pour ainsi dire, sans rien de complet encore, sans rien de parfait surtout, il s'arrête à lui.
- Taille : 28,5cm x 20cm
- Table des Notices et des Pièces
- Jodelle pg1
- L'Eugène pg3
- Rémy Belleau pg25
- La Reconnue pg26
- Pierre de Larivey pg55
- Les Esprits pg57
- Odet De Turnèbe pg90
- Les Contens pg91
- François D'Amboise pg132
- Les Néapolitaines pg132
- François Perrin pg166
- Les Escoliers pg167
- Adrien De Montluc, comte de Gramail pg192
- La Comédie des Proverbes pg196
- Tabarin pg228
- Farces tabariniques, 1ere farce pg229
- 2e farce pg232
- L. Du Peschier pg235
- La Comédie des Comédies pg236
- Pichou pg257
- Les Folies de Cardenio pg258
- Gougenot pg283
- La Comédie des Comédiens pg285
- Pierre De Ryer pg319
- Les Vendanges de Suresne pg322
- Antoine Mareschal pg348
- Le Railleur pg349
- Jean De Mairet pg373
- Les Galanteries du duc d'Ossonne pg376
- L. C. Discret pg400
- Alizon pg400
- Desmarets Saint-Sorlin pg428
- Les Visionnaires pg430
- AnonymeLa Comédie de chansons pg458
- Rotrou pg494
- La Soeur pg497
- Claude De Lestoille pg523
- L'Intrigue des Filous pg524
- Bois-Robert pg551
- La Belle Plaideuse pg553
Notre programme
Voici ce que nous désirons que soit le Théâtre :
Un journal dans les pages duquel vienne se fixer et se classer la vie du théâtre ;
Un journal qui enregistre d'une façon définitive la physionomie, le geste et l'attitude des acteurs de ce temps ;
Un journal qui, pour chaque pièce à succès, donne une idée suffisante du décor, de la mise en scène générale, l'aspect le plus frappant de chacun des tableaux, l'instantané de la scène à effet - qui, par là, détermine et établisse la tradition ;
Un journal qui, par les portraits d'actrices et d'acteurs dans tout leurs rôles importants, fournisse des notions exactes et certaines sur le costume ;
un journal qui, depuis les théâtres subventionnés jusqu'au plus semble saine, sans nul esprit de coterie, sans le moindre parti pris de boutique, recherche uniquement le succès ; qui rendent compte, non. De toutes les pièces qu'on représente, mais de celle seulement qui obtienne une grande vogue qui sont intéressantes comme manifestation d'art ; qui pour le faire, appel à parler de la matière où ils sont le plus compétents, les critiques les plus autorisés ; qui soit une tribune libre où les auteurs, aussi bien que leurs interprètes, aient libre accès pour raconter leurs efforts et dire leurs impressions ; qui, au point de vue du texte, garantisse à tous une impartialité entière et une bonne foi absolue ; où, si l'on peut dire, l'instantané de la pensée complète l'instantané de la vision ;
Un journal qui ne se cantonne. point exclusivement dans les théâtres patentés, mais qui est ses entrées partout où se produit une représentation théâtrale, curieuse ou amusante, qui ne néglige ainsi aucune occasion de fournir sur les moeurs et les habitudes mondaines de ces documents certains qu'on trouverait sans prix sur les Théâtres de Saint Assise, de Trianon ou de Malmaison ;
Un journal qui, à l'étranger, surveille les grands artistes, surprenne leurs façons, leurs attitudes et leurs mises en scène ; qui se tienne au courant des grandes premières lyriques ou dramatiques aussi bien que des pantomimes, des féeries et des pièces à trucs ; qui suive aux besoins de nos acteurs en tournée et saisisse parfois leurs spectateurs mêmes.
Un journal enfin où chacun fasse de son mieux pour le service du public, qui n'ait d'autre programme que de lui plaire, qui se montre tel qu'il est et qui, de tout ce qui a des degrés divers appartiennent au théâtre et qui s'y intéressent, des auteurs, des acteurs, les spectateurs, sollicite l'appui, les conseils et la collaboration.
Le Théâtre paraît une fois par mois, par fascicule de 32 pages de format in - 4° Jésus, comprenant :
Une couverture en couleurs,
Deux planches en couleurs,
Vingt-quatre pages de textes illustrés.
Prix du fascicule : Deux francs
Abonnements :
Paris : 22 Fr. - France : 24 Fr. - étrangers : 28 Fr.
Abonnement et vente : 26, rue Drouot.
Publicité : 24, boulevard des Capucines.
On s'abonne dans tous les bureaux de poste
- Taille : 36cm x 29cm
La vie d’Abraham Bosse
Malheureusement on a peu de renseignements sur la vie d'Abraham Bosse. Il est né en 1602,un an après Louis XIII, dont il est parfaitement le contemporain. Sa ville natale et Tours. Ses parents - Louis Bosse, tailleur d'habits, et Marie Bosse, née Martinet - étaient calvinistes. Abraham épousa, en 1632, Catherine Sarabat, protestante comme lui et fille d'un maître horloger de Tours. Le mariage fut célébré à tour, mais aussitôt après, Abraham emmena sa femme à Paris, où il avait commencé, quelque 10 ans auparavant, ces études de graveur auprès de Melchior Tavernier, son coreligionnaires, graveur et imprimeur en taille-douce la Maison du Roi.
Il est possible qu'Abraham Bosse célibataire et logé chez Tavernier, dans l'île de la cité, appelé à cette époque « il est du Palais ». Marié, il habita, en tout cas, ce quartier et certaines de ses gravures nous donnent ses diverses des adresses. Lorsqu'en 1645, Tavernier, devenu contrôleur de la maison du duc d'Orléans, abandonna sa boutique « A la Sphère », quai de l'Horloge - un drame Bosse s'y installa et à la mort de son vieil ami, (1665), il demeura le locataire des héritiers de l'imprimeur éditeur. Abraham Bosse eut six fils et trois filles. Quatre de ses enfants seulement ne sont pas morts en bas ge, mais on ignore s'ils ont eu des descendants. Abraham survécut sept ans à sa femme et mourut en 1676.
Sa vie professionnelle est plus connue que sa vie privée. On sait qu'il avait été très vivement marqué par l'enseignement d'un professeur de géométrie, Girard Desargue (1593 - 1661), qui fut un ami de Descartes et qui inspira à Pascale ses premières découvertes en mathématiques. Ce professeur fut à l'origine des idées de Bosse sur la perspective et, toute son existence, notre graveur ne cessa jamais de les défendre. On peut même dire que, si la gravure a fait vivre Abraham Bosse, c'est la perspective qui est vraiment le plus occuper son esprit et son temps. Lorsqu'en 1648, l'Académie royale de Peinture fut créée, elle demanda à l'artiste de donner des leçons de perspective ; pour le remercier de cet enseignements, elle le nomma, en 1651, académiciens honoraires avec voix de délibérative, alors que les statuts ne permettaient pas aux graveurs d'être admis dans cette compagnie (on avait nommé en même temps que lui un chirurgien, chargé des cours d'anatomie). Mais Abraham Bosse n'était pas un esprit pacifique ; il aimait, semble-t-il, la discussion, la polémique et la soulevait lors même qu'il n'était pas pris à partie.
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Théâtre
Abraham Bosse, précisément, n'a pas négligé le Théâtre. Tout le monde connaît de lui la gravure intitulée l'Hôtel de Bourgogne (planche 27), qui date de 1634. Sur la scène des acteurs de la "Troupe Royale", l'ancêtre du Théâtre français. L'un d'eux, dans le rôle de Turlupin, s'apprête à voler son voisin qui, les lunettes à la main, regarde, d'un air faussement distrait, Gros Guillaume en conversation avec une dame élégante. gauche et à droite, à la fois spectateurs et acteurs, un Français ironique et un Espagnol effarouché - de type classique de la Farce. (Ces deux personnages ont été recopiés pour illustrer la page de titre de l'ouvrage de R.Gentilis, The Antipathie between the French and Spaniard, Londres, 1641. La planche dans son ensemble a, elle aussi, été copié par I.Veenhüysen, pour une page de titre également, celle du Roman Comique de Scarron, en 1678). La balustrade interrompue qu'on remarque au premier plan, de part et d'autre de l'image, n'est pas, ainsi que certains l'ont cru, destinée à séparer du parterre la scène fort peu élevée. Elle marque les limites dans des décors simultanés qui étaient en usage à cette époque : Bosse à représenter seulement le fond de la scène et « en coupe », comme on dirait de nos jours. Cette gravure et pour l'histoire du thétre document de toute première importance.
Bosse aurait également peint sur marbre Molière dans le rôle de Mascarille des " Précieuses ridicules » et Armande Béjart dans le rôle de Madelon, la même pièce.
Les décors de théâtre étaient, certes, bien fait pour inspirer un artiste si passionné par les problèmes de perspective et d'architecture.
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- Taille : 28cm x 20,5cm
- 107 gravures dont planche 27, l'Hôtel de Bourgogne
Monnet et le Thétâre de la Foire
Jean Monnet naquit à Condrieu, qui est aujourd'hui un chef-lieu de canton du département du Rhône et qui fut de tout temps célèbre pour son vin blanc. Ce vin blanc a d grandement contribuer à l'humeur joviale des habitants du pays, et à celle de monnaie en particulier.
Dans une excellente étude qui lui consacra en 1884 et à laquelle j'aurais souvent recours dans cette notice, Monsieur Arthur Heulhard cite son acte de naissance, retrouvé dans les archives de Condrieu :
ouvrez les guillemets Jean Monnet, né le septième septembre mil sept cent et trois, fils de Jacques Monnet, bolanger (sic) de Condrieu et de Louise Bonnardel, ses père et mère, à esté baptiser le huitième dudict mois et an que dessus dans l'église de Condrieu, par moy, vicaire subsigné. Son parrain à esté Jean Bonnardel, grand-père de l'enfant, cordonnier, sa marraine Françoise Dambuyen, en présence de Michel Duche et de Joseph Thonnerieu, qui ont signé.
(Signé) Thonnerieu, Duche, Mouton, vicaire"
Monnet, dans ses Mémoires, par le peu de son enfance et ne parle pas du tout de sa famille, qu'il jugeait sans doute trop peu digne de lui. Entre un bolanger et un directeur de théâtre la distance était trop grande.
Il se contente de dire qu'orphelin à huit ans, il fut recueilli par un oncle, resta chez lui jusqu'à 15 ans, et entra ensuite chez la duchesse de Berry. Dans quelles conditions ? Il se garde bien de nous l'apprendre. Probablement comme domestiques.
La mort de la duchesse de Berry en 1719, lui enleva une protectrice dont il avait grand besoin, mais le libéra d'une situation humiliante qui ne lui plaisait guère. Maître de son temps, il se consacra à l'amour, avant de se consacrer au théâtre, ce qui était un peu la même chose.
Ses débuts d'amoureux, qu'il raconte d'ailleurs, comment va le voir, avec beaucoup de verve, laisse à désirer au point de vue de la morale, même la moins sévère. Et encore il ne dit pas tout. On peut invoquer à son excuse les habitudes du temps. La plupart des jeunes gens de la condition de monnaie, et même parfois d'une condition plus élevée, faisaient leur stage comme greluchon.
Les loisirs que lui laisser ses aventures passionnelles, monnaie les réservait à diverses professions qui ne semblent pas lui avoir apporté beaucoup. La moins intermittente fut celle de littérateur. A travers ce qu'il dit dans ses Mémoires, sans insister même sans préciser, on entrevoit qu'il écrivit édita des ouvrages très libres, vendu en général sous le manteau, et ce qui semble le prouver c'est cet extrait du registre de la Bastille, de 1660 à 1789 :
le sieur de Beaufort, ancien lieutenant d'infanterie, détenu au fort Lévêque par ordre du Roy.
Le sieur Monnet, détenu au fort Lévêque, par ordre du Roy.
Tous ces papiers consistants manuscrits, contenant des comédies, vers et chansons infâmes, et un petit livre qui a pour titre :
les annales amusantes, ou Mémoires pour servir à l'histoire des amusements de la nation en tout genre.
Le commissaire de l'Epinay Perrault, lieutenant de la prévôté, général des Monnoyes.
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Les Foires Saint-Germain et Saint-Laurent ont été les plus importantes du Paris d'avant la Révolution. Aucune de celles qui existent aujourd'hui ne peut donner l'idée de leur vogue.
Elles étaient très anciennes. Les premiers documents qui en fassent mention sont 1176 pour la foire Saint-Germain et 1344 pour la foire Saint-Laurent, mais ce n'est que dans les dernières années du XVIe siècle que des comédiens, si on peut leur donner ce nom, commencèrent ainsi installer.
« En 1595, Jehan Courtin et Nicolas Poteau, chefs d'une troupe ambulante, donnèrent des représentations à la foire Saint-Germain. Leur succès mécontenta des comédiens de l'Hôtel de Bourgogne, qui, s'appuyant sur d'anciens privilèges, voulurent faire fermer leur thétâre. Les parisiens, que Jehan Courtin et Nicolas Poteau divertissaient fort, des approuvèrent bruyamment les prétentions des acteurs de l'Hôtel de Bourgogne et leur témoignèrent leur mécontentement par des huées et des sifflets. On dit même que quelques-uns d'entre eux fut roulé de coups par ce public peu tolérant. Bien plus, le Châtelet de Paris, que les comédiens avaient requis de faire justice à ces misérables forains, de la pleinement raison à ces derniers et leurs permis de continuer leurs représentations. »
23 ans plus tard, en 1618, de comédiens, André Soliel et Isabel Le Gendre, dont on ne connaît que les noms et dont on ignore la spécialité, sollicitèrent des religieux de Saint-Germain-des-Prés l'autorisation, qui leur fut accordé le 20 janvier, « de donner quelques récréations au peuple pendant la tenue de la foire. »
C'était probablement des danseurs de cordes ou des montreurs de marionnettes, car ce genre de divertissement précéda, et de beaucoup, les spectacles proprement dits auxquels s'opposèrent aussi longtemps qu'ils le purent les théâtres privilégiés.
« Je crois, écrivait un correspondant anonyme des frères Parfaict, que les marionnettes ont eu l'avantage de l'ancienneté. Scarron En parle dans sa description burlesque de la foire de Saint-Germain. Comptons y le fameux Broché, qui transporta ses machines. Il fut suivi de beaucoup d'autres dans le même genre. Ensuite parurent les animaux sauvages, tels que les lions, léopard, tigres, ours, etc., qu'on faisait voir dans différentes loges. Les géants succédèrent ; ensuite les animaux familiers tels que des chiens, rats, singes, que je devais nommer les premiers comme les plus spirituels, mais que je mets ici par ordre de date. »
Parmi les singes qui se distinguent guère à la foire Saint-Germain, le plus connu et le singe de Brioché, Fagotin. On sait que Cyrano de Bergerac, se croyant insulté par lui, le tua d'un coup d'épée.
Les rats acrobates, à la même époque, ne montraient pas moins de talent et n'obtenaient pas moins de succès. Il y en avait qui, debout sur leurs pattes de derrière, marchaient sur la corde, en tenant un petit balancier. D'autres, au son des violons, esquissaient sur une table un pas de ballet, avec autant de grâce que des baleines de l'Opéra. Un rat blanc de Laponie dansait la sarabande, comme un Espagnol, et on ne payait qu'un sol pour assister à ce spectacle.
Peuplé de montreurs de marionnettes ou d'animaux, de gargotiers, de cabaretiers, de chanteurs ambulants, de paradistes - sans compter les marchands et les filous - la foire Saint-Germain, plus encore que la foire Saint-Laurent, constituait à cette époque, c'est-à-dire vers le milieu du XVIIe siècle, pour les Parisiens et les Parisiennes, un spectacle très apprécié et qui ne manquait pas d'amateurs.
Loret, dant sa Gazette du 22 février 1664, annonce les curiosités de tout genre qui excitaient l'admiration un peu naïve et facile à contenter les badauds :
Citrons, limonades, douceurs,
Arlequin, sauteurs et danseurs,
Outre un Géant dont la structure
et prodiges de la nature ;
Outre les animaux sauvages,
Outre cent et cent batelage,
les Fagotins et les guenons,
les mignonnes et les mignons,
on voit un certain habile homme
(Je ne sais comment on le nomme)
Dont le travail industrieux,
Fait voir à tous les curieux,
Non pas la figure d'Hérode,
Mais du grand colosse de Rhodes,
Qu'à faire on a bien du temps mis.
Les hauts murs de Semiramis,
Ou cette reine fait la ronde ;
Bref les sept merveilles du monde
Dont très bien les yeux sont surpris ;
Ce qu'on peut voir à juste prix.
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- Taille : 19,5cm x 13cm
- Table des chapitres
- Monnet et le Théâtre de la Foire pg9
- Avis aux lecteurs pg57
- Chapitre 1
- Naissance, éducation , premières amours pg59
- Chapitre 2
- Séjour au couvent de la Trappe. Nouvelles aventures pg62
- Chapitre 3
- Qui contient des choses auxquelles on ne s'attend pas, et que je n'avais pas prévues moi-même pg66
- Chapitre 4
- Nouveaux stratagèmes, et leurs suites pg69
- Chapitre 5
- Visite imprévue, facheux contretemps et plaintes chez le Commissaire pg72
- Chapitre 6
- Rupture forcée pg76
- Chapitre 7
- Réforme de l'ancien Opéra-Comique, et fondations d'un nouveau pg78
- Chapitre 8
- Duel singulier pg89
- Chapitre 9
- Voyage, aventure, etc. pg95
- Chapitre 10
- Continuation du précédent et quelque chose de plus pg101
- Chapitre 11
- Nouveau projet dont on verra l'issue pg117
- Chapitre 12
- Où l'on verra que le tonnerre et bon à quelque chose pg120
- Chapitre 14
- Connaissance agréable, Lettres, etc. pg126
- Chapitre 15
- Nouvelle entreprise, voyage à Londres, acteur singulier, etc. pg138
- Chapitre 16
- Continuation des Lettres de Mademoiselle N. pg141
- Chapitre 17
- Embarquement, tempête, arrivée à Londres pg149
- Chapitre 18
- Journée de Haymarket pg153
- Chapitre 19
- Départ de Londres, entreprise de l'Opéra-Comique à Paris pg162
- Poinsinet pg192
- Les mystifications du sieur P. pg205
- Chapitre 1
- Comment le petit P... manifesta dés la bonne heure ses inclinations futures et sa vocation pour les sifflets pg208
- Chapitre 2
- Comment P... est mieux accueilli par les Comédiens français que par les marionnettes pg210
- Chapitre 3
- Comment le petit P... fait, dans une assemblée choisie, une lecture de sa pièce qui ne lui réussit pas, contre son attente pg211
- Chapitre 4
- Comment la Pièce ne fut pas aussi bien accueillie du Public que des Comédiens pg213
- Chapitre 5
- Expédients merveilleux que l'on suggère aux Poète sifflé pour se tirer d'embarras. Nouveau désastre dont il est suivi pg214
- Chapitre 6
- Comment P... imagine de tourner ses talents vers l'Opéra-Comique pg216
- Chapitre 7
- Comment le petit P... fit un souper très agréable d'abord, mais dont la digestion fut étrangement troublée, et de tout ce qui s'en suivit pg218
- Chapitre 8
- Comment P... trouve moyen d'éluder son signalement, et conclusion de l'aventure pg224
- Chapitre 9
- Comment P... est fait Gouverneur du fils d'un Grand Prince d'Allemagne, qui n'a pas encore de fils ; et comment il se dispose à remplir cet important emploi pg227
- Chapitre 10
- Comment, par un quiproquo perfide, P... perd une de ses meilleurs dedans, au grand préjudice de son appétit pg231
- Chapitre 11
- Comment l'aventureux P...fit la rencontre d'un fameux Magicien qui le rendait invisible à sa volonté pg236
- Chapitre 12
- Comment l'aventureux P... est métamorphosé en un vase de porcelaine pg240
- Chapitre 13
- Autres soupers magiques, ou, par un moyen aussi simple que le précédent, P... est pris par toute la Compagnie pour Mademoiselle C... pg242
- Chapitre 14
- Autre souper magique. Désirs immodestes de P... et leur punition pg243
- Chapitre 15
- Autre souper ou P... entendit très distinctement parler une carpe pg246
- Chapitre 16
- Etrange précaution de P... pour se préserver des enchantements dont il était menacé par une Salamandre pg249
- Chapitre 17
- Autre souper magique, où P... apprend, comme Socie, non sans beaucoup de surprise, qu'il n'est pas lui, mais un autre pg251
- Chapitre 18
- Comment P... ne put se rendre à l'Assemblée des Comédiens qui avaient pris jour pour répéter une de ses pièces pg253
- Chapitre 19
- Comment le désastreux P... passe trois jours dans le plus sévère régime pour certaines galanteries qu'il pouvait savoir mériter, mais qu'il n'avait pas pg256
- Chapitre 20
- Bonne fortune de P... qui ne finit pas fort heureusement pour lui pg261
- Chapitre 21
- Comment P... fut tenté d'acheter la charge d'Ecran des petits appartements pg266
- Chapitre 22
- Comment P... fut reçu, avec une distinction marquée, par un ambassadeur de la Porte que personne n'a jamais vue que lui pg268
- Chapitre 23
- Comment P... fut élu membre de l'Académie Impériale de Saint-Pétersbourg pg271
Né le 10 février 1909 à Paris, Henri Alekan suit, dès 1928, les cours du soir du Conservatoire des Arts et Métiers, ceux de l'Institut d'Optique ainsi que les cours pratiques de Pathé-Cinéma, mais c'est en fréquentant assidûment les studios qu'Henri Alekan apprend véritablement son métier. Jusqu'en 1937, il est assistant opérateur et travaille en particulier avec le légendaire Eugen Schuftan qui lui enseigne avant tout un art et l'incite à une réflexion, jamais interrompue, sur la lumière et l'image. Il participe à de nombreux films, aux prestigieux réalisateurs : G. W. Pabst, Max Ophuls, Marc Allégret, Robert Siodmak. Cameraman de 1938 à 1940 sur les films de G. Lacombe, Marcel Carné et Marc Allégret, il n'entame sa véritable carrière de directeur de la photo en 1941. Le premier film dont Henri Alekan ait fait la photographie, Tobie est un Ange, d'Yves Allégret, fut malheureusement détruit dans l'incendie d'un laboratoire. Quatre ans plus tard, deux films l'imposent comme artiste complet : La Bataille du rail, de René Clément, et La Belle et la Bête, de Jean Cocteau. Deux styles opposés, mais tous deux chargés de création et de travail. Ensuite, Henri Alekan ne cesse de collaborer avec les plus grands réalisateurs français et étrangers, comme Marcel Carné, Yves Allégret, Abel Gance, Julien Duvivier, Joseph Losey, Terence Young, André Cayatte, William Wyler, Anatole Litvak, Jules Dassin, Peter Ustinov, Yves Ciampi, Jean Delannoy, Alain Robbe-Grillet, Gitaï Amos et Wim Wenders, pour ne citer que les plus célèbres. En 1958, il a réalisé un court métrage, L'Enfer de Rodin, sorte de ballet mettant en mouvement des statues de Rodin, couronné au festival de Prague en 1961. Il obtient en 1983 le César de la photographie pour La Truite, de Joseph Losey, et participe à la fondation de la Cinémathèque Française et à la création de l'IDHEC, dont il fut vice-président. Chevalier de la Légion d'honneur, officier des Arts et Lettres, médaille des Combattants volontaires de la Résistance, Croix du combattant 1939-1945, Henri Alekan restera dans les mémoires comme la lumière du septième art.
- Taille : 29cm x 29,5cm
- Sommaire
- Lumière pg5
- Avant-propos pg7
- Rôle de la lumière pg10
- Interprétativité de la lumière pg10
- Le clair et l'obscur pg11
- La lumière métaphysique pg21
- La lumière solaire pg29
- Caractéristiques de la lumière solaire pg31
- Les principales options de la lumière pg35
- Le langage plastique de la lumière pg36
- La représentation picturale du soleil pg39
- La lumière et l'eau pg51
- La lumière et le temps pg56
- La lumière et le cosmos pg60
- Complexe plastique pg63
- Orchestration de la lumière pg64
- Atmosphère ciné plastique pg67
- Eclairage diffus ou multidirectionnelles pg76
- Eclairage solaire mouvant : lumière fluctuante pg79
- Signifiantce de la lumière mouvante pg83
- Lumière hivernale et lumière diffuse naturelle pg86
- Eclairage composite crépusculaire pg88
- La lumière nocturne pg91
- Psychologie de la lumière nocturne pg93
- Eclairage nocturne naturel et éclairage arbitraire pg93
- Lumière lunaire pg96
- Eclairage composite nocturne pg97
- Eclairage nocturne artificiel en extérieurs pg100
- Transposition d'effet solaires en lunaire dit « Nuit américaine » pg112
- La lumière artificielle pg115
- Eclairage et lumière artificiels pg117
- Le solaire et l'antisolaire pg119
- Qualité de la lumière pg124
- Principe de l'éclairage artificiel pg127
- Mécanique de l'éclairage pg127
- Eclairage directionnel pg128
- Eclairage modelé et aplat pg130
- Architecture de la lumière pg135
- Lumière principale pg140
- Lumières complémentaires pg140
- Lieux scéniquex et intérieurs naturels pg142
- Continuité et unité plastique pg145
- Lumière temporelle et intemporelle pg150
- Effets de lumière pg155
- Effets naturalistes et effets esthétisants pg156
- Hypothèse créatrice pg165
- Eclairage artificiel en studio pg167
- Eclairage diffus en intérieur naturel et en studio pg178
- Eclairage de comédie et lumière américaine pg180
- La lumière des peintres et celle des cinéastes pg185
- La lumière des peintres et celle des cinéastes pg187
- Lumière et composition pg214
- Eclairages néoréalistes pg243
- La lumière nouvelle vague pg246
- La lumière non signifiante pg249
- Aventures et westerns pg251la lumière et l'acteur pg256
- Dynamisme de la lumière pg268
- Lumière et mise en scène pg278
- De l'irréel plaqué sur le réel pg285
- La lumière et la couleur pg291
- Postface pg298
Qui lira ce livre ? Et qui peut le lire aujourd'hui avec intérêt ? Comment dire l'humilité et la perfection qu'il contient, l'honnêteté qu'il enseigne, la science qu'il apporte et l'exemple qu'il donne aux gens de théâtre ? ...
Comment parler de « ce précis de géométrie théâtrale et de mise en scène » qui maintient constamment l'esprit dans l'imagination de l'action dramatique et la précision de son mystère ?
Ce manuel explique à la fois le théâtral et le dramatique. Il contient les rudiments les plus simples et, en même temps, les plus savants pour préparer les simulacres nécessaires à la cérémonie dramatique et à la fabrication des ombres et des fantômes de la scène.
Pour l'homme de métier, il enseigne ce qu'il doit connaître d'abord au théâtre avant d'autres préoccupations : la pratique de la sincérité et les lois physiques du simulacre, les tours de main et d'esprit qu'il faut acquérir pour changer les réalités en illusion et faire vrai l'invraisemblable.
Le poète a besoin des artifices des machinistes et du décorateur ; l'acteur ne saurait s'en passer ; le public les exige et les réclame.
C'est d'abord par l'étrange, le fabuleux, où le fantastique créé par l'appareil de la scène et de ses décors, que le spectateur suit docilement le poète dramatique dans cet empire inconnu du théâtre qui n'a plus rien de commun avec le monde sensible qui nous entoure. Toiles, rideaux, châssis qui montrent en mille formes diverse tout ce que Dieu créa en six jours et tout ce que l'homme a ajouté : aurores et crépuscules, nuages et arcs-en-ciel, mers et montagnes, fontaines et rivières, palais, maisons, leurs et leurs places, paradis et enfer : il n'est pas jusqu'aux spectres que Sabbattini n'ait « pratiqués » ou fabriqués.
Hormis l'art d'écrire ou de jouer, Sabbattini sait du théâtre tout ce qu'on en peut savoir. Il parle et enseigne si parfaitement ce qu'il sait, qu'en le lisant on s'imagine qu'il serait peut-être possible d'apprendre aussi l'art de jouer et d'entendre une oeuvre dramatique, si l'on s'avisait d'avoir le même esprit que lui.
...
Louis Jouvet dans sa Préface
- Taille : 27cm Xx19,5cm
- Table des matières
- Lettre de Louis Jouvet à l'éditeur XIII
- Découverte de Sabbattini XV
- Qui était Sabbattini ? XVI
- Qu'est-ce que la machinerie ? XVIII
- L'architecture dramatique XX
- Les quatre ordres de la mise en scène XXIII
- Signification de Sabbattini XXX
- Sabbattiniet le machiniste XXX
- IVLa théorie et la pratique XL
- En guise de conclusion LIV
- De la pratique pour fabriquer les scènes
- Livre premier
- Où il est traité des scènesavis généraux concernant la bonne ordonnance d'une scène - de l'emplacement du plancher de la scène - comment faire le plancher de la scène - comment faire le ciel de la scène - comment colorier le ciel - comment délimiter la largeur première d'une scène, la largeur de ces deux premières maisons et sa longueur aussi - comment mettre le point le concours - comment trouver le point milieu - comment accommoder les fils d'un point à l'autre - comment dessiner le plan de la scène - comment ajuster les châssis des maisons et de la perspective médiane - comment couvrir de toile les chssis des maisons et de la perspective médiane si l'on ne le veut faire en planches - comment fixer au plancher de la scène les châssis des maisons et de la perspective médiane - comment figurer l'entablement des toits - comment faire l'ébauche du coloris de la scène - comment et de quel lieu de faire venir la lumière pour colorier la scène - comment on peut trouver le milieu de chaque façade en perspective des maisons et autres - commenter dessiner les portes qui semblent occuper le milieu des façades en perspective - comment dessiner plusieurs fenêtres sur les façades en perspective - comment dessiner des boutiques sur les façades de droite et en perspective - comment figurer sur les façades en perspective les entablements des corniches et leurs compléments - comment figurer des balcons sur les façades en perspective - comment figurer des balcons partie sur les façades droites, partie sur les façades en perspective - comment figurer une place sur une façade en perspective - commande dessiner une rue qui paresse s'enfoncer à angle droit en une façade en perspective - comment dessiner la perspective médiane - comment dessiner plusieurs rues en la perspective médiane moyennant un ou plusieurs points - Comment simuler des toits et des cheminées - comment peindre les scènes - comment colorier le parapet de la scène - comment décorer le commencement du ciel - comment dessiner et peindre le dallage de la scène - comment accommoder la place du Prince - comment faire des gradins pour les spectateurs - comment accommoder les musiciens - comment et de quelle façon enlevée le rideau qui cache la scène - comment accommoder les lumières hors de la scène - comment placer les lumières sur la scène - comment et suivant quelles règles accommoder les spectateurs - comment allumer les lumièresLivre secondOù il est traité d'intermède et de machinesde la disparition et du changement des scènes - les châssis des deux premières maisons. Comment on les doit faire - l'avant de la scène. Comment on le peut ordonner - comment couvrir le reste des scènes afin qu'elle ne se puisse transformer de la première façon - comment changer les scènes - comment transformer les scènes d'une seconde façon - comment transformer les scènes d'une troisième façon - comment, lors d'une disparition, l'emplacement de la scène peut être agrandi - comment, au cours d'un changement, a rapetissé l'emplacement de la scène - comment faire semblant que toute la scène se démolisse - comment faire semblant que toute la scène soit en flammes - comment on peut obtenir que toute la scène s'obscurcisse en un instant - comment ouvrir la perspective médiane, seconde façon - comment ouvrir la perspective médiane, troisième façon - comment ouvrir la perspective d'une médiane, quatrième façon - comment ouvrir et fermer les ouvertures du plancher de la scène - première façon de faire sortir avec prestesse des hommes de l'ouverture du plancher de la scène - seconde de façon de faire sortir avec prestesse des hommes de sous le plancher de la scène - troisième façon de faire sortir avec prestesse des hommes sur le plancher de la scène - quatrième façon de faire sortir des hommes du plancher de la scène sans que nul ne s'en avise - comment faire apparaître un enfer - autre façon de faire voir un enfer - comment faire surgir des monts ou autre de sous le plancher de la scène - comment faire qu'une personne ne se change en rocher ou autre - comment représenter la transformation de pierres ou rochers en homme - première façon de faire apparaître la mer - seconde façon de faire voir la mer - troisième façon de représenter la mer - comment faire que la mer tout d'un coup se soulève, s'enfle, s'agite et change de couleur - comment faire apparaître des navires ou galères ou autres vaisseaux qui parcourent la mer - comment faire que des navires, galères ou tous autres btiments à voiles ou à rames avance sur la mer vers les spectateurs et puis plaisir et s'en retournent en arrière - comment faire semblant qu'un navire ou autre vaisseaux mouille au milieu de la mer - comment faire apparaître des dauphins ou autres monstres marins qui, tout en nagant, auront l'air de souffler de l'eau - comment faire une rivière avec un cours d'eau continuel - comment représenter une fontaine qui est l'air de jeter continûment de l'eau - façon de faire le ciel en plusieurs morceaux - comment faire que, petit à petit, une partie du ciel se couvre de nuages - comment tout soudain couvrir le ciel de nuages - autre façon de couvrir tout soudain le ciel de nuages - comment faire apparaître l'iris ou arc-en-ciel - façon de couvrir de nuages une partie du ciel en commençant par un petit nuage, lequel devient de plus en plus grand échange continûment de couleur - comment faire qu'un nuage descende droit du ciel sur la scène, avec des personnes dedans - comment d'une autre façon faire descendre du ciel sur le plancher de la scène un nuage avec des personnes dedans - comment faire descendre un nuage qui du fond du ciel vienne en avançant toujours jusques au milieu de la scène avec des personnes dessus - comment faire descendre un petit nuage qui, à mesure qu'il descend, devient toujours plus grand - comment faire qu'un nuage traverse la scène - comment, d'une autre façon, faire qu'un nuage traversé la scène - comment faire descendre un nuage qui se divise en trois parties et, en remontant, se fonde derechef en une - comment faire, sans nuages, descendre une personne du ciel, laquelle arrivée sur le plancher de la scène y pourra aussitôt marcher et danser - le vent, comment le simuler - comment simuler des éclairs - le tonnerre, comment le simuler - comment représenter un paradis - façon de faire naître l'aurore - comment faire paraître et disparaître avec prestesse une ombre au fantôme en divers endroits du plancher de la scène - de la facilité de la pratique
ISBN : 0521590191
The rebuilding of the Globe theater (1599-1613) on London's Bankside, a few yards from the site of the playhouse in which many of Shakespeare's plays were first performed, must rank as one of the most imaginative enterprises of recent decades. The realization of the vision of Sam Wanamaker and his architect Theo Crosby, it has aroused intense interest among scholars and the general public worldwide. In anticipation of the official opening and the first performance season, visitors have been drawn in large numbers to the auditorium and exhibition. Shakespeare's Globe Rebuilt offers a fully-illustrated account of the research that has gone into the Globe reconstruction, drawing on the work of leading scholars, theater people and craftsmen to provide an authoritative view of the twenty years of research and the hundreds of practical decisions entailed. Documents of the period, both visual and written, have been explored anew; the techniques of timber-framed building have been relearned; the archaeology of the Globe and the neighboring Rose playhouse has been further evaluated; the decorative practices of Elizabethan craftsmen have been researched; and all this reconciled with the requirements of the actors and the practical and legal restrictions of modern architectural design. The result is a book that will fascinate scholarly readers and laymen alike.
- Taille : 24,5cm x 17,5cm
- Contents
- List of illustrations pg7
- Preface pg11
- Acknowledgements pg12
- Note on the spelling of Elisabethan Names pg12
- Part One
- Past and present
- Chapitre 1
- The Once and Future GlobeRonnie Mulryne and Margaret Shewring pg15
- Chapitre 2
- Shakespeare's GlobeA History of Reconstructions and Some Reasons for TryingAndrew Gurr pg27
- Part Two
- Varieties of Research
- Chapitre 3
- Designing the Globe
- Reading the DocumentsJohn Orrell pg51
- Chapitre 4
- The Archaeological Evaluation of the Globe Playhouse
- Simon Blatherwick pg67
- Chapitre 5
- Design as Reconstruction/Reconstruction as DesignJohn Greenfield pg81
- Chapitre 6
- Timber Framing, the Two Bays and AfterJohn Greenfield pg97
- Chapitre 7
- Totus Mundus Agit HistrionemThe Interior Decoration Scheme of Bankside GlobeJohn Ronayne pg121
- Chapitre 8
- The Iconography of the Bankside GlobeSiobhan Keenan and Peter Davidson pg147
- Part Three
- The Globe in Performance
- Chapitre 9
- Staging at the Globe
- Andrew Gurr pg159
- Chapitre 10
- Playing the Globe
- Artistic Policy and PracticeMark Rylance pg169
- Part Four
- Documents of The Elisabethan Playhouse
- Selected Documents from the Elisabethan Playhouse
- Edited by Ronnie Mulryne pg177
ISBN : 0500300356
A universal master whose achievement is timeless, Shakespeare is nevertheless inseparable from his age - the brilliant pageant of Elizabethan England, glorified by Queen and courtiers, soldiers and explorers, Renaissance poets and scholars. Theatrical professional and consummate dramatist, Shakespeare wove the human comedy being played all around him into masterpieces which have shaped the English language to this day.
- Taille : 17,5cm x 12,5cm
- Contents
- Chapitre 1
- Stratford-Upon-Avon pg13
- Chapitre 2
- London pg41
- Chapitre 3
- The World of Theatre pg61
- Chapitre 4
- Elisabeth I : Myth and propaganda pg91
- Chapitre 5
- From decadence to the Baroque pg109
- Documents pg129
- Further Reading pg184
- Chronomogy pg184
- Shakespeare's Works pg 185
- List of illustrations pg186
- Index pg190
ISBN : 0953648028
Tant le public que les comédiens vivent toute représentation ou atelier au Théâtre du Globe comme une expérience extraordinairement stimulante ; annule autre pareille.
L'exposition, qui occupe le « " Sous-globe » - l'espace de la taille d'une cathédrale située sous le théâtre -, mais ne le visiteur vers une telle expérience. Dès son arrivée, l'importance du théâtre devrait le frapper - à la fois comme scène circulaire toute de couleur et de puissance dramatique et comme reflet de l'intérêt que suscite Shakespeare et son théâtre de par le monde.
Le voyage qu'entreprend le visiteur moderne à mesure qu'il progresse dans l'Exposition rapporte une histoire tout aussi empreinte d'intensité dramatique que n'importe quelle oeuvre de Shakespeare. La naissance du Théâtre du Globe, les relations soutenues qu'il entretient avec d'autres pays, l'exploration du fonctionnement de la propre troupe de Shakespeare à Bankside, les comédiens, les publics, la musique et les costumes : ainsi se présente les actes de cette pièce.
L'Exposition propose au visiteur un point fort : la visite guidée ou virtuelle du théâtre. En effet, le compteur donne véritablement vie à cet extraordinaire auditorium. Avec expertise et enthousiasme, ils le font pénétrer dans l'espace ou ont vu le jour nombre des meilleures pièces de Shakespeare.
L'histoire qu'elle raconte reste pourtant sans fin car le Théâtre du Globe se veut un espace de recherche et d'expérience continue. De par ses objectifs mêmes - approche pédagogique et représentation proprement dite - le théâtre n'est jamais vide.
L'Exposition change sans cesse. Les travaux de construction se poursuivent et les visiteurs n'en finissent pas de faire de nouvelles découvertes ; qu'ils viennent d'Amérique, du Japon, d'Europe, d'Australie ou tout simplement de notre quartier de Southwark. Voilà pourquoi l'Exposition sur Shakespeare et son Théâtre du Globe et la visite du centre dans son ensemble resteront pour tous un moment inoubliable, source inspiration.
- Taille : 19,5cm x 21cm
- Table des matièresShakespeare's Globe : une Exposition pg2L'histoire de Sam pg3Le Globe aujourd'hui pg9Le Londres de Shakespeare pg18Comédien, Public et Architecture pg25Musique pg33Symbolisme pg36Reconstruire le thétre du globe pg40Les hommes du Roi pg48Imprimer les oeuvres pg52Parler l'Anglais de Shakespeare pg60Des vêtements pour les acteurs pg62Aller de l'avant pg72Aux Quatre Coins du Globe pg74Remerciements et coordonnés pg76
ISBN : 2734408228
...
Cet ouvrage vous conduit à travers les rues grouillantes de la cité de Rome, à l'intérieur des villas des riches Romains, dans les camps de l'armée à la discipline stricte et dans l'arène des cirques et des amphithéâtres. Fresques murales, pavements de mosaïques et bas-reliefs dressent un portrait vivant de ces lieux et de leurs habitants comme ce marchand en compagnie de ses singes destinées à attirer les clients, et ses auriges fouettant leurs attelages vrombissants. Des objets tels que tablettes de plomb maléfiques, jeux d'osselets et pain conserveé dans les cendres des ruines de Pompéi vous donnent un aperçu de la vie privée des Anciens Romains.
Pour leur nouvelle collection de Vivre à l'Epoque ..., les auteurs et les documentalistes de Time-Life ont puisé dans les bibliothèques d'historiens et de voyageurs de renom, dans les musées et les universités afin de pouvoir se représenter la manière dont vivaient les gens d'autrefois.
Chaque volume de la collection richement illustrée par des peintures, des objets ouvragés d'époque ainsi que des reconstitutions détaillées et des plans. Au début de chaque ouvrage une introduction accompagnée d'un tableau chronologique offre un vaste panorama de la période concernée. Présenté d'une façon aussi originale qu'attrayante, chaque détail, chaque image, chaque anecdote vous fait revivre la vie des gens d'autrefois.
- Taille : 26cm x 26cm
- Sommaire
- Des siècles de luttes et de Création :Tableau chronologique pg8
- Chapitre 1
- La lutte pour le pouvoir pg14
- Chapitre 2
- Des hommes de tour Rangs pg58
- Chapitre 3
- Combattre dans l'armée de César pg98
- Chapitre 4
- Splendeur des jeux pg132
- EssaisLes villas romaines pg48
- Travailler pour vivre pg89
- L'esprit des lieux pg125
- Glossaire pg158
- Remerciements pg160
- Crédits photographiques pg160
- Bibliographie pg161
- Index pg164
ISBN : 2862821349
Il y a de cela 10 ans à peine, il était de bon ton de démolir les thétâres. Témoignages désuets, attendrissants ou dérisoires, d'un passé apparemment condamné, alors que les bons esprits estimés que le spectacle ne devait trouver sa place que dans la rue, dans les usines ou dans les installations de fortune, voire ne pas être distingué de la vie quotidienne. Notre patrimoine de salle - plus de 400 - connu des heures particulièrement sombres. Ce que le temps, les modes et l'incendie avait laissé subsister se trouva donc remis en question et la création même de nouveaux lieux de spectacle sembla devoir être suspendue, renvoyée à des lendemains meilleurs. On se souvient de la manière dont le Théâtre de l'Ambigu disparu malgré les vives protestations de la communauté artistique. Ce fut pour certains - et pour l'auteur de ces lignes - l'occasion d'une prise de conscience, mais cette cause n'est pas encore gagnée. La connaissance, la défense et la promotion de nos lieux théâtraux s'impose plus que jamais en l'année du patrimoine.
Cette démarche procède du même esprit que d'autres « redécouvertes » récentes. On commença bien juste titre à porter attention aux gares, aux btiments industriels, à certains aspects méconnus de l'architecture rurale. Les théâtres méritent assurément tout autant notre intérêt. Temples modestes ou glorieux de l'illusion et du rêve, ils sont aussi pour les professionnels du spectacle un instrument de travail. Ils sont pour le sociologue un indicateur précieux des valeurs, des hiérarchies et des aspirations du public ... ou d'un public. our l'animateur ou l'élu local, ils fournissent des lieux propres au développement de la vie culturelle de la cité. Enfin, ils ne sont pas sans intérêt pour l'historien de l'art, surtout si on considère que les Français ont été plus d'une fois à l'avant-garde dans la recherche de solutions techniques ou de partis esthétiques originaux. La première salle de thétre permanent a été ouverte en France il y a quatre cent trente-deux ans. Il y reste encore des édifices remontants à la première moitié du XVIIIe siècle. Seule l'Italie peut rivaliser avec notre pays du point de vue de la qualité architecturale moyenne, du nombre des bâtiments et encore elle se situe bien en retrait sous le rapport de la diversité des réalisations.
Dans les chefs-d'oeuvre les plus unanimement reconnues, l'Opéra Louis XV de Versailles, le Palais Garnier ou le Grand Théâtre de Bordeaux qui fête cette année son bicentenaire - comme dans la plus humble salle de sous-préfecture -, il règne le même esprit au service de la même fonction.
Au cours de cette promenade à laquelle vous êtes conviés, l'Histoire, la grande Histoire, et l'histoire anecdotique, vous accompagnera. Mais l'étude du passé n'a d'intérêt que si l'aide à la compréhension du présent, à la construction de l'avenir. La longue aventure des théâtres de France n'est pas achevée ...
Pierre Pougnaud
- Taille : 21cm x 19cm
- Sommaire
- Avant-propos pg3
- L'Ancienne Comédie1548 - 1774 pg7
- Le Grand Théâtre1774 - 1789 pg29
- L'âge néoclassique1789 - 1848 pg49
- Intermezzo1848 - 1860 pg65
- L'ère Garnier1860 - 1912 pg83
- Les temps modernes1913 - 1968 pg109
- L'époque contemporaine pg125
- Répertoire des salles de théâtre, de concerts et de cirque pg147
- Bibliographie pg159
ISBN : 225133811X
Rome, civilisation des spectacles, est connue pour les jeux du cirque, mais on ignore que le théâtre y tint une place au moins aussi importante. Les Romains, dès la Republique, allaient au théâtre dix fois plus que les Athéniens.Ce livre veut donc rendre justice a la tragédie, la comédie, mais aussi au mime et a la pantomime romaine. Car ce théâtre fut aussi profondément original. Par la place qu'il tint dans la vie du citoyen romain, comme espace de libertés - liberté politique et libération de l'imaginaire. Par le statut ambigu des acteurs: véritables stars, ils fascinent les Romains, recoivent des cachets somptueux et sont suivis par des foules d'admirateurs, en même temps qu'ils sont marqués d'infamie et assimilés a des prostitués. Par le caractère musical des représentations, chantées et dansées, ou il faut voir l'origine de l'opéra.Il est impossible de comprendre ce que fut véritablement Rome si l'on ne reconstitue pas ce loisir privilégié du citoyen, qui peu a peu devora sa vie privée et publique, au point que saint Augustin, a la fin de l'Empire, définira le Romain comme un spectateur, pour ainsi dire, " drogué " de théâtre.
- Taille : 22,5cm x 14cm
- Table des matières
- Avant-propos pg9
- Table des matières pg11
- Première partie :
- Le théâtre dans la société romaine
- Chapitre1
- Une civilisation du spectacleHomo spectator pg19
- La politique spectacle pg24
- L'éloquence spectaculaire pg31
- L'esthétique du trompe-l'oeil pg34
- Chapitre 2
- Le théâtre et les autres spectacles de l'OTIUMArs ludicra pg43
- Circus et cavea pg51
- L'espace et le temps pg57
- Chapitre 3
- Les techniques scéniquesL'organisation des ludi scaenici pg69
- Le décor et la machinerie pg72
- La mise en scène et la question du masque pg77
- Le jeu de l'acteur pg82
- La musique pg88
- Chapitre 4
- L'acteur dans la société romaine
- L'infamie sociale pg93
- La star pg98
- La vie de Roscius pg102
- Du ludion aux pantomimes pg109
- Chapitre 5
- Le public romainUne mauvaise réputation pg113
- Un peuple musicien pg115
- Un public politique pg119
- Un public coupé en deux pg123
- Deuxième partie :
- Les formes du théâtre Romain
- Chapitre 1
- Les faux problèmes des origines
- Théâtre grec et traditions italiques pg133
- les témoignages historiques pg136
- le théâtre en Etrurie pg140
- Chapitre 2
- Livius Andronicus, le traducteurLa rupture de 240 pg145
- La traduction comme expiation pg147
- "L'homme et l'oeuvre » pg156
- Chapitre 3
- La tragédieLes Romains avaient la tête tragique pg165
- Tragédie et mythologie pg168
- Les furieux de la fable pg181
- Les parties de la tragédie pg190
- La poésie tragique : le champ obscur de la langue pg199
- Chapitre 4
- La prétexteLa prétexte : comédie ou tragédie ? pg215
- La prétexte : célébration des valeurs politiques pg218
- La tragédie prétexte pg224
- Octavie pg226
- Chapitre 6
- La comédieMisère de la vulgate pg231
- Le référent grec : la Néa pg233
- Le code de la paliata pg248
- la poésie et la structure de la comédie pg266
- Chapitre 7
- Exodium Exodiarius pg289
- L'Atellane pg292
- Le mime pg296
- Troisième partie :
- Les temps et les hommes
- Chapitre 1
- De Livius Andronicus à VariusLes professionnels de la scène pg311
- Ennius et la nouvelle mémoire pg318
- Les nouveaux poètes et les orateurs pg326
- Horace et le théâtre consensuel pg335
- Chapitre 2
- Mimicus Risusde l 'acteur d'exodium au poète comique pg345
- La chanson plautinienne pg351
- Le ballet des masques : les Captifs pg354
- La comédie et ses doubles : Amphitryon pg359
- Chapitre 3
- Térence : la Comédie romanesqueUn météore des lettres pg367
- La révolution romanesque : le Phormion pg372
- Comédie de la vérité ou vérité de la comédie : les Adelphe pg381
- Chapitre 4
- Le nouveau théâtreLa pantomime : un ballet tragique pg389
- Les lectures publiques pg399
- Les poètes dramatiques pg403
- Chapitre 5
- Les jeux et la politiqueLe théâtre impérial et les spectacles civiques pg413
- Néron ou le théâtre généralisé pg422
- Chapitre 6
- Sénèque le méconnuLe ministre poète pg441
- Les tragédies du furor pg446
- Les tragédies de la Mémoire pg453
- Annexes
- Tableau de repères chronologiques
- Glossaire
- Index nominum
ISBN : 833700308
Ce n'est pas aux Foires des Invalides ou de Neuilly que je voudrais conduire le lecteur, mais à celles où se pressait si joyeusement, au préau Saint-Germain, au faubourg Saint-Laurent et au boulevard du temple,nos pères du 17e et du XVIIIe siècle. Le spectacle vaut le voyage.
Tous les directeurs de théâtres forains, depuis les Alard jusqu'à Nicolet, et leurs fournisseurs ordinaires, les Lesage, les Piron , les Favart , les Vadé et les Sedaine, ont déployé, pour divertir les Parisiens, tant de courage et de ténacité, tant d'ingéniosité et d'esprit, que nous pouvons sans crainte risquée cette expédition.
Si d'aventure nous revenons bredouille et désappointé, ce sera ma faute
- Taille : 18cm x 13,cm
- Table des matières
- Introduction pg1
- Chapitre 1
- Foires parisiennes et acteurs forains (1660-1689)
- La Foire Saint-Germain et la Foire Saint-Laurent
- - les troupes d'Allard et de Maurice Vondrebeek
- - les Forces de l'Amour et de la Magie
- - le privilège de la Comédie
- -Française et les franchises de la foire pg1
- Chapitre 2
- Les acteurs forains et la Comédie
- -Française (1689 - 1710)
- Les marionnettes de Bertrand
- - naissance et première phase du conflit entre la Comédie
- -Française et les Forains
- - comédies foraines. Scènes détachées ; dialogues ; monologues ; pièces de la muette pg16
- Chapitre 3
- Les acteurs forains et l'Académie Royale de Musique l'Opéra
- -Comique (1710 - 1718)
- Contrat entre les théâtres de la Foire et l'Opéra. Reprise des hostilités avec la Comédie
- -Française. Pièces par écriteaux
- - Dominique, Octave, Pellegrin, Fuzelier, D'Orneval et Lesage
- - Arlequin, roi de Serendib, et la parodie de Télémaque
- - l'Opéra-Comique. Ses premières heures, ces progrès, sa mort et ses funérailles pg40
- Chapitre 4
- Les acteurs forains et les Comédiens Italiens rappel de la Foire à la vie (1716 - 1722)Hostilité des Comédiens Italiens contre les acteurs forains au moment de la suppression des théâtres de la Foire. Leur union sous le précédent règne
- - les Italiens à la Foire ; leur insuccès
- - résurrection des spectacles forains pg82
- Chapitre 5
- Acteurs et auteurs forains à la fin de la Régence et au début du règne de Louis XV (1722 - 1726)
- Nouvelles tribulations des acteurs forains - renaissance du monologue - Piron et ses opéras-comiques
- - les Marionnettes étrangères de Lesage, et les Grandes Marionnettes de Francisque
- - dernières farces de Piron et nouvelles farces de Lesage
- - tolérance du pouvoir et de la Comédie-Française
- - Louis XV, le bien-aimé des Forains pg118
- Chapitre 6
- Nouveau directeurs et nouveaux auteurs forains (1726 - 1745)
- Les Forains hors de la Foire
- - Honoré
- - Pontau
- - Panard et Fagan
- - de Vienne
- - Carolet, Laffichard, Gallet, Favart
- - troupes étrangères
- - changement de direction : Jean Monnet - Berger
- - suppression de l'Opéra-Comique pg156
- Chapitre 7
- Renaissance et transformation des Théâtres Forains (1751, 1762)
- Rétablissement de l'Opéra-Comique
- - nouvelle direction de Jean Monnet
- - Vadé
- - les bouffonnistes et les Lulliste à la Foire Saint-Laurent
- - le genre poissard
- - Sedaine, Favart, Corby
- - fusion de l'Opéra-Comique et de la Comédie Italienne pg180
- Chapitre 8
- Les spectacles Forains au Boulevards (1762 - 1772)
- La Réunion - incendie de la foire Saint-Germain
- - vieux spectacles forains renouvelés
- - les Nicolet
- - la Foire Saint Ovide
- - Boulevard du Temple
- - Taconnet
- - Audinot
- - les Comédiens de Bois de Sa Majesté
- - les Grands Danseurs du Roy
- - l'Opéra bouffon pg216
- Chapitre 9
- L'Art du Théâtre Forain (1769)
- Les spectacles forains et la critique
- - attaques et défense
- - Nougaret
- - la Critique de l'Ecole des Femmes et l'Art du Théââtre
- - Nougaret et Boileau
- - théorie de l'opéra bouffon pg238
- Chapitre 10
- Les Théâtres de la Foire et du Boulevard sous Louis XVI (1774, 1784)
- Retour des acteurs forains aux Foires
- - décadence, mort, renaissance et mort définitive de la Foire Saint-Laurent
- - multiplication des théâtres du Boulevard : Théâtre de Monsieur, les Nouveaux Troubadours, les Elèves de l'Opéra, les Associés, l'Ecluse et les Variétés amusantes
- - diversité des pièces jouées
- - reprise des anciennes hostilités pg267
- Chapitre 11
- Dernières transformations des Théâtres de la Foire et du Boulevard (1784-1789)
- L'Opéra et les Forains
- - dernière incarnation de Nicolet. Le Théâtre de la Gaieté
- - les Variétés amusantes au Palais-Royal
- - résistance, défaite et victoire d'Audinot
- - la Comédie-Française et les nouvelles troupes foraines
- - Gaillard et Dorfeuille
- - conclusion pg296
ISBN : 2711820793
Le mardi 5 janvier 1875, jour de l'inauguration du Nouvel Opéra, et aussi jour d'ouverture de la Chambre. La solennité politique de l'événement, car la cérémonie est loin d'être mondaine, s'en trouve renforcée.
Cette soirée met un point final à une construction commencée 15 ans plus tôt, traversé par les vicissitudes des dernières années de l'Empire, de la guerre de 1870 et de la Commune.
L'Opéra de la rue Le Peletier, s'il était commu en Europe comme le berceau du grand opéra français et du ballet romantique, le lieu de consécration obligée des divas et des étoiles, reste un bâtiment petit et malcommode, de piètre allure. La construction d'un Opéra dans les nouveaux quartiers élégants de l'Ouest, ceux du commerce, des banques et des gares, à la croisée des grands boulevards, est une pièce essentielle des projets de Napoléon III et d'Haussmann pour Paris.
Le 29 septembre 1860, la construction d'une nouvelle salle d'Opéra est décrétée oeuvre d'utilité publique. Trois mois plus tard, jour pour jour, un concours est arrêté pour un avant-projet. Le 6 juin 1861, Charles Garnier, jeune architecte de 36 ans, prix de Rome, qui n'est encore l'auteur d'aucun ouvrage important, est désigné comme lauréat du concours. Son projet, qui remplissait à la lettre toutes les clauses imposées par le lourd cahier des charges, a été choisi pour ses évidentes qualités de clarté et de grandeur. Les travaux commencent immédiatement, ils dureront 15 ans. Le régime impérial est déjà en difficulté auprès des Chambres. On n'ose avouer le devis réel des travaux, une évaluation de 12 millions est défendus, puis un devis de 31 millions de francs que le gouvernement fera réduire à 18 millions, cette somme insuffisante donnera lieu chaque année à de lourdes séances lors des discussions du budget.
- Taille : 26cm x 18cm
- Sommaire
- Un contre-événement pg5
- Les vedettes de la soirée : le Lord-Kaire et le grand escalier pg10
- L'architecte et la deuxième loge 28 pg16
- Le plan de la salle pg19
- Le programme pg24
- A travers la presse et l'édition pg33
- Sur le boulevard pg36Chronologie pg42
- Notes pg45
- Annexe 1 : Dépouillement de la presse illustrée pg47
- Annexe 2 : Dépouillement des conventions du clan pg49
- Annexe 3 : Victor Navlet, le grand escalier de l'Opéra pg51
- Liste des oeuvres exposées pg53
Introduction
Au XVIIe siècle, plusieurs décorateurs avaient l'habitude de noter dans un manuscrit les objets matériels dont ils avaient besoin pour les représentations qui avaient lieu à l'Hôtel de Bourgogne et, après l'union des troupes, à la Comédie-Française. D'ordinaire on appelle ce manuscrit Le Mémoire de Laurent Mahelot et de Michel Laurent, car ce sont les seuls noms d'auteurs que nous possédions. Il nous donne les titres de 268 pièces de théâtre, le décor et quelques costumes que demandent 192 d'entre elles, et, pour 47 pièces, des dessins qui expliquaient la scène encore plus clairement. L'étude de ce document est essentielle à la connaissance de l'histoire dramatique du XVIIe siècle. Sans elle on est exposé à regarder le théâtre de Corneille et de Racine d'un point de vue livresque, un peu comme les critiques de la Renaissance ont compris le théâtre grec. Avec son aide on arrive à reconstruire d'abord la scène pittoresque et confuse des années 1633 et 1634, héritée du Moyen Âge, puis la scène sévère de la période classique. Aussi apprend-on comment la transition s'est faite de l'une à l'autre, car le germe de celle-ci est déjà contenu dans celle-là. On peut suivre ainsi en raccourci non seulement l'histoire du théâtre français à travers le grand siècle, mais aussi le progrès des idées et des goûts dans cette période importante. Enfin nous apprenons quel pièces on joua à certaines époques, de nouvelles dates pour plusieurs pièces, les noms et les sujets d'une vingtaine qui sans ce manuscrit, serait entièrement inconnue.
...
Henry Carrington Lancaster
- Taille : 25,5cm x 17cm
- Table des matières
- Introduction pg7
- Les auteurs pg13
- Les dates pg17
- Décoration, accessoires, costumes pg33
- Le mémoire.
- Index des décorateurs pg47
- Oeuvre de Laurent Mahelot pour l'Hôtel de Bourgogne pg65
- Oeuvre de Michel Laurent et d'autres décorateurs pour l'hôtel de Bourgogne pg109
- Oeuvre de Michel Laurent et d'autres décorateurs pour la Comédie-Française pg123
- Index pg147
ISBN : 2858931291
Polieri Jacques, metteur en scène, scénographe et théoricien. On lui doit de nombreuses créations et mise en scène (Mallarmé, Kafka, Pirandello, Kandinsky, Miro, Atlan, Ionesco, Beckett, Tardieu, Butor, Arrabal, Faye ...), pour lesquelles il inaugure d'importantes recherches d'ordre formel ; la création et l'organisation, avec Le Corbusier, des Festivals de l'Art d'avant-garde (1956 - 1960) et l'élaboration d'espaces scéniques ou de communication révolutionnaire (Théâtre mobile de la Maison de la culture de Grenoble, 1968 ; Théâtre du mouvement total, à l'Exposition Universelle d'Osaka, 1970 ; Jeu de communication vidéo, aux Olympiades de Munich, 1972). Il a conçu depuis 1980 une série spectacles "multimédia" complétés par des vidéotransmissions intercontinentales (images générée par ordinateur et projetées sur écrans géants, hologramme, etc.). Il a également réalisé divers spectacles dont il est l'auteur (ballet Gamme de 7, musique de Xénakis, 1967), ainsi que des films (Sonorité jaune, 1976). Théoricien de la mise en scène et de la scénographie moderne, il a publié, entre autres : Scénographie, sémiographies (1971), Jeu(x) de communication (1981). L'ensemble de son oeuvre abolit les notions de limites et de séparation des genres et des techniques, et renouvelle l'idée de représentation.
Larousse. L5 - 1987
- Taille : 31,5cm x 24,5cm
- Sommaire
- L'espace scénique nouveau par Jacques Polieri pg2
- Les inventions et les progrès de la machinerie scénique
- Rappel historique pg4
- Automatisation de la machinerie pg22
- Les Arts plastiques et les automatismes pg26
- Télécommande et automatismes par Ch. Pepin bio-électronique et psycho commande pg30
- Les techniques de l'éclairage
- Qualité des sources lumineuses pg32
- Techniques de l'éclairage de la lumière pg34
- Projecteurs mobiles pg42
- Emplacement scénographique de la lumière pg44
- Possibilité d'avenir, par Yves le Grand pg46
- L'Image projetéeEvolution de la lanterne magique pg48
- Appareils contemporains pg58
- Scènes lumineuses pg60
- La polarisation chromatique en lumière parallèle, par R. Bouchoux pg63
- La scénographie cinématographique
- Historique de l'image à 360° pg64
- Technique totale pg72
- Cinéma imaginaire. Cinéma surréaliste et lettriste pg90
- L'image en reliefInvention du stéréoscope pg92
- Photosculpture pg94
- Relief à vision directe pg96
- La notion visuelle du relief pg98
- Cinéma stéréoscopique pg100
- Différents procédés du cinéma en relief pg103
- Cinéma sans écran, image virtuelle pg104
- Photographie aérienne pg106
- L'image électronique
- Les caractéristiques de l'image électronique pg109
- Critères de qualité d'une image électronique pg110
- Les éléments fondamentaux de la chaîne pg111
- La fabrication de l'image électronique. Les phases de l'émission pg113
- Le studio de télévision et son équipement pg114
- La prise de vue en télévision : les caméras pg115
- Les installations d'éclairage en télévision pg116
- La prise de son et l'équipement sont en télévision pg118
- Les annexes techniques du studio pg119
- Autres ensembles importants dans le centre de production pg121
- Les procédés d'enregistrement de l'image pg122
- Historique pg124
- La projection de l'image électronique sur grand écran pg126
- Perspectives et promesses pg127
- La télévision en couleur par M. Oudin pg128
- Scénographie de l'image électronique, par Jacques Polieri et M. Oudun pg129
- Lois élémentaires d'une studiologie, par A. Frank pg130
- Les promotteurs de la scénographie moderneRichard Wagner, Mallarmé, Gordon Craig, Adolf Appia pg132
- E. Prampolini, V. Meyerhold pg134
- Kiesler, Oscar Schlemmer, S. Syrkus pg130
- Autant-Lara, N. Bel Geddes, Antonin Artaud pg138
- Les salles modernes et les principes scénographiquesIdéologie à pg140
- Plasticité pg142
- Structures pg144
- Acoustique pg146
- Systématisation de l'espace scénographique, par Jacques Polieri pg156
- Plans et schémas comparés des salles de conception moderne
- Rupture de perspectives pg162
- Scènes triples pg163
- Salles transformables pg164
- Scènes simultanées pg168
- Arts et actions. Cinq principes dramaturgiques pg172
- Scènes verticales pg174
- Scènes annulaires pg176
- Salles cinétiques pg180
- Projets et réalisations de Jacques Polieri
- Théâtres mobiles à scènes annulaires pg182
- Théâtres mobiles pg184
- Théâtre transformable automatique pg185
- Théâtre du mouvement total. Etude un et deuxpg186
- « Salles à mouvements complexes » pg190
ISBN : 207077595X
André Barsacq (1919 - 1973) est un des grands noms de l'histoire du théâtre. D'abord décorateur, il travaille au thétâre avec Dullin et Copeau, au cinéma avec Grémillon et, à l'Opéra, avec Ida Rubinstein. 30 ans, il se lance dans la mise en scène. Dullin lui confie alors la direction du Théâtre de l'Atelier. Infatigable découvreur de talents, Barsacq révèle au public des auteurs et des comédiens souvent inconnus dont les noms deviendront célèbres.
On se souvient particulièrement de ses créations des pièces de Jean Anouilh, Marcel Aymé, Félicien Marceau, René de Obaldia, François Sagan, Jean-Claude Carrière ... Place Dancourt nous fait entrer dans les coulisses de l'Atelier aux jours heureux et aux jours sombres car il lui bien des « petits fours » et les caisses étaient souvent vides.
C'est aussi une chronique familiale fertile en événements. En particulier sous l'Occupation, Mila Barsacq, la femme d'André, craint pour sa vie. Jean Anouilh la cache, puis cherche pour elle un refuge dans le Béarn. Il faut établir des faux papiers, mystifier les autorités d'occupation ...
A la Libération de Paris, Antigone d'Anouilh monté par Barsacq engendre une polémique enfiévrée. Le public n'en a cure et fait à la pièce un accueil enthousiaste.
Jean-Louis Barsacq, fils aîné d'André et Milan, étaie Place Dancourt de correspondances souvent inédites, et nous fait revivre une période légendaire et passionnante.
- Taille : 24cm x 15cm
- Table des matières
- Premier acte : l'entre-deux-guerres pg11
- Chapitre 1
- Premier souvenirs de mes parents pg13
- Chapitre 2
- 1909 - 1919, Enfance et Révolution pg16
- 1 - André en Crimée pg16
- 2- 1000 : de Saint-Pétersbourg à Lausanne pg25
- 3 - André : arrivée en France via Constantinople pg35
- Chapitre 3
- 1920 - 1129. La décennie Dullin pg41
- 1 -Mila et André à la découverte l'un de l'autre pg41
- 2 -Charles Dullin et l'atelier pg46
- 3 -Volpone pg50
- 4 -A l'Atelier, après vol par année pg56
- 5 -Le métier de décorateur pg59
- 6 -Dullin et Barsacq
- Chapitre 4
- 1 -La Compagnie des Quinze et les ballets d'Ida Rubinstein pg67
- 2 -Jacques Copeau et lle Maggio Fiorentino pg87
- 3 - André Barsacq et le cinéma pendant les années 30 pg97
- 4 -Metteur en scène, enfin ! Les débuts des Quatre-Saisons pg106
- Chapitre 5
- 1 -Première tournée des Quatre-Saisons aux Amériques pg116
- 2 -La création du Bal des Voleurs pg123
- 3 -Deuxième tournée des Quatre-Saisons à New York pg132
- Chapitre 6
- 1939 - 1940. La deuxième guerre mondiale pg140
- 1 -Vers la déclaration de guerre pg140
- 2 -La drôle de guerre pg148
- 3 -La grande débâcle pg162
- Deuxième acte :
- l'Occupation pg171
- Chapitre 1
- 1940 - 1941. L'entrée à l'Atelier pg173
- 1 - Passage de relais au Théâtre de l'Atelier pg173
- 2 - La générale du Rendez-vous de Senlis pg187
- 3 -Salies- de-Béarn pg200
- Chapitre2
- 1941 - 1942. Les sombres années pg206
- 1 -Vêtir ceux qui sont nus de Eurydice pg206
- 2 -Je vous salue, Mila pg211
- 3 -Sylvie et le fantôme pg221
- 4 -Correspondance de Salie pg225
- 5 -Courfruit pg237
- Chapitre 3
- 1942 - 1943. L'Honorable Mr Pepys pg248
- 1 -Naissance de Michel pg248
- 2 - de Mongols en Khazars pg254
- 3 - l'Honorable Mr Pepys, et des péripéties pg262
- 4 - Léon Barsacq, Alexandre Trauner et Les Enfants du Paradis pg278
- 5 - Trois mois en Auvergne pg281
- Chapitre 4
- 1943 - 1944. Antigone pg293
- 1 -Les embûches pg293
- 2 -La générale « occupée » d'Antigone pg301
- 3 -Arrestation, bombardements, Libération pg310
- 4 -Paris et Dampierre libérés pg320
- Avertissement au lecteur pg329
- Troisième acte : les Trente Glorieuses pg331
- Chapitre 1
- « une certaine idée du théâtre » pg333
- 1 -Les difficultés financières pg334
- 2 - Les petits fours pg336
- 3 -Audacieux, têtu et plein d'idées pg339
- 4 -La concurrence déloyale de l'Etat pg341
- Chapitre 2
- 1945 - 1959. La Libération de Paris à la guerre d'Algérie pg345
- 1 -1945. Répétition des Karamazov, ou « quand Mila s'en mêle ... »
- 2 -1946. Roméo et Jeannette, de Jean Anouilh pg348
- 3 -1947. Crec'h Simon, île de Bréhat, Côtes-du-Nord pg350
- 4 -1947. L'Invitation au Chteau, de Jean Anouilh pg351
- 5 -1950. Henri IV, de Luigi Pirandello pg353
- 6 -1951. Colombe, de Jean Anouilh pg356
- 7 -1952. La Tête des autres, de Marcel Aymé pg358
- 8 -1953. Médée : Au revoir, Anouilh ... Adieu, Barsacq pg362
- 9 -1954. Les Quatre Vérités de Marcel Aymé pg364
- 10 -1955. La Mouette, d'Anton Tchekhov pg366
- 11 -1955. Représentation unique de l'Ours, d'Anton Tchekhov pg368
- 12 - 1957 et 1958. L'Oeuf, de Félicien Marceau pg370
- 13 -1959. La Punaise, de Vladimir Maïakovski pg374
- Chapitre 3
- 1959 - 1973. De la guerre d'Algérie à la crise pétrolière pg380
- 1 - Les beaux dimanches des Barsacq pg380
- 2 -1968 et 1961. Château en Suède, de Françoise Sagan pg382
- 3 -1960. Mila à Roscoff pg385
- 4 -1962. Franck V, de Friedrich Dürrenmatt pg387
- 5 -1963. Le Satyre de La Villette, de René de Obaldia pg388
- 6 -1963. Un mois à la campagne, d'Ivan Tourgueniev pg391
- 7 -1966. L'Idiot, d'après Dostoïevski pg397
- 8 -1973. La mort d'André Barsacq pg398
- 9 -1968. L'Aide-mémoire Jean-Claude Carrière pg403
- Généalogie pg409
- Remerciements pg411
Quand je contemple tout ça, avec le recul du revuiste chevronné et dont le cheveu se fait rare, j'aperçois un carnaval de costumes de toutes les coupes et de toutes les époques, de perruques multicolores, des épaules plâtrées, de commères de tout âge et de toute architecture, un tohu-bohu de ballet et de défilés se bousculant sous des herses de gaz ou de projecteurs électriques, des villes, des palais et des paysages fantastiques dans des royaumes de toiles et de cartons, des décors éphémères, somptueux et dérisoires, des poitrines multiformes accommodées à la mode du jour, depuis des gorges triomphales nacrées que marquait jadis le voluptueux sillon jusqu'à celle, récente, qui obéissent à l'impératif « laissez-les tomber ». J'entends des musiques énamourées, où le violoncelle y va de sa larme, des musiques légères et joyeuses, voltigeant comme des feux follets au bout de l'archet ; des musiques tonitruantes, rythmées par les trompettes thébaines et le tonnerre déchaîné des tambours - et des musiques canailles qui font tourner le gigolo et la gigolette dans les bals de barrières. Je revois des artistes dévoués et compréhensifs, à qui revient la grosse part du succès des scènes « bruxelloises » ; je revois des directeurs avisés, des directeurs hirsutes et des directeurs ahuris ; des chefs d'orchestre butés et ignares et des chefs d'orchestre qui, toujours d'attaque, ayant leurs hommes et acharnés à bien faire, deviennent les précieux collaborateurs du revuiste ; des maîtres de ballet artistes et d'autres qui, rossant et injuriant le peuple soumis et peureux des danseuses, règlent, à grand fracas, de déplorables chorégraphies ; des théâtreuses dont la parfaite stupidité constitue une calamité sans retour et des petits rôles qui apportent modestement, a dire les deux phrases qu'on leur confie, de l'intelligence et du talent. Je revois des costumiers imbéciles et des habilleuses qui, les soirs de première, d'un tour de main expert, chiffonnent, comme des fées, un chapeau manqué et sauve un corsage en y piquant une fleur ; je revois des machinistes incapables d'appuyer un rideau et d'autres qui, à la minute désespérée ou le changement à vue va rater, grimpe au mât comme des mousses sur un navire en perdition et, s'agrippant aux cintres au risque de se casser les os, vont décrocher des pendrillons qui gênent la manoeuvre. Je revois les laborieuses répétitions à l'avant-scène, quand on sort sans voix, sans jambes et sans foi, à côté d'autres où la bonne volonté, l'émulation généreuse, le courage fraternel, les trouvailles, l'amitié des interprètes suppriment la fatigue et l'ennui de la scène vingt fois reprise, vingt fois refaites et finalement condamnées; les « générales » qui finissent à cinq heures du matin, dans l'hébêtement de tous et de chacun; les heures d'angoisse de la première où le sentiment des responsabilités morales vous lancine brusquement ... Puis, le désintérêt, la lassitude après la partie gagnée - quand on a gagné la partie, c'est-à-dire quand, dans un sourire et une poignée de main, derrière le rideau que la claque à fait relever cinq fois le directeur et le régisseur vous ont dit : « Ca y est ! » Et que la commère, classiquement, vous embrasse coram populo.
C'est la bataille ; c'est de la vie trépidante et fiévreuse.
Et l'on oublie la médiocrité finale de la tâche et l'inexistence totale d'une revue de fin d'année au regard de Sirius, parce que, au moment de l'action, on a été transporté par l'effort.
Quand on appartient, comme votre serviteur, à une génération qui, ayant dépassé le point culminant de la montagne russe de l'acquis, descend déjà vers le terminus, on est plus excusable, semble-t-il - si haïssable que soit le mot - quand, parlant des autres, on est amené à parler de soi-même : la prescription a commencé de courir ...
Je tâcherai, en notant ses souvenirs, d'être l'homme de bonne humeur qui, un peu las de la grande ville égarée des autos, raconte des histoires à des amis, par une belle après-midi d'été, dans le jardin d'une villa d'où l'on voit couler la Meuse, en buvant du vin frais sous les arbres.
- Taille : 28cm x 18,5cm
- Table des matières
- Chapitre premier
- De quelques avantages et de quelques inconvénients de la carrière de revuiste. Confessions préliminaires pg5
- Chapitre 2
- Bruxelles en 1885 - 1890. Revues de et revuistes de l'époque. Malpertuis et l'Alcazar pg9
- Chapitre 3
- Le théâtre universitaire. La « Princesse Malsaine ». « Eendracht maakt Macht ». Mes débuts chorégraphiques. Un punch mémorable. « Sur le bi du bout du Gand ». « Le Mons où l'on s'ennuie ». Les étudiants belges à Paris, en 1889 pg13
- Chapitre 4
- « ex ... Charmonde ». Un directeur qui lève le pied. Les artistes de la Monnaie à l'Alcazar. "Le pater ». « Salambooth ». Le journal « l'Etudiant ». La presse quotidienne en 1890. « C'truc for life ». Le « Hoch-Pot académique » et les "Crotjes". pg21
- Chapitre 5
- Le conflit universitaire. La police à l'université. Le recteur Philippson devant les étudiants. Les incidents Graux-Buls-Martha. L'art de dénicher les recteurs. Epilogue. Le « chant des étudiants ». pg27
- Chapitre 6
- L'"Alcazar" et "Le Soir". Histoire pittoresque d'un théâtre de genre. Les revues de l'Alcazar. Le trio Ambreville-Milo-Crommelynck. Un théâtre où tout le monde travaille et où personne ne s'ennuie. Le passage Saint-Hubert en 1905. Dubosq et Bertieri. V. La Gye, G. Nazy, Rotiers, Victor Hallaux. La parodie du "Rêve" et Nitsom. L'"Almanach des Apaches ». pg33
- Chapitre 7
- Un revuiste qui se fait avocat et journalistes. Benjamin Crombez. Les Rayons X. Ferdinand Sicard. Ambreville. Alfred Jacques. Le « Smoel-Club » et la « Taverne Royale ». Maurice Campion. pg45
- Chapitre 8
- Le Théâtre des Galeries et la direction de Maugé. Les audaces de Maugé. Comment on improvise des grenadiers à une répétition générale. Monsieur Buls et le chameau. La « clocheté frâçaise de bienfeisâce ». Alexis Goffaux dit Maubourg, chef d'orchestre et théoricien musical. Comment on engage des choristes. Histoire d'un petit rôle. La Revue des quatre commères et le cramignon dans la salle. La bague de la comtesse de Flandre pg55
- Chapitre 9
- Edouard Dewattine et la zwanze bruxelloise. L'aventure de Louis Dumont - Willden. Le cabaret des Bossus. Les Revues de la Scala. Alph. De Gunst. Esther Deltenre. Georges Hauzeur. Une histoire de chef d'orchestre. pg71
- Chapitre10
- Le théâtre belge enchaîné. La « Défense du Bonheur ». Le Théâtre du Parc et Victor Reding. La revue-comédie. « Le gendre de Monsieur Van Mol ». Le « Milliard ». Le directeur d'un théâtre subventionné doit être un homme de théâtre. pg77
- Chapitre12
- Les Revues au Cirque. Edouard Wulff. L'oeil crevé. « Bruxelles ! Tout le monde monte ! » « 1904, parlez ! ». Le cheval qui fait le saut périlleux. Gustave Lagye et Rataplan. pg89
- Chapitre13
- Le gros lot aux Galeries. Bolossy Kiralfy. « Au pays des Merveilles ». Un ténor qui plonge et ne reparaît plus. La Revue à Liège. Gustave Thiriar. L' « Hippodrome » à Anvers. Léon Osterrieth. « Au pays de Manneken-Pis ». Le théâtre Déjazet et son directeur. Un trait de Maubourg. pg97
- Chapitre 14
- Le théâtre bruxellois au lendemain de l'armistice. La grande revue parisienne à l'Alhambra. Volterra, Mistinguett et Jacques Charles. La revue d'autrefois et la revue d'aujourd'hui.
- Rideau. pg105
ISBN : 2870130066
Spectacles 70 - 75 dans le Monde
Sur les conseils et avec l'aide de correspondants bénévoles et de certains Centres de l'I.I.T., René Hainau a retenu 179 spectacles qui ont fait date dans la période 1970 - 1975 : nouvelle mise en scène d'une oeuvre classique (le Hamlet de Lioubimov, la Locandiera de Missiroli, le Ring de Wagner ...), implantation scénographique originale (Orghast de Brook, 1789 au Théâtre du Soleil), mais aussi oeuvre nouvelle d'un grand auteur ou compositeur ou chorégraphes contemporains, ou encore première pièce d'un auteur nouveau ...
Spectacle-témoin ou spectacle-phare, tous ont en commun de mettre l'accent sur les aspects non traditionnels de la production contemporaine.
Commençant avec Eschyle pour finir avec Andrew Lloyd Weber (né en 1948 ), se survol est révélateur : dans l'interprétation audacieuse qui leur est imposée, les oeuvres classiques restent vivantes, sans pour autant tarir le jaillissement de vos nouvelles.
- Taille : 30,5cm x 24,5cm
- Table des matières
- Avant-propos pg5
- Cinq années à vol d'oiseaux, par René Hainau et Nicole Leclercq pg7
- Les clefs de l'ouvrage - interprétation des légendes pg16
- Illustration pg17
- Index des illustrations, par ordre alphabétique des auteurs et des compositeurs pg153
- Index des illustrations, par ordre alphabétique des metteurs en scène, chorégraphe, décorateur et créateur de costumes pg156
- Indications biographiques pg158
En 1936, la Compagnie des Quatre Saisons débute en renouant avec la tradition des troupes ambulantes. A l'Exposition de 1937, elle présente le Roi Cert de Carlo Gozzi dans une adaptation de Pierre Barbier et ce spectacle révèle la jeune troupe au grand public. Deux saisons au French Theater de New York, des séries de représentations à Paris, au Brésil, en Belgique, en province, s'inscrivent entre ce premier succès et la guerre.
En 1940, Charles Dullin, fondateur de l'Atelier, quitte ce théâtre qui l'animait depuis 1922 avec amour et talent, dotant la scène française de réalisation inoubliable. Il confie sa succession à Barsacq qui, en 1928, à 18 ans, a fait ses débuts de décorateur sur cette scène en créant les costumes et les décors de Valpone.
Sous la direction d'André Barsacq, le Théâtre de l'Atelier présente successivement les oeuvres suivantes :
1940
le Bal des Voleurs, de Jean Anouilh (412 représentations).
L'Enterrement, d'Henri Monnier (614 représentations).
1941
le Rendez-vous de Senlis, de Jean Anouilh (363 représentations).
Vêtir ceux qui sont nus, de Luigi Pirandello (49 représentations).
Eurydice, de Jean Anouilh (90 représentations).
1942
Sylvie et le Fantôme, d'Alfred Adam (276 représentations).
1943
L'Honorable Monsieur Pepys, de Georges Couturier (383 représentations).
1944
Antigone, de Jean Anouilh (645 représentations).
A quoi rêvent les Jeunes Filles, d'Alfred de Musset (106 représentations).
1945
L'Agrippa, d'André Barsacq (146 représentations).
Les Frères Karamazov, de Jacques Copeau et Jean Croué, d'après Dostoïevski (227 représentations).
1946
Roméo et Jeannette, Jean Anouilh (123 représentations).
1947
L'Invitation au Château, de Jean Anouilh (591 représentations).
Les trente-sept sous de Monsieur Montaudoin, deux Eugène Labiche et Martin (153 représentations).
1948
le Révizor, de Nicolas Gogol, dans une adaptation d'André Barsacq (61 représentations).
1949
Le Pain dur, de Paul Claudel (128 représentations).
Nuit des Hommes, de Jean-Bernard-Luc (44 présentations).
La Perle de la Canebière, de Eugène Labiche et Marc Michel (44 présentations).
1950
Henri IV, de Luigi Pirandello, dans une adaptation de Benjamin Crémieux (182 représentations).
1951
Colombe, de Jean Anouilh (458 représentations).
1952
La Tête des Autres, de Marcel Aymé (506 représentations).
1953
Médée, de Jean Anouilh (32 représentations).
Zamore, de Georges Neveux (32 représentations).
Le Joueur, de Hugo Betty, dans une adaptation de Maurice Clavel (45 représentations).
1954
Les Quatre Vérités, de Marcel Aymé (99 représentations).
Catalina, de Félicien Marceau (44 présentations).
Chaque saison, la troupe du Théâtre de l'Atelier joue, lance tant en France qu'à l'étranger, dans les décors et la mise en scène de leur création, les pièces les plus caractéristiques de son répertoire.
- Taille : 18cm x 13,5cm
- Théâtre de l'Atelier
- Place Dancourt - 18eTéléphone : Montmartre 49 - 24
- Métro : Anvers, Pigalle, Abesses, Barbès.
- Autobus : 30, 85,67
- DirecteurAndré Barsacq
- Administrateur Georges Villar
- Secrétaire générale Jean Flory
- Directeur de la scène Paul Mathos
- Régisseur Paul - Laurent
- Chef machiniste : André Courtiller Chef et Tricia, André Boucry
- Saison 1955 - 1956
On a beaucoup écrit sur le théâtre. Mais les auteurs s'en tiennent, d'ordinaire, un seul de ces aspects. La plupart n'étudient que la littérature dramatique. Certains n'accordent d'attention qu'aux décors rouges.
Or le théâtre est un art complexe et autonome. Si dans ce petit livre, nous apportons à son sujet quelque chose de nouveau, c'est le souci de ne jamais perdre de vue la totalité de ces éléments.
Issus d'une même source, tantôt ils demeurent unis et tantôt ils se séparent. L'un de parfois de mines. Les autres cependant continuent de se manifester obscurément pour reprendre à leur tour la première place. Ainsi se déroule toute la vie de l'art théâtral, avec ses périodes de plénitude, ces accidents et ses déchéances.
Par des exemples concrets nous nous sommes efforcés de la décrire, mais en nous limitant à ses grandes lignes pour la rendre plus aisément saisissable. Aussi voudra-t-on bien de s'étonner d'aucune omission. Des hommes comme les oeuvres nous avons entendu ne retenir que l'essentiel.
De même il nous a fallu passer rapidement sur des facteurs secondaires mais non sans importance dans l'élaboration du drame : tels, la condition sociale des comédiens, la législation théâtrale, l'économie financière des spectacles, les rapports avec l'Etat. Nous n'avons pu faire que des allusions très brèves à la composition du public et à sa répartition dans les salles selon les coutumes du siècle et les initiatives des architectes, toute contingence qui ne laisse pas d'influer sur l'ouvre dramatique.
Enfin sans prétendre établir une bibliographie rationnelle, nous avons voulu simplement énumérer les ouvrages nous avons puisé des renseignements.
Libérer l'art théâtral d'illusoires dépendances et le placer sur son plan véritable, tel a été notre unique dessein. Puissions-nous par surcroît susciter chez nos lecteurs un peu de la passion qui'il nous inspire !
- Taille : 20cm x 13cm
- Table des matières
- Chapitre 1
- Naissance pg1
- Chapitre 2
- Le miracle grec pg18
- Chapitre 3
- Les résonances du théâtre grec pg45
- Chapitre 4
- Le théâtre de la chrétienté pg71
- Chapitre 5
- L'humanisme et la réforme pg87
- Chapitre 6
- Le miracle élisabéthain pg115
- Chapitre 7
- Le classicisme à la française pg144
- Chapitre 8
- La tradition comique pg164
- Chapitre 9
- Les tréteaux pg185
- Chapitre 10
- Du romantisme au réalisme pg213
- Chapitre 11
- Le réveil de l'imagination pg247
- Chapitre 12
- Carrefour pg273
- Bibliographie pg295
- Table des illustrations pg307
ISBN : 2857255934
Le métier de cordiste est appparu il y a un peu plus de 20 ans quand des alpinistes et des spéléologues ont utilisé leurs techniques de corde pour des interventions dans le bâtiment et les travaux publics. L'introduction de ces techniques de progression a rapidement fait l'unanimité grâce à leur facilité de mise en application et la sécurité apportée.
Telle l'araignée pendue à son fils, le cordiste évolue à la frontière de sa passion dans l'exercice d'une activité professionnelle récente qui s'est structurée. Le besoin d'efficacité qui caractérise notre époque et la diversité des domaines d'intervention réserve de beaux jours à ce métier d'avenir.
Ce Code Vagnon est l'ouvrage de référence des formations des Certificats de qualification professionnelle de cordiste (CQPC) et des Certificats d'aptitude aux travaux sur corde (CATSC).
- Taille : 24cm x 15,5cm
- Sommaires
- Introduction pg7
- Chapitre 1
- Les milieux d'intervention pg9
- Chapitre 2
- Notions de physique - application aux travaux sur corde pg15
- Chapitre 3
- Le matériel pg27
- Chapitre 4
- Comment équiper pg65
- Chapitre 5
- Déplacement sur corde pg95
- Chapitre 6
- Techniques de progression sur constructions métalliques pg117
- Chapitre 7
- Déplacement de charges pg133
- Chapitre 8
- Techniques d'intervention de secours sur corde pg141
- Chapitre 9
- Réglementation pg149
- Annexe
- Quelques adresses Internet utiles pg157
Début de la publication février 1908
Fin de la publication 1929
70 publications irrégulières
- Taille : 34cm x 23cm
- Contents
- The Shakespeare Memorial. A National Theatre
- Venetian costumes from the book of Cesare Vecellio by Alelen Carric & D. Nevile Lees
- The white fan by Hugo von Hofmannsthal : translated by Maurice Magnus
- Two theaters by Leon De Schildenfeld Schiller. Concluded
- Note on an old engraving by Allen Carric
- Mr Spence on tolerance in dramatic criticism by Gordon Craig
- The eight command, (international copyright) by John Balance
- A note on applause, by Adolf Furst. Book reviews
- Foreign notesIllustrations
- Frontispiece. A design for a scene for Macbeth by Gordon Craig
- Seven designs from the book of Cesare Vecellio
ISBN : 1559345276
This comprehensive survey of the practical and aesthetic aspects of basic lighting design treats lighting design for the stage as both an art closely integrated with the director’s, actor’s, and playwright’s vision, and a craft that provides practical solutions for the manipulation of stage space.
- Taille : 23,5cm x 19cm
- Contents
- Preface
- Chapter 1
- An introduction to designing with light pg1
- Chapter 2
- Lighting production team pg12
- Chapter 3
- Electrical theory and practice pg21
- Chapter 4
- Lenses, lamps, and lighting instruments pg37
- Chapter 5
- Cables and connectors pg70
- Chapter 6
- Intensity control pg82
- Chapter 7
- Projections pg97
- Chapter 8
- Praticals and effects pg112
- Chapter 9
- Color pg122
- Chapter 10
- Advanced technology instruments pg135
- Chapter 11
- The design process pg147
- Chapter 12
- The image of light pg157
- Chapter 13
- The lighting key pg165
- Chapter 14
- Using the lighting key to draw the light plot pg176
- Chapter 15
- Drafting for lighting design pg189
- Chapter 16
- Design examples pg208
- Chapter 17
- Rehearsal and performance prodedures pg28
- Glossary pg246
- Index pg259
ISBN : 0911747370
Dozens of newly manufactured lighting instruments, and many old ones not included in the first edition, bring this second edition up to date. Photometric data-beam angles, field angles, foot candles and beam diameters at various throw distances, etc.-on over 500 theatrical lighting instruments make this an indispensable reference for lighting designers and electricians.
- Taille : 23cm x 15cm
- Table of contents
- Introduction
- Fresnels pg52
- Plano-convex spotlights pg91
- Ellipsoidal reflector spotlight pg102
- Moving Lights pg381
- Beam projectors pg413
- Scoops pg428
- Follow spots pg458
- Striplight cyc lights pg546
- Par-type units and reflector lamps pg579
- Appendix pg609
- Index pg629
A.A.Bakhrushin State Central Museum keeps a unique collection of theatre relics of Russia. Here one may see the history of all kinds and genres of theatre art from the beginning to recent times. Almost 1,5 million exhibits are stored in the reserves of the Museum: they are archives of theatre personalities, portraits of eminent actors, singers, producers, dramatists, ballet-masters, dancers, composers, painters; costumes, personal belongings and properties; set designs and sketches made by great masters of scenery; posters and programmes, photographs of artists and performances, rare books devoted to theatre art, video and cinematographic documents, articles of the theatre daily life.
Aleksey Aleksandrovich Bakhrushin, who collected all these precious treasures, was born in a merchant family. In the 1890s A.A.Bakhrushin started gathering his theatre collection and this became his main occupation.
A.A.Bakhrushin Theatre Museum, the largest collection of monuments of theatre art, is well-known all over the world. Its exhibitions are organized in our country and abroad
- Taille : 29,5cm x 21cm
- The sources of the Russian National Theater
- The Russian Theater of the 19th-Early 20th centuries
- The Avant-Garde Theatre of the 1920s
- The Room of F.I. Shalpapin
ISBN : 227106256X
Au début de ce siècle, Meyerhold est l'un des hommes qui, pour Louis Jouvet, « incarnent le mieux l'idée qu'il est permis de se former du metteur en scène ». Expérimentateur obstiné, polémiste hardy, il choisit, dès 1918, le camp de la Révolution, mais engage avant tout sa vie dans le théâtre. Initiateur en 1922 de l'Octobre Théâtral, il est exécuté en 1940, victimes de la répression stalinienne.
Son ouvre est inséparable des courants d'avant-garde qui revitalisent les scènes européennes, mais demeure profondément nationale. Autour de lui, des écrivains et des poètes russes : Gogol l'inspirateur, Blok, Maïakovski, Erdman récemment redécouvert après des années d'occultation, et des compositeurs tels que Glazounov, Gnessine, Chostakovitch, Prokofiev ...
Du symbolisme au constructivisme, à travers la réflexion sur la convention, le grotesque, le théâtre de foire, la commedia dell'arte, le théâtre oriental, le parcours de Meyerhold est aussi riche que complexe. Ces contradictions sont celles d'un créateur qui, fidèle à ses options fondamentales, ne s'en remet pas moins en question à chacun de ses spectacles.
A travers l'analyse de ces grandes mises en scène - spectacles quasi légendaires - la Baraque de foire, le Bal masqué, le Cocu magnifique, la Forêt, le Mandat, le Révisor -, Béatrice Picon-Vallin dégage les processus de la création théâtrale, donne à voir le travail du metteur en scène avec le texte, l'acteur, l'espace. Elle interroge des rapports étroits évolutifs que le théâtre de Meyerhold entretient avec les arts plastiques, cinéma, la musique.
Ce livre fait découvrir une oeuvre aussi exigeante à l'égard d'un acteur polyvalent est d'abord musicien, qu'à l'égard d'un spectateur dont elle requiert l'actif collaboration. Une oeuvre dont on a pu dire qu'elle a donné « des racines au thétâre de l'avenir ».
- Taille : 27cm x 21cm
- Table des matières
- Remerciements pg7
- Avertissement pg9
- Introduction pg11
- Interférence pg12
- Meyerhold et le thétre européen. La synthèse des arts pg14
- Meyerhold et le grotesque pg16
- De la stylisation au grotesque
- Baraque de foire et bal masqué pg26
- Le théâtre de la convention pg27
- La première Baraque de foire pg33
- Une activité multidirectionnelle. Expérimentation sur les genres (1908 - 1912) pg39
- Le grotesque doit devenir l'âme de la scène pg48
- Le Studio de la rue Borodine pg56
- Le Bal masqué pg63
- Autour de l'Octobre Théâtrale
- Constructivisme et Biomécaniques pg74
- Petrograd 1917 - 1919 pg75
- Moscou 1920 - 1921. Les principes de l'Octobre Théâtrale pg85
- Rationalisation du spectacle et du jeu de l'acteur pg91
- La voix du grotesque pg125
- La scène dans la cité, entre la piste de cirque, le champ de manouvres et l'écran pg141
- Les métamorphoses de la mort de tard elle qui ne pg141
- La Terre cabrée pg145
- Un théâtre dans la cité pg149
- Le lac Lull. Théâtre, cinéma, cinéfication pg151
- D. E. Cinéma, jazz, danse pg154
- « La Forêt ». Classique russe et burlesque américain pg160
- Pourquoi Ostrowski ? La variante sage : une place lucrative pg161
- Le travail dramaturgique. Construction d'une nouvelle machine à jouer pg166
- L'interprétation des personnages. Une comédie de masques. Agitation et traditions pg171
- L'organisation spatiale pg174
- Le montage dramaturgique et le scénario des actions scéniques pg179
- La part du burlesque américain pg188
- Le jeu de l'acteur avec les objets pg192
- Arkachka-Ilinski. Genèse montage du personnage pg200
- La puissance du thétre pg204
- Une dramaturgie grotesque : « le Mandat » pg206
- La drôle de carrière d'un auteur commique à succès pg206
- Le « héros » dans l'oeuvre d'Erdmann pg208
- Le texte du Mandat pg209
- La tradition gogolienne dans le Mandat pg213
- La structure du Mandat. Le « rire à travers les larmes » pg217
- La construction des dialogues pg219
- Outrance ou vérité pg220
- Les réactions des spectateurs. Une salle en ébullition pg221
- Un décor dynamique pg223
- Les principes de la mise en scène pg226
- Statut du personnage et de l'acteur pg230
- Le tragi-comique de l'acte III pg237
- Principes pour la construction des personnages pg242
- L'évolution du jeu grotesque pg245
- Théâtre et Musique« le professeur Boubou » et les transformations du théâtre politique pg250
- Les solutions spatiales : une construction sonore pg251
- Le « sociomécaniques ». La construction du rôle pg253
- Jeu tragi-comique et pré-jeu pg255
- La partition musicale et le jeu sur la musique pg259
- « le Révisor » et le processus du travail théâtral chez Meyerhold pg264
- La richesse du spectacle pg265
- Théâtre et littérature pg266
- Travaux préparatoire pg270
- La construction du texte pg275
- Recherche de la polyphonie visuelle pg278
- La genèse du spectacle pg280
- La construction de l'espace pg285
- Théâtre et cinéma pg298
- Réalisme ou « surnaturalisme » ? pg303
- Les répétitions de « la Lettre de Tchmykov ». Jeu en filigrane pg306
- La scène muette pg308
- Personnages et acteurs. Révision et interprétation pg310
- Le montage dans le personnage de Khlestakov pg315
- Le burlesque, le biologique pg323
- Le personnage, entre biologie et mécanique pg326
- Choeur ou troupeau ? Le Révisor, une comédie du pouvoir et de la peur pg330
- Le grotesque pg334
- Un Théâtre musical pg340
- Musique et peinture pg341
- Musique et texte. Instrumentation du texte du Révisor pg34
- Lla partition et la construction musicale. Musique audible et inaudible pg348
- Analyse de la composition musicale et plastique dans le Révisor pg355
- Pouchkine, Prokofiev et Boris Godounov pg361
- Meyerhold et la musique de son temps pg36
- Ll'évolution de Meyerhold vers une théorie du contrepoint pg371
- Une dramaturgie musicale pg374
- Le jeu de l'acteur et de la musique. De l'acrobate acteur chinois pg378
- Entre l'improvisation et la rigueure scientifique pg380
- Conclusion pg384
- Les années 30 pg384
- La dimension utopique. Théâtre engagé, national, polémique pg387
- Le grotesque, structure de l'oeuvre théâtrale pg390
- Vers une organisation des rapports entre les arts et leurs matériaux pg393
- Annexe : Glossaire des noms et sigles russes et étrangers pg397
- Chronologie 1874 - 1930 pg399
- Biographie pg403
- Index pg415
- Sources des documents photographiques pg425
Meyerhold is as great, as incomprehensible. The drama of Master's destiny may be compared only to the drama of ihis Art. And in thid respect, the only thing we should do is to repeat Nikolai Gogol's words and exclam "Now, I can't stand it any more ... Give me another pen. My pen is languid, dead and too weak for this canvas".
...
The cards included in this section - are only a small part of exhibits among wich are sketches of scenery, models, suits created by prominent theater artists of Meyerhold's plays, rare books from his library, personal things and pieces of interior from the flat in Brusovsky, wich were saved by a miracle, manuscripts and photos - many of them are unique and published for the first time.
...
- Taille : 21cm x 14,5cm
- Cartes photographiques
Deux théâtres soviétiques à Paris
Les Russes ont profondément le goût et le sens du théâtre. C'est à Moscou qu'avant de créer le Théâtre des Arts, en 1910, jJacques Rouché alla étudié les travaux de Meyerhold et de Dantchenko ; c'est à Moscou que le plus grand théoricien du théâtre moderne, Gordon Craig, monta son Hamlet, en 1912 ; enfin, cette Russie que les ballets de Serge de Diaghilev nous apportèrent la révélation de Shéhérazade par quoi dix années de décoration théâtrale, et aussi de mode, furent directement influencés.
Depuis la Révolution d'Octobre, le théâtre russe a connu de nouveaux développements. Le nombre des scènes, des studios s'est accrue du fait que la pièce est considérée non seulement comme une matière à création artistique, mais aussi comme une matière à propagande et que le théâtre attire à lui des larges masses populaires. Ainsi s'explique le nombre et la valeur des recherches des metteurs en scène qui, sous le nouveau régime, suscitèrent la création d'une quantité considérable de clubs théâtraux dans toute l'Union (plus de 2000 en 1929).
Il eût donc été logique de connaître d'abord le théâtre d'État de Meyerhold, puisqu'il constitue en quelque sorte le plus audacieux des laboratoires de mise en scène de la Russie soviétique… Les circonstances ont fait que Paris qui connaissait déjà le Théâtre Kamerny (1923), le Théâtre Stanislavsky (1924), le Théâtre Habima (1925) et le Théâtre juif d'État de Granovsky (1127), le théâtre Voktanghov (1928) n'aura vu qu'en dernier les réalisations de Meyerhold.
Le succès du Théâtre Kamerny a été vif, quoi que une pièce comme Giroflé-Gitofla (1922), par exemple nous et paru appartenir déjà à l'histoire du théâtre, parce que représentant des efforts et des recherches qui ont été, depuis, dépassées. Peut-être eût-il mieux valu à la place de l'Orage (1124), redonner cette Phèdre étonnante dont la révélation au Théâtre des Champs-Élysées en 1923 suscita tant de polémiques, où nous montrer l'Annonce faite à Marie, de Claudel, Sainte Jeanne, de Shaw ou l’Antigone, d’Hasenclever. Surtout la qualité dramatique des deux pièces récentes de O’Neil était vraiment insuffisante : Tous les enfants du bon Dieu ont des ailes (1929) et l'Amour sous les Ormes (1926). Celles-ci nous ont permis, néanmoins, de nous rendre compte de l'évolution d'Alexandre Taïroff dont le goût, l'imagination et la science reste extrême, et qui fait de plus en plus de place, dans le spectacle, à l'expression des forces intérieures du drame. La période du seul dynamisme dramatique qui fut si nécessaire pour redonner au théâtre son sens vrai et son caractère social, est dépassée.
Quant à la somme des sottises qui ont pu être écrites par l'adaptation par Meyerhold du Révisor, de Gogol (1926), elle mesure l'incompréhension et l'égarement d'une critique intoxiquée de littérature, rongé par les préjugés du dialogue qu'ici la fortune des pièces de Bataille et d’Hervieu et pour qui la mise en scène est, avant toute chose, le triomphe d'une machinerie décorative dont le peintre à la plus grande responsabilité. Des vedettes, des mots d’esprit, des clichés dramatiques ou comiques, une sorte de « métier » vulgaire : il n'en faut pas davantage pour combler d'aise les censeurs contemporains.
La critique française a complètement perdu le sens des réalités théâtrales et des traditions d'un art essentiellement collectif est populaire en décadence continue depuis Molière. Heureusement que le public n'en est pas encore là et qu'en faisant un très grand succès aux représentations de Meyerhold sur la scène du Théâtre Montparnasse, il a manifesté sa joie de trouver enfin dans un spectacle ce qu'il exige secrètement qu'un spectacle lui apporte : la fantaisie, l'émotion, le rire, la joie des sens, le plaisir de l'esprit, la poésie et la satire. En somme, des raisons de se divertir, de s'instruire et de s’exalter.
Grâce à un contact direct entre le spectateur et l'acteur que facilite la suppression du rideau, de la rampe, des bandes d'airs et des décors à portants traditionnels, mais recréer une illusion nouvelle, intérieur, dont vit tout son théâtre. Il renouvelle la vieille loi des contrastes en l'enrichissant d'actualité : c'est ce qu'il appelle « rajeunir » le répertoire. Il se moque ou s’émeut, joue de tous les claviers, parfois avec frénésie, toujours avec volonté, utilise à fond les moyens d'expression que l'acteur complet met à sa disposition, en prolongeant le jeu de l'acteur par l'emploi d'instruments scéniques appropriés, d'une construction et d'une organisation de l'espace, sans trompe-l'œil, que le geste, le mot, le mouvement, la lumière feront vivre d'une vie singulièrement forte. C'est pourquoi ces lumières ne sont vraies, ni ses décors réalistes.
Le caractère social de tels spectacles s'affirme hautement sans que jamais la poésie en souffre, dont tous les éléments de création scénique accroissent le rayonnement, aiguisent la puissance d'expression (la scène d'amour et celle du départ dans La Forêt, les scènes de la romance et du menuet, ou la scène de la folie du préfet dans Le Revisor par exemple).
Le souci du détail, chez Meuerhold, ne tolère aucune négligence. C'est dépouillé et dense tout à la fois, et si tout vient au premier plan, il reste au spectateur a choisir et à prendre ce qu'il peut. Meyerhold qui s'est voué à l’art du théâtre depuis plus de 30 ans déjà, possèdent une science de la composition et du jeu, une technique de la scène puissante originale (je tiens la scène du salon dans la troisième partie du Révisor pour un pur chef-d'œuvre d'une force comique, d'une richesse de nuances, d'une unité d'expression et d'une mise au point technique incomparable). Le renouvellement est continu, chez Meyerhold. Sa passion du théâtre emporte tout. Aucune audace, aucun problème ne l’arrête. Il découvre, crée sans cesse et c'est pourquoi on peut justement le considérer comme le premier metteur en scène de ce temps. Le Révisor est une date dans l'histoire du théâtre.
En patronnant et en aidant pratiquement les manifestations de Meyerhold à Paris, Gaston Baty, Charles Dullin, Louis Jouvet, Pitoëff et Sydney Ross ont rendu à l'artiste un juste hommage et ont trouvé leur compréhension du théâtre, face à la critique ignorante et contre l'hostilité intéressée de quelques immigrés russes de leurs amis politiques français.
Léon Moussinac
- Taille : 29,5cm x 21,5cm
La vie de Méliès est une oeuvre d'art. En elle on chercherait en vain l'ennui, la méthode, le prévisible.
Tout lui réussissait. Mais cette réussite avait un soupçon de routine. Méliès connaissait trop les ficelles et les recettes de ces innombrables miracles pour en être lui-même dupe. Il lui fallait aller au-delà du miroir, au-delà de cette feuille d'argent qu'est la réalité.
Six mois après le cinématographe de lumière, Méliès possédait déjà son premier studio, le premier studio du monde, à Montreuil-sous-Bois. Les marchands, avec leur habituelle légèreté, avait attribué au cinéma le rôle d'un enregistreur de farce grossière et facile. Qu'il demeura un divertissement de kermesse c'était leur seule ambition. Méliès chassa les marchands de la foire et imposa la féerie, dont il se fit le mage. De 1896 à 1914, il devait réaliser 1200 films environ et tout inventés : la technique, l'exploitation commerciale, la mise en film, l'organisation corporative, le décor, la prise de vue, les trucages, le scénario, le montage, la régie, la publicité, l'interprétation, la figuration.
La guerre et le baron Haussmann ruinèrent ses entreprises. La procédure fit le reste. Méliès sombra. Dans l'euphorie de l'avant-guerre, personne ne se souvenait plus de ce Méphisto de la croix de Malte à qui le cinéma devait tout.
- Taille : 18cm x 18cm
- Table des matières
- Chapitre 1
- Rencontre avec Méliès
- Jeanne d'Alcy décapitée pg10
- Jeanne d'Arc monte au paradis (croquis de mise en scène ) pg15
- Le théâtre Robert Oudin pg21
- Les cartes vivantes (H. - T.) pg28
- Chapitre 2
- Méliès prestidigitateur manuel pré-cinématographique ou le musée burlesque des figures de cire pg34
- Méliès caricaturiste pg38
- Bertrand et Robert Macaire pg39
- De la caricature à la farce pg40
- Les illusions fantaisistes (film en 14 images) pg41
- Si j'étais Roi et Le Royaume de Neptune (H. - T.) pg45
- Chapitre 3
- Vie sans miracle de Mélièsle Géant et les Cloches pg49
- Chapitre 4
- Technique de la fantaisiele studio de Méliès pg58
- Rêve d'une nuit d'été (H. - T.) pg60
- Le laboratoire de la Star Film pg62
- Caméra (Kinétographe) de Méliès pg63
- Le truc des vues sous-marines pg65
- Machinerie des apparitions pg68
- Machinerie pour le géant de la Conquête du Pôle pg70
- Le truc de l'Homme à la tête de caoutchouc pg75
- Au Pays des Fées (H. - T.) pg77
- Chapitre 5
- Les films de Méliès pg79
- Le Voyage dans la Lune (scénario) pg92
- Le Voyage dans la Lune (film en 35 images) pg93
- New York - Paris en automobile (scénario) pg99
- Les Quat'Cents Farces du Diable (scénario) pg105
- Voyage à travers l'impossible (scénario) pg117
- 20.000 Lieux Sous les Mers (scénario) pg127
- Le Livre Magique (film en 10 images) pg132
- Le Mélomane (film en 13 images) pg134
- Les Incendiaires (histoire d'un crime) (film en 7 image) pg138
- Féérie du Printemps (H. - T.) pg40
- Méliès créateur du Film de publicité pg141
- Tout ce qui subsiste de milliers de films, d'un million d'images pg145
- Hydrothérapie Fantastique (film en six images) pg150
- Robert Macaire et Bertrand pg152
- Au pays des jouets (H. - T.) pg157
- Chapitre 6
- Bibliographie
- Chapitre 7
- Appendice : « Mes mémoires » par Georges Méliès
- La jeunesse de Méliès pg171
- De Robert Houdin au cinéma pg174
- Le cinématographe et la lutte du début pg180
- Techniques de fantaisie pg185
- Appareil de prise de vue et opérateurs d'avant 1900 pg189
- Du Congrès du Cinéma aux malheurs d'un honnête homme ph197
- De la période noire au Gala Méliès pg203
- A la maison de la Mutuelle du Cinéma pg209
- Toile de fond de Méliès (H. - T.) pg212
Le théâtre, sous ses diverses formes, depuis l'humble baraque foraine jusqu'à la vaste et resplendissante scène que contiennent les grands monuments spéciaux, et, sinon un besoin, du moins une des distractions principales de toutes réunion humaine.
L'histoire en a été faite avec ampleur par des auteurs du plus haut mérite, et nous nous empressons de dire, en le rendant tout d'abord, que nous ne l'entreprendrons pas ici.
Nous nous contenterons, si nos lecteurs le veulent bien, de causer avec eux d'une façon tout à fait familière et élémentaire de ce qui constitue « le théâtre » dans ses procédés d'exécution techniques : décors, trucs, illusions.
Il est bien intéressant de constater, lorsque l'on fait un petit voyage de ce genre autour de la scène et sur la scène, que de très grands effets sont ingénieusement produits par des moyens d'action très élémentaires.
En dehors de son rôle philosophique et éducateur qui est considérable, mais que nous n'envisagerons nullement ici, c'est ce qui fait, pour le public, l'attrait principal du théâtre. Il lui vend, il lui donne souvent, car la générosité des artistes et traditionnelle cette chose qui n'existe pas et qui joue un si grand rôle dans l'existence humaine : l'Illusion.
Dans ces formules pratiques, l'art théâtral fait entrer le rêve et s'efforce, avec succès, d'arracher pendant quelque temps le spectateur aux rigueurs et aux soucis de la réalité. Il possède, pour arriver à son but, la poésie, la couleur, la lumière, le son des instruments de musique.
Donc le théâtre a le droit et la mission de nous fournir « de l'illusion ».
A-t-il besoin pour cela de recourir à des moyens compliqués et puissants ?
Quelque surprenant que cela puisse paraître, nous pouvons répondre que non.
C'est par des procédés très simples, par des trucs classiques élémentaires, auquel l'ingéniosité des machinistes et des décorateurs apportent le temps à autre une petite contribution nouvelle, que l'on arrive à réaliser des « mises en scène » qui paressent très compliquées lorsqu'on les regarde à distance de spectateurs. Le charpentier jouant un plus grand rôle que le mécanicien.
Un soir que nous assistions sur la scène de l'Opéra, à Paris, en 1884, à l'émouvant naufrage du vaisseau de l'Africain, feu Mataillet, le chef machiniste, nous faisait remarquer avec fierté professionnelle qu'il n'y avait qu'un seul et unique morceau de fer dans cette construction destinée à chavirer bien sagement dans les toiles peintes en « flots irrités » : cette pièce de métal, c'était un gros taxe autour duquel s'opérer la rotation.
Nous étions sous la charpente même au moment où le bon Mataillet nous fournissait cette explication : elle faisait son mouvement de bascule, et ce fut une grande marque de confiance que nous lui donnâmes de demeurer sans sourciller dans le faux pont du navire qui engloutissait en apparence les héros du programme musical de Meyerbeer avec une multitude de figurants.
Est-ce à dire que le théâtre ne fait pas appel aux procédés scientifiques pour réaliser ses effets ?
Ce serait une erreur, et le beau parti qu'il a tiré de l'électricité appliquée, sous toutes ses formes, suffirait à démontrer qu'il est toujours prêt à progresser et à s'assimiler les moyens d'actions qui peuvent faciliter sa tâche. Nous en trouverons de nombreux exemples dans la suite de ce petit ouvrage.
Mais, en principe, des trucs auxquels on a recours sont simples : ils ne peuvent être autres, sous peine de devenir dangereux, alors que, dans un espace restreint, et quand et que les instants sont comptés, le personnel doit accomplir toutes sortes de manouvres diverses. C'est ainsi, par exemple, que des moyens d'action imaginée à l'origine pour certaines grandes féeries classiques, tels que le Pied de Mouton, les Pilules du Diable, les Sept Châteaux du Diable, etc., sont restés sensiblement tels quels.
Le progrès scientifique s'est manifesté principalement dans les music-halls auxquels le publique demande de lui montrer des tours de force et de l'acrobatie. Cependant, là encore, tout le succès de quelque dangereuse manoeuvre repose sur la mise en pratique audacieuse, parfois téméraire, une petite formule d'algèbre, du tracé d'une courbe géométrique pendant longtemps considéré comme une simple curiosité mathématique. Il convient d'observer au point de vue philosophique que ce qui combinent des trucs et des acrobaties sur un principe de ce genre ne l'expérimentent jamais eux-mêmes : ils s'en remettent pour cela à l'acrobate, lequel leur témoigne, lui aussi, sa confiance en faisant l'essai ; c'est un échange de bons procédés entre la science et la pratique.
Dans tout ce que nous allons examiner par la suite, nous trouverons donc, d'une façon évidente, l'illusion produite par la simplicité : nous la trouverons dans le décor, dans le costume, dans la reproduction des phénomènes naturels que le théâtre est obligé de faire entrer dans son cadre.
Il n'est besoin, pour tout cela, ni d'énormes efforts, ni de vastes emplacements. Après avoir assisté dans la soirée une pièce de théâtre, lorsque l'on a l'occasion de revoir la salle le lendemain matin, dans le demi-jour, dans le silence, sans lumière, sans spectateur, on est généralement surpris de ces petites dimensions : c'est encore bien autre chose, si l'on monte sur la scène muette.
En effet comme nous le disions dès le début, le théâtre, c'est l'illusion, et l'illusion n'a ni dimensions ni limites.
Voyons les moyens élémentaires de la produire.
Max de Nansouty
- Taille : 20cm x 13cm
- Table des matières
- Avant-propos pg5
- La scène, les dessous, les cintres, les décors pg9
- Chapitre 1
- Petit truc et grand truc pg37
- Le tonnerre ph37
- Les éclairs pg39
- La pluie, la grêle pg40
- La neige pg40le brouillard pg41
- Le vent pg41
- Cris d'animaux pg42
- Artillerie et pyrotechnie pg43
- Les faux incendies au théâtre pg46
- Les flots de la mère pg46
- Les trappes anglaises pg48
- Les naufrages pg48
- L'aéroplane pg57
- Chapitre 2
- L'emploi des miroirs pg59
- Aux pays du rêve : l'antre des fantômes pg59
- La décapitait aquatique pg61
- La tête à l'envers pg63
- La femme-araignée pg66
- La décapitée parlante pg68
- Les fantoches vivants pg70
- Les filles de Neptune pg72
- Le palais des Mirages pg78
- Chapitre 3
- Les illusions pg78
- L'escarpolette diabolique pg78
- La caisse mystérieuse pg80
- L'enfant évaporé pg83
- La femme flottant dans l'air pg86
- Le coup d'épée pg88
- Le coup de hache pg90
- Chapitre 4
- Trucs de physique pg94
- Le masque de base un mot pg94
- La « seconde vue » dévoilée pg96
- Chapitre 5
- Grands mécanismes pg100
- Les courses de chevaux sur la scène pg100
- Chapitre 6
- Grande acrobatie pg103
- Le looping-the-loop pg103
- La flèche humaine pg106
- Le tourbillon de la mort pg107
- Montagnes russes nautiques pg109
- Le toboggan nautique ph109
- La Loïe Fuller pg111
- Les Frères Davenport pg114
- Chapitre 7
- Pantomime pg117
- Chapitre 8
- L'art de se grimer de se travestir pg122
- Chapitre 9
- Le costume des gymnastes et des acrobates pg124
- Chapitre 10
- Les jeux japonais pg127
- Chapitre 11
- Les automates pg130
- Chapitre 12
- Cinématographie pg135
- Fusil photographique pg136
- Tachyscope pg136
- Kinétoscope pg138
- Cinématographe pg138
- Mutoscope pg140
- Chronophotographie pg142
- Chapitre 13
- Jouets et petits trucs pg143
- Le petit jongleur mécanique pg143
- Le clown dessinateur pg144
- Les deux acrobates pg144
- La mouche mécanique pg146
- Le cycliste et son chien pg147
- L'oiseau mécanique pg147
- Le scarabée automate pg148
- Le petit rémouleur pg149
- Le match cycliste pg150
- Le gai violoniste pg151
- Le muguet artificiel pg151
- Pour faire soi-même un kaléidoscope pg152
- Un baromètre à mon marché pg153
- Conclusion pg155
ISBN : 2912017009
Le présent ouvrage se présente sous des habits modestes : à première vue, on dirait un aide-mémoire ou un simple catalogue de ce qui s'est construit en France, en matière de salles de spectacles, entre 1980 et 1995, c'est-à-dire à une époque fortement marquée dans le domaine de la culture par les deux ministères de Jack Lang (1981 - 1986 et 1988 - 1993). On aurait tort, cependant, de s'en tenir aux apparences : Marcelle Freydefont et Jean Chollet, en établissement avec rigueur cette suite de monographies, de fiches documentaires, de rappels chronologiques et d'index, ont certainement eu conscience de contribuer à l'histoire récente du théâtre français, sous l'angle de son rapport à la cité et à la société, mais aussi quant aux enjeux esthétiques des débats qui l'ont agité. Tout au long de leur travail, ils ont eu le souci d'éclairer l'une pour l'autre architecture et politique, scénographie et ambitions dramaturgiques, construction des édifices et pratique du spectacle.
Robert Abirached
- Taille : 26cm x 21cm
- Sommaire
- Avant-propos par Philippe Douste-Blazy pg8
- Préface par Robert Abirached pg13
- Introduction par Jean Chollet et Marcel Freydefont pg17
- Présentation de 87 lieux scéniques selon le schéma suivant :
- - Un texte général
- - Deux plans (coupe longitudinale et plan de masse de la salle)
- - Trois vues du lieu (vue extérieur, une vue sur scène et une vue sur salle) pg37
- Présentation succincte des autres lieux inventoriés pg215
- Annexe
- Une chronologie générale (1943 - 1996) pg267
- Une biographie, présentation des concepteurs : architectes, scénographes, acousticiens, ingénieurs pg279
- Une biographie pg305
- Les fiches techniques documentaires des 87 lieux pg307
- Index
- Un index général des lieux cités pg369
- Un index général des personnes citées pg375
- Un index géographique (régions et villes) pg379
ISBN : 2253063967
Le but du présent ouvrage est de retracer l'histoire du théâtre français du Moyen Âge à nos jours et de rendre compte de son évolution en liaison avec l'histoire de notre pays. Les bouleversements politiques, sociaux et religieux, ont en effet retenti tout particulièrement sur un art éminemment lié à la vie publique.
L'histoire du théâtre ne peut s'inscrire sur le mode des autres arts. Le théâtre n'existe qu'au moment où il a lieu, et son caractère éphémère est lié à sa nature même. Il a, de plus en plus, l'ambition de réunir tous les arts en un seul : poésie et littérature, musique et peinture, sculpture et architecture. Il possède ses propres moyens d'expression : diction, jeux corporels, danse, mime, costumes, éclairage. Enfin, les documents qui jalonnent son histoire sont lacunaires, hétérogènes, souvent difficile à interpréter.
Nous avons voulu rendre compte du « fait théâtral » dans toutes ses composantes : élaboration des esthétiques des formes dramaturgiques, mode et lieux de production, pratiques et techniques scéniques, représentation, public, jeux de l'acteur, relations avec les autorités politiques et religieuses.
Nous avons cherché à définir les « grands moments » qui, des mystères du Moyen Âge à la dramaturgie nouvelle d'Adamov ou d'Ionesco, confère au théâtre une chronologie originale.
Nous avons écarté tout plan standard d'un chapitre à l'autre. Chaque auteur a écrit en toute liberté un essai personnel. En parcourant ces essais on retrouvera néanmoins, comme un écho à travers des époques, les grands débats esthétiques qui sont encore les nôtres.
- Taille : 19cm x 12,5cm
- Table
- Sommaire pg7
- Préface par Ariane Mnouchkine pg9
- Note aux lecteurs par Jacqueline de Jomaron pg11
- Première partie
- La Piété et la Fête ( des origines à 1548 )
- Le théâtre de l'église par Bernard Faivre pg17
- L'acteur et le jongleur par Bernard Faivre pg38
- Le théâtre de la Grand-Place par Bernard Faivre pg47
- L'automne du Moyen Âge : les formes brèves pg63
- L'automne du Moyen Âge : les grandes formes pg82
- Deuxième partie
- Et si on essayait le contraire ? (1548 - 1629)
- Le théâtre Phénix par Jacques Scherer pg105Les actes pg105
- Les ouvres pg116
- La profession de comédie par Bernard Faivre pg129
- Métamorphose de l'espace scénique par Jacques Scherer pg150
- La fin du monde pg150
- L'époque de la miniaturisation pg155
- Troisième partie
- Loeil du prince (1629 - 1680)
- La raison d'Etat par Jacqueline de Jomaron pg163
- Le mécénat de la monarchie pg163
- Les scènes parisiennes pg170
- Les Comédiens au service du Roi pg180
- « Droit d'auteur » et droits des auteurs pg200
- Le métier d'auteur dramatique par Colette et Jacques Scherer pg209
- Penser le théâtre pg209
- La prise du pouvoir pg220
- La constitution théâtrale pg227
- Les provinces du théâtre pg242
- Trois auteurs et leurs armes pg250
- Dramaturgie classique et monarchie absolue pg260
- Cinquième partie
- Fabrique de l'illusion (17e et XVIIIe siècle)
- L'illusion et l'éblouissement par Jean-Jacques Roubine pg403
- L'exhibition de l'incarnation par Jean-Jacques Roubine pg458
- Sixième partie
- Les tréteaux de la Révolution (1789 - 1815)
- Théâtre et fêtes de la Révolution par Pierre Frantz pg505
- L'école de la République pg506
- Athènes sur les boulevards pg513
- Célébrer la Révolution pg525
- Septième partie
- L'air du grand spectacle (1815 - 1887)
- Le moi et l'histoire par Anne Übersfeld pg534
- Les théâtres sous la Restauration pg534
- Du neuf et du Vieux neuf pg538
- Le drame romantique pg544
- Avant « Hernani » pg559
- Après « Hernani » pg565
- Le théâtre « dans l'esprit » pg591
- La Grande magie et par Jean-Jacques Roubine pg596
- Clous en tout genre pg596
- Où l'on parle de mise en scène pg612
- Les rites et les mythes pg631
- Nouveaux usages pour instruments anciens pg649
- Le crépuscule des dieux pg667
- La tentation du vaudeville par Daniel Lindenberg pg675
- Huitième partie
- L'avènement de la mise en scène (1887 - 1951)
- Reconstruire le réel ou suggérer l'indicible par Jean-Pierre Sarrazac pg703
- Jacques Copeau : le tréteau nu par Jacqueline de Jomaron pg729
- Ils étaient quatre par Jacqueline de Jomaron pg740
- Charles Dullin : une inlassable course au trésors pg750
- Georges Pitoëff : « poète de la scène » pg758
- Gaston Baty : « l'illusion d'un monde encore plus beau » pg765
- Un état d'esprit « d'ensemble » pg772
- la Comédie-Française : une crise latente pg774
- En quête de textes par Jacqueline de Jomaron pg777
- A la découverte de l'étranger pg777
- En France, plus d'auteurs que d'oeuvre pg790
- Neuvième partie
- Et par ailleurs
- Un théâtre « pour le peuple » par Jacqueline de Jomaron pg803
- Subversion : de Jarry à Artaud par Michel Corvin pg823
- Le Boulevard en question par Michel Corvin pg843
- L'Etat intervient par Emile Copfemann pg886
- Dixième partie
- Le théâtre de tous les possibles (1951 - 1988)
- La décentralisation par Emile Copfermann pg901
- Une écriture plurielle par Michel Corvin pg912
- Une dramaturgie à l'ancienne ? pg912
- Portrait-robot de nouveau théâtre pg919
- Où la fiche d'identité se diversifie pg935
- L'Age de la représentation par Bernard Dort pg959
- Essai de libération pg959
- L'illusion populaire pg964
- Un « thétre littéral » pg974
- La scène critique pg980
- La représentation en acte pg989
- La représentation représentée pg1004
- Le roi nu pg1038
- Chronologie pg1049
- Bibliographie pg1159
- Index des principaux noms propres pg1175
- Index des ouvres pg1189
ISBN : 8874392095
La fin des années 1880, le théâtre traverse en France une crise importante. Le monde dramatique est divisé entre les tenants de la convention, défendue par les scènes officielles, et les partisans d'une réforme en faveur d'un théâtre du vrai avec les naturalistes ou d'un théâtre du symbole. Née dans ce contexte agité, l'Oeuvre ne constitue pas une expérience scénique de plus, mais le moteur essentiel d'une réforme théâtrale attendue. Elle illustre également une collaboration unique entre les artistes.
Le musée d'Orsay a prit l'initiative de consacrer une exposition aux premières saisons de ce thétre d'avant-garde, fondée en 1893 par un acteur, Aurélien Lugné - dit Lugné-Poe en l'honneur du poète américain -, un écrivain, Camille Mauclair, et un peintre, Edouard Vuillard. Cette manifestation constitue un véritable défi, car rien n'a été conservé, ou presque, de ses représentations éphémères et souvent uniques. Une fois le spectacle donné, ne reste que des éléments séparés, vulnérable, qui ont presque tous disparus, à l'exception de rares maquettes de décors et de costumes. Aucune photographie ni film ne conserve la mémoire des mises en scène permettant de restituer l'alchimie subtile entre le texte, les acteurs et le décor. Les archives administratives, plus abondante, ne suffisent pas à nourrir seul le sujet. Elle compose cependant les vestiges d'une archéologie parlante illustrant le fonctionnement de cette scène « d'à côté ».
Exposer le théâtre est une affaire difficile ; faire comprendre son engagement esthétique, communiquer des émotions à travers les oeuvres liées à son histoire, dégager son originalité forment le socle de cette entreprise.
Placée au confluent des lettres et des arts, l'Oeuvre se prête admirablement à cette analyse. Son programme esthétique brise les conceptions figées d'un théâtre enfermé dans d'insoluble conflit. Face aux formules obsolètes des scènes officielles et à l'acharnement illusionniste pratiqué par Antoine au Théâtre Libre, elle répond au besoin de renouveau de l'art dramatique accéléré par le succès des spectacles libres et imaginatifs des cafés-concerts ou des cabarets fleurissant sur les flancs de Montmartre, comme celui du Chat Noir et son thétre d'ombres.
Lugné-Poe hésite entre différentes formules pour séduire son public. Il s'engage très tôt en faveur du symbolisme, cette distance nécessaire entre le monde et sa représentation. Dans la mouvance dd Puvis de Chavanne, peintre, poète et écrivain s'élève contre la vulgarité d'un art trop proche de la nature. Les découvertes sur la psyché, étayée par les travaux de Charcot, ouvrent parallèlement des voies inédites à l'exploration et à l'interprétation de l'âme humaine. La vision de la vie reflétée par le théâtre s'en trouve métamorphosée.
De nouveaux moyens sont expérimentés sur la scène de l'Oeuvre pour révéler les mystères de l'existence opaque à elle-même et faire accéder le théâtre au rang d'art à part entière. La quête d'authenticité et d'élévation entreprise par les pionniers du théâtre d'art, Paul Fort puis Lugné-Poe, soutenue par des intellectuels, des artistes et des snobs, s'oppose aux attentes du public amateur de vaudeville et d'effets artificiels dont dépendent les directeurs de scène.
Lugné-Poe au début de l'Oeuvre - il n'a que 23 ans - ignore l'ampleur du défi. Ne concevant pas le théâtre sans la peinture, il s'entoure d'un cercle d'amis, Maurice Denis, Edouard Vuillard, les frères Natanson, rencontré au lycée Fontanes, qui lui ouvrent les portes des ateliers et des revues d'avant-garde. Le choix du répertoire, l'habillage du plateau, le jeu des acteurs constitue autant de domaines où s'affirme son originalité et son travail de pionnier d'un art théâtral moderne.
La volonté de Lugné-Poe de placer l'Oeuvre au cour d'une création débarrassée des frontières traditionnelles entre les genres le situe à l'origine des expériences les plus novatrices du XXe siècle. Ennemie du réalisme vulgaire et des perspectives de la toile peinte, ses mises en scène annoncent les innovations du Théâtre d'Art de Stanislavski, celle du premier « studio » de Meyerhold, les synthèses décoratives d'Adolphe Appia et de Gordon Craig, jusqu'à la rénovation théâtrale de Jacques Rouché et même de Jacques Copeau au Vieux-Colombier.
« Sept ans me paraissent le stade maximum d'une entreprise d'avant-garde », constate-t-il dans ses Souvenirs. « D'ailleurs mon devoir et mon rêve, celui de Sourcier, s'associaient et renfermaient plus d'infini que tout ce que la réalité du métier pouvait me donner. (...) L'épicerie théâtrale devrait être plus tard ; l'Oeuvre serait une broderie, une illustration en marge ! ... Ah le bonheur de vivre, en restant en dehors ! ... Sous les étoiles ! »
Cette exposition mettant en rapport des artistes comme Vuillard, Denis, Bonnard, Toulouse-Lautrec, Munch, avec des dramaturges, inscrit dans la lignée des manifestations consacrées à l'histoire culturelle du XIXe siècle, organisé par le musée d'Orsay depuis son ouverture en 1986. En mêlant plusieurs formes d'expression - littérature, musique, peinture, sculpture, estampes, photographies, architecture, archives de toutes sortes - elles permettent d'expliquer l'époque et de restituer le dialogue fécond entre les différents modes de création.
Le projet sur le théâtre de l'Oeuvre, initié en 2001 est réalisé avec brio par Isabel Cahn, chargé d'études documentaires au musée d'Orsay, est complété par une programmation dans l'auditorium du musée d'Orsay. La reprise du spectacle pour marionnettes d'Ubu roi d'Alfred Jarry, monté pour la première fois depuis sa création en janvier 1898 avec la musique de Claude Terrasse, constitue un événement majeur en complément de cette exposition.
Serge Lemoine
- Taille : 28cm x 22cm
- Sommaire
- Remerciements pg6A
- L'Oeuvre pg8
- Serge Lemoine, président du musée d'Orsay
- Lugné-Poe et l'Oeuvre
- Isabelle Cahn
- Chargé d'études documentaires au musée d'Orsay
- Commissaire de l'exposition pg11
- Petite chronique de grandes rencontres
- Antoine Terrasse
- Historien de l'art pg41
- Vuilllard et le théâtre : la peinture à l'Oeuvre
- Guy Cogeval
- Directeur du musée des beaux-arts de Montréal pg51
- Les programmes lithographiées du thâétre de l'Oeuvre
- Geneviève Aitken
- Chargée d'études documentaires
- Centre de recherche et de restauration des musées de France pg67
- L'Oeuvre cosmopolite, un répertoire universel
- Armen Godel
- Comédien et metteur en scène pg85
- Les Théâtres du Père Ubu
- Philippe Cathé
- Compositeur, musicologue, maître de conférences à la Sorbonne pg95
- Lugné-Poe et la SACD
- Florence Roth
- Conservateur de la bibliothèque de la SACD pg105
- Catalogue
- Isabelle Cahn pg111
- Les saisons de l'Oeuvre 1893 - 1900 pg151
- Bibliographie générale pg155
ISBN : 2907810995
C'est en France que le terme « théâtre d'art » apparaît pour la première fois : Paul Fort, en réaction contre le Théâtre libre d'André Antoine, fonde en 1890 le Théâtre d'Art. Le mot va faire fortune. Il est successivement employé dans divers pays d'Europe : Stanislavski et Nemirovitch-Dantchenko fondent le Théâtre d'Art de Moscou, Fritz Erler et Georg Fuchs celuis de Munich, tandis que Craig élabore la théorie d'un « théâtre d'art idéal ».
Cette notion sera notamment revendiquée et illustrée en France par les quatre du Cartel, Baty, Dullin, Pitoëff et Jouvet. Mais le terme lui-même disparaît quelque temps du vocabulaire, à la fin des années 50, lorsque les valeurs jusqu'alors défendues s'effacent derrière un nouvel enjeu, celui de "service public".
C'est en 1972 que Strehler, de retour au Piccolo Teatro de Milan, réhabilite la notion en annonçant un « théâtre d'art public ». Une dizaine d'années plus tard, Vitez a de nouveaux recours à ce concept ; après avoir lancé la formule polémique d'un « théâtre d'art, élitaire pour tous », il présente Jean Vilar comme le « continuateur » de cette lignée qui s'est évertué à « faire de la recherche d'objets même de la production, et de cette recherche ainsi produite l'objet du rassemblement public ». Aujourd'hui, la notion de « théâtre d'art » est une référence obligée.
- Taille : 23cm x 18,5cm
- Table des matières
- La préface du passeurGeorges Banu à l'aube du XXe siècle pg17
- Première partie
- Les pionniers
- En France pg23
- En Russie pg51
- En Angleterre pg71
- En Allemagne pg81
- De ces expériences exemplaires, une notion se forge pg91
- Deuxième partie
- Le temps de laisser
- A Paris. Elitaire ou populaire ? pg97
- Moscou, les Studios d'Art pg107
- Munich. Du Kunstlerheater à Max Reinhardt pg121
- Façonner le visage du théâtre
- Du rêve à la réussite ? pg133
- Troisième partie
- Du côté français1900 - 1910 : un repli sur soi pg137
- 1910 : l'Art théâtral moderne par Jacques Rouchié pg143
- Les ambitions du Vieux-Colombier pg151
- Quatrième partie
- Un chaos de rêvesLe souffle révolutionnaire pg169
- Contre un art de cimetière pg181
- Cinquième partie
- A Paris, le défi des années follesle Cartel : « sans faire des affaires, durer » pg189
- Ecrouler les ruines ... pg209
- Les théâtres d'art doivent-ils renoncer ? pg215
- Sixième partie
- Du théâtre d'art au théâtre public
- Villard : un théâtre d'art et populaire pg229
- L'avant-garde contre le théâtre d'art pg239
- Des oasis artistiques pg243
- La notion en oubli pg249
- La rupture de 68 pg253
- Septième partie
- Retour à l'esprit « militant » du théâtre d'art
- Strehler : le théâtre public doit être d'art pg263
- Mnouchkine en marge de l'institution pg273
- Vitez, un théâtre d'art élitaire pour tous pg281
- Vers le XXIe siècle pg295
- Notes pg299
- Références bibliographiques pg315
- Index des noms cités pg319
- Sources iconographiques pg325
- Remerciements pg327
- Table des matières pg329
Sous l'impulsion de l'Institut International du Théâtre, les éditions Meddens ont déjà publié deux volumes concernant le décor de théâtre dans le monde.
Comme les précédents, ce troisième volume a bénéficié de la collaboration active des centres nationaux de l'I.I.T. Il rassemble 36 nations, près de 250 décorateurs et plus de 500 documents.
Cette fois, l'accent a été mis sur la production théâtrale non traditionnelle des 10 dernières années. Ceci permet d'observer les profondes modifications intervenues dans la relation scène - salle, aussi bien que dans la scénographie proprement dite, qu'elle s'applique aux classiques au moderne.
D'autre part, le classement des documents épouse la chronologie des auteurs. De cette façon, le présent volume permet un survol révélateur de la littérature dramatique mondiale, des origines à nos jours, telle qu'elle apparaît dans l'interprétation qu'en ont donnée des artistes les plus audacieuses et la dernières décennies.
Les problèmes scénographiques actuels font l'objet d'une étude approfondie, assurée par l'éminent spécialiste Yves-Bonnat. L'ouvrage comporte aussi un avant-propos de Paul Louis Mignon, une partie analogique, des notes, bibliographie et des index. La mise au point de la présentation sont l'oeuvre de René Hainaux, assisté par Christiane Fraipont et bénéficiant des conseils techniques d'Yves-Bonnat.
Un volume au format 24,5 X 30,5 cm, 240 pages, 556 illustrations et dessins en couleurs et en blanc et noir. Reliure de luxe sous jaquette plastifiée en couleurs.
- Taille : 30,5cm x 24,5cm
- Table des matières
- Avant-propos, par Paul Louis Mignon pg5
- Le théâtre remis en cause, par René Hainaux et Christiane Fraipont pg7
- Décor : non - scénographie : oui, par Yves-Bonnat pg9
- Les clefs de l'ouvrage - interprétation des légendes pg16
- Illustration
- Théâtre parlé pg17
- Groupes pg169
- Opéra - Ballet - Musicales pg175
- Analogie de style et de techniques, par Yves-Bonnat pg219
- Notes de travail pg223
- Bibliographie sélective pg227
- Index des illustrations par ordre alphabétique des décorateurs pg231
- Index des illustrations par ordre alphabétique des auteurs et compositeurs pg233
ISBN : 2717717714
Le 6 juillet 1927, il y a 60 ans, à l'initiative de Louis Jouvet dont on célèbre en 1987 le centième anniversaire de la naissance, secret le « cartel des quatre », « association basée sur l'estime professionnelle et le respect réciproque » qui consacre Baty, Dullin, Jouvet et Pitoëff une « solidarité » déjà ancienne.
Les animateurs du cartel ont alors atteint la quarantaine. Depuis leur jeunesse, ans trois à de graves difficultés matérielles et morales, il lutte avec désintéressement pour un théâtre sans compromission. Les Quatre ont en commun une fois, un certain idéal en réaction contre le mercantilisme qui sévit dans nombre de théâtres, à une époque où les subventions de l'tat sont encore inconnues.
Cette union libre ne s'embarrasse pas de formalités administratives ; elle repose sur un véritable esprit d'équipe, chacun des associés conservant cependant sa « pleine liberté artistique ».
L'exposition se devait donc de respecter avant tout la spécificité de l'ouvre de chacun. Elle prend valeur d'événements par la présentation concomitante des éléments les plus significatifs des « collections » Baty, Jouvet, Pitoëff et Dullin, l'une après l'autre, par la volonté des héritiers des membres du Cartel ont rejoint le Département des Arts du Spectacle : au-delà de l'éphémère de la représentation et de la vie, ultime élan de solidarité, de désintéressement et d'espoir dans le rayonnement du théâtre...
à ce titre, nous tenons à exprimer notre profonde gratitude aux familles Jouvet et Pitoëff, nos remerciements à M. Desportes de Lignières, scrupuleux exécuteur testamentaire de Charles Dullin évoqué, avec émotion, la mémoire de Madame Gaston Baty.
De nombreux artistes ayant ouvré dans le sillage du Cartel ont eux-mêmes, tel Henri Sauguet ou Lucien Coutaud, par le don généreux de documents en leur possession, confirmé leur attachement à ce mouvement de rénovation du théâtre qui se caractérise par l'unité dans la diversité.
La réalisation de cette exposition s'inscrit tout naturellement dans la dynamique menée depuis plus de 30 ans par les responsables du Département des Arts du Spectacle pour la mise en valeur et une meilleure connaissance du patrimoine théâtral, et cela, dans un esprit de coopération amicale avec les créateurs, les professionnels du spectacle, les chercheurs.
...
Cécile Gitteau
Conservateur en Chef à la Bibliothèque Nationale
Directeur du Département des Arts du Spectacle.
- Taille : 24cm x 17cm
- Table des matières
- Avant-propos pg5
- Chronologie synoptique 1919 - 1952 pg7
- I. Le Cartel
- Texte de présentation pg49
- Notice pg50
- II. George et Ludmilla Pitoëff ou la passion du théâtre
- Texte de présentation pg55
- Chronologie sommaire pg56
- Mise en scène par Georges Pitoëff pg57
- Notice pg63
- III. Gaston Baty où la magie du spectacle
- Texte de présentation pg73
- Chronologie sommaire pg74
- Le Messteur en scène par Gaston Baty pg75
- Notice pg82
- IV. Charles Dullin ou l'école du comédien
- Texte de présentation pg97
- Chronologie sommaire pg98
- Réflexion sur la mise en scène par Charles Dullin pg99
- Notice pg103
- V. Louis Jouvet : l'homme de théâtre au service des auteurs
- Texte de présentation pg119
- Chronologie sommaire pg120
- Le métier de directeur-metteur en scène par Louis Jouvet pg123
- Notice pg128
- Bande sonore pg143
- Bbliographie : ouvrage des membres du Cartel pg145
- Table des illustrations pg147
ISBN : 9061536022
Au départ de la modernité et de l'abstraction, un mouvement hors du commun secoue le monde artistique russe : dès 1907, la première avant-garde se dresse contre le naturalisme et les rêveries symbolistes. Les artistes russes, à ce moment, compte parmi les protagonistes les plus audacieux des bouleversements qui fondront l'art du XXe siècle. Ce mouvement avant-gardiste connaîtra de nombreuses étapes - cézannisme, fauvisme russe, néoprimitivisme, cubofuturisme, première abstraction, suprématisme, constructivisme, école de Matiouchine, école de Filanov - avant de se fondre progressivement dans l'idéologie soviétique.
L'exposition au palais des Beaux-Arts aborde le mouvement dans son ampleur pluridisciplinaire, afin d'établir un dialogue entre les tableaux, les sculptures, les reliefs, les objets artisanaux, les décors et costumes de théâtre, les courts métrages, les photographies et photocollages, les projets architecturaux, les affiches... Elle réunit ou opposera des artistes de légende, tels Gontcharova, Larianov, Filonov, Malevitch, Tatline, Exter, Popova, Rozanova, Stépanovaa ou encore Rodtchenko, Pevzner, Gabo...
Pour la première fois, le mouvement est restitué dans un contexte historique large. L'exposition en retrace l'histoire éclatante, depuis ses origines jusqu'au milieu des années 1930, et témoignent ainsi de cette évolution parallèle ou concomitante vers le réalisme soviétique, dont le dogme sera proclamé en 1934. Dans les années 1920, le postsuprématisme de Malévitch, le réalisme constructeur de Pougny, Altman ou Lébédev et les virtualités visionnaires de Filonov sont en effet contemporains des oeuvres architecturées de Deïnéka et de Samokhvalov ou des hiérarchies iconiques de Pakhomov et de Pakouline, qui mènent au grandes machineries idéologiques du réalisme soviétique.
- Taille : 28cm x 23cm
- Préface pg20
- Essais pg22
- L'art de gauche russe et soviétique
- Une fulgurante et incontournable révolution esthétique du XXe siècle pg23
- L'avant-garde russe et l'abstraction pg37
- L'indéfectible figuratif dans l'Art Russe du début du XXe siècle pg49
- Constructivisme et scénographie de l'avant-garde russe pg63
- La photographie soviétique des années 1920 - 1930 :
- Du modernisme au réalisme socialiste pg71
- L'avant-garde architecturale soviétique :
- D'un concours à l'autre pg77
- « La place de l'Art dans la vie quotidienne » et l'institut des Arts Décoratifs pg85
- Catalogue pg90
- Précurseur pg92
- Néoprimitivisme pg108
- Livre futuriste pg136
- Cubofuturisme - Futurisme pg152
- Abstraction - constructivisme pg174
- Art Figuratif pg212
- Illustrations pour le théâtre pg222
- Photographie pg242
- Projets architecturaux pg248
- L'Art dant la vie pg252
- Epilogue pg268
- Biographies pg276
ISBN : 2702103227
La saison 1978 - 1979, c'est d'abord la création mondiale, à l'Opéra de Paris de Lulu d'Albane Berg dans sa version intégrale, événement au retentissement international. C'est aussi la visite de la Scala à Paris avec Simon Boccanegra et Wozzeck, l'entrée au Palais Garnier du Nabucco de Verdi ; c'est aussi sur des scènes régionales au public de plus en plus fidèle, la réapparition d'ouvrages oubliés ...
Côté danse, c'est le triomphe de Baryshnikov-le-magnifique, la réapparition d'une mythologique de Jean Babilée, la visite des prestigieuses troupes soviétiques du Kirov et du Bolchoï.
Comme l'Année de l'opéra et de la danse 1978, ce livre retrace, mois par mois, l'essentiel de l'activité lyrique et chorégraphique en France, de l'été 1978 à l'été 1979. Comptes-rendus critiques des nombreux spectacles vus à Paris comme dans tout l'Hexagone ; un saut à Bayreuth, des panoramas des saisons voisines : Milan et Florence, la Belgique, la Suisse, l'Angleterre.
Qui a chanté, dansé, mis en scène, décoré, dirigé quoi ? On le trouvera dans la seconde partie, avec les fiches d'identité des 230 opéras présentés cette saison en France - autant pour la danse. Cet agenda est complété par une bibliographie, une discographie, une liste des retransmissions télévisées - et celle des personnalités disparues au cours de cette saison.
Un superbe album qu'illustrent près de 200 photos en couleurs et en noir et blanc
- Taille : 27,5cm x 22,5cm
ISBN : 2610873000
Première édition de la revue du Cricot 2 Theater
- Taille : 29cm x 20,5cm
- Contents
- Introduction pg3
- Tadeusz Kantor Cricoteka pg4
- Warsaw Cracow pg5
- Madrid pg15
- Milan pg23
- Katowice Symposium "The Art of Tadeusz Kantor" pg33
- Bar The Festival of Cricot 2 Theater pg43
- Turin pg65
- Lyon pg71
- Grenoble pg79
- Milan Civica scuola d'arte drammatica pg83
- West Berlin Hommage à Tadeusz Kantor pg97
- Antwerp pg109
- Ferrara pg127
- Obie 1986 pg139
AAA
- Taille : 23,5cm x 16,5cm
Au moment où une manifestation nationale de portée internationale vient de finir en Sorbonne, en présence de Monsieur Albert Lebrun, président de la république, l’élite du monde scientifique français et étranger autour de Monsieur Louis Lumière pour célébrer en même temps que l’ouvre du savant le 40e anniversaire du cinématographe dont il est l’inventeur, l’illustration, conformément à une ligne de conduite dont elle ne s’est jamais des parties, a jugé de son devoir de s’associer à ce grand témoignage de reconnaissance publique. Mais également et l’a voulu se souvenir qu’il y a plus de 28 ans, le 10 juin 1907, la photographie des couleurs, autre découverte des plus remarquables, était présenté dans ces salons au nom de Monsieur Louis Lumière par Monsieur Auguste Lumière, son frère aîné : cette date marque l’essor prodigieux et mondial de la plaque autochrome. C’est pourquoi rapprochant les faits et joignant les hommes, unissant ces dernières dans une même illégitime gloire comme ils ont été unis dans un même et inlassable labeur, elle consacre aux frères Lumière cépages en hommage respectueux
- Taille : 30.5cm x 25cm
- N° 4836 de la page 299 à la page 310
- Un grand Jubilé scientifique, par R. Chenevier
- L’évolution technique du cinématographe, par Jean Labadié
- Destin du cinéma, par Robert De Beauplan
ISBN : 8877482168
Mentre cancella dal suo repertorio in transformazione storici spettacoli replicari per anni in tutto il mondo come genesi, la Societas Raffaello Sanzio fissa per noi in queste pagine un montaggio di immagini della sua opera : Sono fugure urlanti senza suoni, impaginate con un gioco di contrasti per esaltarme la fisicità, messa a confronto con la natura e con l’arte che ispira questa visionaria escursione nel terribile. Con Epitaph, Romeo Castellucci ci consegna la storia del gruppo in cui sono cresciuti i suoi figli, arrichendola pero con altre prospettive, grazie a una tensione pittorica che è a un tempo memoria, creazione e progresso : un libro d’arte da guardare comme uno spettacolo.
- Taille : 24cm x 22cm
- Sommaire
- Textes
- Ce livre de Franco Quadri pg22
- « Dans ma tête, tout est confus. Donc, tout va bien. » de Frie Leysen pg26
- Enfance, animaux, et automates de Alan Read pg28
- Cicatrices d’une habituée du théâtre de Cristina Ventrucci pg32
- Epitaph
- Négation du réel Santa Safia Teatro Khmer, Martürion;Romolo und Remo pg35
- Le conte.
- Ligne de fuite. Créer la vie. Trouver une arme
- La disscesa di Inanna; Alla bellezza tanto antica; Scuola sperimentale di teatro infantile anno I e anno II; La favole di Esopo; La prova di un altro mondo; Pelle d’asino pg47
- Technologie du soiBrentano; Lucifero. Plus un mot est vieux, plus il va à fond; Masoch. Les triomphes du théâtre comme puissance passive, faute et défaite: Amleto. La véhémente extériorité de la mort d’un mollusque pg63
- Occident
- Orestea (una commedia organica ?) - Atto I L’Agamennone, Atto II Le Coefore, Atto III Le Eumenidi pg99
- Onan e Psyche
- Giulio Cesare - Atto I Onam, Atto II Psyche pg135
- Madrigaux de la guerre. Représentations de théâtre musicalIl Combattimento, Voyage au bout de la nuit pg169
- Genesi. From the museum of sleep - Atto I In principio (gerêsit), Atto II Auschwitz, Atto III Caino e Abele pg197
- Appendice
- Légendes pg247
- Photocrédits pg250
- Théâtrographie pg251
- Filmographie, Vidéographie pg253
- Bibliographie manuscrite, Autres publications pg253
- Biographies des photographes pg255
Chapitre premier (extrait).
La Marche aux Etoiles.
Maintenant, les années de bourlingueur ge commencent !… Le lecteur a déjà été prévenu qu’il ne doit pas compter trouver ici de l’histoire, de la chronologie, un journal de bord. quoi cela servirait-il. ? je ne m’en suis jamais soucié. Le temps est le théÂtre n’ont rien de commun. J’ignore si le temps renferme une vérité, mais je crois savoir que le théâtre, lui, n’est jamais que les apparences donc contenir une.
Toujours ramer… Jusqu’à l’affreuse tourmente de 1914 ou le travail s’interrompit !
1900… 1901 !… Poursuivre comment ?
J’espère bien que le ton ne va pas devenir trop grave - le lecteur me laisserait tomber dans sa corbeille à papier, s’il ne l’a déjà fait. Poursuivre… 901 ?… Ne sait comment… Ou bien ?… Ou bien peut-être que si, par la grce de ce sacré démon dans les moins elle qui fit de moi tout autant un diable sur les tréteaux, qui m’a rendu agressif, acaritre et souvent injuste à l’égard de chacun de ceux qui, en face de moi, penser à autre chose qu’au thétre ; j’en suis devenu impropre à tout le reste, à regarder ailleurs que .sur les planches.. En dessous ou même en dessus ! …
Lugné-Poe
- Taille : 22cm x 17cm
- Table des matières.
- Chapitre I.
- La marche aux étoiles. pg7
- Chapitre II.
- A la recherche d’une étoile. pg20
- De Max. pg40
- Mona-Vanna. pg47
- Chapitre III.
- Gabrielle d’Annunzio à « l’Oeuvre ». 57
- Chapitre IV.
- Eleonora Duse « l’Oeuvre ». pg71
- Chapitre V.
- Eléonora Duse à Paris. pg99
- Chapitre VI.
- « Prima donna » en route ! pg127
- Chapitre VII.
- Brésil… Omagio al Genio point pg151
- Chapitre VIII.
- Une soirée de gala à Buenos Aires. pg175
- Chapitre IX.
- … Ego nominor … pg202
- Chapitre X.
- L’Etna en scène avec Giovanni Grasso. pg217
- Chapitre XI.
- Isadora !… Et nos « Oeuvriers ». pg235
- Albert Mathieu. pg259
- José Savoie. pg261
- Quelques lettres d’Eleonora Duse pg266
- Liste des noms contenus dans cet ouvrage. pg291
.
- Taille : 27cm x 21cm
- Sommaire.
- Editorial.
- Théâtre ! Expression de notre temps ! par Herman Tierlinck
- Affiches de juillet, août et septembre 1955.
- Messieurs les critiques, tirez les premiers !
- Les arbres meurent debout.
- Victimes du devoir.
- Lucifer.Montserra.
- Le Valet des deux maîtres.
- La Malle de Pamela.Magie rouge.Magie rouge.
- L’art de la danse.
- Les midis de la danse.
- Naissance de la télévision.
- Ce théâtre intime.
- Le combat des jeunes.
- Celui du studio 50
- Premier contacts.
- Le théâtre lumière.
- Romeo et Juliette.
- Depèches.
- Le théâtre belge en France.
- Le chariot de Thepsis.
- Le T.N.B. en Amérique du Sud.
- La poésie des castelets.
- Les Pats
- .La chronique du théâtre éducatif.
- Un miracle à Stave.
- Présence du comédien.
- Catherine Fally
- Le théâtre dans la société.
- Théâtre ! Art du spectacle !
- Destin du théâtre belge.
- Hommage à Lode Cantens.Hierarchie.
- Un acte de Henry Soumage
- Couverture de Georgette Mariot.
Avant-propos. Ce livre n’est pas l’« Histoire du Cirque » que tant d’amateurs du spectacle de la piste m’ont demandé d’écrire et qui paraîtra en son temps, du moins je l’espère. Ici, j’ai compté simplement mes souvenirs personnels sur le monde du cirque et des forains, sur la « banque » et sur le « voyage » pour parler la langue de ce milieu qui est un peu plus attrayant et pittoresque que cette autre « milieu » dont on nous casse les oreilles depuis quelques années. J’ai compté mes impressions d’enfance, de l’époque où il y avait encore de belles fêtes foraines et de beaux métiers forains, et aussi les voyages que j’ai faits, depuis une dizaine d’années, en la compagnie de grands cirques ambulants d’Allemagne, de France et d’Angleterre. Enfin, j’ai relaté quelques impressions du dompteur amateur que je suis parfois … trop rarement à mon gré. Dans un autre ouvrage, je me réserve de parler du Zoo de l’Exposition Coloniale de Vincennes à la création duquel j’ai collaboré et dont je fus le premier directeur … Ceci dit, pour l’information des nombreux amis et sympathisants qui ont bien voulu s’intéresser à mon effort et me seconder avec tant de désintéressement.H Henry Thétard 1er mai 1934
- Taille : 19cm x 12cm
- Table des matières.
- Préface. pgI
- Avant-propos. pgVII
- Chapitre I. La fête foraine et le cirque ambulant. pg1
- Chapitre II. Le cirque des monstres. pg31
- Chapitre III. Le cirque automobile. pg44
- Chapitre IV. Un enfant de Marseille. pg72
- Chapitre V. Des mousquetaires de fête foraine. pg88
- Chapitre VI. Les rois des « Manouches ». pg102
- Chapitre VII. Le cirque exotique. pg129
- Chapitre VIII. De l’étal de la poissonnerie à la cage aux lions. pg139
- Chapitre IX. La grande famille d’Ida Krone. pg151
- Chapitre X. Le Maharadjah. pg164
- Chapitre XI. Un cirque de gentlemen. pg200
- Chapitre XII. Belluaires et bestiaires. pg219
Cette exposition se porte sur des activités théâtrales de troupes et compagnie, de scénographe et d’architectes durant les 15 dernières années.
Il est constitué dans sa majeure partie des éléments rassemblés pour les quadriennal de Prague, Et d'une série de documents sur le jeune thétre de Belgique présentée par l'ABSTT à Paris (CISCO).
Elle montrera qu’avec des moyens assez modestes, un acharnement sans bornes, avec une ouverture très large, on peut faire un travail documentaire tout à fait inédit en Belgique. Jamais, en effet, une telle documentation thétrale n’avait été rassemblée chez nous.
Maquettes de décors, costumes, affiches, catalogues, plans et maquettes d’architecture, marionnettes, masques, constitueront pour le public, pour les chercheurs spécialisés la base d’une information très précieuse. Rappel pour ceux qui ont vécu ces activités culturelles naguère ou aujourd’hui, initiation pour les autres et pour les jeunes qui n’ont pas vu ses spectacles.
Ce sera surtout, espérons-le, l’amorce d’une collection plus riche encore, nourrie d’apports nouveaux, de dons, de dépôt précieux pour tous ceux que passionne - voire antagonistes, c’est vivifiant - le phénomène théâtral. Ce sera surtout, espérons-le, le coup d’envoi enfin donné, à cette « Maison du Spectacle », rêve déjà ancien pour lequel je milite sans relche depuis …depuis longtemps…
Pourquoi une telle « maison du spectacle »?
Tout simplement parce qu’elle est indispensable. Il y a là un créneau demeurait cruellement vacant jusqu’à ce jour. Le théâtre, le spectacle, participe de l’éphémère. Par essence même. Ce sont des arrhes de l’instant. Il en reste bien sr, et c’est important, le souvenir pour les spectateurs qui ont partagé cet instant. Cette mémoire est cependant fragile et tout ce qui a contribué à l’événement théâtral retourne vite à la poussière. On ne peut le perpétuer totalement, mais il est possible de préserver certains de ses éléments constitutifs. Outre cette mission conservatoire et documentaires, la « Maison du Spectacle » doit être un lieu de rencontre, un centre vivant d’expositions temporaires « donnant à voir » ce qui se passe à l’étranger comme chez nous, de colloques, de réunions de spécialistes, de scientifiques, de créateurs et de critiques, de stages de recherche technique ou théorique, de formation ou de perfectionnement. La cour sera en été, un lieu en tout point intéressant pour y présenter des spectacles.
La situation de la « Maison du Spectacle » en pleine ville active, proche de diverses moyens de communication, répond idéalement aux nécessités de ses fonctions diverses.
Depuis 1971 donc la Belgique est représentée aux quadriennales de Prague. de très flatteuse récompense (médaille d’or, médaille d’argent, diplôme d’honneur) décerné par un jury international distinguèrent notre participation parmi une trentaine de pays et non des moindres … Grce à notre obstination mais aussi par l’aide obtenue de certaines autorités. Ancêtres quelques années, nous avons eu plusieurs ministres. Tous ont soutenu nos efforts, Messieurs Parisis, Falize, Van Aal, Dehousse, Hansenne, Persoons et Degroeve. Il convient de remercier aussi leurs chefs de Cabinet, Messieurs Dimont, Godfroid, Luxen, Dehaybe, Inberg et leurs collaborateurs.
L’appui logistique et la sympathie des « Beaux-Arts et Lettres », à commencer par l’Administrateur Général Monsieur Remiche et par Monsieur Marcel Hicter, par Messieurs Maniquet, De Lulle, Lucas, Quaghebeur et Stouffs, nous furent d’un secours précieux.
Par deux fois, Liège accueilli des expositions au Centre d’Outremeuse qui nous fut ouverte à l’invitation de Monsieur Hubert Pirotte, Echevin des Beaux-Arts et de son Directeur Général Monsieur Robert Maréchal. Qu’ils trouvent tous ici l’expression de notre gratitude.
Enfin la Maison de la Bellone.
Le Bourgmestre Monsieur Van Halteren alors qu’il était encore Echevin des Beaux-Arts de la Ville de Bruxelles a bien voulu s’intéresser à cette idée. Son successeur Monsieur Pierson n’ont pas ménagé les efforts de la Ville et de ses services pour faire de la Maison de la Bellone restaurer un ensemble propre à concrétiser notre rêve.
Cette maison possède une merveilleuse façade bruxelloise du XVIIe siècle. Cette façade est en soi un des plus beaux décors du monde.
Elle est dédiée à Bellone, déesse de la guerre.
Bellone et la paix sont depuis le début des temps protagonistes des ouvrages dramatiques et lyriques.
Le Gouverneur de la Province du Brabant, Monsieur Yvan Roggen s’intéresse au projet de Monsieur Poupko président de la Commission Française des Commissions de la Culture de l’Agglomération de Bruxelles, joint ses efforts au nôtre.
Cette exposition est donc la première grande concrétisation de ce rêve très motivé.
Gageons qu’avec tous ces concours prestigieux, la déesse guerrière sera encline à protéger, elle aussi, nos très pacifiques théâtres d’opérations.
Serge Creuz
Président de l’Association belge des Scénographes et Techniciens de Théâtre.
Président de la Commission des Programmes de l’OISTT
- Taille : 27cm x 21cm
- Jean-Claude De Bemels
- Joelle Roustan et Roger Bernard
- Jean-Marie Fievez
- Andrei Ivaneanu
- Daniel Scahaise
- Bernard De Coster
- Jacques D’Hondt
- Raymond Renard
- Roby Comblain
- Serge Creuz
- Jacques Van Nerom
- Marie-Claire Van Vuchelen
- Théâtre du Sygne
- Création collective Le PlanK
- Laboratoire Collectif Dur-An-Ki
ISBN : 2200371314
La publication d'une histoire du théâtre en France, du Moyen Âge à nos jours, est une « premier ». Qui s'y intéresse devrait jusqu'alors en chercher les morceaux et pas dans les histoires du théâtre mondiale ou dans les multiples ouvrages spécialisés consacré à telle ou telle période.
Cet ouvrage a l’ambition de rendre compte de l’histoire du théâtre en France dans sa continuité et sa complexité, dans ses liens avec l’histoire politique et social de notre pays.
À toutes les époques, le théâtre est un art ou sans gages collectivement auteurs, acteurs, metteurs en scène, spectateurs. Le Théâtre en France aborde le « fait théâtral » dans toutes ses composantes : élaboration des esthétiques et des formes dramaturgiques, modes et lieux de production, relations avec les institutions politiques et religieuses, pratiques et techniques scéniques, représentations, jeu de l’acteur, public.
La conception de cet ouvrage n'est pas celle d’une classique rédaction chronologique et événementielle. Un collectif de 13 spécialiste en études théâtrales, parmi les meilleurs théoriciens praticiens, se sont partagé 23 contributions, chacune constituant un véritable essai original et pouvant être lu comme tel. L'ensemble ne constitue pas moins, grâce a la préparation collective des deux volumes, une véritable histoire du théâtre en France,
cohérente et rigoureuse, aussi complète que possible dans le cadre imparti.
Madame Jacqueline de Jomarron à animer une équipe ainsi composée : Emile Copfermann, Michel Corvin, Bernard Dort, Bernard Faivre, Pierre Frantz, Jacqueline de Jomaron, Henri Lagrave, Daniel Linenberg, Jean-Jacques Roubine, Lean-Pierre Sarrazac, Colette et Jacques Scherer, Anne Uberfeld.
Plus de 400 documents, plans, gravures et tableaux, photographies, extraits d’écrits de chaque époque, prolongent et éclairent le texte.
- Taille : 25,5cm x 18,5cm
- Sommaire.Les Trétaux de la Révolution (1789 - 1815).
- Théâtre et fêtes de la Révolution, par Pierre Frantz. pg9
- L’Ere du Grand Spectacle (1815 - 1887).
- Le moi de l’Histoire, par Anne Uberfeld. pg37
- La grande magie, par Jean-Jacques Roubine. pg95
- La tentation du vaudeville, par Daniel Lindenberg. pf163
- L’Avènement de la Mise en Scène (1887 - 1951).
- Reconstruire le réel ou suggérer l’indicible, par Jean-Pierre Sarrazac. pg191
- Jacques Copeau : le trétau nu, par Jacqueline de Jommaron. pg215
- Ils étaient quatre …, par Jacqueline de Jomaron. pg227
- En quête de textes, par Jacqueline de Jomaron. pg271
- Et par Ailleur …Un « Théâtre pour le peuple »,par Jacqueline de Jomaron. pg305
- Subversions : de Jarry à Artaud, par Michel Corvin. pg323
- Le boulevard en question, par Michel Corvin. pg341
- L’Etat intervient, par Emile Copfermann. pg 381
- Le Théâtre de tous les Possibles (1951 - 1988).
- La décentralisation, par Emile Copfermann. pg395
- Une écriture plurielle, par Michel Corvin. pg407
- L’âge de la représentation, par Bernard Dort. pg451
- Chronologie, bibliographie, index, table des matières. pg535
ISBN : 0911747389
The book is all about the basics - flats, platforms, ramps, steps, curtains, drops, paint, Yawn. (It could be worse. It could be one another one of those expensive tomes on scenic and construction.) If you’ve never built scenery, this book will show you, in easy-to-follow steps, how to do it right the first time. If you are an experienced « technie » you will want to keep this book handy just in case you forget the answers to questions like :
On an inside opening in a flat, what is the correct set back for plywood fasteners ?
Should fresh muslin always be used for a dutchman ?
What solvent will get dried paint out of a paint brush ?
The autor, Bill Raoul has designed and built hundreds of productions, including Time of You Life twelve times. This second edition has additional information on drops and hardwall scenery, as well as a new chapter on paint.
- Taille : 28cm x 21,5cm
- Contents.
- Preface. ix
- Part I. The Basics. pg1
- Part II. Flats. pg18
- Part III. Soft Sceney. pg112
- Part IV. Platforms. pg134
- Part V. Steps and stairs. pg187
- Part VI. Shop Math. pg214
- Part VIII. Shop talk, Shop tricks and shop made tools. pg238
- Part IX. Paint. pg247
- Appendix. pg272
- Index. pg273
1917 - 1929.
Epoque capitale dans l’histoire du thétre moderne et dans la quête de V. Meyerhold. Ce deuxième volume de ses écrits n’est pas un ouvrage théorique savamment construit, mais un recueil de lettres, de notes, d’études, d’entretien et d’articles écrits dans le feu de l’action, aux pulsations de l’époque, au rythme d’une activité créatrice sans cesse renouvelée.
L’aventure du Meyerhold des années vingt, c’est celle d’un homme qui s’engage résolument aux côtés de la révolution, mais qui ne peut séparer révolution esthétique et révolution politique, c’est celle aussi d’un metteur en scène qui rêve de promouvoir un véritable théâtre populaire libéré de tout publique élitaire, un théâtre politique qui active le spectateur, un théâtre social inscrit dans la vie quotidienne est capable de l’influencer, mais ce metteur en scène la ne croit pas qu’ils soient possibles d’y parvenir sont menés parallèlement à sa quête une véritable recherche de laboratoire qui permette de retrouver, de créer, d’expérimenter les moyens d’expression nécessaire.
Les Aubes, Mystère-Bouffe, Le Cocu magnifique, La Mort de Tarelkine, La Terre cabrée, la Forêt, D.E., Le Professeur Boubous, Le Mandat, Hurle, Chine!, Le Revizor, Malheur à l’esprit, La Punaise, La Grande Lessive, autant de spectacles clés qui éclaiVrent pour nous les écrit de. Meyerhold heureusement complétées par des articles de critique que Béatrice Picon-Vallin a judicieusement choisie. Voilà une démarche tantôt portée aux nues, tantôt soumise à des attaques croisées, voilà une série de créationMeyerhold pousse la remise en cause du thétre de son temps, une remise en cause qui touche autant la scène que l’épopée constructiviste dénude avant qu’on la repeuple, que l’acteur auquel la biomécanique fournit de nouveaux moyens d’expression essentiellement physique où se conjugue la nostalgie de la commedia dell’arte et et du cirque et le got pour le rationalisme de la mécanique. La dramaturgie aussi est touchée. Certes il y a Maïakovski, mais à côté un grand vide de pièces. La dramaturgie de la Révolution reste à créer. Si tuation difficile à laquelleMeyerhold fait face : adaptations de pièces modernes redécoupées, actualisation de classique, des constructions et reconstruction de texte, c’est tout un travail nouveau d’élaboration dramaturgique qu’il effectue.
Voilà une pratique très actuelle, comme son actuel l’improvisation, le travail collectif que prônent les pratiques Meyerhold et son équipe, et le réalisme social à base de grotesques et de conventions auxquelles sa recherche aboutit dans la seconde partie des années ving.
- Taille : 23cm x 15,5cm
- Table des matières.
- Préface par B. Picon-Vallin. pg7
- Avertissement. pg25
- Appel des acteurs au gouvernement soviétique (extrait d’un projet). pg27
- Du travail et du loisir (1918p). pg28
- Intervention à la réunion du Narkompros consacré au thétre (1918). pg30
- La renaissance du cirque (1919). pg33
- Plan d’un exposé pour le congrès des ouvriers, paysans et montagnards de la région de la mer Noire (1928). pg36
- Les buts de la section théâtrale du Narkompros (1920). pg38
- Intervention devant le collectif du premier Théâtre RSFSR (1920). pg40L
- es Aubes (A. Gvozdiev) . pg44
- Les Aubes.
- I. La mise en scène des Aubes au Premier Théâtre RSFSR (1920). pg46
- II. Intervention au premier Lundi des Aubes (1120). pg50
- III. La scénographie des Aubes (1926). pg51
- J’accuse (1920). pg53
- Feuillets théâtraux.
- I. La dramaturgie et la culture du théâtre (1921). pg56
- II. La solitude Stanislavski (1921). pg62Mystère-Bouffe (A. Gvozdiev). pg67
- Règlement du Premier Théâtre RSFSR (1921). pg69
- Critique du livre de A.S. Taïrov, carnet d’un metteur en scène (1921 - 1922). pg71
- L’acteur du futur et la biomécanique (1922). pg78
- L’emploi de l’acteur (1922). pg81
- Tableau des emplois. pg83
- Travail d es données physiques naturelles de l’acteur. pg91
- Le Cocu magnifique (A. Gvozdiev). pg92
- Le Cocu magnifique.
- I. Meyerhold à Lounatcharski (1922). pg94
- II. Comment fut monté le Cocu magnifique (1926). pg97
- La mémoire d’un chef (1922). pg99
- La Mort de Tarelkine (A. Gvozdiev). pg101
- Les mises en scène de Meyerhold au théâtre de la Révolution (B. Alpers).
- I. l’Homme-Masse. pg103
- II. Une place lucrative. pg104
- III. Le lac Lull. pg105
- La Terre cabrée (A. Gvozdiev).
- La Terre cabrée.
- I. un spectacle d’agitation (1923). pg109
- II. Le dispositif de la Terre cabrée (1923). pg110
- Lettre à Stanislavski (1923). pg111
- La Forêt (A. Gvozdiev). pg107
- I. intervention au cours d’un débat sur le spectacle (1924). pg114
- II. Intervention avant le spectacle du 10e anniversaire (1934). pg115
- Projet de mise en scène du Malheur d’avoir trop d’esprit au Théâtre de la Révolution. pg117
- I. Conception générale du spectacle (1924). pg117
- II. Lettre à A.I. Golovine (1924). pg119
- Le Théâtre Malyi et A. Moissi (1924). pg120
- D.E. (A. Gvozdiev). pg122
- D.E. Entretien avec le collectif du théâtre Meyerhold (1924). pg124
- Le Professeur Boubous (A. Gvozdiev). pg126
- Le Professeur Boubous et les problèmes posés par un spectacle sur une musique.
- I. Jeux et près je (1925 ). pg128
- II. Exposé du 1er janvier 1925. pg129
- Le Mandat (A. Gvozdiev). pg157
- Le Mandat.
- I. Réponse à une enquête du journal Vetchernaïa Moskva (1925). pg159
- II. Intervention à la section théâtrale de l’Académie Russe des Sciences de l’Art (925). pg160
- Hurle, Chine ! (A. Gvozdiev). pg163
- Hurle, Chine ! Entretien avec le correspondant de Vetchernaïa Moskva (1926). pg163
- Préface au livre d’Arcadi Avertchenko, carnet d’un rat de théâtre (1926). pg165
- lettres à Maïakovski (1926). pg167
- Intervention lors de la séance solennelle à la mémoire de E.B. Vakhtangov 1926. pg168
- Le Revizor (A. Gvozdiev). pg172
- Le Revizor.
- I. Conception générale du spectacle (1925). pg175
- II. Entretien avec les acteurs (1925). pg185
- III. Remarque de travail (répétitions du premier acte) (1926). pg191
- IV. Extrait d’un entretien avec les acteurs (1926). pg194
- V. Bilan du travail sur Le Revizor (1927). pg196
- A. 15 thèses pour 15 épisodes. pg196
- B. Extrait du sténographe de l’exposé. pg197
- Propos du spectacle Lioubov Iarovaïa (1926 - 1927). pg211
- Entretien avec de jeunes architectes (1927). pg212
- L’art du metteur en scène parenthèse (1927). pg216
- Malheur à l’esprit (C. Roudnitski). pg225
- Malheur à l’esprit (première version scénique ). pg227
- I. Entretien avec les participants du spectacle (1928). pg227
- II. Quelques mots sur la mise en scène de Malheur à l’esprit (1928). pg236
- III. Lettre à B.V. Asafiev. pg237
- L’originalité du Théâtre d’Etat Meyerhold (Gostim) (1928). pg239
- La Punaise (A. Fevralski). pg241
- La Punaise.
- I. Télégramme à V.V. Maïakovski (1928). pg242
- II. La nouvelle pièce de Maïakovski (1928). pg242
- III. Extrait d’une intervention au Club de la Révolution d’Octobre (1929). pg243
- IV. Intervention à la Maison centrale des Komsomols de Krasnaia Presnia (1929). pg243
- Plan de la mise en scène de la pièce de S.M. Tretiakov Je veux un enfant. pg246
- Le Gostim Et l’armée rouge (129). pg248
- Le Commandant de la seconde armée (C. Roudnitski). pg250
- Le Commandant de la seconde armée.I. Intervention au Conseil politique et artistique du Gostim (1929.) pg252
- II. Intervention au Conseil politique et artistique du Gostim (mai 1929). pg253
- III. Quelques mots sur la mise en scène (1929). pg254
- La Grande lessive (C. Roudnitski). pg256
- La Grande lessive.
- I. Intervention au Conseil politique et artistique du Gostim (1929). pg258
- II. intervention au Club de la remière imprimerie modèle (1929). pg261
- III. propos de la Grande lessive de V. Maïakovski (1930). pg262
- Tableau chronologique des mises en scène de meilleurs rôles de, de 1917 à 1930. pg265
- Note. pg276
- Index des noms cités. pg319
- Table des matières. pg325
ISBN : 2715802269
La lanterne magique est l'ancêtre des appareils de projection et particulièrement du projecteur de diapositives. Inventée au 17ème siècle par le père Athanase Kircher en Allemagne et par le père De Châle en France, elle permet de projeter des images peintes sur des plaques de verre à travers un objectif, via la lumière d'une chandelle ou d'une lampe à huile. Tout d'abord baptisée « lanterne de peur »par son inventeur, elle est, après plusieurs appellations successives, renommée« lanterne magique » par le jésuite Francesco Eschinardi en raison de la fascination que ses images exercent sur le public.
- Taille : 26cm x 34,5cm
- Table des matières.
- I - Les origines de la lanterne magique. pg11
- Les miroirs magiques . pg13
- De la chambre noire à la lanterne magique. pg 18
- La lanterne de Kircher . pg24
- L’abbé Nollet et les successeurs de Kircher. pg30
- II - La fantasmagoriede Robertson. pg39
- Le physicien aéronaute E.G. Robertson. pg41
- III - Les grandes heures de la lanterne magique. pg63
- L’industrialisation avec Lapierre. pg65
- La technique des lanternes . pg71
- Les différents types de lanternes. pg102
- Les plaques de verre. pg121
- Les séances familiales. pg153
- Les projections scientifiques et les conférences illustrées. pg169
- Le théâtre optique d’Émile Reynaud. pg181
- IV - Les récréations optiques. pg207
- Jouets et divertissements. pg209
- V - Les ombres. 233
- Le théâtre d’ombres en Asie. pg235
- Le théâtre de Sépharin. pg251
- Les silhouettes . pg279
- L’ombromanie. pg295
- L’épopée du Chat-Noir. pg303
L’équipement des scènes et des estrades.
La première partie parut en 1939 - dispositions à prévoir en plan et en coupe dans le cadre des règlements - ne traitait pas de l’équipement de scène.
La présente étude destinée à compléter la précédente et tient compte non seulement les modifications apportées lors du décret du 7 février 1941, mais aussi de la révision de ce décret.
Pour ceux qui désireraient s’étendre sur l’histoire et sur l’évolution de la scénographie, nous renvoyons au bel ouvrage de Pierre Sonrel parus en 1944.
Ici, nous avons cherché à grouper en planches succinctes et dans l’esprit qu’a bien voulu souligner Henri Prost lors de notre édition antérieure, certains renseignements essentiels que les architectes et constructeurs, comme d’ailleurs les Services des Administrations publiques ou privées, désire également avoir sous la main.
Notre documentation est particulièrement axée sur l’expérience d’entreprise qui travaille pour les spectacles.
Certains éléments ont été retenus la pratique d’une industrie créée et développée à partir de 1905 pour l’équipement des scènes de sociétés.
Eugène Ramelet nous apportait, de son côté, à partir de 1930, l’expérience des grandes scènes où il assurait la direction technique auprès des frères Isola (Théâtre Mogador, Sarah Bernhardt, Opéra-Comique) après avoir secondé Albert Carré pendant de nombreuses années. Type du technicien de la scène, comme on n’en connaît surtout à l’étranger, il avait, avec Viel, fixer certaines traditions de la machinerie.
A la même époque, nous pouvions suivre, par une pratique assidue sur la scène du Théâtre National de l’Opéra, l’évolution de la vieille technique des artistes alliés au techniques les plus diverses d’une scène qui s’engageait vers la rénovation accomplie dans la décade suivante.
Une première ébauche de la présente étude avait été faite en 1930 sous forme d’Album documentaire. La question délicate du décor en a été reprise le plus objectivement possible avec Paul Leblanc qui tirait autour des années actives de 1943 à 1945 - fut à l’école de Jean Meyer en même temps qu’à celle de Brianchon.
Jacques Lomont, architecte en collaboration avec qui avait été faite la partie de cet ouvrage paru en 1939, a bien voulu établir ici, avec nous, les planches relatives à la construction proprement dite. Nous avons cherché dans ses planches à mettre en regard des conceptions souvent éloignées les unes des autres, mais dont il est souhaitable qu’elles ne s’ignorent pas ; scène profonde des théâtres classiques, estrade des thétres de sociétés qui, par centaines, ont créé - qu’on le veuille ou non - des formes qui s’inscrivent nécessairement dans l’histoire de l’évolution scénique, salles de cinéma, ou encore sale à usages multiples.
En éclairage de scène, une part a été réservée aux progrès de « l’éclairagisme » et à certains résultats pratiques des recherches qui nous a été données de poursuivre et réalisé avec la Compagnie Clémençon. côté de l’étude des moyens d’éclairage, nous nous sommes attachés à garder un repérage des effets obtenus - étude des éclairements, des luminances et des teintes - éléments qui caractériseront une mise en scène encore bien après que les moyens actuellement employés pour la mètrent en valeur auront, que, depuis longtemps disparu.
Georges Leblanc
- Taille : 24,5cm x 31,5cm
- Sommaire.
- Différentes conceptions d’un théâtre. pg4 et 5
- Scène d’exploitation et de sociétés. pg6 et 7
- Les charpentes.La scène d’un théâtre classique (ces différentes parties). pg8
- Scène avec cintre. pg9
- Scène avec 1/2 cintre. pg10
- Scène sous plafond et estrade. pg11
- Evolution du cadre de scène.
- Position du rideau. Avant-scène. pg12
- Les rideaux.
- Rideaux drapés. pg13
- Jeu de rideaux.
- Taps. pg14
- Rideau peint. pg15
- Lambrequin. Arlequin. Frise et portails. pg16
- Les décors.
- Elément du décor. pg17
- Diverses plantations. pg18
- Dimensions et matériaux. pg19
- Diverses conceptions. pg20 et 21
- Les palais. pg22
- Chambre et Salons. pg23
- Les rustiques. pg24
- Jardins et forêts. pg25
- Orient. La mère. pg26
- Place publique. Terrasse. pg27
- Lieux dramatiques. pg28
- Le décor transformable. pg29
- La machinerie.
- Les équipes. pg30
- Les mécanismes pour rideaux. pg31
- Les dessous, maintien des chssis. pg32
- Plateaux tournantx. Scènes coulissantes. Assemblages. pg33
- Les éclairages.
- Le matériel : sa répartition. pg34
- Rampes et herses. pg35
- Projecteurs de lumière (spots). pg36
- Projecteurs d’images. pg37
- Effets scéniques et artifices. pg38
- Contrastes et mélanges de lumières. pg39
- Tableau de commande. Jeux d’orgue. Rhéostats. Gradateurs. pg40 à 42
- La distribution du courant. éclairage de sécurité et de panique. pg43
- Dispositif contre l’incendie. pg44
Bühne und Welt
- Taille : 27cm x 19cm
- Article page 351 :
- Nouveau grand jour de Weimar.
- Photo :Das neu großherzogliche hoftheater in Weimar.
- Le nouveau Théâtre de la Cour Grand-Ducale à Weimar.
Depuis les temps les plus reculés les hommes ont eu l’ambition de faire reproduire à des dispositifs artificiels des actions d’hommes ou d’animaux. Nombreux sont les légendes qui témoignent de la persistance de ce désir. Des figurines animées à la main ont été fabriquées dès l’Antiquité.
Les mécaniciens grecs de l’époque alexandrine, Ctésibius, Philon de Byzance et Héron d’Alexandrie, qui vivait entre le troisième siècle avant J.-C. et le premier siècle de notre ère, ont été les premiers à faire connaître des procédés pour animer automatiquement des figurines. Il est difficile de faire la part d’invention de chacun est de savoir dans quelle mesure ils ont rapporté des moyens connus avant eux. En employant habilement des phénomènes pneumatiques et hydrauliques il savait faire tourner des statuettes ou des portes, animer des oiseaux en bois et leur faire émettre un sifflement qui rappelait leur chant. Ils sont même parvenus à faire jouer de véritables scènes animées à plusieurs figurines.
Les automates hydrauliques et pneumatiques ont été très recherchés à l’époque de la renaissance. La Desjardins et des fontaines qui s’est alors beaucoup développé à inspirer la fabrication de buissons artificiels peuplés de silhouettes mouvantes d’oiseaux dont les sifflets étaient actionnés par l’air chassé au moyen d’un courant d’eau.
Les organes mécaniques ont commencé à apparaître vers la fin du XVIe siècle avec l’invention du cylindre pointé. Ces instruments étaient actionnés à la main à l’aide d’une manivelle.
Des les premières époques de l’horlogerie mécanique on a commencé à fabriquer des automates placés dans les grandes horloges d’édifices. Les plus célèbres d’entre eux en France, les Jacquemarts, ont vu le jour en Bourgogne. C’est vers la fin du XVIIIe siècle que l’art de construire des automates et des mécanismes de musique est entré dans sa plus belle période. La collection du conservatoire possède quelques belles pièces de cette riche période, ces tableaux animés, la cage d’oiseaux chantants, et surtout la joueuse tympanon..
L’apogée de cette table se place sans conteste au dernier quart du XVIIIe siècle. C’est à ce moment qu’ont été réalisés de grands automates androïdes dont la perfection mécanique et esthétique n’a plus l’été atteinte jusqu’à nos jours. La première moitié du XIXe siècle a encore vu de brillantes réalisations, plus particulièrement de petits bijoux de luxe muni de figurines animées et de mécanismes à musique. Toutes les inventions mécaniques utilisables étaient alors trouvées. Par la suite la du décorateur c’est affadi ; les automates ont pris pendant la seconde moitié du XIXe siècle un aspect caricatural. La construction des appareils musicaux à évoluer vers des réalisations de plus en plus compliquées et volumineuses jusqu’à l’invention du phonographe. L’utilisation du moteur électrique a surtout servi le perfectionnement des appareils à enregistrer et reproduire le son qui échappait au domaine de la boîte à musique.
L’électricité n’a pas complètement supplanté le ressort d’acier pour animer les automates modernes. Ceux-ci ont cessé d’être des objets de luxe ; fabriqué en grande série ils sont devenus des jouets de vente courante.
- Taille : 22cm x 15,5cm
- Table des matières.
- Table des gravures. pg6
- Liste des constructeurs. pg7
- Plan d’indexation. pg9
- Bibliographie. pg12
- Tableaux animés - Z1. pg13
- Automates et mécanismes à musique - Z2. pg23
- Oiseaux chantants - Z - 1. pg14
- Automates androïdes à musique - Z 2 - 2. pg30
- Mécanismes à peignes et cylindres - Z 2 - 3. pg36
- Orgues et mécanismes à cartons perforés - Z 2 - 4. pg39
- Horloges et montres à automates et à musique - Z 2 - 5. pg45
- Androïdes et animaux automates - Z - 3. pg53
ISBN : 9782240005496
A la fin des années soixante, le cirque semblait assoupi, si j’ai dans ses paillettes et ses roulements de tambours. Trois décennies plus tard, beaucoup de vent a soufflé sous les chapiteaux. Le paysage du cirque est en partie chamboulée. Une nouvelle génération d’artistes - acrobates, trapézistes, écuyers, jongleurs, funambules et clowns - la tiré de son sommeil. Un double mouvement s’est produit : d’un côté, le retour aux sources par la recherche « des traditions d’origine », de l’autre, la tentative d’inventer et de créer de nouvelles formes. Dans un cas comme dans l’autre, une volonté de prendre le mot « art » au sérieux avec, à la clé, la conquête de nouveaux publics.
Après avoir largué - parfois sans douceur - les amarres qui les arrimaient à la tradition patriarcale, les nouveaux artistes de cirque se sont lancés vers le grand large. Leur était au métissage des cultures, au piétinement des frontières entre les arts. Leur chemin les a conduits à en croiser d’autres, ceux des acteurs, des danseurs, des musiciens qui cherchaient de leur côté à bousculer la tradition des arts de la rue et de la scène. La tentation la plus forte fut celle du théâtre, à travers des spectacles inscrits dans un univers poétique, esthétique, souvent même politique.
Ce volume de la collection « Théâtre Aujourd’hui » mais en perspective de décennie mouvementée et prend appui sur les créations de quelques équipes : le théâtre équestre de Zingaro, Archaos, le Cirque Baroque, Que-Cir-Que, Les Nouveaux-Nez … En même temps, se tournant vers les gens de théâtre, il analyse la traction puissante que le cirque exercé sur nombre de metteurs en scène et de formateurs d’acteurs.
- Taille : 21cm x 27cm
- Sommaire.
- Petite Pré-« histoire » du cirque … pg4
- L’Oeuvre et le Menu par Jean-Claude Lallias. pg6
- De l’Age Classique aux Mutations Contemporaines. pg9
- Piste et plateau par Pascal Jacob. pg10
- La transfiguration du cirque par Jean-Michel Guy. pg26
- Bernard Kudlak. pg52
- Cirque : la Tentation du Théâtre. pg55
- Le globe et le cercle par Yann Ciret. pg56
- Christian Taguet. pg90
- Que-Cir-Que. pg91
- André Riot-Sarcey. pg92
- Gilles Defacque. pg94
- Jérôme Thomas. pg96
- Théâtre : La Tentation du Cirque. pg97
- Des liens historiques par Christine Hamon-Siréols. pg98
- A travers le cristal forain par Yan Ciret . pg107
- Moïse Touré. pg117
- Jacques Lecoq. pg119
- Alain Gautré. pg120
- Adrienne Larue. pg122
- Danse, Cinéma : d’Autres Rencontres avec le Cirque. pg123
- Les danses du cirque par Rosita Boisseau. pg124
- Joseph Nadj. pg129
- Dominique Dupuy. pg132
- Philippe Decouflé. pg133
- Chapelle, Keaton, Eustache : trois conceptions de la répétition par Thierry Lounas. pg135
- Formation et Diffusion : le Renouveau. pg141
- L’expérience du CNAC par Jean Vinet. pg142
- François Cervantès. pg148
- Guy Alloucherie. pg149
- Sur la piste du mondele rôle de l’AFAA par Sylvie Martin-Lahmani. pg150
- Jean Digne . pg151
- Le cirque affiche la couleur ! Par Laurent Gachet. pg152
- Glossaire. pg156
- Bibliographie. pg157
- Filmographie. pg157
- Index. pg157
- Adresse des utiles. pg158
ISBN : 0415548942
The Association of British Theatre Technicians produced its first guide to the design and planning of theatres in 1972. Revised in 1986, it became the standard reference work for anyone involved in building, refurbishing, or creating a performance space. Theatre Buildings – a design guide is its successor.
Written and illustrated by a highly experienced team of international theatre designers and practitioners, it retains the practical approach of the original while extending the scope to take account of the development of new technologies, new forms of presentation, changing expectations, and the economic and social pressures which require every part of the theatre to be as productive as possible.
The book takes the reader through the whole process of planning and designing a theatre. It looks in detail at each area of the building: front of house, auditorium, backstage, and administrative offices. It gives specific guidance on sightlines, acoustics, stage engineering, lighting, sound and video, auditorium and stage formats. Aspects such as catering, conference and education use are also covered.
The information is supplemented by twenty-eight case studies, selected to provide examples which range in size, style and format and to cover new buildings, renovations, conversions, temporary and found space. The studies include Den Norsk, Oslo; The Guthrie Theatre, Minneapolis; The Liceu, Barcelona; Les Bouffes du Nord, Paris; The RSC’s Courtyard Theatre in Stratford on Avon; and the MTC Theatre in Melbourne. All have plans and sections drawn to 1:500 scale.
The book contains around 100 high quality full colour images as well as over 60 specially drawn charts and diagrams explaining formats, relationships and technical details.
- Taille : 28cm x 22,5cm
- Foreword by Sir Cameron Macintosh. VI
- Preface. VIIISection 1 : Preliminary planning. pg1
- Section 2 : Broad Principles. pg23
- Section 3 : Front off hause. pg43
- Section 4 : Auditorium Design. pg65
- Section 5 : The Stage and Stage Machinery. pg95
- Section § : Lighting, Sound and Video. pg119
- Section 7 : Backstage Provision. pg141
- Section 8 : Additional Spaces. pg161
- Section 9 : Restauration, Conversion and Improvement of Existing Buildings. pg179
- Glossary. pg280
- Notes on Contributors. pg286
- Index. pg290
ISBN : 70080876
Introduction to the Subject and Method.
The aim of the book is to capture the historical development of theatre architecture in what is now the Czech Republic. The book focuses on the design of the stage and auditorium and the way in wich they complement each other. This determines the book’s methodical conception whose angle encompasses both completed structures and important projects wich only reached the design stage.
- Taille : 24,5cm x 17,5cm
- Résumé.
- Introduction to the subject and Method. pg9
- Beginning on Record. pg10
- Costanza e Fortezza.
- Prague theatres during the second and third Quarters of the 18th Cenbtury. pg121
- 8th Century Theatres in Bohemian and Moravian Castles. pg14
- Nostitz / Estates Theatre. pg17
- After the Opening of Estates Theatres (End of the 18th and First Half of the 19th Centuries). pg19
- National Theatre. pg23
- Theatres in Bohemia during the Construction of the National Theatre. pg29
- Czech and Moravian Theatres Designed by the Fellner & Helmer Studio. pg38
- Czech Theatre Architecture during the 1880s and 1890s. pg47
- Other Prague Arena Theatres - Urania Exhibition Theatre. pg53
- Municipal Theatre in Plzed
- - Theatre Projects Designed by A. Balsanek from the Turn of the Century
- - Municipal Theatre in Pardubice. pg56theatres Designed by Alexander Graf. pg68
- Municipal Theatre in Royal Vinohrady. pg75
- New Styles in Czech Theatre Architecture during the Decade before the First World War. pg81
- Comptetition to Design the Czech National Theatre in Brno. pg85
- Another Ambitious Project Thwarted by th War. pg92
- Plans and Objectives during the Initial Post-War Yeriod. pg95
- Competition to Design New Theatres in Ostrava, Olomouc and Prague during the Year 1920-22. pg96
- Czech Theatre Architecture during the 1920s. pg105
- German Theatres in Czech and Silesian Border Regions during the 1920s. pg114
- Theatres Designed by Jindrich Freiwald. pg119
- The Theatre in Usti nad Orlici. pg123
- New Competition to Design the Czech National Theatre in Brno. pg125
- Other Projects from the 1930s Wich Were Never Implemented. pg130New Theatres to Emerge during the 1930s. pg134
- Competition to Design the Theatre in Podebrady. pg137
- The Initial Post-War Years. pg140Socialist Realism and Unrealistic Megalomania. pg142
- The First Post-War Competition to Design New Theatre Buildings. pg145
- Culture House Projects from the Late 1950s and Early 1960s. pg156
- South Bohemian Projects. pg158
- Theatre Designs and Construction during 1960s. pg161
- Jiri Myron Theatre and Other Projects by Ivo Klimes. pg166
- Prolonged Reconstruction and Precipitate Construction Work. pg168
- Conclusion : Experiments - and Perhaps Projects for the Future. pg172
ISBN : 9788070082126
Among the many and varied branches of Art, scenography occupies a rather sprcial position, stradding, as it does, the boundary between the plastic arts and theatere. It does not usually aspire to make a mark with individual pieces of work : its purpose being more to serve than to impress, yet its absence could not fail to be marked.
For the programme of this year’s, the eleventh, Quadriennal, the participating countries have been given free reign in selecting a theme. In this respect, I believe that the organisers have sensitively captured the modern mood in the cultural sphere, in wich plurality and diversity rule.
Along with is other visitors, I look forward to all that this record-breaking exhibition of scenoraphy and theatre architecture has in store.
Vaclav Jehlicka
Minister of Culture of the Czech Republic
- Taille : 27cm x 21cm
- Content.
- Introduction. pg8
- PQ Council. pg12
- Jury. pg13
- PQ Awards. pg16
- Unesco Prize.. pg17
- List of Participating Countries and Regiones. pg18
- Introduction Speech. pg20
- Exhibition Countries and Regions. pg23
- Live Events. pg313
- Accompanyiing Events. pg324
- List of Schools. pg350
ISBN : 3822801798
Le Bauhaus-Archiv Museum für Gestalung de Berlin possèdeBauhaus. Ces vastes archives sont composées de documents, de travaux d’atelier de tous les domaines du design, d’études provenant de cours ainsi que le plan est de maquettes d’architecture.
Fondée en 1960 par Hans M. Wingler à Darmstadt, l’institut s’est établi en 1971 à Berlin, où un btiment a pu être érigé en 1979 d’après les plans de Walter Gropius. Le travail des archives du Bauhaus B consiste à élaborera et à présenter scientifiquement l’histoire du Bauhaus. Cela inclut également des instituts qui lui ont succédé, comme le new bauhaus de Chicago et la Hochschule für Gestaltung d’Ulm. Les archives du Bauhaus comprennent une bibliothèque publiqBue et un musée où l’on peut voir, outre une exposition permanentAe relative aauhaus, des expositions spéciales relatives à différents domaines de l’école et à des thèmes analogues.
- Taille : 30cm x 24cm
- Table des matières.
- Préface. pg6
- Les antécédents du Bauhaus. pg8
- Le Bauhaus de Wiemar : le Bauhaus expressionniste. pg20
- Les professeurs . pg22
- Johannes Itten et son enseignement. pg24
- Les ateliers. pg34
- Fêtes - travail - jeux. pg38
- Les femmes du Bauhaus. pg40
- Les cours d’architecture et la planification de l’habitat. pg42
- Le conflit Gropius-Itten. pg46
- Le Bauhaus de Weimar entre les fronts politiques. pg46
- Art et technique - une nouvelle unité. pg52
- De Stijl ou Bauhaus. pg54
- L’enseignement de Paul Klee .pg62
- L’enseignement de Wassily Kadinsky. pg66
- L’atelier de céramique. pg68
- L’atelier de métal. pg75
- L’atelier de menuiserie. pg82
- L’atelier du verre et de peintures murales. pg86
- Les ateliers de sculpture sur bois et de sculpture sur pierre. pg91
- L’atelier de reliure. pg95
- L’imprimerie graphique. pg98
- Le théâtre au Bauhaus de Wiemar. pg101
- L’exposition du Bauhaus, 1923. pg105
- L’architecture au Bauhaus de Wiemar. pg110
- L’étranglement du Bauhaus de Wiemar. pg113
- Le Bauhaus de Dessau : l’Ecole supérieure de création. pg118
- Le bâtiment du Bauhaus de Dessau. pg120
- Les maisons de maître. pg126
- La cité Törten. pg132
- Les réformes scolaires de 1925 et 1927. pg134
- Les livres du Bauhaus - la revue du Bauhaus. pg137
- Les cours préliminaires de Joseph Albers et de Laszlo Moholy-Nagy à Dessau. pg140
- L’enseignement de Paul Klee et de Wassily Kadinsky à Dessau. pg142
- La production et l’enseignement dans les ateliers. pg146
- L’atelier d’imprimerie et de publicité. pg148
- L’atelier de textile. pg150
- L’atelier de menuiserie, l’atelier du métal, l’atelier de peinture murale et l’atelier plastique. pg152
- Le théâtre au Bauhaus de Dessau. pg158
- les temps difficiles 1926/1927. pg161
- La démission de Walter Gropius. pg163
- Hannes Meyer : Besoins populaires au lieu de besoins de luxe. pg164
- La réorganisation du Bauhaus. pg167
- La réorganisation des ateliers. pg174
- L’atelier de seconde oeuvre - la menuiserie. pg175
- L’atelier de seconde oeuvre - Le métal. pg176
- L’atelier de seconde oeuvre - La peinture murale. pg178
- L’atelier de publicité. pg180
- L’atelier de tissage. pg184
- Le thâétre sous Hannes Meyer. pg186
- Les classes de peinture libre. pg188
- Les cours d’architecture sous Hannes Meyer. pg190
- L’Ecole fédérale de Bernau. pg193
- Les agrandissements de la cité Törten. pg196
- La balance commerciale du Bauhaus sous Hannes Meyer. pg196
- la révocation de Hannes Meyer. pg199
- Mies von der Rohe : Le Bauhaus devient une école d’architecture. pg202
- La nouvelle orientation du Bauhaus. pg204
- Difficultés financières - lutte politique. pg207
- Les cours d’architecture de Hiberseimer et de Mies von der Rohe. pg210
- La cité Junkers. pg216
- Les ateliers de publicité et de photographies. pg218
- L’atelier de tissage et l’atelier de seconde oeuvre. pg224
- La fin politique à Dessau. pg226
- Un Bauhaus allemand ? La fin du Bauhaus. pg228
- Le Bauhaus de Berlin. pg232
- Appendice.Notes . pg240
- Biographies. pg242
- Bibliographie. pg254
- Crédits photographiques. pg255
http://bibdramatique.huma-num.fr/scudery_orante
Qui était Georges de Scudéry ?
Et poette et guerrier il aura du laurier.
Il était une fois un dramaturge qui s’appelait De Scudéry. Ce poète rencontra un grand succès, et, selon son expression, il eut du laurier1. Il fut l’un des plus grands hommes de lettres de la première moitié du XVIIe siècle, et s’illustra dans tous les genres littéraires.
Mais cette renommée ne dura pas et la génération suivante le poussa peu à peu dans l’ombre. Le goût classique acheva de faire méconnaître ses qualités, et aujourd’hui peu de gens ont entendu parler de lui. Il fut pourtant, on va le voir, une des figures incontournables du monde littéraire du premier XVIIe siècle.
Georges de Scudéry2 est né au Havre le 11 avril 1601 (comme nous l’apprend son acte de baptême). Il est le deuxième de trois enfants qui moururent en bas âge. Madeleine naît en 1607. Nous savons que son père est issu d’une très ancienne famille noble3. Militaire, il semble s’être acquis une belle réputation sur les champs de bataille4. Il suit l’Amiral de Villars en Normandie, et devient en 1599, Capitaine du port du Havre de Grâce. Sa mère, qu’il épouse la même année, est Madeleine de Goutimesnil, « une riche demoiselle5 » de Normandie.
Pourtant en 1613 la mort de leurs parents laisse Georges et Madeleine sans fortune. Le capitaine, comme le dit Conrart6, « ne laissa pas ses affaires en bon état en mourant ». Il faut savoir que ce brave père de famille était en fait un pirate. G. Mongrédien nous dit : « Des documents irréfutables attestent que, pour grossir ses modestes gages de capitaine, il se livrait tout simplement à la piraterie7 ». Celui-ci a dépensé toute sa fortune pour le remboursement d’un navire hollandais qu’il avait pillé et détruit8. Cela lui valut deux mois à la conciergerie.
Leur oncle, « un honnête homme et riche9 » les recueille. Nous savons que Madeleine a été élevée chez lui, mais nous n’avons aucune information sur Georges. Eveline Dutertre pense qu’il a fréquenté un collège10. En effet Conrart11 donne beaucoup de détails sur l’éducation de Madeleine, mais ne fait aucune allusion à son frère. Il semble donc qu’il n’ait pas été élevé comme sa sœur chez son oncle.
Noble et pauvre, tout le destine à une carrière militaire. Il s’engage très tôt dans l’armée12. Cela lui donne l’occasion de voyager et de découvrir l’Italie. Comme le souligne la spécialiste du poète, il acquiert ainsi une connaissance précise des faits de guerre, qu’il ne manquera pas d’utiliser dans ses tragi-comédies. Il devient Capitaine du régiment des gardes (régiment d’élite), et se fait remarquer au pas de Suze, dans la guerre du Piémont. Ses qualités d’homme de lettres s’affirment déjà. Nous avons retrouvé des poèmes d’amour et d’éloge. Scudéry a même remporté un prix lors des Palinods de Caen pour le poème Odes sur l’immaculée conception de la vierge.
Il quitte l’armée en 1629, mais n’abandonne pas pour autant son identité de militaire qu’il n’aura de cesse de rappeler13. Selon Lancaster, il fait représenter un an après Ligdamon et Lydias, sa première pièce14. Il s’acquiert dès lors le soutien de Richelieu qu’il gardera jusqu’à la mort de celui-ci. Il s’installe à Paris, rue Vieille du Temple, dans le Marais. Selon Conrart, à la mort de leur oncle, Madeleine vient vivre chez lui15.
Dès son arrivée à Paris, il se fait une place dans la vie mondaine parisienne et s’introduit dans le salon en vogue : celui de madame de Rambouillet. Il y rencontre tous les hommes illustres de l’époque, et participe alors, sous le pseudonyme de Sarraïdes (selon la mode précieuse), à tous les jeux qui y sont organisés. Il prend part à la Guirlande de Julie, avec entre autres Malleville, Chapelain et Conrart, et écrit pour cette occasion ses Douze fleurs, qu’il publiera plus tard à la suite du Vassal généreux (p. 123-127 de l’éd. de 1636). Il participe aux querelles littéraires, et prend tantôt le parti de Malleville dans la « querelle des sonnets » en 1635, tantôt celui de l’Arioste dans la « querelle des Supposés ».
Cette période se caractérise par une production dramatique intense. À part quelques poèmes (« les douze fleurs » dans La Guirlande de Julie et des poèmes de louanges à Richelieu), il s’illustre surtout à travers son théâtre. Entre 1629 et 1642, il écrit douze tragi-comédies, deux tragédies, deux comédies dont une pastorale.
Il se donne une stature de théoricien de la littérature, en lançant une retentissante critique du Cid en 1637. Avec ses Observations sur le Cid16, contrairement aux autres adversaires de Corneille, il élève le débat, en dépassant le stade des injures stériles. Ses arguments, énoncés de façon assez informelle, sont tous issus d’Aristote. Cependant quelques mois plus tard, Les Sentiments de l’Académie française sur le Cid, rédigés pour l’essentiel par Chapelain, révéleront le peu de solidité d’un bon nombre de ses arguments. De plus cet épisode semble l’avoir brouillé pour longtemps avec Corneille.
En 1639, Scudéry continue son travail de théoricien dans L’Apologie du théâtre17 en montrant de quelle façon le théâtre doit permettre l’instruction morale. En 1641, dans la préface du roman de sa sœur, Ibrahim, Scudéry applique cette fois le principe de vraisemblance à la matière romanesque. Tous ses essais théoriques abondent dans le même sens : l’instauration d’une esthétique nouvelle que l’on appellera plus tard le Classicisme.
En 1642, il renonce brusquement et définitivement au théâtre. Nous ne connaissons pas les raisons précises d’une telle décision. Le reste de sa vie sera, de ce fait, beaucoup moins riche littérairement. Il semble utile de noter que cela intervient l’année de la mort de Richelieu.
Selon C. Biet et D. Moncond’Huy18, Scudéry semble se rendre compte qu’il ne peut pas appliquer les préceptes classiques qu’il a énoncés auparavant. Il est probable qu’il a préféré abandonner un genre dans lequel il ne pouvait pas se distinguer.
En 1642, grâce à Madame de Rambouillet, Scudéry obtient le gouvernement de Notre-Dame-de-la-Garde, à Marseille. Mais ce n’est qu’en 1644, qu’il prend ses fonctions. Georges et Madeleine s’installent donc à Marseille avec beaucoup d’enthousiasme. Mais bien vite le poète se sent exilé loin de la vie parisienne. De plus, il semble que le fort, loin d’être un site stratégique, ne soit qu’une triste masure. Mais cette inactivité laisse à Scudéry des loisirs : il écrit et fait publier en 1646, Le Cabinet de M. de Scudéry. Notre auteur est un amateur d’art éclairé. Il collectionne très tôt les portraits des poètes célèbres. Ce goût se retrouve dans ses pièces, ses poèmes et dans cette œuvre entièrement consacrée à cette passion, dans laquelle il commente cent douze œuvres, principalement des tableaux. Puis en 1647, Il publie Les Discours politiques des rois. Scudéry continue à écrire des poèmes qu’il publiera en 1649 sous le nom de Poésies Diverses.
Sans raisons apparentes, le frère et la sœur reviennent à Paris en 1647. Scudéry peut alors de nouveau se consacrer exclusivement à la littérature. Il est élu à l’Académie française en 1649, pour remplacer Vaugelas. En 1651, il écrit et publie un poème adressé à Louis XIV, Salomon instruisant le Roi. Après s’être essayé à la poésie, au théâtre et au roman, il s’attaque au genre noble par excellence : l’épopée. Il publie en 1654 Alaric ou Rome vaincue, dédiée à la reine Christine de Suède. Mais Scudéry ne se mêle plus à la vie mondaine comme auparavant. Il traverse apparemment une période de découragement. Mlle Du Val (une amie de Rouen) fait allusion dans un épigramme au « chagrin », à « l’espoir abattu » du poète.
À cet isolement, viennent s’ajouter des problèmes politiques. C’est en effet le début de la Fronde. Cette affaire va particulièrement affecter Scudéry puisque le prince de Condé est son protecteur. En 1654, il tombe en disgrâce car il est soupçonné d’être un informateur du prince de Condé, alors exilé et allié aux Espagnols19. Il doit partir pour la Normandie.
Scudéry reste exilé de Paris durant six années. Pendant ce temps, les seuls faits notables sont son mariage en 1655 avec Marie-Madeleine du Moncel de Martinvast, la naissance de son fils en 1658, et la composition du roman Almahide ou l’esclave reine. C’est un roman mauresque de 6 533 pages. D’après Somaize20, Mme de Scudéry, qui apparemment possède une belle plume, a participé à l’élaboration de ce roman.
Il revient à Paris en même temps que la famille Condé en 1660. Il ne retourne pas vivre avec sa sœur, mais s’installe dans le Marais, rue de Berry. Madeleine, pendant l’absence de son frère, s’est libérée de sa tutelle, et semble tenir à garder son indépendance.
En 1664, une pension de 1 200 livres lui est attribuée et l’année suivante, elle est augmentée de trois cents livres21. Il est donc à l’abri du besoin. Mais il reste cependant dans un certain isolement, et ne se mêle plus à la vie mondaine. Sa vie littéraire semble également s’éteindre. Il écrit une Ode sur le retour de monseigneur le Prince, publiée en 1660, un recueil de poèmes, intitulé Poésies nouvelles en 1661, puis son roman Almahide de 1661 à 1663.
Il meurt d’une attaque le 14 mai 1667.
L’image que les modernes ont retenue du personnage est celle d’un homme hautain et vaniteux. Charles Clerc titre son ouvrage consacré à Scudéry Un Matamore des lettres22. Il est vrai que tous les témoignages confirment ce trait de caractère. Gautier écrira deux siècles plus tard dans Les Grotesques : « C’est le bravache, le fanfaron […] un vrai mâche-laurier qui taille sa plume avec sa rapière, et semble à chaque phrase offrir un cartel à son lecteur. » Nous trouvons beaucoup d’exemples de cette arrogance, mais pour n’en citer qu’un, nous avons choisi les premiers mots qu’il ait publiés. En 1629, dans À qui lit, préface de Ligdamon et Lydias, Scudéry écrit :
La poésie me tient lieu de divertissement agréable, et non d’occupation sérieuse. Et quand même ce serait manquer que de se servir ensemble d’une épée et d’une plume, je tiens cette faute glorieuse, qui m’est commune avec César.
L’image du théâtre a évolué, mais à l’époque de Scudéry, il n’est pas de bon ton qu’un noble paraisse s’abaisser à n’être qu’un « auteur ». Nous comprenons qu’il ait été obligé de justifier ses activités littéraires. Nous pouvons aussi nous demander s’il n’a pas brandi de façon outrancière l’étendard de la noblesse pour compenser une absence de fortune.
Beaucoup l’ont attaqué sur son style. On lui a reproché de se répéter, de multiplier les longues descriptions et les aventures à tiroir. Pour ne retenir qu’un exemple, voyons les vers de Boileau dans sa Seconde satyre :
Bienheureux Scudéry dont la fertile plume
Peut tous les mois sans peine enfanter un volume !
Tes escrits, il est vray, sans art & languissants
Semblent estre formes en dépit du bon sens :
Mais ils trouvent pourtant quoi qu’on en puisse dire,
Un marchand pour les vendre, & des sots pour les lire.
Et quand la rime enfin se trouve au bout des vers,
Qu’importe que le reste soit mis de travers.
Scudéry a été la victime (comme beaucoup de dramaturges de cette époque), du jugement des hommes du XVIIIe siècle, qui à la lumière de la doctrine classique figée par Boileau ne comprenaient plus ce qui s’était écrit avant eux. Ils ont condamné dans ces pièces ce que les auteurs recherchaient et ce que le public adorait.
Principales œuvres publiées (classées selon l’ordre de leur publication, non de leur représentation) :
– Ligdamon et Lidias ou la Ressemblance, tragi-comédie, Paris, 1631, in-8°.
– Edition des Œuvres de Théophile, Rouen, 1632, 3 tomes en 1 vol., in-8°.
– Le Trompeur puni ou l’histoire septentrionale, tragi-comédie, Paris, 1633, in-8°.
– Le Temple, poème à la gloire du Roi et de M. le Cardinal […], Paris, 1634, in-4°.
– La Comédie des Comédiens (L’Amour caché par l’Amour), comédie et pastorale, Paris, 1635, petit in-4°.
– Le Vassal généreux, tragi-comédie, Paris, 1635, petit in-4°.
– Orante, tragi-comédie, Paris, 1635, in-4°.
– Le Prince déguisé, tragi-comédie, Paris, 1635, petit in-4°.
– Le Fils supposé, comédie, Paris, 1636, petit in-4°.
– La Mort de César, tragédie, Paris, 1636, in-4°.
– Didon, tragédie, Paris, 1637, in-4°.
– Observations sur le Cid, Paris, 1637, petit in-4°.
– Lettre de M. de Scudéry à l’illustre Académie, Paris, 1637, petit in-4°.
– La Preuve des passages allégués dans les « Observations sur le Cid », Paris, 1637, petit in-4°.
– Réponse de M. de Scudéry à M. de Balzac, Paris, 1638, petit in-4°.
– L’Amant libéral, tragi-comédie, Paris, 1638, in-4°.
– L’Amour tyrannique, tragi-comédie, Paris, 1639, in-4°.
– L’Apologie du théâtre, Paris, 1639, in-4°.
– Eudoxe, tragi-comédie, Paris, 1641, in-4°.
– Andromire, tragi-comédie, Paris, 1641, in-4°.
– Les Femmes illustres ou les Harangues héroïques, Paris, 1644, in-4°.
– Ibrahim ou l’Illustre Bassa, tragi-comédie, Paris, 1643, in-4°.
– Arminius ou Les frères ennemis, tragi-comédie, Paris, 1643, in-4°.
– L’Ombre du grand Armand, Paris, 1643, in-4°.
– Axiane, tragi-comédie en prose, Paris, Paris, in-4°.
– Les Femmes illustres ou les Harangues héroïques, 2e partie, Paris, 1644, in-4°.
– Le Cabinet de M. de Scudéry, première partie, Paris, 1646, in-4°.
– Discours politiques des Rois, Paris, 1648, in-4°.
– Poésies diverses, Paris, 1649, in-4°.
– Salomon instruisant le Roi, Paris, 1651, in-4°.
– Alaric ou Rome vaincue, poème héroïque, Paris, 1654, grand in-4°.
– Poésies nouvelles, Amsterdam, 1661, in-12°.
– Almahide ou l’Esclave reine, Paris, 1660-1663, 8 vol., in-8°.
- Taille : 14cm x 9cm
- Acte Premier.
- Scène Première.
- Rosiront, Isimandre. pg1
- Scène Seconde.
- Ormin. pg7
- Scène Troisiesme.
- Clindor, Nerine. pg8
- Scène Quatriesme.
- Lucide, Florance, Palinice. pg10
- Scène Cinquiesme.
- Orante. pg11
- Scène Sixiesme.
- Narine. pg13
- Scène Septiesme.
- Clindor, Nerine. pg14
- Scène Huictiesme. Lucide, Ormin, Florance, Palinice, Nerine, Orante. pg15
- Acte Second.
- Scène Première.
- Palinice. pg15
- Scène Seconde.
- Ormille. pg18
- Scène Troisiesme.
- Orante, Nerine. pg20
- Scène Quatriesme.
- Florence, Orante, Nerine. pg23
- Scène Cinquiesme.
- Lucinde, Florance, Orante, Nerine. pg25
- Scène Sixiesme.
- Ormin, Florance, Orante, Lucinde, Nerine. pg25
- Scène Septiesme.
- Isimandre. pg26
- Scène Huictiesme.
- Clindor, Isimandre. pg27
- Acte Troisiesme.
- Scène Première.
- Florence. pg30
- Scène Seconde.
- Isimandre, Lindoman, Clindor. pg31
- Scène Troisiesme.
- Palinice, Lucide, Nerine. pg33
- Scène Quatriesme.
- Orante, Lindoman. pg36
- Scène Cinquiesme.
- Narine, Orante, Lindoman. pg37
- Scène Sixiesme.
- Isimandre, Orante, Nerine, Clindor, Lindoman. pg37
- Scène Septiesme.
- Orpin, Isimandre, Orante, Nerine, Clindor, Lindoman. pg40
- Acte Quatriesme.
- Scène Première.
- Lucide, Palinice, Orante, Nerine. pg44
- Scène Seconde.
- Florence, Isimandre, Clindor. pg45
- Scène Troisiesme.
- Pliante. pg47
- Scène Quatriesme.
- Orante, Nerine. pg49
- Scène Cinquiesme.
- Clindor, Orante, Nerine. pg50
- Scène Sixiesme.
- Lucide, Palinice. pg51
- Scène Septiesme.
- Ormin. pg52
- Scène Huictiesme.
- Florence, Isimandre. pg52
- Scène Neufiesme.
- Orante, Isimandre, Florance, Clindor, Nerine. pg54
- Scène Dixiesme. Orpin, Palinice, Lucide, Leriste. pg56
- Scène Onziesme.
- Florence, Lucide, Orpin, Palinice, Leriste. pg57
- Acte Cinquiesme.
- Scène Première.
- Isimandre, Leriste. pg60
- Scène Seconde.
- Orante, Isimandre. pg63
- Scène Troisiesme.
- Pliante, Orante. pg63
- Scène Quatriesme.
- Clindor, Poliante, Orante. pg67
- Scène Cinquiesme. Ormin. 68
- Scène Sixiesme.
- Florence, Argamor, Germant, Ormin. pg69
- Scène Septiesme.
- Isimandre, Leriste, Germant, Argamor, Florance, Ormin. pg69
- Scène Huictiesme.
- Lucide, Palinice. pg71
- Scène Neufiesme.
- Pliante, Clindor. pg72
- Scène Dixiesme.
- Ormin, Poliante, Isimandre, Clindor, Leriste. pg73
- Scène Onziesme.
- Lucide, Palinice, Poliante, Ormin, Isimandre, Clindor, Leriste. pg74
- Scène Dernière.
- Isimandre, Lucide, Orante, Ormin, Poliante, Palinice, Nerine, Clindor, Leriste. pg75
ISBN : 291287792X
Firmin Gémier a laissé de nombreuses traces de son idéal théâtral dans notre vie artistique contemporaine et, pourtant, son nom est relativement méconnu. Sans lui, on aurait peut-être jamais parlé de théâtre populaire. L’éclectisme de Gémier constitue à la fois sa caractéristique principale et sa faiblesse. Son apport à la démocratisation du spectacle fut néanmoins original est primordial. En effet, ainsi que le démontrent les textes choisis, Gémier (comédien, metteur en scène, professeur et directeur de théâtre) appliqua à toutes ses fonctions le concept dethéâtre populaire. Il a fondé le Théâtre National Populaire au Trocadéro 1920, et s’est attaché à développer la mission sociale de l’acteur. La mise en scène devenait également un outil de transmission du message poétique, chargés de mettre en lumière pour les spectateurs, notamment les moins instruits.
On peut trouver son héritage dans la décentralisation, car il a créé dès 1910 un Théâtre National Ambulant et a promu, au sein de la Société Universelle du Théâtre, initiée par ses soins en 1926, des relations internationales artistiques.
- Taille : 21cm x 15cm
- Table des matières.
- Introduction. pg11
- 1. Firmin Gémier interviewer par Gabriel Reuillard. pg37
- 2. Lettre à André Antoine. pg41
- 3. La création d’Ubu Roi. p.g45
- 4. « Prièrep aux étoiles ». g49
- 5. Le théâtre ambulant. pg57
- 6. Le théâtre de demain et la Société Shakespeare. pg63
- 7. L’art et le peuple. pg85
- 8. « Il faut créer à Paris un théâtre d’art municipales ». pg89
- 9. Couloirs et coulisses. pg93
- 10. L’école professionnelle syndicale. pg95
- 11. L’ère nouvelle au théâtre. pg97
- 12. L’art de mettre en scène. pg101
- 13. Lettre à Auguste Rondel. pg109
- 14. Le Théâtre National Populaire. pg113
- 15. Pourquoi j’ai pris l’Odéon. pg127
- 16. Le tragédien. pg131
- 17. Comment me ttre Molière en scène. pg135
- 18. Pourquoi je fais du cinéma. pg139
- 19. Gémier abandonne le TNP. pg141
- 20. Avertissement inutile. pg143
- 21. Gémier entre deux rôle. pg145
- 22. M. Gémier répond à Max Reinhardt. pg151
- 23. Le théâtre éducateur par la joie. g157
- 24. Entretiens dramatiques. pg179
- 25. La dramaturgie nouvelle. pg185
- 26. M. F. Gémier embarquera le 18 octobre pour se rendre en Amérique. pg193
- 27. Société Universelle du Théâtre - avant-projet. pg197
- 28. Congrès de la Société Universelle du Théâtre - 1930. pg209
- 29. Mes débuts au film parlant. pg215
- Conclusion. pg219
- Biographie de Firmin Gémier. pg225
- Biographie sélective. pg229
- Index. pg231
- Table des matières. pg235
Première partie.
Les phénomènes et leurs lois.
Entre le son, que nous avons étudié dans le premier volume du Monde Physique, et la lumière, qui va faire l’objet de celui-ci, il n’y en apparence aucune analogie, aucun lien, comme il semble ni en avoir aucun entre les phénomènes sonores et ceux de la gravitation ou de la pesanteur. Cependant la science nous apprend que la sensation de la lumière est déterminée en nous par l’impression, sur notre rétine, d’une série d’ondulations excessivement rapide émanées des sources lumineuses. Ces ondulations sont elles-mêmes excitées et développer par les vibrations synchrones dont ces sources sont le siège, et elles se propagent au sein d’un milieu éminemment fluide et élastique qui remplit tout l’espace, l’éther. C’est ainsi que nous avons vu le son résulté des vibrations moléculaires des corps élastiques et se propager dans des milieux telle colère, sous la forme d’onde sphérique jusqu’à l’organe de l’ouïe.
Comme le son, la lumière est donc un mode particulier de mouvement vibratoire ; et l’on verra bientôt cette analogie se poursuivre jusque dans l’énoncé des lois de la propagation des ondes lumineuses, lesquels ne se formulent à peu de choses près comme les lois relatives aux ondes sonores. Enfin, de même que les sons se distinguent les uns des autres par certaines propriétés, telles que l’intensité, la hauteur et le timbre, qui dépendent des conditions dans lesquelles s’effectue le mouvement vibratoire, la lumière offre pareillement des variations déclare, de couleur, de nuances produites par des causes toutes semblables.
Toutefois il existe entre les deux ordres de phénomènes, outre des différences considérables de mesure, cette autre différence capitale, à savoir que le son exige, pour sa production et sa propagation, l’intermédiaire de la matière pondérable, tandis que la lumière à sa source et son véhicule dans un milieu impondérable. Un même principe, l’élasticité, sert bien : de départ à la théorie de la lumière comme la théorie du son ; mais, dans l’une, c’est l’élasticité moléculaire des corps, dans l’autre, c’est l’élasticité de l’éther.
Il est utile, croyons-nous, n’assister à l’avance sur ses vues générales. Elles permettent de rapprocher des branches de la science en apparence étrangère les unes aux autres, de montrer le lien qui unit les divers phénomènes du monde physique, et de reconstituer ainsi, au moins en partie, l’unité qu’on pourrait croire détruite en quelque sorte par les nécessités de l’analyse scientifique. Cette reconstitution, il est vrai, n’est pas toujours possible ; et nous avons vu qu’on ne fait guère qu’entrevoir encore le moment où les phénomènes de gravitation seront rattachés, comme le sont dès maintenant ceux de la lumière et de la chaleur et probablement ceux de l’électricité et du magnétisme, un même principe universel, un même agent physique, l’éther.
- Taille : 28cm x 18,5cm
- Table des matières.
- Première partie.
- Les phénomènes et leurs lois.
- Chapitre premier. La lumière dans la nature. pg5
- Chapitre II. Propagation rectiligne de la lumière. pg29
- Chapitre III. Vitesse de propagation de la lumière. pg43
- Chapitre IV. Réflexion de la lumière. pg81
- Chapitre V. Réfraction de la lumière. pg117
- Chapitre VI. Réfraction dans les prismes et les lentilles. pg134
- Chapitre VII. Dispersion de la lumière. pg15
- 4Chapitre VIII. Analyse spectrale des corps célestes. pg179
- Chapitre IX. Les radiations solaires lumineuses calorifiques et chimiques. pg217
- Chapitre X. Les sources de lumière. Production et transformation des jeux habitation. pg231
- Chapitre XI. Qu’est-ce que la lumière ? pg271
- Chapitre XII. Phénomène de diffraction. pg283
- Chapitre XIII. Double réfraction de la lumière. pg312
- Chapitre XIV. Polarisation de la lumière. pg323
- Chapitre XV. Les couleurs des corps. pg349
- Chapitre XVI. Photométrie. pg377
- Chapitre XVII. L’oeil et la vision. pgpg391
- Chapitre XVIII. La lumière et l’Asie. pg422
- Chapitre XIX. Les météores optiques. pg430
- Deuxième partie.Optique - Application des phénomènes et des lois de la lumière.
- Chapitre premier. Les miroirs et les instruments de réflexion. pg453
- Chapitre II. Les phares. pg482
- Chapitre III. Le microsco pe. pg493
- Chapitre IV. Le télescope. pg519
- Chapitre V. Le stéréoscope. pg563
- Chapitre VI. Photographie. pg578
- Chapitre VII. Photographies sur papier et sur verre. pg591
- Chapitre VIII. Héliogravure. Photolithographie. pg618
- Chapitre IX. Application de la photographie. pg637
ISBN : 9789077207161
Dans cette édition limitée et exclusive en 350 copies, Stockmans publie 54 miniatures de Jozef Nadj sur format original (6 x 8 cm). Ces œuvres ont été réalisées avec la plume et l'encre de Chine les plus fines possibles en 2000-2002, dans lequel il ?crirait à la plume. De petites fenêtres ouvertes sur un imaginaire qui nous transporte d'un univers à un autre. Les dessins miniatures très intimistes reflètent des scènes de l'univers de Josef Nadj, toujours circonscrites dans un cadre ou une fenêtre, tout comme l'univers - du chorégraphe Jozef Nadj - se déroule sur scène dans certaines limites.
- Taille : 24cm x 18cm
Chapitre I.
La Religion du Théâtre. ( extrait)
C’était la première représentation de La Captive, le drame poignant de Charles Méré.
L’auteur et firmes de génie, alors directeur du Théâtre Antoine, avait désiré que le peuple eu la primeure de ce spectacle.
Ils avaient convié, ce soir-là, les adhérents des coopératives, ouvriers, artisans, commis, ensembles et braves gens, dont les fermes convictions sont la plus claire richesse.
Selon l’usage des représentations gratuites, les invités s’étaient ainsi ils avaient voulu. Et, comme il est juste, les meilleures places avaient été prises par les premiers arrivants. Nulle bousculade pourtant : car il règne dans ces associations populaires une touchante fraternité. A noter aussi que dans un auditoire ainsi composé, la civilité envers les femmes est mieux observée que dans les salles chic.
Envoyé au fauteuil et dans les loges, des spectateurs endimanchés, à la physionomie frustre, aux fortes mains rougeaudes. Ils étaient venus en famille. Car ils aiment partager leur plaisir avec toute leur maisonnée.
Une bonne mère gigogne, dont le chapeau se remet de larges fleurs artificielles, pivoine bleue et roses vertes, était flanqué d’une ribambelle de mioches qu’elle mouchée l’un après l’autre et qu’elle rabrouait quand ils se faisaient des niches.
De temps à autre un motard piailler et la maman l’emportait précipitamment dans le couloir.
Aux entractes, on dévorait Orange, banane, chocolat, gteau : une vraie kermesse.
La pièce plaisait beaucoup à ses auditeurs qui battaient des mains avec frénésie. Il ne pensait pas, comme les gens du monde, qu’il fallut apporter de la discrétion à leur assentiment.
On connaît le sujet du drame. Madame Suzanne Desprès représentait une femme qui, né dans un pays neutre, avait épousé d’abord un Allemand, puis devenue veuve s’était mariée à un Français.
Il avait eu des enfants de l’un et de l’autre. Charles Méré, pour généraliser son thème, avait remplacé les mots d’Allemagne et de France par des noms de pays imaginaire ; mais on discernait sans peine la réalité sous la fiction.
Tant que la guerre éclatait, les enfants des deux lits couraient rejoindre les drapeaux de leur nation et se transformer en adversaire prêt à s’entre-tuer.
Dans les tortures qu’elle subissait, la mère douloureuse apparaissait comme une image emblématique de l’Humanité qui pleurait sur ces fils fratricides.
Toute l’assistance versée des larmes.
Elle est en répondit plus encore qu’en se rencontrèrent les deux frères ennemis.
Sans doute, se rappelle-t-on la scène. Les deux jeunes gens ont été grièvement blessés. L’un est aveugle, l’autre invalide. D’abord, ils exhalent leur haine mutuelle. Puis ils échangent leurs impressions de guerre. Et le souvenir de leurs souffrances leur inspire de la compassion l’un pour l’autre. Toutefois le rapprochement n’est pas encore accompli. C’est un hasard insignifiant qui le provoque. L’aveugle désir fumé. Son frère chancelant sur ses béquilles lui donne du feu. Et au moment où ces deux infirmités se rejoignent à ttons, la pitié réciproque unit enfin les deux coeurs. Les frères s’étreignent. Ils ont tout à coup retrouvé cette affection que leur commander leur parenté.
La salle criait son admiration. Elle saisissait aisément la symbolique de cet épisode. En ses deux enfants d’une même mère, elle voyait les peuples qui s’étaient meurtris si cruellement et que la fraternité humaine devrait à jamais réconcilier.
La présence des gosses qu’on avait amenés au théâtre contribué à augmenter chez les parents l’horreur de la guerre. Dans ces familles presque toutes éprouvées par la dernière saignée universelle, on sentait la résolution de soustraire à de nouvelles boucheries les petits que les pères et les mères couverts et de leurs tendres regards.
Quant à le rideau fut tombé sur le dernier acte, la foule se leva et, au lieu de sortir aussitôt, elle entonna l’International.
Une voix commenca, toutes les réponses de champ :
La raison de son caractère :
options de
C’est l’éruption de la fin.
Ces paroles font sourire par leur rhétorique sonore. Mais l’air et le rythme, en cette occasion du moins, produisaient un effet majestueux.
Ceux qui chantaient l’hymne révolutionnaire, après avoir entendu le drame de Méré, portaient la sincérité et la solennité peintes sur leur traits. Ils semblaient les fidèles d’une église qui, à la fin d’un office, modulent un cantique.
…
- Taille : 22,5cm x 15cm
- Table.
- Chapitre premier.
- La Religion du Théâtre.pg9
- Chapitre II.
- Un rôle : Shylock. pg25
- Chapitre III.
- Les Secrets de la Mise en Scène. pg47
- Chapitre V.
- Séminaire d’acteurs. pg77
- Chapitre VI.
- Les Evangiles du Théâtre. pg99
- Chapitre VII.
- L’Autel de Dionysos. pg115
- Chapitre VIII.
- L’Evangile selon Shakespeare. pg129
- Chapitre IX.
- L’Evangile selon Shakespeare (suite). pg141
- Chapitre X.
- L’Evangile selon Corneille. pg151
- Chapitre XI.
- L’Evangile selon Molière. pg171
- Chapitre XII.
- L’Evangile selon Beaumarchais. pg185
- Chapitre XIII.
- Horizons. pg197
- Chapitre XIV.
- Horizons (suite). pg209
- Chapitre XV.
- L’Enclos réservé. pg221
- Chapitre XVI.
- La Vie publique. pg235
- Chapitre XVII.
- Clio chez Melpomène. pg251
- Chapitre XVIII.
- Fêtes publiques. pg265
ISBN : 0713653965
This popular guide, now in its sixth edition, is widely regarded as a standard work on the subject. It explains the process of designing lighting for all kinds of stage production and describes the equipment used. This new edition embraces the latest technology, but it also continues to discuss the basic principles - even to the extent of advising how to use one singel spotlight if that is all that is available.
Francis Reids has been a professional lighting designer for over forty years. He lectures extensively around the world and has written nimerous books on theatre design and technology.
- Taille : 22,5cm x 16cm
- Contents.
- Prologue. pg1
- I. Aims in Lighting. pg3
- II. Lighting Instruments. pg10
- III. Automated Lighting Instruments. pg31
- IV. Lighting Control. pg37
- V. Rigging and Wiring. pg47
- VI. Direction and Focus. pg56
- VII. Colour. pg74
- VIII. First Steps in Lighting Design. pg84
- IX. The Lighting Design Process. pg90
- X. Implementig the Lighting Design. pg99
- XI. Lighting Plays. pg113
- XII. Lighting Dance. pg135
- XIII. Lighting Musicals. pg138
- XIV. Lighting Opera. pg154
- XV. Lighting Thrust Stages. pg159
- XVI. Lighting in Repertoire. pg165
- XVII. Computer-Aides Lighting Design. pg164
- XVIII. Sqare One. pg174
- XIX. Projection and Effects. pg180
- XX. Comfort and Confidence. pg193
- XXI. Agenda for a Post Mortem. pg196
- XXII. Light Education. pg198
- Glossary. pg203
- Index. pg213
- Websites. pg218